Disclaimer : une partie de l'histoire et des personnages est à moi, sinon tout le reste est à notre maître à rêver, J.K. Rowling (je sais que la politesse voudrait que je la cite en premier mais le meilleur pour la fin, comme on dit).

Note : J'espère que cette histoire vous plaira. L'idée m'a été donnée par deux auteuses qui se reconnaîtront et j'espère qu'elles passeront par ici. Bonne lecture à tous !

"Il était allongé là depuis un long moment. Il ne savait plus exactement, il avait perdu le fil depuis un moment.
Il flottait à la limite de l'inconscience, dans ce monde où les ombres deviennent réalité et les réalités floues. Il voyait des silhouettes autour de lui, sans arriver à les distinguer mieux qu'au travers d'un brouillard reposant. Il ferma les yeux, il ne voulait plus voir, les voir. Il sentait son esprit se détacher doucement de son corps sans que personne ne puisse rien y faire. Penser à faire un geste l'épuisait. Puis il sentit comme un courant liquide d'air frais glisser le long de son bras.

-C'est ça la mort ? pensa t il, un brin amusé.

Il aurait pensé à quelque chose de … mieux. Comme, par exemple, un squelette avec une faux qui viendrait le chercher, lui lisant la liste de ses actions pour terminer à … maintenant. Mais non ! Un simple courant d'air liquide frais. Quelle humiliation ! Son esprit se révolta, combattant les brumes opaques qui entouraient son cerveau. Il était un sorcier, par Merlin ! Et pas des moindres ! Il n'allait pas mourir comme ça, certes non ! Ca manquait de classe. Si la Mort le voulait, qu'elle vienne le chercher elle-même. Un rire lui parvint.

-Théo, vous avez réussi ! Vous êtes le meilleur.

-Oh voyons, Alice. Vous me flattez. Je connais simplement très bien Mareck. Venez, allons boire un café.

-Mais … on peut le laisser tout seul ?

-Bien sur, ne vous inquiétez pas. Son corps guérit et son esprit ne va pas se laisser mourir.

-Je ne comprends pas, mais bon. D'accord pour le café.
Mareck grogna. Son frère allait le lui payer … lorsqu'il serait remis. Parce que là, il ne s'en sentait pas capable".
-Et il est l'heure de faire dodo, fiston.

-Oh non papa, s'il te plaît. Continue l'histoire.

-Non, Albus. Il est tard et Maman ne va pas aimer.

L'enfant soupira, se pelotonna sous ses couvertures en trouvant la vie injuste et reçut un baiser léger de l'homme. Son lit s'allégea d'un poids et il se retrouva dans le noir. L'enfant plongea bien vite dans le sommeil, rêvant de preuxs chevaliers et d'aventures extraordinaires. L'homme descendit rejoindre sa femme au salon de la grande demeure.

-Il s'est endormi ?

-Oui, ma chérie. Il dort comme un loir.

-Merci Théo. Je me sens coupable de ne pas lui lire d'histoire mais tu le fais tellement bien.

L'homme regarda sa femme avec amour et la prit dans ses bras.

-Tu fais beaucoup pour notre fils. Et ça me fait plaisir de passer ce moment avec lui. Allons nous coucher, je suis épuisé.

Elle prit son bras en le grondant gentiment.

-Tu travailles trop, tu sais ce que j'en pense.

-Je le sais ma douce.

Il lui offrit un sourire et lui ouvrit galamment la porte de leur chambre.

-Dis moi ? Tu lui as encore lu l'histoire ?

-Oui ma douce. Je crois qu'il est important qu'il sache cela, même s'il ne le comprend pas.

-Théo, soupira-t-elle en se glissant entre les bras de son mari au chaud sous les couvertures, c'est un enfant.

-Je sais. Il l'embrassa. Je ne lui ai pas dit quel livre c'est. Je veux qu'il rêve encore un peu. Les épreuves seront pour bien assez tôt.

Sa femme se serra un peu plus contre lui et il s'endormit en humant son parfum aux fruits de la passion.