Disclaimer : Tout à JKR, comme d'habitude. Rien de nouveau donc mais toujours un grand merci à elle.
Allez voir le site d'alixe et lisandra : http /fanfictionnetmodedemploi.free.fr
Chapitre 3 : Ecole.
Ils furent conduit par une grande femme sévère et à cheveux gris dans une salle prés du fond de la cour. Amy se pencha pour chuchoter à son oreille, sans toutefois lâcher sa main.
"Tu crois que c'est elle ? On dirait la vieille Charam !"
Albus pouffa. La vieille Charam était l'un de leurs souvenirs communs qui les faisaient rire à chaque fois.
"Mademoiselle ! Claqua la voix de la vieille dame. Ne vous faites pas remarquer dès le premier jour. Allons, asseyez vous tous. En silence !"
Amy, lorsqu'elle avait été apostrophée, s'était redressée tout en pétrissant la main d'Albus, pour se rassurer. Ses yeux brillaient. Peut être de rage ? Il ne savait pas trop et préférait ne pas approfondir cette question. Il avisa deux places libres au milieu de la classe et y conduisit Amy qui semblait perdue dans cette pensée.
"Silence ! reprit la vieille dame. Votre professeur va arriver. Que je ne vous entende pas, en l'attendant."
Elle ressortit, la démarche digne et raide. Amy prit une inspiration bruyante.
"Je l'aime pas, celle-là ! laissa-t-elle tomber. Heureusement que ce n'est pas notre maîtresse."
A ces mots, apparut une jeune femme rousse dans l'encadrement de la porte. Un léger sourire aux lèvres, elle avança entre les tables jusqu'à son bureau, semant le silence sur son passage. Aucun chuchotement ou ricanement ne se faisait entendre. Elle posa ses affaires sur son bureau d'un geste fluide et promena son regard sur la classe. Et là, Albus arrêta de respirer. Elle avait les plus beaux yeux qu'il eût jamais vu. Bien sûr, sa mère avait de beaux yeux, mais la maîtresse la dépassait largement. Il était captivé par ce regard mordoré qu'elle n'arrêtait sur personne en particulier, survolant les têtes blondes qu'elle allait côtoyer pendant un an.
"Aïe ! T'es folle Amy ou quoi ?"
La professeur posa son regard sur le "couple" qui se faisait face au milieu de la classe. Ils semblaient tous les deux également en colère. Elle décida de laisser faire un moment.
"Non, mais, ça va pas la tête ? Pourquoi tu m'as pincé ? T'es folle !"
"T'étais tout rouge et pis tu respirais plus !"
"N'importe quoi !"
"C'est vrai !"
"Non !"
" Si !"
"Non !"
La professeur sourit, pointa sa baguette au dessus de la tête des enfants et murmura une formule. Un BOUM retentissant explosa, ramenant le calme dans la salle.
"Restez tranquille ! Tous les deux ! Mademoiselle … ?"
La petite fille la regarda.
"J'm'appelle Amy Carwin."
"Bien, mademoiselle Carwin, excusez vous auprès de votre camarade de l'avoir pincé, je vous prie."
Amy sût qu'elle ferait mieux d'obéir. La maîtresse avait parlé d'une voix calme et posée mais la petite file sentait qu'il ne valait mieux pas laisser le professeur se mettre en colère.
"Je m'excuse" bougonna-t-elle.
La maîtresse eût un léger sourire et tourna son regard vers le camarade d'Amy.
"Jeune homme, il est très mal élevé de traiter de folle sa camarade. Je voudrais que vous vous excusiez, vous aussi."
"Albus Dumbledore" crût-il utile d'ajouter.
La maîtresse semblait attendre autre chose. Il soupira et s'exécuta de mauvaise grâce.
"Bien, maintenant que ceci est réglé, je vais faire l'appel. Je ne veux rien entendre pendant ce temps, c'est compris ?"
Toujours cette même voix douce et posée mais pleine d'une volonté qui les subjuguait. Aucun ne chercha à parler durant l'appel. Après le nom de Zabini Henry, la maîtresse se leva.
"Bien, je vais maintenant me présenter. Je suis Sandrine Picky. Votre maîtresse pour l'année et je suis persuadée que nous allons réaliser de grandes choses ensembles !"
Elle eût un brusque sourire qui disparut tout aussi rapidement. Les enfants, captivés, l'écoutaient parler dans un silence quasi religieux.
§§§§§§
"Tu te rends compte M'man ? Je vais pouvoir lire tout seul l'histoire que papa me lit ! C'est génial !"
Alice eut un sourire puis fronça les sourcils.
"Et tu t'es disputé avec Amy dès le premier jour de classe. Je croyais t'avoir demandé d'être sage ?"
"Mais m'man …"
Elle le coupa.
"Ce n'est pas en te faisant remarquer dès le premier jour que tu peux te vanter d'être sage. Chéri, tu n'est plus avec ton précepteur et tu ne fais pas ce que tu veux."
"Mais, m'man" retenta Albus.
"Finis ton assiette. Et va te coucher sans traîner, tu as école demain."
Albus soupira. C'était inutile de parler avec sa mère. De toute façon, elle ne comprendrait pas qu'il n'avait fait que se défendre. Il suivit donc les instructions de sa mère et alla se coucher. Alice monta pour lui souhaiter une bonne nuit puis s'installa dans le salon pour attendre son mari. Elle ouvrit un livre, une tasse de thé bien chaude à côté d'elle mais elle n'arrivait pas à fixer son esprit sur l'histoire. Ses pensées voyageaient vers son mari qui était inquiet, tendu, mais ne lui disait rien puis revenaient à son fils. Elle eut un autre soupir. Cette histoire avec Amy dès le premier jour n'était pas très intelligente. Et puis, elle avait peut être réagi un peu trop vivement ce soir. C'est vrai que la maison lui avait paru si vide sans les cris d'Albus. Elle referma le livre d'un geste sec et ferma les yeux. En fait, ce qui l'ennuyait réellement était que son fils ne soit plus là. Il fallait qu'elle trouve une occupation sinon … elle allait devenir folle … Oui … c'était une idée … peut être des recherches … et écrire … sur … quel sujet ? …
"Maman, qu'est ce que tu fais là ?"
Alice ouvrit les yeux avec difficulté. Où était elle ? Elle se sentait ankylosée. Une autre voix surenchérit :
"Eh bien mon cœur ? Qu'est ce que tu fais là ?"
Elle avait senti de la stupéfaction dans leurs deux voix. Elle finit d'ouvrir les yeux et contempla … son salon. Son fils était à côté d'elle, ainsi que son mari … Attendez ! Son salon !
"Alors chérie, tu as bien dormi ?"
"…"
"Alice ?"
L'inquiétude de Théo lui fit lever les yeux. Elle sourit.
"Je t'attendais et j'ai du m'endormir sur le canapé. Tu n'es pas rentré cette nuit, constata-t-elle après un silence.
"Trop de travail, admit-il brièvement."
Leur fils étant là, il ne voulait pas en parler.
"Je vais prendre une douche. Fais manger Albus et emmène le à l'école, s'il te plaît mon chéri".
Elle déposa un baiser sur le front de son fils, lui souhaitant une bonne journée et disparût de la salle dans un frou frou de vêtements.
"Allez, viens fils. Si tu es en retard, ta mère va me tuer."
Ils s'installèrent à table en silence.
"Albus ? Tu ne parles pas beaucoup ? Quelque chose te tracasse ?"
"Non, non."
"Alors comment s'est passée ta première journée de cours ?"
"Bien. La maîtresse est super et je suis avec Amy."
Albus replongea le nez dans son bol de céréales. Son père fronça les sourcils. Albus lui cachait quelque chose. Il finirait bien par découvrir de quoi il retournait. Dans la calèche, Albus regardait par la fenêtre, n'osant regarder son père. Il ne savait pas si sa mère lui avait raconté ce qui s'était passé hier et il se sentait vaguement honteux. Quand ils arrivèrent à l'école, Albus fila sans demander son reste, après un rapide "bonne journée, à ce soir p'pa !"
"Alice ? Chérie ? Tu es là ?"
"Dans la chambre, monsieur."
"Merci March."
Théo monta les escaliers quatre à quatre. Il ralentit le pas lorsqu'il déboucha dans le couloir et sourit en entendant sa femme fredonner. Appuyé dans l'embrasure de la porte, il l'observa se coiffer en souriant. Merlin qu'elle était belle ! Ses cheveux soyeux brillaient après chaque passage de la brosse et il n'eut qu'une envie : glisser ses doigts dedans. Elle s'interrompit lorsqu'elle le vit et lui sourit par l'intermédiaire du miroir en reposant sa brosse. A chaque fois, il avait l'impression d'être un collégien amoureux pour la première fois. En deux pas, il fût près d'elle et se pencha pour déposer un baiser dans son cou. L'odeur de fruits de la passion lui emplit les narines. Il se redressa, un mince sourire aux lèvres et, n'y résistant plus, passa ses doigts dans les cheveux de sa femme.
"Théo, soupira-t-elle, protestant pour la forme."
Il captura ses lèvres douces, offertes, puis la souleva pour la porter sur leur lit. Aussi légère qu'une plume. Merlin qu'il l'aimait.
Ce n'est pas mon chapitre préféré mais bon, il en faut des comme ça ! N'hésitez pas à laisser une petite review, bonne ou mauvaise, ça fait toujours plaisir, c'est motivant et ça aide à s'améliorer. Au prochain chapitre !
samikitty
