Chapitre 6 : L'attaque des mangemorts.
La calèche déjà reprenait la direction de Poudlard à toute vitesse. Le Sombrale semblait filer à la vitesse du vent.
Avant l'arrêt complet de la calèche, Hermione sauta. Elle courra aussi vite qu'elle put et se dirigea directement à l'entré du bureau de Dumbledor. La gargouille était là, elle attendait le mot de passe.
Réfléchi, Réfléchi
Sorbet Citron !
Rien ne se produisit.
Vite !
Caramel mou
La gargouille laissa place à un escalier. Hermione courrait, elle n'en pouvait plus, ses poumons lui brûlaient. Mais elle s'en fichait, elle devait absolument voir Dumbledor. Elle entra dans son bureau sans prendre la peine de frapper.
Professeur…
Hermione ?
Professeur
Calmez-vous et dites moi ce qui se passe
Les mangemorts Monsieur le Directeur, ils arrivent. Le professeur Rogue.
Elle reprit un peu de souffle, un peu d'air dans ses poumons.
Le professeur Rogue est à pré au lard, il les retient.
Dumbledor avait bien pris note de note.
Bien mon enfant. Suivez-moi !
Le vieux directeur se leva de sa chaise et à l'aide de sa baguette fit retentir les alarmes de Poudlard. Toujours accompagné de Hermione il descendit les escaliers pour regagner le hall d'entré. Il avait pris la décision de renforcer les barrières. Au bout de quelques minutes, l'ensemble du corps professoral était réunit. Il fit un bref contre-rendu pour les informer de la situation.
Mesdames et Messieurs les professeurs la situation est grave. Nous devons renforcer les défenses de Poudlard mais nous ne sommes pas nombreux. Dans quelques minutes Lord Voldemort et ses sbires vont franchir ses lignes. Vous devez rassembler les meilleurs élèves de dernière année et rendez-vous dans la cours intérieur.
Hermione ne quittait pas Dumbledor. Elle était stressée et inquiète. Elle le suivit donc dans la cours intérieur de l'école et attendit les autres. Elle fut bientôt rejointe par Harry, Ron, Drago et plusieurs autres élèves de Poudlard. Il n'était qu'une trentaine en tout.
Mesdemoiselles et messieurs, l'heure est grave, les mangemorts sont sur le point de rentrer dans l'enceinte de notre établissement. Je vais vous demander de l'aide afin de renforcer les barrières. Prenez-vous par la main et puisez en vous. Trouver votre plus cher souvenir et prononcer 'Repulsium'. Plus vous serez concentré sur ce souvenir, plus beau sera-t-il, plus la barrière sera forte. Pensez au patronus…
Dumbledor prit la fine main de Hermione tandis que celle-ci prenait la main de Ron, Ron celle de Harry. Le directeur de Poudlard ferma les yeux et se concentra. Il pouvait lire les énergies de tous. Certaines étaient faible mais d'autre brûlait d'intensité. Pour ne pas perdre sa concentration il n'ouvrit pas les yeux. D'abord réticent, Drago prit la main de Harry. Il savait que c'était pour le sort et non à cause de cette maudite potion. Pourtant au contact de la main de Harry, il ressentit une drôle de sensation. C'était assez bizarre, c'était comme une bouffé de chaleur. Il sentait des picotements dans son ventre. Il savait qu'il devait s'attacher à quelque chose pour devenir fort. Il comprit. Oui cette potion lui avait fait dire la vérité. Il ressentait bien de l'amour pour Harry Potter. Voilà, Drago avait trouvé son souvenir heureux. Quant à Ron sont plus beau souvenir fut son match de Quidditch où il avait permis à Griffondor de remporter la coupe des maisons lors de leur cinquième année à Poudlard. Harry quant à lui se concentra sur ses parents. Se souvenir lui permettait de sortir un patronus puissant depuis sa troisième année donc il l'aidera pour ce sort. Hermione elle se concentra sur Rogue, les moments où ils étaient ensemble, le baiser qu'ils avaient échangé. Elle avait peur. Elle ne savait pas pourquoi mais elle tremblait pour lui.
A mon signale… Maintenant
En cœur tous les élèves et les professeurs prononcèrent la formule. Une barrière invisible naquit dans une gerbe étincelante et d'une puissance exceptionnelle. Le directeur de Poudlard sentait une énergie puissante. Il sentait les professeurs et les élèves unis dans un même but. Il ne sentait aucune rivalité. Lentement, tout en gardant le contact, Dumbledor ouvrit les yeux. Il n'avait jamais vu une barrière d'énergie aussi puissante. La barrière s'élevait jusqu'au lac et atteignait quasiment Pré au lard. Voyant la marque des ténèbres s'effacer face à cette puissance, le directeur tourna son regard vers ses professeurs et ses élèves. Ils n'étaient plus nombreux à être rester en contact. Le professeur MacGonagal venait de rompre le contact et il ne restait plus que lui et Hermione. Le directeur lâcha la main de la jeune femme, il réalisa. La barrière tenait grâce à cette femme. Il avait rompu le contact et la barrière tenait. Dumbledor fut séduit et en même temps apeuré par cette puissance. Il se demanda un bref instant d'où cette force pouvait provenir et après un court instant de réflexion il comprit.
Le professeur rogue !
Hermione quant à elle s'accrochait à son souvenir. A son moment de bonheur qui lui avait permis de créer le sortilège et de le maintenir. Elle pouvait encore sentir ses lèvres contre les siennes.
Je dois tenir… Je dois être forte. Il me l'a dit.
Le directeur de Poudlard s'approcha précautionneusement de Hermione afin de ne pas lui faire lâcher la barrière brutalement et de risquer des lésions cérébrales. En effet, ce sortilège était puissant et il fallait une certaine maîtrise et un certain niveau pour le lancer. Le directeur savait qu'il avait prit un risque en faisant appelle aux élèves mais cela était nécessaire. Il lui toucha simplement le bras. Elle ouvrit les yeux. Sans pour cela lâcher le sort.
Ils sont partis ?
Avec un ton paternel, il lui répondit
Oui Hermione vous pouvez lentement lâcher prise sur le sortilège.
Hermione se contenta de sourire au directeur avant de s'effondrer dans ses bras, vidée de toute énergie. Malgré son âge Dumbledor rattrapa la jeune femme avant qu'elle ne touche le sol. Il gonfla sa voix et appela sa collègue.
Minerva allez chercher Madame Pomfresh de toute urgence.
La pauvre professeur, encore sous l'effet du sort, lança un regard de détresse au directeur. Elle avait tenue mais elle n'avait plus vingt ans. Il lui fallait quelques minutes pour reprendre son souffle. Mais quand elle lut l'inquiétude sur le visage du vieil homme elle comprit l'urgence et prit sur elle de se presser pour aller chercher l'infirmière du collège.
Madame Pomfresh arriva de toute urgence dans la cour intérieure de Poudlard. Elle examina rapidement l'ensemble des élèves mais une vive inquiétude la traversa quand elle vit le teint ivoire de Hermione toujours dans les bras de Dumbledor. Elle fit transporter l'ensemble des élèves dans la grande infirmerie et s'occupa de Hermione en priorité. Elle râla auprès de Dumbledor. Même si tous avaient repris connaissance il restait Hermione qui se battait une fois de plus pour revenir parmit les vivants.
Albus, vous saviez que ce sort était puissant vous auriez dut être plus vigilent !
Je sais Pompom mais je n'avais pas le choix. Dites-vous bien que Miss Granger a sauvé l'école cette après midi. Je n'avais encore jamais vu ça chez un élève. Une puissance incroyable, incommensurable.
Cependant Hermione avait lâché tant d'énergie dans la barrière que la jeune femme avait puisé dans ses réserves au point de mettre sa vie en danger sans le savoir.
Après qu'ils eurent tous reçus une potion revigorante, tous les élèves furent autorisés à quitter l'infirmerie en fin de soirée. Harry et Ron restaient très inquiets pour Hermione malgré les paroles rassurantes de l'infirmière et du directeur. Tous gagèrent la grande salle où le directeur devait donner des nouvelles consignes et informer les autres élèves des événements.
Mesdemoiselles, messieurs, cette après-midi les troupes de Lord Voldemort sont entrées dans Pré au Lard afin de percer les défenses de l'école. Devant l'urgence de la situation j'ai du faire appel à certains d'entre vous afin de renforcer les barrières magiques du collège. Cette bataille fut courte mais très intense. A la fin de celle-ci, une élève a réussi à maintenir les troupes à distance. Miss Hermione Granger.
La stupéfaction se lu sur tous les visages. Personne ne croyait que Hermione était capable d'une telle chose. Certes elle était un puits de savoir mais son savoir-faire restait approximatif comparé à Harry.
Merci pour ce silence. Miss Granger est encore actuellement à l'infirmerie. Cette bataille lui a coûté beaucoup en énergie et donc elle a besoin de beaucoup de repos. Durant les jours qui vont suivre, les maisons ne regagneront pas leurs dortoirs mais dormiront jusqu'à nouvel ordre dans la grande salle.
Des murmures parcoururent l'assemblée. Ils comprirent que l'attaque était passé près et que le combat final se rapprochait à grand pas.
Enfin, afin de récompenser les élèves qui ont participé cette après-midi au combat j'accorde 50 points à toutes les maisons et j'accorde un bonus de 10 points supplémentaires à Miss Granger.
Malgré l'annonce des points l'inquiétude planait dans l'assemblée et ce n'est qu'après un repas terriblement silencieux que les matelas apparurent dans la grande salle.
Hermione ne repris connaissance que le lendemain soir. Dès les prémisses de son réveil, Madame Pomfresh avait fait appeler le professeur Dumbledor pour qu'il puisse être là à son réveil complet. Quelques minutes plus tard, le professeur Dumbledor était présent et après s'être rassuré qu'ils étaient seuls, il parla à Hermione.
Miss Granger ?
Elle était morte d'inquiétude. Elle était encore sous le choc. Elle avait peur et Dumbledor le voyait bien.
Professeur Dumbledor, que s'est-il passé ? Le professeur Rogue m'a dit que vous m'expliquerez.
Hermione, calmez-vous. Tout d'abord j'ai une simple question à vous poser. Depuis combien de temps ?
Je ne comprends pas la question professeur.
Le professeur Rogue et vous ?
Comment pouvait-il savoir ? Après tout ils ne s'étaient embrassés pour la première fois que lors de la sortie de pré au lard. Elle regarda Dumbledor et il lui fournit la réponse à sa question silencieuse.
Vous étiez avec lui, seule pour une sortie à Pré au Lard. Connaissant Sévérus, il me semble peut probable qu'il ait demandé à une Griffondor par pur envie d'entente entre les deux maisons, encore plus si c'est vous miss Granger.
Hermione était en proie à un mélange de sensations. La honte, l'envie de crier au monde entier son inquiétude, son amour, son envie.
Il ne s'est rien passé professeur. L'attaque des mangemorts nous a permis de réaliser que …
Elle ne put finir sa phrase. Elle s'effondra en larme. Elle repensait à cet échange. Celui qui lui avait permis de tenir le coup, qui lui a donné l'envie de revenir. Dumbledor la prit paternellement dans ses bras et lui dit :
Que c'est joli une femme qui tremble pour celui qu'il aime !
Il avait dit ça sur le ton de la plaisanterie. Il n'était pas fâché.
Miss Granger vous comprenez quand même que je dois pourtant jouer mon rôle de directeur. J'ai des révélations à vous faire et vous une promesse à me retourner.
Hermione prit peur.
Où est le professeur Rogue ?
Il lui avait dit d'être forte…
Le professeur Rogue est en mission. Comme vous le savez, il fut des années de cela lui-même un mangemort. Il a repris sa place au près de Voldemort.
C'est impossible, professeur, c'est lui qui m'a dit de vous prévenir et puis il aurait bien pu me livrer à eux, il ne l'a pas fait.
Dumbledor leva la main. Hermione se tut.
Il est retourné auprès de Voldemort au service de l'ordre du phénix. Vous êtes une jeune femme intelligente alors je vais vous demander de ne pas pousser votre relation avec le professeur Rogue. Surtout si vous ne voulez pas le mettre en danger. De plus je pense que ce que vous ressentez n'est pas de l'amour, mais plus une affection par rapport à celui qui vous a sauvé de vos ennemis. N'ai-je pas raison miss Granger ?
Hermione avait peur. Elle avait peur non pas pour elle mais pour celui qu'elle aime. Car oui le directeur se trompait ! Elle n'avait pas une affection mais bien de l'amour entre elle et le terrifiant professeur de potion, mais sa conscience lui dictait d'écouter les règles et respecter l'avis du directeur de Poudlard. Mais son cœur, lui savait que s'était impossible. Comment deux personnes aussi différentes peuvent ressentir cela ? Pourquoi tout ceci lui arrive à elle ? Alors dans le respect total du protocole elle demanda :
Quelle promesse dois-je faire professeur Dumbledor ?
Pendant ce temps de l'autre coté de Pré au Lard, le seigneur noir avait beaucoup de difficultés à digérer sa défaite. Il avait pourtant attaqué par surprise.
Ce vieux sorcier est vraiment plein de ressources.
Son regard était noir. Les mangemorts qui l'entouraient savaient que l'un d'entre allait mourir. Tous prières pour leur tête.
Rogue !
Le professeur tressaillit en entendant son nom. Alors avec une assurance interne frôlant de l'exploit il se plaça devant son maître et posa un genou au sol, tête baissée.
Je vous écoute mon maître.
Explique l'échec.
Toujours la tête basse il narra les faits.
Maintenant analyse !
Rogue fut surpris que le seigneur noir lui demande ça mais il continua à être docile et analysa.
Je pense que Dumbledor a renforcé les barrières du collège. Je n'ai pas été mis au courant d'une telle chose. Mais apparemment ceci n'était qu'un sort de courte durée. Les effets se sont dissipés, on sent dans l'air une force odeur de magie. Puissante et aveuglante à la fois. Maître permettez-moi de retourner à Poudlard. Ainsi je pourrai connaître le secret de Dumbledor et vous l'amener.
Tom se contenta de sourire.
Ton analyse est bonne. Donne-moi un chiffre.
Pardon ?
Rogue avait relevé la tête car il ne comprenait pas la question de son maître. Alors Voldemort se fit encore plus menaçant et répéta.
Donne-moi un chiffre.
Sans réfléchir car il savait que s'il posait une nouvelle question il serait en très grand danger.
3
Voldemort leva la tête et compta
1… 2… 3…
Son doigt se posa contre l'un de ses plus fidèles.
Dommage
Il leva sa baguette et prononça.
Avada Kedavra
Une fois que les gémissements du malheureux se turent, il se tourna vers Rogue et lui dit :
Retourne là-bas. Dit moi ce qui c'est passé.
Rogue ne demanda pas son reste. Il se releva et dans un froissement de cape il se dirigea vers l'enceinte de Poudlard. Mais avant qu'il ne soit trop loin, Voldemort lui dit :
Je te conseille de me ramener de bonnes nouvelles si tu ne veux pas finir comme lui.
Rogue n'eut pas besoin de se retourner, il savait de qui il parlait.
A peine eut-il franchi les clôtures de Poudlard, que Rogue se précipita dans le bureau du directeur. Il devait lui faire son rapport de mission et comprendre ce qui s'était passé. Mais il trouva le bureau vide. Un silence de mort planait dans l'enceinte du collège.
Il se décida alors à prendre la direction du grand réfectoire. Là au détour d'un couloir il entendit des murmures.
… Tu crois que nous sommes en sécurité ? Après tout elle est dans le coma…
Mais de qui pouvaient-ils bien parler ?
C'est alors que Rogue croisa le directeur. D'un seul regard ils se comprirent. Les choses allaient mal et l'avenir était loin d'être radieux.
Sévérus…
Albus…
Suivez moi je dois vous parler.
Le directeur l'emmena dans une grande salle de classe.
Ah ! l'enseignement me manque…
Que se passe-t-il ?
Le directeur prit une grande respiration et débuta son récit. Il conta au professeur Rogue les évènements et ce qui s'était passé. A la fin du récit, le professeur Rogue n'en croyait pas ses oreilles. Elle avait réussit à se transcender…
Ainsi elle a sauvé tout le monde ?
Oui
Elle est à l'infirmerie ?
Sévérus attendez.
Le ton du directeur ne lui indiquait rien de bon.
Elle est dans le coma.
Le choc de cette annonce parut affecter plus qu'il ne l'aurait dut le professeur Rogue. Comprenant le malaise le directeur prit une décision.
Retournez auprès de Voldemort. Restez-y une semaine. Indiquez-lui une attaque des aurors contre son quartier de Londres sud. Dans une semaine revenez. Nous devons absolument le convaincre de votre bonne foi !
Rogue hocha machinalement la tête. Il comprenait mais n'entendait pas. Les seuls mots présents dans sa tête étaient : « elle est dans le coma ».
Sévérus ?
Oui je vais prendre mes affaires et nous en reparlerons à mon retour.
Faites vite et tenez-moi informé.
Rogue ne prit que le strict minimum. Il devait en effet faire vite. Sa vie en dépendait. Pourtant il prit le temps de faire une chose avant de partir. Passer la voir. Il passa juste la tête à la porte afin de vérifier que le terrain était libre. Il s'approcha lentement de la couche de Hermione et lui murmura à son oreille.
Ne vous inquiétez pas Miss Granger, je ne laisserai plus personne vous faire du mal…
Sa peau était blanche comme du lait et son corps était relativement froid. Il prit soin de lui remonter la couverture et lui posa un baiser sur le front. Sans se retourner, il partit pour une semaine.
Désolée pour la mise en forme mais fanfiction ne veux pas accepter ou enregistrer mes modifications
