Salut les lecteurs !
Je suis désolé si j'ai mis ce chapitre assez en retard mais je manque d'un peu d'inspiration… bon, maintenant j'en ai retrouvé un petit peu… j'espère que cela vous plaira tout de même ! (Et désolé pour les fautes d'orthographe s'il y en a, ma correctrice Sushi-Powa ne peut pour l'instant pas corriger)
Sincèrement,
Drago Malefoy.
REPONSES AUX REVEWS :
Marrypier : Merci ! Ha, pour le spectre de la mort, tu sauras plus tard… mais, moi, je ne pense pas voir de la même façon que JKR les spectres de la morts. Pour moi, cela n'est pas vraiment un créature… lis la définition ! Encore merci et à bientôt !
Ellie351 : merci bien ! Mais se ne sont pas des Graphèmes mais des Graphènes. Pas grave… oui, pour tes réponses bah, il y en aura je pense quelques unes dans ce chapitre. Mais pas tellement... Encore merci et à beitntôt!
U..Hermy : Non, non c'est très bien que tu critiques, cela me permet de te répondre et de me corriger. Pour les verbes, je vais tuer ma correctrice (non je plaisante !), je vais juste faire plus attention… merci de m'avoir prévenu. Pour le spectre de la mort, je vais mettre une définition qui t'expliquera mieux que je ne le ferai à l'instant (un peu embrouillé…), car normalement, Harry et co. ont tout appris sur les spectres de la mort en 6ème année. Voila ! Merci encore et à bientôt ! (Au cas ou tu poserai la question, Harry n'avait pas reconnu le spectre et donc ne pouvait pas en déduire quel sort utiliser)
Xena : Même si ce n'est pour ne rien dire ou pour, je cite, 'dire n'importe quoi', peu importe ! je suis heureuse de savoir que tu aimes. Ca fait plaisir même si tu ne me vois pas écrire, derrière ton ordinateur, bien installé à lire sur ton écran ses quelques mots. Alors, qu'un mot : Merci ! Bon j'arrête mon délire… à bientôt, j'espère que celui-ci te plaira !
Mephy : Salut ! Je suis heureuse de voir qu'il y a quelques garçons sur et encore plus de savoir qu'un lit ma fic ! J'ai regardé dans ta bio et j'ai vu que tu aimais les fics de Naruto… moi aussi. J'aime bien le manga Naruto, il est vraiment très bon. J'espère que la suite te plaira, à bientôt !
Lumina : fic intéressante ? C'est vrai que ce sujet n'est pas très pris ou bien alors pour faire des slashs ou autre… si tu aimes ainsi, alors tant mieux ! Merci et à Bientôt !
Je dédis ce chapitre à Xena
POV de Drago Malefoy
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Définition d'un Spectre de la Mort : Les spectres de la Mort sont des espèces d'esprits immatériels qu'on peut invoquer grâce à une incantation. Le spectre changera selon la sorte d'incantation mais la manière de les détruirent est souvent la même. Il suffit pour cela de lancer un sortilège contre l'incantation et si cela ne suffit pas, c'est que le Spectre est très puissant et nous vous conseillons de vous enfuir au plus vite ou de chercher de l'aide.
Il faut un niveau assez élevé en magie noire et en connaissance d'Ancienne Magie pour pouvoir en faire apparaître un, qu'importe ça fonction. La fonction d'un spectre de la Mort est le plus souvent de tuer une personne reconnaissable soit par une particularité physique, soit par le son de la voix. Mais il peut aussi être utilisé pour tuer la première personne qu'il voit ou pour défendre une entrée, ou un coffre. Des recherches au Ministère de la Magie laisseraient à penser que le Détraqueur et l'Epouvantard seraient des cousins du Spectre de la Mort. Mais cela n'est évidemment encore qu'une supposition…
Le Spectre de la Mort peut être plus ou moins puissant et un Spectre de la Mort peu puissant sera assez facile à détruire qu'un Spectre de la Mort en grande puissance de magie noire.
Les Spectres de la Mort ont aussi très peur de la Lumière et n'agiront que la nuit pour accomplir la tache que leur maître leur a demandé. Ils ne demanderont rien en retour de leur tache car tuer est aussi plaisant et vitale pour eux que de se nourrir pour les sorciers.
Chapitre 15 : « Conscience »
Cela va faire bientôt plusieurs jours que c'est arrivé. Cela va faire plusieurs jours que cela me hante jour et nuit. Et je ne sais pas ce que c'est.
J'ai cherché dans pratiquement tous les livres de la bibliothèque et de la salle secrète, rien n'y fit. Je n'ai pas trouvé. Et je ne sais toujours pas ce que c'est.
C'et mon père qui l'a mit là où il est, cela j'en suis certain ; mais ou se trouve-il exactement? Je ne saurai le dire. Il faudrait déjà que je sache ce qu s'est…
Il s'est calmé pendant quelques temps. Tant mieux. Je crois que je vais finir par devenir fou s'il continu de me hanter ainsi ; mais n'est-ce pas déjà fait ?
Je ferme le livre de classe que je lisais, ne pouvant me concentrer sur mes devoirs de vacances. Même quand il est absent je ne peux me concentrer sur ce que je fais. Et puis, j'ai besoin de manger.
Je sors de la pièce silencieuse avec un certain regret, le silence est difficile à trouver avec lui. Alors il faut profiter des moments où il n'est pas là.
Je m'en vais vers les cuisines, toujours silencieusement, tel un félin sur son territoire.
« Bonjour, monsieur Malefoy ! Souhaitez-vous manger quelque chose ? Me demande Conol d'un ton respectueux.
-Je souhaite un repas copieux mais pas trop lourd n'on plus, répondis-je d'un ton que je pense normal mais que je sais qu'il n'est pas, servi ici même.
-Bien Monsieur. Dans les cuisines.
L'elfe repart vers ses fourneaux, commençant à préparer mon repas. Je ne mange plus dans la salle à manger maintenant, je ne veux plus revoir mes invités et ce loup-garou. Surtout que depuis que je sais que Potter veut me tuer, il est normal que je veule pas le voir. Enfin, je n'en suis pas si sur mais lâcher un spectre de la Mort sur moi… il est normal que cela me laisse perplexe. Même si je ne suis pas sur qu'il me l'a réellement lancer ou qu'il n'était pas déjà dans la salle avant je me laisse me persuader qu'il l'a fait exprès. Cela me donne une excuse pour ne plus le voir. Depuis quand ai-je besoin d'une excuse pour ne pas le voir ? Je ne me reconnais plus… Enfin, je crois…
Depuis qu'il est là, je me sens bizarre. Je n'arrive plus à faire des choses banales comme avant. Non, c'est comme si tout était déjà calculé avant même que je ne pense à faire le moindre geste. Je n'arrive plus non plus à réfléchir comme avant. Je deviens plus sur mes gardes, faisant attention aux moindres gestes autour de moi, devenant comme paranoïaque. Non, je ne suis pas parano. Je suis juste prudent. Enfin… cela recommence. Je ne sais plus si ce que je pense est vrai, si mes certitudes sont exactes, si le monde autour de moi est réel. Quelque chose en moi s'écroule mais je fais tout pour retarder le moment où il ne restera rien. Je ne sais pourtant pas ce qui se passe…
-Voilà, Monsieur, me dit l'elfe en posant un plateau sur la table dans lequel se trouvent mes aliments préférés.
Je prends un peu de tout et commence à manger. Même manger devient lassant, monotone. Moi qui aime pourtant la nourriture française, je la trouve fade, sans goût particulier. Je mange juste parce que mon corps me le demande. Sans ça, je pense que je mourrai de faim.
-Est-ce que Monsieur me permet de lui dire quelque chose d'indiscret ?
Je sursaute. Ce n'est que Conol. Qu'est-ce qu'il m'a demandé… ah oui. Je le regarde et acquiesce alors que ses yeux me fixent d'une drôle de façon.
-Eh bien Monsieur, je me demandais si vous n'aviez pas des problèmes quelconques… dit l'elfe avec hésitation.
Je fronçais les sourcils en me demandant où il voulait en venir. Il veut sûrement savoir pourquoi tu n'es plus avec les autres, pourquoi tu les fuis… Je me crispe. Il est revenu.
-Non, Conol, tout va bien, je t'assure, répondis-je d'une voix lointaine, une voix que je ne reconnais plus, la reconnaîtrai-je un jour ?
L'elfe entortillait pendant ce temps ses mains entre elles, paraissant tout à coup mal à l'aise.
-Je me demandais juste, monsieur… commença Conol, pourquoi… pourquoi monsieur avait l'air si fatigué.
L'Elfe posa ses deux mains sur sa bouche en attendant ma réaction.
Fatigué? C'est vrai que je ne dors pas très bien à cause de lui mais sinon… non, je ne dors pas bien du tout. En fait je ne dors presque plus ; par tranche de quelques minutes seulement et par quelques heures si je suis chanceux.
-Non, Conol je t'assure que…
Ma voix se perd dans le fond de ma gorge. Qu'est-ce que je voulais dire déjà? Je ne sais même plus. C'est un piège… il sont tous contre toi… fuis-les… pourquoi fuir ? Je suis son maître, il ne peut rien me faire et… Ils se cachent. Ils sont dans ton dos…
Je me retourna brusquement et voie dans l'embrasure de la porte Lupin, un petit sourire aux coins des lèvres. Je te l'avais bien dit…
-Lupin. Dis-je d'un froid.
-Monsieur Malefoy. Me répondit le Loup-garou d'un ton aimable, puis partie vers une étagère pour y prendre quelques sortes de flacons. Peut-être même du poison… Non, Lupin n'est pas comme ça. Et puis, pourquoi voudrait-il m'empoisonner ?
Il ne répondit pas mais je su qu'il était encore là. Non, en fait, il est toujours là Quelque soit l'instant, il est toujours présent. Même pendant mes courtes heures de sommeil, il veille.
-On ne vous vois pas beaucoup en ce moment Mr Malefoy, commença Lupin, êtes-vous malade ?
Encore cette histoire de maladie. Non, je ne suis pas malade. Enfin… peut-être ? Je ne sais plus. Est-ce que Il est une maladie ? Les maladies ça ne parlent pas… mais est-ce que Il existe vraiment ? Je ne sais même plus… Je suis toujours là… non, ce n'est pas possible. Il n'est pas une maladie et je ne suis… je suis malade. Je le sais depuis plusieurs jours mais je ne veux pas l'admettre. C'est faux, tu n'es pas malade… alors pourquoi j'entends des voix et pourquoi est-ce que je ne dors plus ? Ne mange plus ? Ne sors plus ?
-…lez bien ?
Je sortis de ma conversation avec moi-même et regarda Lupin en fronçant les sourcils. Il m'a dit quelque chose ?
-Je vous demandais si vous alliez bien, Monsieur Malefoy, redit Lupin, vous êtes tout pâle.
-Depuis quand ma santé vous concerne t-elle ? Dis-je sèchement au lycanthrope, tout ce qui me concerne ne vous concerne pas de toute façon.
-Oh, mais je le sais, Monsieur Malefoy, mais vous avez l'air malade et dans ce cas il faut vous soigner.
-Je ne suis pas malade !
Si je suis malade. Mais je ne peux pas le dire. Je ne sais pas pourquoi. Il contrôle mes faits et gestes et je ne suis même pas capable de dire ma pensée. Non, je ne peux plus rien faire. C'est là que la gravité de la chose me frappe de plein fouet ; je ne suis plus le maître de mon corps n'y de m'a parole ! Je ne suis plus libre de faire ce que je souhaite, non, Il me contrôle peu à peu. C'est faux, tu es ton maître et je suis toi. Qui êtes vous ? Un silence se forma dans mon esprit embrouillé. Je suis… ta conscience.
Ma… conscience ? Ce que les gens disent nous ramener dans le droit chemin et nous aider pour faire des choix ? Dans ce cas je pense que jamais les Malefoy n'en n'ont eu. Alors… Il est ma conscience ? Je ne peux pas le croire.
-Monsieur Malefoy ? Redemanda doucement Lupin.
-Je dois… y aller.
Je m'enfui comme un lâche et couru jusqu'à ma chambre ou je m'allongea de tout mon long sur le lit regardant le plafond. Mais qu'est-ce qui m'arrive ?
Alors… ce que je pensai être une maladie est en fait ma… conscience ? Cela voudrait dire que tout le monde en a une et que moi je viens de l'avoir ? Cela expliquerait beaucoup de chose… mais cela ne tient pas. Pourquoi mon père m'aurait-il donné une conscience s'il savait que cela m'était bénéfique ? Où alors, il voulait tester quelque chose sur moi avant de ce l'administrer ? Mais, si tout le monde à une conscience, pourquoi pas moi ? Et puis, qui dit que tout le monde en a une ? …
Trop de questions me torturant l'esprit, je partis à la bibliothèque pour plus d'information ; je lu tout ce que je pu trouver sur la conscience dans l'encyclopédie et autre livres de divination mais à chaque fois, la définition était comme… incomplète.
'Avoir une conscience aigu du danger' ça c'est bien moi. Mais cela vire plus vers la paranoïa… non, je ne suis pas Fol'œil il ne faut pas exagérer. 'Prendre conscience des choses qui nous entourent, voir clairement les choses' un peu comme les espèce de prémonitions ? Comme quand je vois arriver Lupin avant même qu'il n'entre dans une pièce ? 'Faculté qui pousse à porter jugements à ses propres actes ; sens morale.' En ce moment je fais plus attention à mes actes… conscience ? Oui mais il ne faut pas non plus croire tout ce qu'on lit…
Je referme le livre en soupirant. Ce qu'il y a écrit n'est que constatation… mais cela veut-il dire que j'ai maintenant une conscience ? Si c'est cela, peut-être faut-il en parler aux autres… à Dumbledore ? Non, tu vas mettre Potter et les autres en dangers… il ne faudrait pas qu'ils leur arrivent quelque chose… tu as bien raison, euh… conscience ? Je ne sais pas si la conscience à un autre nom…
Je ne sais pourquoi mais, le mot conscience ne convient pas vraiment pour… toi. Je ne peux m'empêcher d'avoir une crainte que je n'arrive pas à définir… tout le monde a-t-il vraiment une conscience ? Cela n'est pas marqué dans les livres. Oui, tout le monde à une conscience. Mais les Malefoy font exceptions… ils sont... Ils ont fait une erreur par le passé et maintenant en paye le prix. Mais toi, tu es digne d'en avoir une.
Je réfléchi à ce que ma conscience me dit, l'esprit comme apaisé.
Je sortie de la bibliothèque rapidement pour trébucher contre quelque chose de mou et de chaud.
-Granger ! Tu pourrais faire attention ou tu mes les pieds ! Dis-je en me relevant et en époussetant ma robe.
-Ne te crois pas être sortie de la cuisse de Jupiter, Malefoy ! C'est toi qui es sorti de la bibliothèque comme si tu avais le diable aux trousses !
Le diable aux trousses ? Expression étrange en ce qui me concerne…
-Le diable aux trousses, n'est-ce pas ? Dis-je avec dédain, alors toi aussi je suppose. Un diable aux cheveux roux, stupide, parlant par monosyllabe et dont l'unique utilité et de reproduire une autre tribu de rouquin ! C'est ça ?
Granger resta coite, l'air choquée. Qu'est-ce que j'ai dit ? Je crois que je suis allé beaucoup trop loin… non, elle le méritait, ce n'est qu'une Sang-de-Bourbe… Sang-de-Bourbe ou pas, je crois quand même que je suis allé trop loin… je n'ai plus dix ans quand même ! Dire de tels choses ne m'étaient pas arriver depuis quelques année déjà… je ne me comprends plus je…
-Tu devrais aller te reposer Malefoy, dit-elle sèchement, tu ressembles à un fantôme.
Sur ce elle rentra dans la bibliothèque. Je n'en reviens toujours pas. Je ne sais même pas ce que j'ai dit, tout est allé si vite… enfin si je m'en souviens mais je n'arrive pas à croire que c'est moi qui ai dit cela. D'habitude c'est plus subtil et puis, ça fait longtemps que j'ai arrêté de les railler sur leur teinte de cheveux ; je ne me reconnais plus… tu as bien fait, ne t'en fait pas.
Je partie vers ma chambre, rassemblant le peu de pensées que je pouvais pour y voir plus clair. Mais tout n'était que brouillard. Alors que j'entrais dans la chambre je décidais d'aller prendre un bain pour me relaxer ; j'en avais bien besoin en ce moment.
Alors que j'entrait dans la salle de bain je restais pétrifié devant ce que je voyais en face de moi.
Des cernes noirs tirant sur le mauve s'étaient installés sous mes yeux et mon teint était d'une couleur cireuse que l'on donne habituellement aux fiévreux. Je remarquai aussi que mon corps tremblait un peu… et j'ai réussi à courir avec un corps comme ça ? Sur que j'avais besoin d'une bonne douche et d'une bonne nuit de sommeil. Si Il me le permet…
Je me prépara un bain parfumé et ressorti une demi-heure plus tard pour me mettre très vite sous les draps. Nous étions en pleine après-midi mais j'avais un besoin de sommeil urgent. Il me permit de dormir en paix pour la première fois, même si en m'endormant je sentais toujours une présence près de moi. La conscience était-elle aussi une protection ? Je ferai sûrement d'autres recherches sur le sujet… demain…
Un homme est allongé au sol, le regard vide, le corps immobile. Est-il mort ? Je m'approche doucement, flottant doucement, pour voir qu'il est bel et bien mort. Il n'es mme pas la peine de le toucher pur le comprendre : un homme ne se tiens jamais ainsi quand il est bel et bien vivant. Froid dans son sommeil immortel…
Je panique. Que fait un homme mort dans ma chambre ? Mais… je ne suis plus dans ma chambre. Merlin, où suis-je ?
Je suis dans une salle au mur de pierre et au sol dallé grossièrement, dans une matière que je ne pourrai qualifier. Cela va du noir au rouge...
Le garçon, car s'en est un, a des cheveux noirs sales, des lèvres et une peau blanche, et les yeux sans couleur, ternes, sans vie.
Il n'est pas blessé, non, il n'a même pas l'air d'avoir souffert. Il est juste mort. Juste mort. Oui… Non ! … je ne comprends pas…
Je ne suis pas seul dans la salle. Il y a d'autres personnes. Non, deux personnes exactement. Un homme petit et rondelet enroulé dans une cape avec un capuchon lui descendant en dessous des yeux. Il y a aussi un autre homme que je vois de dos, le crâne rasé et le corps rachitique, une baguette à la main. Je ne sais pas qui sais, mais j'ai l'impression de le connaître depuis très longtemps... je ne me souviens pourtant pas de l'avoir déjà vu.
Je m'approche, contre ma volonté, je m'approche de cet homme de dos, attiré alors que je ne le veux point. Je suis comme obligé, comme ci cet homme était quelque chose que je voulais, comme ci je ne pouvais me soustraire à le suivre. Je suis poussé de tout côté, je suffoquerai presque sous la pression… et pourtant, plus je m'approche, plus je me sens mieux.
L'homme se retourne lentement, comme sentant ma présence. Va-t-il me voir ? Je panique. Je ne veux pas avancer, je ne veux pas y aller ! J'ai peur. Merlin, mes ancêtre, bon sang, aidez moi !
Mais je continue de flotter, emporté par un vent invisible vers cet homme étant maintenant face à moi. Ce n'est pas un homme.
Un visage long, fin. Une peau blanche immaculée et une bouche en fente. Il n'a pas de nez mais à la place deux petites fissures bougeant selon sa respiration. Serait-ce un serpent ?
Et là je les vois.
Deux yeux en amande, deux yeux d'un rouge sang, deux yeux que j'aurai préférés n'avoir jamais vu. Deux yeux reflétant un nombre incalculable de sentiments qu'il est impossible à déchiffrer. De toute façon je ne le souhaite pas.
Je m'approche un peu plus, me soulageant peu à peu d'un poids que je ne savais pas porter. Je me sens mieux et pourtant…
Je voudrai courir. Partir. M'enfuir. M'échapper. J'ai besoin d'aide…
Le sourire de cet étrange créature s'allonge alors que je continue de flotter vers lui, ne sentant plus rien ne m'appartenant, même ma pensée ma trahi pour rejoindre cet espèce d'homme.
Je suis maintenant à quelques mètres de cet homme. Je lutte. Je ne veux pas. Je ne sais pas ce qui se passe mais tout ce que je sais c'est que je ne souhaite pas que cela arrive. Je me stoppe. Enfin.
L'homme aux yeux rouges me regarde de ses yeux perçants, m'invitant à m'approcher. Il serait tellement plus simple de le suivre…
Je ne peux pourtant même plus penser de façon cohérente, seule une pensée subsiste aux arguments de l'homme. Fuir.
J'essaie de toutes mes forces de m'extirper de cette emprise ne sachant même plus pourquoi je me bats. Je saisi ma chance et arrive à m'échapper, à reculer, doucement.
Je ne regarde plus les yeux, je ne regarde plus rien, j'essai juste de partir, partir pour ne plus ressentir cette étrange bien-être que je sais trompeur.
J'arrive enfin à m'en aller, à reculer pour m'échapper et alors que je sais avoir gagné je relève la tête une dernière fois pour revoir encore une fois ces yeux rouges… et verts.
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… Fin du Chapitre…
Alors, vos impressions ? Que pensez vous de Drago ? Avez-vous une idée sur cette fameuse conscience ? J'attends vos reviews !
Sachez que je suis vraiment allez vois dans l'encyclopédie pour le mot 'conscience'. Juste pour vous le dire…
A bientôt !
Drago Malefoy.
