S'il vous plaît! Ne me tirez pas des tomates! Je sais, ce n'est pas une suite, c'est encore une nouvelle histoire, mais honnêtement? Je n'ai pas eu le goût d'écrire depuis un petit moment, pas depuis la partie 2 de Le souffle de ma vie. Sans entrez dans les détails, je n'avais plus le goût d'écrire du tout, juste de lire les histoires des autres.

Et puis, après avoir résolu certains problèmes personnels, j'ai retrouvé le goût d'écrire, avec cette histoire qui ne quittait pas mes pensées depuis plusieurs jours, je me disais, quoi de mieux pour me remettre le pied à l'étrier que d'écrire cette nouvelle histoire.

Pour ceux qui se demande à quelle histoire je vais m'attaquer après avoir posté ce chapitre, je dirais que la prochaine sera Mon Alpha, suivit de You are my Future. Pour ce qui est de Into the Dark Woods, cette histoire est en pause pour le moment, du moins, jusqu'à mes prochaines vacances en décembre, car je n'ai pas vraiment la tête à écrire du Twilight pour le moment, je suis totalement dans Harry Potter en ce moment. Mais je n'abandonne pas cette histoire, ne vous inquiétez pas.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture, au plaisir d'avoir vos reviews!

Dark Method


The Fox in the sheepfold

Chapitre 1

Harry se regardait dans le miroir de sa salle de bain, âgé de 45 ans. Il s'était enfermé là-dedans pour éviter Ginevra ou les enfants criards qu'il lui avait fait. Il détestait sa vie, il détestait que les nés-de-moldu changeaient leurs traditions et leurs fêtes, détestaient qu'ils emmenaient plus du monde moldu dans le monde sorcier. S'il avait une chose en commun avec Voldemort, c'était sa haine du monde moldu. Sa vie, depuis la bataille finale, n'avait été qu'une succession de choix fait à sa place. On lui a dit de devenir Auror, il l'est devenu. On lui a dit d'épouser Ginevra, car c'était ce qu'on attendait de lui en tant qu'icône de la lumière et il l'a fait, même si cela le répugnait, il préférait les hommes, merci beaucoup.

On lui avait dit qu'il devait avoir des enfants, il en avait engendré même s'il détestait chacun d'entre eux, un rappel constant de qui était leur mère. Des créatures braillardes et hurlantes, tout comme leur foutu mère. Des petites merdes qu'il avait souvent envi de noyer dans le lac derrière sa maison. On lui avait dit de prendre position au Magenmagot et de prendre des décisions comme Dumbledore l'aurait fait, putain il l'avait fait! Il en avait marre, marre! Cette vie insipide, une vie où il était obligé de prendre des amants en cachette pour prendre plaisir durant des relations sexuelles. Il aurait du laisser Voldemort gagné, il n'aurait pas à vivre ce cauchemar.

Une lueur brilla dans ses yeux alors qu'il souhaitait fortement retourner à son premier jour à Poudlard et tout changer. Si Voldemort était redouté, alors il ferait pire, il éliminerait Voldemort à sa quatrième année durant sa résurrection, profitant des quatre premières années pour détruire chacun de ses horcruxes. Ensuite, une fois Voldemort mort et bien mort, il s'occuperait de Dumbledore et de son ordre du poulet frit. Putain, il laisserait Ginevra mourir dans cette foutue chambre des secrets simplement pour ne pas avoir à l'endurer à nouveau. Soudain le décor de sa salle de bain devint grisâtre, son corps figé ne pouvant plus bouger.

«Si tel est votre souhait mon maître, ainsi soit-il.» répondit une entité encapuchonnée qui était apparu dans le miroir à la place de son reflet. Il se sentit aspiré comme s'il transplannait et au lieu de paniquer, il ferma les yeux et laissa les choses arriver.

13 août 1991

Harry cligna des yeux lorsqu'il retrouva la capacité de bouger. Il regarda autour de lui et vit qu'il se trouvait dans la seconde chambre de Dudley qui lui avait été donné suite à ce qui c'était passé avec les lettres et Hagrid. Il regarda ses mains par réflexe et vit ses petites mains d'enfants qui avaient soufferts de malnutrition pendant la majorité de sa vie. Lorsqu'il entendit Vernon lui hurler de descendre préparer le repas, un sourire sadique apparut sur ses lèvres, les règles allaient changer, il n'était plus ce gamin impressionnable qui ne faisait que supporter. Il descendit tranquillement les marches pour se rendre dans la cuisine, où se trouvait les véritables monstres de cette prison.

«Garçon! Tu es en retard pour préparer le petit-déjeuner! Viens…» hurla Vernon, le visage rouge de colère, mais Harry ne lui laissa pas le temps de finir.

«Impero!» siffla Harry en fourchelangue, utilisant la magie sans baguette qui ne pouvait pas être détecté, surtout depuis qu'il avait détruit les sorts de détections que Dumbledore avait posé sur la maison, juste avant de descendre. Il fit la même chose à Pétunia et à Dudley, tous regardant d'un air vide attendant les ordres.

«À partir de maintenant et ce jusqu'au premier septembre, vous ferez tous ce que je vous ordonnerai et vous le ferez avec le sourire. Je ne suis plus votre esclave ou votre sac de boxe. En dehors de cette maison, vous agirez comme avant, mais dans cette maison, je suis le maître et JE prends toutes les décisions. À partir de maintenant Pétunia, tu feras tous les repas, sans exception et je mangerai toujours le premier. Tant que je n'ai pas finit de manger, aucun de vous n'a le droit de manger. Ensuite, Dudley, tu feras toutes les corvées que j'ai du faire durant toutes ses années et jamais tu ne te plaindras. Tu abandonneras aussi chacun de tes amis et tu deviendras un reclus. Tu feras don de l'entièreté de tes jouets et autres possessions qui ne sont pas essentielle et par essentielle, je veux dire, tes vêtements, tes chaussures, ton lit, une table de chevet et un bureau pour travailler. Tu seras aussi mit au régime sévère, ton apparence est une horreur pour mes yeux. Vernon, tu iras travailler comme d'habitude, mais une fois ici, tu resteras dans ta chambre et attendra que tu sois appelé pour manger, tu n'as pas le droit de parler sous ce toit, jamais. Tu seras aussi mit à un régime sévère. Maintenant Pétunia, si tu nous préparais le repas. Ensuite, Vernon, tu me conduiras au Chaudron Baveur, j'ai quelques courses à faire.» ordonna Harry avec un sourire vindicatif. Plus jamais il ne serait leur larbin. Il avait besoin de se rendre au Chemin de Traverse, il avait besoin de beaucoup plus de livres, entre autre, pour apprendre toutes les traditions et coutumes du monde sorcier, il avait aussi besoin d'une autre baguette non-détectable par le ministère.

Il allait changer les choses et cette fois, sa vie lui appartiendrait. Il allait faire revenir les traditions sorcières et si les nés-de-moldu refusaient les changements, ils verraient leur mémoire effacé et leur magie lié. Dans le futur, il avait pu voir le déclin du monde sorcier en faveur du monde moldu et le risque accru d'être découvert toujours plus grand. Il ne laisserait pas cela arriver. Le temps passa rapidement et il arriva finalement au Chaudron Baveur. Il devait d'abord se rendre à Gringotts pour entendre non seulement le testament de ses parents que le directeur avec sciemment fait bloquer, mais aussi pour faire retirer l'horcruxe dans sa cicatrice. Dumbledore avait prit ses votes au Magenmagot, prit de l'argent dans ses coffres et il n'avait découvert tout cela qu'après la bataille.

Harry secoua la tête avant de se jeter un glamour, puis il entra dans le pub et se dirigea rapidement vers l'entrée du Chemin de Traverse. Les choses lui semblaient à la fois différentes et pareils, alors qu'il regardait autour de lui, reprenant ses marques, comme s'il n'était pas venu depuis des années. Harry se dirigea vers la banque, voulant en finir, ensuite il devait se rendre dans l'Allée des Embrumes pour obtenir des livres peu légaux, mais aussi une baguette faite sur mesure, le temps qu'il récupère la baguette de Sureau qui lui appartenait de droit. Il avait bien comprit que l'entité, qui l'avait envoyé dans le passé, était la mort et qu'il en était devenu le Maître en réunissant toutes les reliques de la mort. Il entra dans la banque et se dirigea vers le premier comptoir disponible.

«Je souhaite rencontrer le conseiller de mes coffres dans les plus bref délais et en privé, je vous pris, Maître Hobgobelin.» dit le jeune homme au gobelin qui le regarda sous le choc de voir un sorcier si jeune connaître les coutumes gobelines.

«Sous quel nom?» demanda le gobelin. Harry leva le glamour autour de sa cicatrice pour le montrer au gobelin.

«Vous comprendrez que je ne veux pas le dire à voix haute, de peur de me faire harceler par une bande fanatique qui croit avoir droit de connaître les moindres faits de ma vie.» répondit sérieusement le voyageur temporel.

«Bien sûre, c'est tout à fait compréhensible. Suivez-moi, je vous conduirai à votre conseiller.» termina le caissier qui conduisit Harry dans un bureau luxueux où l'attendait déjà son conseiller Griphook.

«Bienvenue Mr. Potter, je ne croyais pas vous voir de si tôt, puisque le directeur s'occupe de vos coffres jusqu'à votre majorité.» dit le gobelin en invitant Harry à s'asseoir.

«C'est l'une des choses dont je veux discuter avec vous. Dumbledore vole illégalement de l'argent dans mes coffres depuis des années et ce, contre mon autorisation. Je ne connaissais même pas le monde sorcier avant mes onze ans de cette année! Il a bafoué ses devoirs de gardien, il a même bloqué volontairement la lecture du testament de mes parents parce qu'il savait que dans ce document, serait inscrit le véritable gardien du secret, le nom du vrai traître et il ne voulait en aucun cas que mon parrain légitime, Sirius Black, puisse obtenir ma garde. Pourquoi croyez-vous que mon parrain a été emprisonné si rapidement? Il n'a eu aucun procès!»

«Et si ce n'était pas assez, il a illégalement signé un contrat de fiançailles entre moi et une certaine Ginevra Weasley, une chose que je n'ai jamais approuvé non plus, peu importe qu'il soit mon gardien magique, il n'avait pas le droit légal d'imposer un tel contrat sans mon autorisation. Il a prit illégalement position en mon nom au Magenmagot sous mes sièges de droit. Je veux qu'il soit poursuivit pour chaque noise, mornille et galion qu'il m'a volé. Je veux voir le contrat de fiançailles détruit. Que chaque loi pour lesquelles il a voté en mon nom soient mises sous enquête. Avec tout cela et la lecture du testament de mes parents, il sera révoqué en tant que mon gardien magique. Ce faisant, puisque je suis le dernier héritier vivant de ma lignée familial, je suis en droit de réclamer la Seigneurie Potter et Peverell, même si je n'ai que onze ans et aussi de réclamer ma bague d'héritier Black par ma grand-mère paternel Dorea Potter née Black. Si vous tenez à rester mon conseiller et gérant de mes coffres avec les erreurs graves commises, je vous suggère de faire tout cela immédiatement.» exigea Harry qui savait que c'était la seule façon de parler aux gobelins pour ce faire respecter.

«Oui Lord Potter-Peverell, tout de suite.» s'exclama vivement le gobelin qui sortit rapidement du bureau aussi vite que ses petites jambes lui permettaient. La magie épaisse et dense du sorcier qui avait envahit le bureau, effrayant la merde vivante de la créature. Il était loin d'être un sorcier novice, mais la dernière chose dont il avait besoin, était de perdre sa tête pour avoir permit qu'un tel crime soit commis sous sa gérance.

Dans l'heure qui suivit, le testament fut lu, une copie ayant été envoyé à Amelia Bones comme preuve que Sirius Black n'était pas le gardien secret des Potter et qu'il n'avait pas eu de procès. Harry savait que dans les jours qui suivraient, Amelia Bones grillerait le cul de Dumbledore, car il avait participé à l'emprisonnement de son parrain sans procès, mais, aussi, parce qu'il savait qui était le véritable gardien du secret puisqu'il avait personnellement lancé le sort fidelitas. Harry voulait crier de joie de savoir que ce connard allait être descendu de plusieurs piédestaux, mais il se retint, il avait encore des plans qui ne pouvaient pas se voir détruit. Finalement, à la fin, il restait seulement deux choses dont il avait besoin.

«Bien, maintenant que je suis légalement majeur puisque j'ai revendiqué deux de mes trois Seigneuries, je désire être vu par un guérisseur gobelin car je suspecte que Dumbledore ne m'a pas fait voir par un guérisseur la nuit où mes parents ont été assassinés, ce faisant, des résidus de magie noire aurait pu persister.» expliqua Harry qui espérait qu'avec la découverte de l'horcruxe par les gobelins, ceux-ci chercheraient dans les coffres de leur banque si quelqu'un avait osé caché un de ses objets maudits et illégales.

«Bien sûre, nous vous ferons voir dès maintenant si vous le désirez Lord Potter-Peverell.» répondit rapidement Griphook.

«Bien, ensuite, je veux aller dans mes coffres pour remplir une bourse, j'ai d'autres courses à faire avant la fin de la journée.» ajouta Harry qui suivit le gobelin vers le guérisseur.

Comme il l'avait prévu, les gobelins découvrirent avec horreur l'horcruxe dans sa cicatrice. Bien sûre, ils lui retirèrent prestement, disant que s'il avait attendu plus longtemps, le lien n'aurait pu être brisé que part la mort. Merci putain Dumbledore. Avec cela, les gobelins jurèrent de fouiller chaque coffre de la banque pour découvrir si l'un d'eux contenait l'une de ses choses dégoûtantes. Il était soulagé de voir la cicatrice disparaître complètement après le retrait de l'horcruxe, il ne voulait plus être pointé du doigt à cause de sa cicatrice. La vue d'Harry fut aussi guérit, ce pour quoi Harry était heureux et satisfait, il ne voulait pas être une copie de son père. Un père qui était un tyran complet durant ses années d'école et s'il détestait bien une chose, c'était les tyrans, les tyrans n'étaient que des personnes pathétiques qui avaient besoin de rabaisser les autres pour se sentir supérieur. Harry comptait bien prendre sa place par ses propres valeurs, pas en rabaissant les autres. Mais s'il devait en tuer quelques uns sur le chemin, il n'allait pas se gêner.

Il aimerait toujours sa mère, mais il ne pouvait pas trouver en lui d'aimer son géniteur, pas après la vérité de ce qu'il avait apprit sur lui. Et il ne trouvait pas non plus la force d'avoir une relation avec Sirius, pas après son abandon, pas après avoir découvert qu'il avait été un tyran tout autant que James. Harry appréciait le fait qu'il avait pu changer son deuxième prénom légalement, il ne voulait pas rester dans l'ombre de James Potter. Officiellement, il était maintenant, Hadrian Thanatos Potter-Peverell, Harry avait rit en inscrivant le nouveau deuxième prénom qu'il voulait, un clin d'œil au fait qu'il était le Maître de la mort. Une fois sortit de la banque, il s'était immédiatement dirigé vers l'Allée des Embrumes, toujours sous glamour. Il s'était dirigé vers un fabricant de baguettes sur mesure, obtenant une nouvelle baguette dans l'heure. 33 centimètres, bois de cerisier et plume d'oiseau-tonnerre comme cœur. Une baguette mortelle et puissante, tout comme lui.

Ensuite, il s'était dirigé vers Barjow et Beurk pour obtenir des livres sur la magie noire, mais aussi sur les traditions et coutumes du monde magique, des livres qui avaient été malheureusement retiré des librairies sur le Chemin de Traverse afin de facilité la foutu intégration des nés-de-moldu. Ce n'était pas suffisant de supprimer Samhain, Yule, Ostara, Beltane et toutes les autres pour accueillir Halloween, Noël et Pâques, ils supprimaient aussi l'information à leurs traditions comme si elles n'avaient jamais existées. Il avait aussi prit des livres sur l'histoire, pas comme les conneries que Binns racontait et quelques-uns sur les lois et le fonctionnement du Magenmagot. On lui avait à peine apprit quand on lui avait imposé de prendre ses fonctions la première fois, il ne comptait pas y aller sans tout savoir. Il ne se ferait pas prendre à nouveaux.

Ensuite, il était retourné sur le Chemin de Traverse pour aller chez Mme Malkin et obtenir une garde-robe complète sorcière et seulement quelques vêtements moldus pour donner le change. Il ne comptait pas retourner dans le monde moldu une fois qu'il partirait le premier septembre, il se débarrasserait de sa famille moldu le même jour. Durant l'année, Grimmaud Place allait être entièrement rénové du sous-sol au grenier, le portrait de la vieille chouette allait être retiré en priorité, Kreacher allait être tué par les gobelins à sa demande, puisqu'ils y allaient pour retirer le fidelitas, ainsi que tous objets maudits des lieux.

Harry savait qu'ils trouveraient le médaillon de Serpentard et à la pensée de cela, Harry ne pu s'empêcher de sourire à la pensée que les gobelins faisaient le sale boulot à sa place pour les horcruxes. Avec de la chance, il ne lui resterait plus que le journal durant sa deuxième année, le diadème qu'il allait récupérer peu après son arrivé à Poudlard et la bague des Gaunt qui était aussi la pierre de résurrection, qui lui appartenait de droit. Harry termina ses courses, puis fit le chemin du retour pour rejoindre Vernon qui était resté stationné non loin du pub à son ordre. Les prochaines semaines allaient être les meilleurs de sa vie.

01 septembre 1991

Les choses s'étaient déroulées comme il le souhaitait. Il vivait comme un roi chez les Dursley et il avait profité des dernières semaines pour aller récupérer la bague à Little Hangleton. Harry avait cru que cela serait difficile, à cause de la compulsion et de la malédiction, mais lorsqu'il avait tenu la bague dans sa main, la pierre l'avait reconnu comme son propriétaire et avait expulsé l'horcruxe, détruisant ainsi un autre morceau de l'âme de Voldemort. Il avait aisément éliminé la malédiction de la bague et la compulsion. Maintenant, elle était sienne et il la portait fièrement, même s'il devait malheureusement y poser un glamour pour le cacher. Harry regarda l'heure et emballa ses affaires dans la nouvelle malle qu'il avait achetée. Pas celle basique que tous les étudiants de premières années achetaient, mais une malle de luxe noire et argent, à 10 compartiments, dont un studio inclus et une bibliothèque. Il était temps de laisser le passé derrière. Il descendit rejoindre les Dursley qui attendaient ses prochains ordres dans le salon.

«Bien, bien, ma joyeuse famille. Aujourd'hui est le dernier jour où nous serons réunis. À présent, je pourrais simplement partir et ne jamais revenir. Mais voyez-vous, je ne tiens pas à ce que vous restiez vivants. Vous m'avez fait souffrir pendant dix longues années et je ne supporterai pas de vous savoir en vie et vivre votre petite vie tranquille sans conséquences de vos actes. Donc, voilà mon dernier ordre. Vernon, trois heures après mon départ, tu tueras à Pétunia et Dudley en les égorgeant. Ensuite, tu te tireras une balle dans la tête. Pétunia, Dudley, vous vous laisserez faire. Tel est mon ordre.» dit froidement Harry avant de quitter la maison pour la dernière fois en transplanant non loin de la gare de King's Cross, avec un sourire sadique sur les lèvres.

Ajustant ses vêtements, il se dirigea rapidement vers le passage pour le quai 9 ¾. Il avait décidé de venir tôt, non seulement pour ne pas croisé à nouveau les Weasley, mais aussi pour obtenir rapidement un compartiment et s'y enfermer, évitant ainsi que Weasley numéro six n'entre dans son compartiment ou que Granger entre aussi pour demander s'il avait vu un crapaud. Une chaleur familière envahi son corps lorsqu'il vit le train qui le ramènerait à Poudlard. Malgré toutes ses années, Poudlard était toujours restée sa première vraie maison. Il monta rapidement dans le train prit le dernier compartiment du fond pour avoir la paix. Il lança un collaporta rapidement avec sa baguette en cerisier, puis agrandit sa malle pour en sortir son uniforme pour le mettre tout de suite. Ensuite, il prit l'un des livres sur les traditions qu'il avait commencé la veille pour passer le temps.

Rapidement, le train se remplissait, le bruit incessant des cris d'excitations ou des larmes agaçaient franchement Harry qui ne se rappelait pas à quel point cela était intolérable. Mais à l'époque, il avait été aussi emballé que tous ses crétins. Il remarqua la famille Weasley qui semblait légèrement désappointée, mais surtout, il vit Ginevra regarder partout autour d'elle, clairement à sa recherche. Un frisson de dégoût traversa son corps au souvenir. Il allait tellement la laisser mourir dans la chambre des secrets. Il continua sa lecture jusqu'à ce que, deux heures plus tard, quelqu'un tenta d'ouvrir la porte de son compartiment sans succès. Il savait pertinemment qui était derrière. Granger. Il leva les yeux au ciel lorsqu'il l'entendit se plaindre de ne pas pouvoir entrer et voir qui était à l'intérieur.

Heureusement pour lui, il ne comptait pas se faire répartir à Gryffondor cette fois, mais pas non plus à Serpentard, il serait considéré rapidement comme le prochain seigneur des ténèbres par Dumbledore. Il hésitait entre Poufsouffle et Serdaigle. Serdaidle avait cet avantage où c'était chacun pour soit. Les chambres étaient individuelles et tous ne se souciaient que de leurs problèmes. Mais, il n'avait pas envie de répondre à une foutue énigme à chaque fois qu'il voulait entrer dans le dortoir. Poufsouffle avait l'avantage de se trouver dans les cachots, tout près de la cuisine, mais aussi de la réserve d'ingrédients de Snape. Les Poufsouffles avaient aussi des chambres individuelles, mais le problème était que les Poufsouffles avaient tendances à se mêler des affaires des autres et à être beaucoup enthousiastes à se lier d'amitié avec les autres.

Il avait encore le reste du voyage pour réfléchir et prendre une décision. Il allait aussi apprendre à devenir un animagus durant l'année. Puisqu'il connaissait déjà la matière qui allait lui être enseigné, il voulait utiliser son temps à meilleur escient et quoi de mieux que d'apprendre à devenir un animagus illégalement. Il utiliserait aussi le temps durant les cours d'histoires soporifiques pour faire tous les devoirs demandés, ainsi il passerait son temps libre à étudier de la magie plus avancée. Et puisqu'il connaissait la salle sur demande, il aurait la paix. Il faudrait aussi qu'il récupère la carte des Maraudeurs des jumeaux Weasley, ainsi que sa cape d'invisibilité. Les heures passèrent et le train arriva finalement à sa destination, Pré-au-lard. Harry sourit alors qu'il rétrécissait à nouveau sa malle.

«Prépare-toi Poudlard, pour le nouveau moi.» siffla Harry avec un sourire narquois sur les lèvres.


Et voilà pour ce premier chapitre, qu'en pensez-vous? Moi j'aime bien ce Harry qui revient pour revanche. J'ai hâte d'écrire la suite de cette histoire, surtout la répartition, mais je vais aller me concentrer sur la suite de Mon Alpha. Où croyez-vous qu'Harry ira? Poufsouffle ou Serdaigle? J'attends vos reviews!