NDA

Bonjour à tous,

Avant de commencer ce chapiter je voudrais remercier toutes les personnes qui ont laissé des reviews. Votre petit mot même court me donne un immence plaisir et me donne aussi la force d'écrire jour après jour de plus en plus frequemment. Je voudrais aussi dire un merci plus particulier àMarie Snape pour sa longue review. Celle-ci est dans mon coeur et je ne l'oublirai pas.

Maintenant je vous souhaite une bonne lecture.

Chapitre 9 : Le secret d'Harry

L'amour… Comment naît-il ? Je ne sais pas. La seule chose que je sais c'est qu'il m'est tombé dessus sans que je puisse contrôler quelque chose. C'est arrivé à un moment de ma vie où j'ai vraiment eu la sensation de toucher le fond. Lui… La personne la plus improbable et pourtant c'est sur lui que mon cœur à jeter son dévolu. Mon cœur. Pourquoi ne m'écoute-t-il pas ? Pourquoi faut-il que se soit lui ? Ma vie se complique et je me rends compte qu'aimer c'est souffrir quand on ne peut être avec l'être aimé. Son absence, sa douleur, sa colère et tous ses autres maux nous les ressentons comme un couteau que l'on enfonce dans notre chair au plus profond. Pourtant aujourd'hui je suis peut être la cause directe de ce malheur. Oui… Cette promesse. Je me demande si même le professeur Dumbledor connaît l'amour ? Mais s'il le connaît, il doit en connaître la souffrance. La souffrance… Comme ce mot revient souvent dans mon vocabulaire en ce moment. Suis-je naît pour souffrir ? Pour ne jamais connaître ne serais ce qu'un court instant, le repos de mon corps, de mon âme et de mon cœur ? Je souris mais en même temps je n'ai envie que de pleurer. Me voilà entrain de me questionner sur l'amour alors que nous sommes en pleine guerre. Pourtant je sais qu'au fond de moi, seul l'amour pourra nous sauver de cette guerre. Seul l'amour pourra nous donner du réconfort, de la force et de l'espoir de combattre toute cette noirceur… Seulement, il semblerait que je sois la seule à le voir…

Hermione continuait à se questionner de la sorte en faisant sa ronde. C'était le dernier soir où tous les élèves devaient dormir dans la grande salle. Ils dormaient tous ensemble depuis plus d'une semaine maintenant. Cette promiscuité avait rapproché de nombreux élèves même si le groupe des Serpentards restait en aparté. Les différents événements avaient fait en sorte que le trio était plus que jamais soudé et solidaire. Ron, Harry et Hermione étaient regroupé comme au bon vieux temps. Le bon vieux temps ? Non se dit Hermione. Ce temps là est révolu. Plus jamais ça ne se passera comme avant. Pas après l'épisode Malfoy, et surtout pas après le professeur Rogue. Son innocence, sa délicatesse s'étaient à tout jamais envolés. Pourtant elle continuait à croire en d'autres valeurs. Son amitié envers Ron et Harry, mais aussi et surtout son amour naissant envers son professeur de potion. Le professeur Rogue. Ses pensées encore une fois se perdaient dans le fin fond de sa tête et bientôt le vague à l'âme lui reprit.

Sévérus…

Hermione étant préfete en chef avait la responsabilité de surveiller ses camarades et de rassurer surtout les premières années.

Comment rassurer ces jeunes gens sachant que moi-même je n'ai qu'une seule envie c'est de pleurer ! Pourquoi cette guerre existe-elle ? J'ai tellement envie par moment que tout s'arrête… Pour enfin me retrouver dans ses bras.

Cependant son travail était grandement facilité car la rumeur de sa puissance avait atteint des sommets. Heureusement pour elle car il lui était très difficile de rester stoïque au vu des évènements.

A croire qu'ils ne connaissent que la loi du plus fort.

Elle circulait entre les matelas. De temps à autre un professeur venait la voir pour prendre des nouvelles. Elle redoutait la venue de Rogue. D'après le planning il ne passera qu'entre 3 h et 4 h, logiquement à cette heure elle, elle devrait dormir. Quoique ? Depuis son altercation avec Malfoy elle ne dormait plus que quelques heures par nuits. En tout cas elle était sure d'une chose. Il l'évitait et elle comprenait. Elle comprenait qu'elle lui avait brisé le cœur. Comme le sien d'ailleurs ! Mais que pouvait-elle faire d'autre ? Elle ne pouvait transgresser une promesse… Surtout une promesse faite envers le directeur de Poudlard.

Vers 1h du matin, elle se mit dans son duvet et essaya de fermer les yeux. Le sommeil finirait bien par venir à force d'y croire. Le problème s'était d'y croire. Elle avait envie de le voir, de lui parler, de le toucher, de l'embrasser. Dans un soupir, elle étouffa un sanglot et s'enfonça un peu sur elle-même, plus sous ses couvertures.

Harry lui attendait. Il savait qu'Hermione venait de se coucher. Il connaissait bien son amie et il avait deviné que celle-ci était malheureuse. Il ne se doutait pas complètement du mal-être qu'elle pouvait éprouvait mais il la soutenait. Alors, quand il l'entendit faiblement sangloter, tendrement, il se rapprocha d'elle et la prit dans ses bras. Surprise au premier abord, elle se laissa bercer et éclater silencieusement sa peine.

"A tout problème il y a une solution… Courage ma Mione. Si tu as besoin je suis là."

Hermione elle ne put qu'exprimer un timide merci. Lentement, son corps se calma, sa respiration devint beaucoup plus régulière et lente, il en déduit qu'elle venait de gagner les bras de Morphée. Il pouvait donc passer à l'action. Il en mourrait d'envie depuis si longtemps. Il attendit encore une dizaine de minutes et prit sa cape d'invisibilité. Il se recouvrit complètement et se dirigea vers l'objet de son désire : Drago Malfoy.

Silencieusement et précautionneusement il slalomait entre les matelas pour enfin découvrir la tête de son blondinet. La première étape fut de retirer les bras de Parkinson. Celle-ci malgré les révélations continuait de courir après lui. Cette étape accomplie avec douceur, il fit descendre la couverture de Malfoy. Drago dormait en boxer (nda : ravaler vos langues les filles ), cette vision renforça l'envie de Harry. Lentement, il posa ses mains sur l'entrecuisse de l'objet de son affection et il constata que la réaction ne fut pas longue à attendre. Bientôt le boxer lui serrait de trop… Il pouvait le sentir et surtout le voir. Alors Harry pris l'initiative. En prenant soin de ne pas réveiller Malfoy il lui sortit son sexe de sa prison de soie. Malfoy bougea un peu mais il ne se retourna pas. Ses yeux étaient encore fermés. Il dormait. Alors Harry commença. Il pris la verge de Malfoy et joua avec. D'abord il lui donna les petits coups de langue sur tout son long avant de la prendre à pleine bouche, le lui lécher, le lui sucer. La réaction fut tout aussi immédiate Drago venait d'ouvrir les yeux. Il avait senti la caresse puissante sur son sexe mais en même temps si tendre et si douce. Il ressentait l'humidité qui entourait son sexe et il le sentait grossir. Dans un souffle il dit :

"Oh mon dieu ! Pourvu que ce ne soit pas un rêve."

Puis revenant doucement des méandres de ses rêves il rajouta.

"Putain j'espère que ce n'est pas l'autre folle de Parkinson"

Il se cambra légèrement pour aller plus loin dans la bouche de cet inconnu. Harry l'avait senti bougé. Il sourit et continua avidement. Drago leva légèrement la tête pour essayer de voir qui, qui lui faisait la plus belle fellation de sa vie ? Mais il ne vit rien. Il n'en pouvait plus il était sur le point de jouir. Il se rallongea et se détendit. Du moins il essaya. Il ne voulait pas jouir de suite. Il voulait continuer à éprouver ce sentiment de plaisir. Mais le plaisir était trop fort. Harry le senti. Alors il retarda ce moment. Il lui appuya sur un point. Cet endroit si « magique ». Il l'avait découvert grâce à Dudley. Une fois il l'avait observé à travers le trou de la serrure au 4 privet drive et donc il savait. Il appuya ses doigts sur le muscle entre l'anus de Malfoy et ses testicules. Malfoy fut surpris par le geste de son inconnu mais il remarqua tout de suite l'effet. Il aimait. Il repartit vers les cieux… Harry repris de plus belle. Il prenait plaisir à voir son partenaire perdu dans les cieux et curieux de savoir qui. Mais encore une fois le plaisir vint. Cette fois Harry n'eut pas le temps d'appuyer sur son muscle. Drago se lâcha en lui. Jamais il n'avait atteint une telle jouissance. Il était mort de fatigue et heureux. Il se releva sur les coudes et tendit sa main vers la personne qui venait lui donner tant de plaisir. Mais il palpa le vide. Harry avait vu son geste et s'était reculé mais il n'en avait pas fini avec lui. Il le laissa se rallonger. Il fit le tour sans bruit et posa ces genoux entre les oreilles de Malfoy mais sans le toucher. Il se baisa et dit simplement :

"Laisse toi faire."

Mais qui était cette voix. Il n'eut pas le temps de chercher car quelqu'un l'embrassait à pleine bouche. Et quelle bouche. Elle était douce et humide. Une bataille de langue faisait rage. Drago voulu saisir la tête de Harry. Mais celui-ci lui bloqua les poignés. Il tenait Malfoy. Il ne pouvait pas bouger. Il essaya de parler.

"Qui es-tu ?"

Harry souris. Il ne l'avait pas percé à jour. Tant mieux il pourrait encore jouer avec lui. Mais s'était sans compter sur le serpent. Alors Drago se laissa faire et bientôt Harry l'embrassait dans le cou. Drago fit de même mais par la même occasion il prononça une petite formule.

"Marquo."

Il l'avait prononcé si bas qu'il se demandait si celle-ci allait marcher. Ils continuèrent à s'embrasser durant plusieurs minutes. Puis un bruit interrompit ce duel. Rogue venait de rentrer dans la grande salle. C'était son tour de garde. Harry prit juste le temps de prononcer ces quelques mots.

"Cela t'a plu ? Si tu veux continuer rendez-vous dans la tour Nord demain à minuit."

Harry regagna son duvet. Il s'allongea et repensa aux bras de son amant, à ce qu'il venait de faire et il s'endormit, le sourire aux lèvres.

Hermione avait senti le départ et le retour de son ami. Elle se doutait de ce qui venait de se passer. Harry lui avait fait la confidence il y a une année de cela. Hermione connaissait son attirance pour les garçons.

Hermione avait aussi entendu le bruit dans la grande salle.

Il est là… Que vais-je faire ? Je voudrais tellement lui expliquer que toute cette douleur est mieux pour nous. Je voudrais tellement lui expliquer que tant que la guerre existe dans le monde des sorciers nous ne pourrons être deux.

Elle sentit une larme perler le long de sa joue.

Du bruit. Faible mais présent. Rogue devait passer entre tous les rangs et donc il devrait passer à côté d'elle. Elle le savait. Il verrait bien qu'elle ne dormait pas. Mais que ferait-il à ce moment ? La laisser pleurer ou encore la consoler ? Rogue venait de passer dans les rangs de Serdaigle et de Poufsouffle. Il arrivait au niveau des premières années de Griffondor. Il était proche, elle le sentait. Alors elle décida de se lever. Elle devait prendre les devants. Car connaissant son professeur de lui-même après ce qu'elle lui avait fait se contenterait de lui donner des points de moins pour un reniflage gênant pouvant provoquer le réveil de plusieurs élèves.