Voici la réponse à un petit défi proposé par une amie :
Imaginez que Dudley soit un né-moldu et répondez aux 4 questions suivantes :
- Comment Pétunia et Vernon réagissent-ils à l'arrivé de la lettre d'acceptation de Dudley à Poudlard ?
- Comment se passeraient les courses au Chemin de Traverse ?
- Dans quelle maison le Choixpeau répartirait-il Dudley ?
- Quels changements cela causerait à l'Histoire ?
La partie en italique provient d' « Harry Potter à l'école des sorciers », de J.K. Rowling, traduit par Jean-François Ménard.
Un jour de juillet, la tante Pétunia emmena Dudley à Londres pour lui acheter l'uniforme de sa nouvelle école. Elle déposa Harry chez Mrs Figg, qui fut moins pénible qu'à l'ordinaire car elle s'était cassé la jambe en trébuchant sur un de ses chats, ce qui avait quelques peu refroidi la passion qu'elle leur portait habituellement. Harry fut même autorisé à regarder la télévision en mangeant un gâteau au chocolat qui avait dû séjourner quelques années au fond d'un placard. Le soir, Dudley parada dans le salon pour montrer à toute la famille ses habits flambants neufs : un frac marron à queue-de-pie, un pantalon de golf orange et un canotier. Les élèves de Smelting avaient également une canne dont ils se servaient pour se taper dessus quand les professeurs ne les voyaient pas. C'était, paraît-il, une façon de forger le caractère.
En contemplant son fils ainsi accoutré, l'oncle Vernon déclara que c'était le plus beau jour de sa vie et la tante Pétunia éclata en sanglots en disant qu'elle n'arrivait pas à croire que ce garçon si grand, si élégant était son petit Dudlinouchet adoré. Harry préféra ne rien dire. Il avait l'impression de s'être déjà fêlé deux côtes à force de réprimer son fou rire.
Le Lendemain matin, au petit déjeuner, une odeur pestilentielle se dégageait d'une grande bassine posée dans l'évier de la cuisine. Harry s'approcha et vit de vieux vêtements qui flottaient dans une eau grisâtre.
- Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il à la tante Pétunia.
Elle pinça les lèvres, choquée qu'il ait l'audace de poser la question.
- C'est ton nouvel uniforme, dit-elle
- Ah bon ? s'étonna Harry en regardant à nouveau la bassine. Je ne savais pas qu'il fallait le faire tremper dans l'eau.
- Ne fait pas l'idiot, répondit sèchement la tante Pétunia. J'ai teint en gris des vieilles affaires de Dudley. Ça te suffira bien comme uniforme, il ne sera guère différent des autres.
Harry en doutait, mais il était inutile de discuter. Il se demanda à quoi il ressemblerait, là-dedans, le jour de la rentrée. On aurait dit des morceaux de peau arrachés à un vieil éléphant.
Dudley et l'oncle Vernon entrèrent dans la cuisine en fronçant le nez à cause de l'odeur que répandait la bassine. L'oncle Vernon ouvrit son journal comme à l'ordinaire et Dudley donna sur la table un coup de sa canne dont il ne se séparait plus.
Ils entendirent alors le facteur glisser le courrier dans la boîte aux lettres de la porte d'entrée.
- Va chercher le courrier, Dudley, dit l'oncle Vernon sans lever le nez de son journal.
- Harry n'a qu'à y aller, dit Dudley.
- Va chercher le courrier, Harry.
- Dudley n'a qu'à y aller, dit Harry.
- Donne lui un coup de canne, Dudley.
Harry évita la canne et alla chercher le courrier.
Une fois devant la porte, le bruit de la sonnette retentie dans l'entrée. Harry se figeât, avant d'ouvrir prestement la porte suite au cri de l'oncle Vernon lui ordonnant de le faire.
Il se retrouva alors face à face avec une femme à l'allure rendue sévère par ses cheveux tirés en chignon serré et ses lunettes carrées. Elle portait une tenue étrange, une robe droite noire à manche longue surmontée d'une cape verte. Elle lui jeta pourtant un regard étrangement tendre, ses yeux comme prêt à se remplir de larmes.
- Monsieur Potter ? demanda-t-elle.
- Heu, oui Madame..
- Professeur McGonagall, jeune homme. Puis-je entrer ?
Harry jeta un bref regard perdu par-dessus son épaule, ne sachant que faire.
- Je dois parler à votre oncle et votre tante de quelque chose de très important, Monsieur Potter.
Harry se dandina d'un pied sur l'autre pendant quelques secondes avant de s'écarter et de laisser entrer l'étrange femme dans la maison. Il l'a guida ensuite jusqu'à ses relatifs.
Quand il apparu à la porte de la cuisine, le professeur encore hors de vu, son oncle lui demanda qui avait sonné, le nez toujours plongé dans son journal.
- Le professeur McGonadall, elle veut vous parler.
- C'est McGonagall, Monsieur Potter. Dit la sorcière en se plaçant derrière le jeune garçon.
L'oncle Vernon leva si brusquement la tête que sa nuque craqua, tandis que la tante Pétunia se retourna d'un bloc, blanche et tremblante. Elle se rappelait parfaitement la femme sévère débarquant chez eux il y a des années, ruinant sa vie si parfaite. Vernon quant à lui jugea en quelques seconde la tenue de la femme, la classant automatiquement comme faisant partie des monstres.
- Que faites-vous chez moi ! Hurla l'oncle Vernon, son visage commençant à rougir sous la colère.
McGonagall pinça les lèvres devant le comportement insultant de l'homme, avant de plonger la main dans sa poche et d'en sortir deux enveloppes. Elles étaient faites d'un parchemin jauni et l'adresse était écrite à l'encre verte.
Pétunia, si c'était possible, devint encore plus livide qu'elle ne l'était, le regard fixé sur non pas UNE lettre, comme elle s'y attendait, mais DEUX.
- Non.. Murmura-t-elle, tremblante. Tout, mais pas ça…
Vernon se tourna alors vers sa femme, interloqué, son cerveau n'ayant pas encore eu le temps d'additionné deux et deux. Au milieu de ce capharnaüm, Dudley lança un regard hésitant à son cousin, tout aussi abasourdis que lui par la réaction des deux adultes.
- Monsieur et Madame Dursley, je suis ici pour vous annoncer une nouvelle importante, dit-elle d'un ton ferme, en tendant une lettre à Harry et une à Dudley. Votre fils est un sorcier.
Les mots honnis par les Dursley eurent à peine quitté ses lèvres que l'enfer de déchaina dans la petite maison du 4 privet drive. Vernon se leva d'un bond, sa chaise claquant au sol, avant de se jeter sur sa femme.
- Tout est de ta faute salope ! Hurla-t-il en la frappant avec ses points. C'est la tare de ta famille de monstres ! Je n'aurais jamais dû t'épouser sorcière ! Tu as fait de mon fils une monstruosité !
Harry, épouvanté, se recroquevilla contre un mur. Dudley resta assis, en larme et incapable de faire un mouvement devant le spectacle et les mots de son père, ses mains tremblantes serrant fort l'enveloppe à présent froissée.
McGonagall mis malheureusement quelques secondes de trop à régir devant l'horrible scène dont elle était témoin. Elle sorti sa baguette, lança le premier sort qui lui passa à l'esprit, transformant Vernon Dursley en fauteuil à bascule. Minerva se précipita ensuite vers Pétunia, poussant un fauteuil-Vernon sur le côté, le faisant s'écrouler au sol. Le visage de la femme était rouge de sang et ses bras marbrés de traces défensives. Malheureusement, ils n'auraient jamais l'occasion de gonfler ou de bleuir. Sa tête avait cogné trop souvent et fortement le sol carrelé de la cuisine, sur lequel une mare de sang commençait à se répandre.
McGonagall, sonnée, ne savait quoi faire. C'était la première fois qu'une visite de sa part chez un né-moldu se finissait comme cela. Elle ne s'attendait pas du tout à cela, comme les Dursley étaient au courant de la nature de leur neveu. Elle s'imaginait plutôt naïvement leur joie de savoir que leur fils était magique, que les deux enfants ne seraient pas séparés, comme Pétunia et Lilly l'avaient été…
Pour couronner le tout, elle se retrouvait seule et perdue dans une maison moldue, sans renfort d'aucune sorte. Pas de cheminée ou de hibou pour contacter les aurors. Les cris de Vernon Durlsey avaient surement alerté les voisins, et la police moldue pouvait débarquer d'un moment à l'autre… Sans compter les deux enfants en larmes et effrayés qui se trouvaient avec elle.
Parant au plus pressé, McGonagall se releva et attrapa Dudley et Harry, les trainant loin de la cuisine et du spectacle odieux. Elle les fit assoir sur le canapé et les recouvrit d'un plaid qui trônait, impeccablement plié, sur un fauteuil.
Elle se força alors à réfléchir, essayant de trouver une solution, ne pouvant abandonner les enfants pour transplanner chercher du secours. Madame Figg étant cracmol, elle ne pouvait pas voir les patronus, mais sa cheminée était reliée au réseau…
- Harry, appela-t-elle doucement, Harry regarde-moi.
Le garçon leva ses yeux vert mouillés de larmes vers elle.
- Est-ce tu sais comment contacter Mrs Figg ? C'est vraiment important Harry. Continua-t-elle, essayant de rester calme et priant pour qu'il connaisse la cracmole, qui devait veiller de loin sur Harry Potter.
- Ou.. Oui Ma.. Madame. Hoqueta le garçon. Tan… Tante Pé.. Pétu.. nia uti… lisait le té… télé.. phone.
McGonagall grimaça. Elle n'avait aucune idée de ce que pouvait être un « téléphone ».
- Est-ce que tu sais t'en servir Harry ? Est-ce que tu pourrais contacter Mrs Figg ?
Le visage du garçon se raffermi, une soudaine résolution se lisant sur son visage, et il se leva. Il se dirigea vers une drôle de boite en plastique fixée au mur, avant de saisir un carnet posé dessus. Il feuilleta quelques temps avant de saisir un bout de plastique relié à la boite par un fil tirebouchonné, puis de faire tourner une drôle de roue avec des trous. Elle replaça le plaid sur un Dudley catatonique avant de rejoindre Harry.
- A.. Allo, Mrs Figg ? Dit-il au bout d'une minute. C'est Harry. Madame McGonagall voudrait vous parler.
Harry se tourna alors vers l'adulte et lui tandis le combiné, qu'elle plaça précautionneusement à son oreille comme elle avait vu le garçon le faire. Elle entendit alors la voix paniquée de la cracmole. Les moldus étaient incroyables.
- Minerva ? Minerva ? Minerva répondez ! Que se passe-t-il ?
- Arabella ? Vous m'entendez ?
- Oui ! Minerva ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Vous devez contacter les aurors et les envoyer chez les Dursley au plus vite Arabella. Vous comprenez ? C'est une urgence, l'oncle d'Harry il a… » Elle jeta un regard aux enfants. « Il s'est passé un malheur Arabella, on a besoin de secours au plus vite.
- N'en dîtes pas plus Minerva ! Je m'en occupe, je contacte Alastor au plus vite !
Un grand clac résonna avant que des « bip » se fassent entendre. Elle tendit alors le combiné à Harry, qui le reposa sur le bout de plastique.
Elle tendit la main pour lui caresser les cheveux, notant sans mal le tressaillement de l'enfant, avant qu'il ne se laisse faire.
- C'est très bien Harry, merci beaucoup.
- On ne devrait pas appeler la police ? répondit-il craintivement.
- Mrs Figg va le faire Monsieur Potter. Nous avons besoin des Aurors. Ce sont les policiers sorciers.
- Les sorciers et la magie ça n'existe pas ! Répondit Harry.
Minerva ferma les yeux, fatiguée, se jurant de faire payer Albus. Elle n'avait pas loupé l'adresse sur la lettre d'Harry. Personne ne l'aurait vu si elle était partie avec les autres, envoyées en gros par les hiboux de l'école. Mais comme elle devait venir annoncer le statut de sorcier à Dudley Dursley, elle l'avait récupérée pour l'emmener en même temps. Le placard sous l'escalier… Ça allait définitivement être une longue journée.
Elle raccompagna Harry au canapé sans répondre et l'emmitoufla dans le plaid, arrangeant ses cheveux pour cacher sa cicatrice avant de s'assoir sur le fauteuil pour attendre les Aurors.
Une vingtaine de minutes plus tard, elle entendit de violents coups sur la porte d'entrée. Elle adressa un sourire crispé aux enfants ayant sursauté avant de se lever pour aller ouvrir. Elle se dépêcha de faire entrer Alastor et les trois Aurors qu'il avait pris avec lui, leurs robes de combat bordeaux n'étant pas très discrètes.
- Que diable se passe-t-il ici Minerva ? demanda Alastor Maugrey, un membre de son équipe sortant un rouleau de parchemin et une plume magique pour noter les déclarations du professeur.
- Je suis venue ici pour parler à Monsieur et Madame Dursley. Leur fils et leur neveu, dont ils ont la garde, sont des sorciers. Je pensais que tout se passerai bien, car les Dursley savaient déjà que leur neveu, un orphelin de guerre, était un petit sorcier. Malheureusement ce ne fut pas le cas… En apprenant que son fils était aussi un sorcier, Monsieur Dursley est entré dans une rage folle et s'est mis à frapper sa femme. Je n'ai pas réagi assez vite. Il l'a… tuée. Ils sont dans la cuisine. Monsieur Dursley est… transformé en verre à pied. Grimaça la sorcière, gênée. J'ai demandé à Mrs Figg de vous contacter car la maison est moldue, je n'avais aucun autre moyen d'appeler de l'aide sans laisser les enfants seuls.
- Les petits ont assistés à toute la scène ? demanda, horrifiée, une Auror d'une trentaine d'année que Minera reconnue comme une ancienne Serdaigle née-moldue, Emma Paulson.
- Malheureusement oui. Ils sont en état de choc, dans le salon. Soupira McGonagall.
Alastor fronça les sourcils, visiblement en colère.
- Cooper. Aboya-t-il. Tu vas chercher une équipe de légimages, en vitesse et tu me ramènes un oubliator, au cas où. Davies, ça va être le bordel, alors commence à mitrailler et à prendre des notes. Paulson, avec moi.
Il fit signe à Minerva de passer devant, mais à sa surprise elle hésita.
- Minerva ? Appela-t-il, plus doucement qu'à l'accoutumé, faisant se regarder en coin Davies et Paulson.
- Je… Minerva se ressaisi, une lueur de défi dans les yeux. C'est la maison des relatifs d'Harry Potter. C'est ici que l'a placé Albus après la mort de ses parents. Il m'a assuré à l'époque que c'était la meilleure chose à faire, mais au vu de ce qu'il s'est passé… Auror Davies, dit-elle, vous devriez photographier également le placard sous l'escalier.
- Madame ? Mais pourquoi…
- La lettre du jeune Harry était adressée au 4 Privet Drive, dans le placard sous l'escalier. Révéla-t-elle. De plus, bien que les Dursley savaient qu'Harry était sorcier, il pense que la magie n'existe pas.
- Il semble que bordel ne soit pas un mot assez fort pour cette foutue journée. Grommela Maugrey. Davies, fait ce qu'elle a dit, commence par la cuisine, les légimages ne vont pas tarder. Tu t'occuperas du reste de la maison après, en commençant par ce placard. Et si j'entends un mot sur « Le Garçon qui a survécu », vous allez faire le planton à l'entrée du ministère pendant des mois, c'est clair ?
- Oui chef ! Répondirent en cœur les deux aurors.
- Alors on peut y aller. Minerva ?
La sorcière acquiesça, puis les conduisit au salon, indiquant la cuisine à l'auror Davies.
Maugrey resta en retrait, sachant que son apparence n'allait pas aider les deux enfants à se détendre. Il sorti ses propres parchemins et plume officiels, et fit signe à Paulson de commencer l'interrogatoire. Elle s'assit sur la table basse devant les enfants avant de débuter.
- Bonjour les garçons, je suis l'auror Paulson. Dit-elle gentiment.
Dudley resta catatonique, mais le jeune Harry lui adressa un rapide signe de tête craintif.
- Comment vous appelez-vous ?
- Je suis Harry. Et c'est mon cousin Dudley.
- Très bien Harry. Nous sommes ici parce que le papa de Dudley à fait du mal à sa maman.
Sa phrase sorti Dudley de son état végétatif.
- Ma maman elle va se réveiller ?
- Il… Il semblerait que non, Dudley. Répondit-elle doucement.
- Mais quand papa il tape sur Harry, il se réveille toujours !
Les adultes grimacèrent et Harry rougit en baissant les yeux sur le tapis.
- Ton papa il tape souvent sur Harry, Dudley ?
- Eh bien… Quelques fois par semaine, quand il ne fait pas bien ses corvées. Dit-il, songeur.
- Et toi tu as des corvées Dudley ?
- Non ! Papa dit que ce sont les mon… Il s'interrompit et commença à pleurer.
- Dudley ? Appela Paulson, décontenancée.
- Oncle Vernon dit que ce sont les monstres qui doivent faire les corvées, Madame. Répondit Harry à la place de Dudley.
- Et… mon … mon papa il… il a dit à ma… maman que… que je suis… une monstruosité à cause d'elle ! Hoqueta finalement Dudley.
- Ton papa a menti Dudley. Tu n'es pas un monstre, et Harry non plus. Ton papa n'aurait jamais dû faire du mal à Harry et à ta maman d'accord ?
Dudley fronça les sourcils, mais garda le silence.
Paulson jeta un coup d'œil à Minerva, qui les observait, les sourcils froncés et les lèvres pincées.
- Ecoutez les enfants, on va devoir vous emmener au Ministère, pour régler quelques petits problèmes, d'accord ?
Harry hocha la tête, habitué à ce que l'on décide pour lui. Dudley fit la grimace, mais ne dit rien de plus. Paulson se tourna vers son chef d'équipe.
- Transplanage d'escorte ?
L'auror grogna.
- Il faudrait d'abord les emmener à Sainte-Mangouste. Ils ont besoin d'un check-up.
Minera, les sourcils toujours froncés, l'interrompit.
- Je ne pense pas que ça soit une bonne idée Alastor. Cela provoquerait un raffut monstrueux.
- Qu'est-ce que tu proposes alors ?
- Poppy ? Il me semble qu'elle est disponible, on pourrait lui demander d'examiner les enfants à l'infirmerie des Aurors ?
- Hum... Il va falloir intégrer le médicomage Clark. Il ne laissera pas Poppy batifoler dans son domaine sans rien dire.
- Penses-tu qu'il soit du genre à aller parler aux journalistes ?
- Non, c'est un homme discret.
Minerva hocha la tête.
- Il vaudrait mieux camoufler Harry quand même.
Alastor sorti sa baguette, se concentra quelques instants, puis lança un sort « Nemeremarquepas » sur la cicatrice du garçon.
- Paulson, vous allez directement au bureau des aurors par la cheminée de la vieille bique. Autant éviter le grabuge que va causer votre arriver par transplanage dans le hall du ministère. Minerva, tu les accompagnes, je vais rester ici pour superviser le reste de l'enquête et veiller à ce que rien ne sorte d'ici pour l'instant.
Paulson fit se lever les garçons, puis prit la main de Dudley, laissant son ancien professeur se charger d'Harry. Ils se dirigèrent tous vers la maison de Mrs Figg.
