Disclaimer : Tout est à JKR, l'histoire, les personnages et l'argent gagné. Moi je n'ai que le plaisir de l'écriture, ce qui est déjà pas mal. Merci à elle.
Dédicace à mes premières revieweuses : Llewella et harmonie 17, je vais essayer de faire plus rapide pour le prochain chapitre. Promis, lol, et je vais aussi de discuter sur hotmail avec vous.
Allez voir le site d'Alixe et Lisandra : http/ffnetmodedemploi.free.fr, à qui je dis un grand merci pour le temps passé à construire ce site simple à comprendre.
Chapitre 1 : Rentrée.
"Albus ? Mon chéri, il est l'heure de te lever !"
Un grognement monta de la bosse sous les couvertures puis ce fût le silence. Alice secoua la tête en soupirant et ouvrit les rideaux des fenêtres sur un grand soleil qui illumina la pièce de ses rayons. Un autre grognement monta des couvertures, qui traduit, voulait dire : "ferme les rideaux s'il te plaît, je veux dormir", mais qui ressemblait à "grmmmmfff", puis de nouveau plus rien.
"Albus, si tu n'est pas levé dans trois minutes, je te promets que ça va barder!"
Alice sortit dans un silence glacial et dans le couloir, eut un sourire attendri. C'était toujours la même chose, son fils ne serait jamais un lève tôt. Peut être était ce aussi de sa faute ? Elle l'avait tellement chouchouté. C'était son seul enfant et elle l'aimait profondément. Parfois, elle regrettait de ne pas avoir de deuxième enfant, mais bon … Peut être qu'ils en auraient un autre ? Tout en poursuivant le cours de ses réflexions, elle arriva à la salle à manger où elle s'installa. Elle posa le regard sur la chaise de son mari et soupira. Théo n'était pas là, alors qu'il aurait dû être en congé. Normalement. Mais qu'est ce qui était normal avec Théo ? Elle aimait son mari de toutes ses forces et était inquiète du travail qu'il exerçait.
"Bonjour Madame. Que désire madame ?"
"Un café et des toasts. Merci March."
March fit une révérence et disparut dans un plop sonore vers la cuisine. Leur elfe majordome qu'Albus aimait à gentiment chahuter. D'ailleurs … Où était son fils ? Les trois minutes étaient largement écoulées et il allait l'entendre ! Elle s'était à moitié levée de sa chaise lorsqu'un bruit de course retentit dans l'escalier.
"B'jour m'man !" lança-t-il essoufflé en faisant irruption dans la pièce.
Il s'arrêta pile devant sa mère après un long dérapage contrôlé et l'embrassa. Elle lui ébouriffa affectueusement les cheveux.
"Chéri, tu devrais apprendre à être plus à l'heure."
Le reproche de sa voix n'échappa pas à Albus qui baissa la tête, penaud.
"Ta mère a raison, jeune homme."
Il se retourna tandis qu'Alice poussait un cri de joie. Son père se tenait devant lui, souriant à moitié. Albus se pendit à son cou et Théo le serra contre lui tandis qu'il se penchait vers sa femme pour un léger baiser.
"Tu … tu as pu te libérer."
"Oui, je vous accompagne."
Alice adressa une question muette à son mari. Elle n'était pas dupe de la lueur d'inquiétude qu'elle voyait danser au fond de ses prunelles. Il lui offrit un sourire rassurant et reposa son fils.
"Ah, March ! Un copieux petit déjeuner pour le petit et moi-même. Une grosse journée nous attend. Surtout que ta mère va nous faire faire toutes les boutiques de Londres," finit-il à l'adresse de son fils avec un clin d'œil. Alice comprit qu'il essayait de détourner son attention. "Je découvrirais ce que tu me caches, foi d'Alice Morrel !" se jura-t-elle. Elle but son café dans un état second et mangea des tartines qui n'avaient aucun goût. Elle se sentait inquiète. Si Théo était là, et au vu de son attitude, c'est qu'il y avait un problème. Alice chassa ses idées noires en secouant la tête et pressa les deux hommes de sa vie à finir leur petit déjeuner et d'aller se préparer.
La rentrée était dans une semaine exactement. C'était la première rentrée d'Albus et il se sentait inquiet. Il ne connaissait pas les autres enfants car petit, avait eu une nourrice et des précepteurs qui lui avaient enseigné les bases de la lecture et de l'écriture. Mais, à quoi bon s'inquiéter ? Ses parents étaient là et s'ils l'envoyaient à l'école … eh ben, c'est qu'ils avaient raison, non ? Pour le moment, il était assis à côté de son père dans le carrosse qui les emmenaient à Londres, et plus précisément dans le Chemin de Traverse. Sa mère avait un pli soucieux au front qu'elle tentait de dissimuler en babillant. De toute façon, sa mère était toujours inquiète. Comme la fois où il avait grimpé à un arbre, sur une branche haute d'où il surplombait leur propriété et les plaines alentours. C'était … whaouu ! Il revoyait encore les champs jaunes des pousses de blé qu'on allait bientôt faucher; leur propriété avec son jardin et son immense maison et les contours sombres de la forêt qui se dessinait au loin. Il pouvait encore sentir les odeurs de terre chaude monter à ses narines. Et puis sa mère était arrivée, lui hurlant de redescendre. Elle avait eu très peur et l'avait serré dans ses bras de longues minutes. Parfois, il rêvait de remonter en haut de l'arbre. Il s'y était senti si … puissant.
"… et on coupait les oreilles aux enfants qui n'écoutaient pas."
" Quoi ?" sursauta Albus.
Sa mère lui sourit.
"Je disais qu'on arrive dans quelques instants et que je ne veux pas que tu t'éloignes de nous, mon cœur. Tu restes toujours entre papa et moi, c'est clair ? Et gare à toi, si tu n'obéis pas !"
Albus acquiesça, cherchant le rapport avec les oreilles coupées lorsqu'il vit le sourire moqueur de son père. Il haussa les épaules et soupira en se disant que les adultes étaient vraiment étranges. Et puis, quel intérêt d'aller en ville pour acheter des livres ? Il y en avait tellement à la maison. Sa mère lui avait expliqué que c'était pour les "furnoutires coslaires" mais il ne voyait pas trop à quoi ça allait lui servir. Le carrosse s'arrêta en douceur et Théo tint la porte ouverte pour aider sa femme et son fils à descendre. Le fonctionnement du carrosse était un autre sujet de mystère : il n'y avait pas de conducteur, ce qui avait toujours étonné Albus. Les chevaux étaient des purs sangs arabes normaux, de magnifiques "alezans", mais qui ne semblaient pas être dirigés. Albus n'arrivait pas à saisir l'astuce, ce qui l'agaçait prodigieusement. Son père lui posa une main sur l'épaule et le força à avancer.
"Je t'expliquerais, promit-il."
Alice lui prit fermement la main tandis que son père faisait de même avec son autre main, et ils pénétrèrent sur le Chemin de Traverse.
