Auteur : Yami Flo

Genre : Général, Dialogues : inspirés par les dramas CD

Disclaimer : Yoroiden Samourai Troopers appartient à Hajime Yadata ; seul le personnage de Wakamori Yoshino est à moi.

Stage 3 : Rencontre Nocturne

Ryo : Je ne pouvais pas croire que mon père m'avait giflé. Jamais, au grand jamais, il n'avait levé la main sur moi. J'étais confus et surtout, j'étais blessé par son attitude. Malgré le peu de place qu'il tenait parfois dans ma vie, je l'adorais. Pourtant, mes certitudes étaient remises en question maintenant. Est-ce qu'il me détestait ? Est-ce que j'allais le voir disparaître de ma vie, maintenant ? J'en étais à ce stade de réflexions quand…

Ryo : Où est-ce que je suis ? Je ne reconnais pas cet endroit…Il faudrait que je rentre à l'hôtel avant que Papa ne s'énerve. Voyons…dans quelle direction se trouve-t-il ?

Bruits de pas. Ricanements.

Voyou 3 : Eh, les gars ! Regardez un peu ce qu'on a là.

Voyou 1 : C'est dangereux de se balader seul dans le coin, petit.

Voyou 2 : Surtout à cette heure. Tu pourrais faire de mauvaises rencontres.

Ryo : Désolé…Je vais partir.

Voyou 3 : Déjà ? Je ne crois pas.

Voyou 2 : Ne bouges pas !

Voyou 1: Donne nous ton fric, et on ne te fera pas de mal.

Voyou 3 : Pas de trop, en tout cas.

Ricanements

Ryo : Je ne pouvais pas utiliser mon armure. C'était des humains, pas des youjas, et je ne pouvais pas prendre le risque de me faire découvrir, pas plus que je ne pouvais les tuer. Même si j'étais un guerrier, je n'avais rien d'un tueur. Qu'auraient fait les autres à ma place ? Shu aurait certainement voulu se battre, Shin se serait plié à leurs exigences pour qu'ils le laissent en paix, Touma aurait songé à un plan pour s'en sortir, et Seiji…il aurait certainement cherché à un moyen de les maîtriser. Dans tous les cas, mes amis auraient su comment réagir. Et surtout, ils auraient su comment éviter de se mettre dans cette situation. Mais même sans armure, je n'étais pas homme à me laisser faire sans rien dire.

Ryo : Peut importe votre nombre, je suis déterminé à me battre !

Voyou 1 : Eh, mais c'est qu'il mordrait, le chaton.

Voyou 2 : Ah ouais ? Ben je crois qu'on va vite lui faire passer l'envie de jouer au plus malin…

Bruit d'un revolver qu'on arme.

Yoshino : Que personne ne bouge ! Eloignez-vous du gamin, et il ne vous arrivera rien !

Ryo : Wa…Wakamori-san ?

Voyou 1: Qui c'est, cette nana ?

Yoshino : Une femme qui n'aime pas se répéter. Maintenant, disparaissez, avant que je m'énerve vraiment et qu'il n'y ait un joli trou dans votre crâne.

Voyou 2 : Bordel ! Où est-ce qu'elle a trouvé un flingue ?

Voyou 3 : On s'en fiche ! Barrons-nous !

Bruits de pas de course. Tintement métallique. Claquement de talons.

Yoshino : Ryo, daijoobu desu ka ?

Ryo : …haï…

Yoshino : Merci Kami-Sama ! J'avais peur de ne pas te retrouver ! Tu n'es pas blessé ?

Ryo : Iye…

Yoshino : Es-tu capable de donner une réponse de plus d'un mot ?

Ryo : Bien sûr ! …Papa n'est pas avec vous ?

Yoshino : Non, nous nous sommes séparés il y a un moment pour te chercher. On a pensé que ce serait pour le mieux, après tout, nous n'arrivions pas à te remettre la main dessus.

Ryo : Nani ?

Yoshino : Tu as disparu depuis plus d'une heure. Ton père et moi courrons les rues depuis que tu es parti. Tu lui as fait une belle peur…Et à moi aussi, du reste. Bon sang, mais à quoi pensais-tu ! Ces types avaient des couteaux ! Ils auraient pu te tuer !

Ryo : Vous avez un revolver ! Vous aussi vous auriez pu les tuer ! Et en plus, c'est illégal au Japon !

Yoshino : J'y suis allée au bluff, petit, sinon, ils auraient fini par faire un geste inconsidéré. Et ne t'inquiètes pas pour l'arme, c'est en règle. J'en ai besoin dans mon boulot…Au fait, tu n'as pas besoin d'être aussi agressif à mon encontre, tu sais. Je ne mords pas…sauf si je suis provoquée, bien entendu.

Ryo : Hum !

Yoshino : Je suppose que je ne peux pas t'en vouloir pour ne pas m'apprécier. Tu es aussi peu patient que ton père. Sur ce point, vous vous ressemblez beaucoup trop.

Ryo : Quoi que vous puissiez penser…Je crois qu'il faut que je rentre maintenant. Merci pour m'avoir aider…

Yoshino : Non. Nous ne rentrons pas.

Ryo : Lâchez moi ! Qu'est-ce que vous me voulez ?

Yoshino : Inutile de paniquer, Ryo-kun. Je vais te lâcher dans un moment. Simplement, je te demande de m'écouter. Je ne dis pas que nous n'allons pas rejoindre ton père. Je dis simplement que nous allons attendre un moment avant cela.

Ryo : Mais pourquoi ?

Yoshino : Parce que je pense que nous allons d'abord devoir parler, tous les deux. Il y a un café à deux pas. Si je t'invite, tu promets de ne pas t'enfuir en courant ?

Ryo : Si vous me lâchez, pourquoi pas ?

Yoshino : C'est exactement ce que je voulais t'entendre dire.