Lundi 19:42
-Au fait ça se passe bien au garage?
-Ouais, mon boss est con mais bon je gagne bien. Je pense que j'aurais assez pour mon appart à la fin du mois.
-Ouais mais tu pourras pas partir avant tes 18 ans, c'est ce qu'Hopper à dit.
@@@@
-Tu penses que je vais squatter ici jusque Mars?
Un petit rire jaune était sorti de ses lèvres pendant qu'il mangeait sa pizza, assit et le bras posé sur le canapé d'une manège nonchalante.
-Quoi, t'es pas bien ici ? Sérieux?
-Relax, Harrington. J'ai jamais dit ça. Mais j'suis pas chez moi. Ça se sent.
-Pourtant je crois que mes parents te préfèrent à moi.
-Raconte pas des conneries.
-Tu rigoles? Je pense que si je fouille dans leur chambres je trouve des papiers d'adoption.
-C'est pas parce que j'aide ton père a réparer sa Chevie de temps en temps qu'il va m'adopter.
-Il m'a demandé une fois d'aider à changer un pneu j'ai cassé mon petit doigt.
-Tu te fou de ma gueule.
-Je te jure j'avais 13 ans !
-T'es vraiment pas possible, Harrington, je sais pas ce que je vais faire de toi.
-Te payer payer la pizza par pitié c'était déjà pas mal.
-Par pitié, c'est un grand mot, tes parents t'ont laissé la totalité d'un loyer pour 3 jours seul.
-T'abuse, comme d'habitude.
Mais avant qu'il ne puisse rétorquer, Steve se leva pour aller se prendre une bière, mettant un doigt devant sa bouche.
-Tais-toi. Juste, tais-toi. Tu en profite aussi nan? Alors tais-toi.
Esquissant un petit sourire arrogant et le regardant une fois qu'il se dirige vers la cuisine, il passait une main sur sa mâchoire.
Il s'était levé pour le rejoindre dans la cuisine, lui prenant la bouteille de la main.
-A ce rythme la on devra aller en racheter un pack ce soir.
-Quel trou dans le budget ça va faire, j'ose pas imaginer l'horreur que c'est d'être à ta place, Harrington…
C'était avec une grande ironie qu'il avait marmonné cela en se regardant dans le reflet du four, remettant ses bouclettes blondes en place.
-Tu ferme jamais ta gueule, ça j'ai remarqué.
-Mais ma grande gueule tu la kiffes, surtout quand elle t'empêche de te faire virer du lycée.
-Je t'ai déjà dit merci pour ça?
-Pas besoin.
C'était sans aucune réflexion qu'il avait dit cela.
Après quelques instant à remettre sa coupe en place, il continuait d'observer son reflet avant de se tourner.
L'expression qu'il avait sur le visage était étrange.
-Tes cheveux longs te manquent?
-Des cheveux ça pousse.
Il avait marmonné cela en soupirant avant de décapsuler la bière, jetant la capsule sur le plan de travail.
En levant les yeux vers le brun, il engloutissait une gorgée avant de s'approcher, posant une main sur sa joue.
Ce n'était pas avec délicatesse qu'il l'avait fait et de par cette proximité, Steve sentait l'odeur de la bière lui chatouiller les narines.
-Ton visage commence à bien guérir.
-Tu parles. J'ai une gueule de merde.
-C'est pas un œil au beurre noire qui vas arranger ça c'est sur.
Haussant les sourcils et le regardant, Steve fit un petit rire jaune.
-Mais t'es marrant toi ce soir, je rêve hein. Tout le monde peut pas s'en sortir avec une super cicatrice au sourcil qui rends sexy.
-Ecoute, c'est un privilège que j'ai accepté.
Voyant la tête de Steve face à cette interaction, il ne pouvait s'empêcher de juste sourire, allant baisser une fois son regard sur ses lèvres.
Oh non.
Cela avait l'habitude de faire vriller le jeune lycéen.
Juste cela.
Il avait juste besoin de baisser son regard un seul instant pour que Steve sente ces fameux papillons grouiller dans son estomac.
-Qu'est ce qu'il t'as pris? Aujourd'hui ?
-On joue aux devinettes maintenant Harrington?
-Pourquoi t'as dit à Nancy qu'on était ensemble?
En entendant cette question, Billy reculait, enlevant la main de son visage avant de s'assoir sur le plan de travail.
-Ça te dérange?
-Nan. Mais t'as pas peur?
-Peur de quoi, Steve?
C'était presque pas dépit qu'il avait demandé cela, allant se pincer l'arête du nez.
Étrangement, Steve n'aimait pas vraiment qu'il l'appelle par son prénom.
Généralement à chaque fois que cela arrivait, c'était soit pour se moquer soit pour lui faire la morale.
Mais bon, c'était Billy et au fond de lui, il était habitué.
-Si on commence à le montrer, ça peut arriver jusque lui.
-De qui tu parles?
-Tu le sais, de qui je parle.
Perdant tout semblant de détente sur son visage, il vit que ce genre de conversation n'était pas vraiment en train de le mettre de la meilleure des humeurs.
En effet, il avait serré sa mâchoire, faisant tourner la bière entre ses doigts.
Il avait regardé le liquide danser dans la bouteille en verre, allant racler sa gorge.
-J'en ai rien à foutre.
-Billy.
-Steve.
Encore une fois son nom avait été dit de la même manière et à ce moment la, ses yeux avaient croisé son regard.
Et c'était à ce moment précis qu'il avait compris qu'il devait lâcher l'affaire pour le moment.
Surtout avec ce sujet la.
-Okay, comme tu veux. De toute manière je pense pas que Nancy ira en parler à qui que ce soit.
-Pourquoi?
-Je casse avec elle et je sort avec toi? Son égo à du en prendre un coup.
Il avait réussi à lui arracher un petit sourire à nouveau et, fier de lui, s'était avancé vers lui.
-Je suis un coup d'égo, c'est ça?
-J'me suis quand même fait casser une côte pour toi, je pense que c'est un compliment au final.
Glissant une main taquine sur sa hanche, il lui lançait un regard empli d'envie et d'amusement.
Il avait serré son vêtement entre ses doigts, l'ayant regardé de haut en bas en souriant en coin.
-Ça tombe bien, moi aussi j'ai eue des côtes cassées pour toi.
Cette phrase avait réussi à lui arraché un sourire totalement charmé, allant l'approcher de lui pour lui voler un baiser.
Steve n'avait pas hésité un seul moment, allant poser la bière de côté pour pouvoir agripper sa taille.
-Tu prends la confiance, Harrington.
-Ferme la.
C'était entre deux baisers qu'il avait chuchoté cela, lui volant des baisers de plus en plus profond.
Se décalant pour se caser entre ses jambes, le plan vint alors recevoir deux paumes de mains, s'étant approché pour être collé contre lui.
Billy n'était pas spécialement gêné par la situation et il l'acceptait même, allant passer une main dans son dos, fronçant les sourcils de plaisir entre chaque baisers.
C'était une situation de calme que les deux n'avaient pas eue depuis longtemps et ils en profitaient.
Leur problèmes étaient enfin mis de coté et ils pouvaient profiter, tout les deux, de la grande maison pour eux.
Et c'était tout ce qu'il comptait.
22:48
Marmonnant dans sa barbe qu'il était vraiment sa boniche pour aller racheter un pack de bière à l'épicerie du coin pendant que Billy prenait sa douche, Steve regardait les magazines d'un air étrangement intéressé.
Posant un magazine inintéressant de côté et le pack de bière sur le comptoir, il avait à peine regardé le caissier qui le dévisageait de par son œil au beurre noir qu'il avait tourné ses talons pour partir.
Il avait pris la voiture de Billy, lui ayant promis de lui mettre un plein d'essence en même temps, ce qu'il avait fait sans broncher.
C'était un plaisir pour lui de rouler ce bolide et il profitait à chaque fois qu'il était assez bien luné pour lui autoriser ce genre de choses.
Une fois qu'il avançait vers la Camaro, il remarquait que que quelqu'un, de dos, était occupé à fixer la voiture.
Fronçant les sourcils et casant le pack sous son bras, il prit les clefs se trouvant dans ses poches avant de glisser entre ses doigts.
L'homme ne se tournait pas malgré le bruit des pas de Steve s'approchant, il avait juste approché une main pour la poser sur la portière, ce qui fit hérisser les poils du brun.
Si Billy apprenait qu'un total inconnu s'amuser à tripoter sa voiture chérie devant lui, il l'étranglerait et pas d'une manière dont il apprécierait.
-Je peux t'aider, mec?
S'attendant à un poivrot passionné par les jolis bolides et un peu torché, Steve arrivait à quelques mètres de ce dernier, qui semblait se tendre face à cette phrase.
Ne se sentant pas vraiment à l'aise face à ce genre de situations et après un petit moment de silence, il le vit.
Se tourner.
Et à la vue de son profil, son coeur manquait de faire un saut dans sa cage thoracique.
-Il est ou ?
-Enlevez votre main de la voiture, Mr Hargrove.
C'était avec toute son courage qu'il avait réussi à lui marmonner cela, serrant les clefs de sa voiture entre ses doigts tendus.
Tout son corps était en état d'alerte et il n'attendait qu'une chose, c'était de savoir comment faire pour ne pas que cette situation parte en couilles.
Quel ton utiliser, quels mouvements faire.
-Ou est mon fils ?
Et c'était à cette question la que l'odeur de l'alcool vint lui frapper le visage.
C'était affreux et il en avait froncé les sourcils tant cette dernière était forte.
-Je pense que vous avez perdu le privilège de l'appeler votre fils le moment ou vous l'avez mit à l'hôpital.
Il n'avait pas eue besoin de rassembler son courage ou de se préparer mentalement, cette phrase était sortie toute seule.
Naturellement.
-Il est chez moi.
-Mon fils?
-Ouais. Venez le chercher, Hopper sera ravi de vous accueillir.
A l'entente de cette phrase plutôt culottée, il sentait son col être tiré et encore une fois, contre son gré, se sentait être beaucoup trop proche de son visage.
N'ayant pas lâché un seul moment le pack de bière d'entre ses mains, il s'était contenté de sourire d'un air jaune, se laissant étrangement faire.
-Allez-y. Frappez-moi, je sais encaisser. Faîtes-le, comme ça on aura encore plus de preuves contre vous chez les flics.
Malgré tout, il avait une certaine boule de nerfs qui se formait au niveau de ses intestins.
De voir, cette personne qui a brisé l'enfance de Billy juste en face de lui, les yeux révulsés et emplis de sang, ça le terrifiait, bien évidement.
Il n'était pas assez fou pour admettre qu'il était totalement serein, bien sûr que non.
Son rythme cardiaque avait drastiquement augmenté et il attendait presque avec la plus grande nervosité, de recevoir un coup.
Mais au moment ou Neil semblait avoir rassemblé assez de lucidité pour répondre, une voix résonnait derrière eux.
-Tout se passe bien, jeune homme ?
C'était la voix d'un assez vieil homme et en tournant sa tête vers lui, Steve fût presque soulagé qu'il vienne demander cela.
Maintenant, il y avait un témoin, et il savait très bien que Neil Hargrove n'allait rien oser faire devant un potentiel témoin.
Surtout pas un témoin qui était objectif sur la situation.
Et sa seule vision actuelle? Un homme de la quarantaine empestant l'alcool qui semble emmerder un jeune homme sur le parking vide d'un 7 eleven.
C'était tout.
-Nan, tout vas bien.
C'était avec cette phrase qu'il avait marmonné cela, allant reculer pour se libérer de l'emprise de ses poings, allant reprendre ses clefs dans ses doigts.
Le père de Billy semblait comme piégé comme un rat et il ne répondait pas, allant se passer une main sur son visage avant de reculer pour partir, crachant par terre de mécontentent.
-Vous êtes sûr que vous allez bien ?
-…Ouais. Ouais ça va, merci monsieur.
Il lui avait fallu un petit temps, à Steve, de répondre, tant il était occupé à fixer cette silhouette se fondre dans le décor.
Une fois une main passée dans ses cheveux , il se tournait vers son interlocuteur, le regardant avec une légère douceur.
Il le reconnaissait, il habitait dans son quartier et sa mère lui avait même ramené une tarte une fois quand il les avait aidé à faire leur jardin.
-Vous avez besoin qu'on vous ramène ?
23:14
-Putain t'en a mis du temps pour quelqu'un qui devait juste aller acheter un pack de bière.
-J'ai croisé mon voisin en chemin en chemin j'ai voulu le ramener.
-Fait pas monter n'importe qui dans ma bagnole toi.
Il avait répondu cela en tiquant de la langue, descendant les escaliers en essuyant ses cheveux avec une serviette.
Tout en posant le pack de bière, Steve se tournait vers lui en passant une main dans les siens.
Il ne manquait pas, bien sûr, de l'observer en haut en bas longuement, enlevant sa veste en même temps.
-Tu crois quoi? Bien sûr que j'allais frimer devant le petit vieux avec la Camaro.
C'était avec un sourire qu'il avait marmonné cela et au fond de lui il devait se demander de s'il devait parler de ce qu'il s'était passé.
Il y réfléchissait longuement, se mordillant la lèvre.
-La prochaine fois le vieux rentrera à pieds, j'suis déjà gentil de te laisser conduire ma bagnole. T'as mis le plein ?
Billy avait demandé cela avant de passer à côté de lui, allant prendre une bière sur le comptoir.
-..Et si on calmait ? Les bières, ce soir.
C'était d'une petite voix qu'il avait marmonné cela.
Tout ce qu'il pouvait penser, c'était à cette odeur, qu'il avait ressenti quand son père l'avait agrippé.
Cette odeur d'alcool si forte.
-Qu'est ce que tu racontes, Harrington? T'as été en acheter exprès.
-Nan rien, je me disais juste que peut-être on pouvait ne pas boire comme des trous. Profiter de la soirée.
-C'est comme ça que je profite moi.
-J'ai pas envie qu'on soit bourré ce soir.
-T'es chiant, qu'est ce que t'as soudainement?
Il sentait qu'il était en train de le stresser et il ne voulait pas qu'ils se disputent, surtout pas lors de leur soirée ou ils étaient seuls.
-Je l'ai croisé ce soir.
-De qui tu parles? T'as croisé qui?
Il s'était tourné vers lui en allant s'installer nonchalamment sur le plan de travail, tenant toujours la canette entre ses mains.
Il avait mis son index sous la capsule, à deux doigts de l'ouvrir.
-… Ton père. Il était bourré.
Et à cette phrase, il s'arrêta net dans sa lancée.
Ca n'avait pas raté, il avait vu sa machoire se serrer.
Et bien-sûr, c'était à ce moment la que Steve s'en était voulu.
Il aurait voulu ne jamais avoir été dehors. Ou peut-être avoir roulé juste un petit peu plus longtemps, pour aller à un autre magasin.
Juste, ne pas l'avoir croisé.
Parce qu'il ne voulait pas lui cacher.
Il voulait être honnête.
Car si d'une autre manière, Billy apprenait cette interaction et que Steve l'a lui avait caché, il aurait été hors de lui.
Et il le savait.
Alors naturellement, il se mettait à expliquer comment ils ont sont venus à se parler.
Du fait qu'il avait touché la voiture, demandait ou est ce qu'il pouvait-être.
Steve était gêné, fronçant les sourcils et balbutiant de temps à autre, passant sa main nerveusement dans sa chevelure brune.
-….Mais c'est la que j'ai croisé mon voisin, et comme il nous à dem-…
-Harrington.
-…Je te promet, qu'il a pas abimé la voiture. J'en ai fait attention, jamais je l'aurais laissé la toucher et-…
-Steve!
-Mais je te promet, on peut aller voir si tu veux !
C'était d'un air si apeuré qu'il avait dit cela, prenant les clefs pour lui montrer la porte de sortie, déterminé à prouver ses dires.
Mais pourtant, Billy lui pris les clefs, presque sèchement des mains, allant les jeter sur le comptoir.
Il s'était levé du plan de travail pour faire cette action, les sourcils froncés.
D'un geste rapide, il avait attrapé le visage du jeune lycéen pour le fixer de ses yeux bleus, tout le visage tendu par plusieurs émotions différentes.
-J'en ai rien à foutre de la bagnole ! Putain de merde, est ce qu'il t'as touché?
Un long silence avait résonné dans la pièce et cela avait prit de court Steve, qui ouvrit la bouche pour répondre, en vain.
-…Quoi ?
-S'il t'as touché, je te jure que je vais le tuer. N'essaye même pas de me mentir.
C'était d'une voix nouée de colère qu'il avait marmonné ça, les dents serrées.
-…Non, il m'a pas touché. J'ai rien eue. Je te le promet.
-… Putain.
Soupirant longuement de soulagement, il fermait les yeux, allant poser son front contre son épaule pendant quelques instants.
Grommelant encore quelques injures, comme évacuer le stress, il ne bougeait plus.
-…Billy? Tu vas bien, mec?
-Je te jure que s'il avait touché à un seul de tes cheveux je l'aurais tué, je rigole même pas.
C'était avec honnêteté qu'il avait dit cela, allant reculer et prenant une clope sur son paquet posé de côté.
-La prochaine fois, je viens avec.
-Je pense pas qu'il oserait me faire quelque chose, de toute manière, il se mettrait dans la merde s'il faisait cela…
-J'en ai rien à foutre, je le connais. Je sais de quoi il est capable, pas toi. La prochaine fois, je viens avec.
Il l'avait pointé du doigt en disant cela, la clope posé entre ses deux lèvres.
-Tu m'as entendu, Harrington?
Billy avait demandé d'une manière autoritaire, allant vers la porte du jardin , sortant déjà un briquet de la poche de son pull noir.
-T'as eue peur pour moi?
-Putain oui j'ai eue peur! Au moment ou tu m'as dit que tu l'as vu, j'ai imaginé le pire!
C'était presque d'un air frustré qu'il avait dit cela, ayant ouvert la porte et sortant dehors, actionnant son briquet plusieurs fois pour allumer sa clope.
Se rendant compte légèrement de la situation, Steve décidait de le suivre, regardant son dos et sa nuque penchée pour fumer sa cigarette.
Regardant la fumée se disperser dans l'air, il se mordillait légèrement la lèvre avant de venir agripper sa capuche de sa main.
Il ne lui avait même pas laissé le temps de réfléchir, allant le tirer pour venir l'embrasser longuement.
Il sentait sous ses lèvres qu'il l'avait perturbé, il lui fallut un petit instant avant de réagir et d'y répondre.
Steve avait pris sa cigarette de sa main de libre avant de la jeter au loin.
Entre deux baisers passionnés, il le tirait à l'intérieur, n'étant pas doux avec sa poigne sur le tissu.
Fermant la porte de son pied, des doigts taquins avaient glissé entre ses mèches mouillées pour les lui tirer, ce qui lui arracha une légère plainte.
-Il t'arrives quoi Harrington?
C'était entre deux plaintes qu'il avait marmonné cela, le laissant parcourir sa nuque et ses cheveux autant qu'il le souhaitait.
Souriant face à cela et appréciant légèrement ce baiser aux arrières gouts de cigarette froide, il vint se détacher, seulement quelques instants, pour lui marmonner quelques chose.
-Depuis quand Billy Hargrove s'inquiète pour quelqu'un..?
-..C'est pas la même chose, et tu le sais.
-Mhh nan je sais rien. C'est pas comme si tu parlais souvent de ce que tu ressens, pas vrai?
Fronçant ses sourcils face à cette phrase, il n'avait pas eue le temps de réagir qu'il s'était retrouvé collé contre la vitre sentant le froid contre sa joue.
-Mais on va arranger ça, pas vrai?
C'était d'une manière sensuelle qu'il avait sifflé cette phrase à son oreille, passant sa main sur son ventre contracté.
Rien que de sentir sa main contre sa peau brûlante le mettait dans tout ses états et il avait du mal à cacher comment tout cela lui faisait de l'effet.
-…Vient on monte.
-Oh nan, on va rester ici.
C'était d'une manière plutôt confiante que Steve avait confirmé cela, allant lui tirer son short de pyjama pour le glisser de ses hanches.
-Harrington, n'importe qui pourrait nous voir…
Mais pourquoi répondre, se disait Steve.
Le voir paniquer mais être tout autant excité par la situation, il s'en délectait.
-…Harrington, j'te cause.
C'était presque avec un pic de désespoir que Billy avait marmonné cela, fronçant ses sourcils de plaisir quand il sentait une de ses fesses se faire presser par une main impatiente.
Une langue taquine s'était glissé sur na nuque et il en poussait une longue plainte de contentement, pinçant ses lèvres.
Le brun, quand à lui, était trop occupé pour prendre le temps de répondre à ses inquiétudes.
Tout ce qu'il faisait, c'était sourire lorsqu'un juron sortait des lèvres du californien.
Et justement, lorsqu'on vient glisser avec langueur deux doigts à l'intérieur de son petit ami, il faut s'attendre à ce qu'il s'exprime sur cela.
Et pour s'exprimer, ça, Billy le faisait.
Il avait posé son front contre la vitre et serrait sa mâchoire si fortement pour ne pas trop faire de bruit, la main crispée contre la surface glacée.
Il se faisait dévorer la nuque et la gorge sans relâche, tout ses sens étaient en alerte.
Steve, quand à lui, était dans le même état, mais d'une manière différente.
Il se sentait de plus en plus à l'aise avec ce genre de comportement et il ne le cachait pas.
Entendre les gémissements du blond, de cette manière, ça l'excitait tellement, il ne cherchait même pas à lui cacher.
Tout en bougeant ses doigts qui étaient enfouis en lui, il vint arrêter ses baisers, juste le temps de lui poser une question.
-Faut faire des efforts, pas vrai Billy? Faut parler de ce qu'on ressens… Alors vas-y.
Ils étaient tout les deux à court de souffle mais pour autant, ce dernier gardait toujours son caractère arrogant.
-Vas te faire foutre, Steve.
C'était d'un souffle court qu'il avait marmonné cela.
Il avait posé d'une main tremblante sa main qui n'était pas contre la vitre sur son entrejambe, ayant toujours la même expression sur le visage.
Et Billy pressait, de ses doigts, cette zone qui était tant en alerte.
-Mauvaise réponse.
Steve avait répondu cela, avec une pointe d'amusement.
Mais avant que son petit ami puisse répondre, il vint enlever ses doigts, allant libérer son bas ventre de ses vêtements.
Une fois tout abaissé, il vint presser son érection brulante contre ses fesses, un sourire si arrogant aux lèvres.
-Allez, vas-y, je laisse une autre chance.
De sentir cela contre ses fesses et non en lui, c'était presque une torture pour Billy et il n'arrivait même pas à le cacher.
-..Putain !
Steve vint abaisser ses deux mains sur ses hanches, allant empoigner ses fesses pour les écarter et ainsi mettre son membre gonflé de sang contre lui, la lèvre mordue.
-Vas-y, Billy, tu peux le faire…
C'était presque comme un jeu à présent, pour le jeune Harrington.
Il s'était alors pencher pour venir entrer seulement le bout, enfonçant ses dents dans ses propres lèvres.
Mais à part entendre son nom marmonné dans un long gémissement, il n'avait pas eue de réponses.
Il sentait que Billy était presque à bout mais pour autant, il n'allait pas plus loin.
-Si tu me réponds pas je pense pas que tu mérites que je te baise ce soir, tu vois…
-Putain, Harrington…!
Il sentait entre ses mains , tout son corps avoir des soubresaut de plaisir et frustration.
Sa voix aussi, était presque cassé entre chaque gémissements.
S'enfonçant encore doucement en lui avant de se retirer soudainement, une longue plainte sortie de sa gorge.
-Putain oui, j'ai envie que tu me baise putain ! Fait-le maintenant , s'il te plaît, j'en peux plus !!
Son sourire s'est alors élargit, et Steve ne pouvait cacher plus longtemps sa satisfaction.
-Tu vois quand tu veux…
Sans attendre un seul autre instant, il revint s'immiscer en lui, mais non avec lenteur.
Cette fois-ci, ses gestes étaient rapides et passionnés et il ne lui fallut qu'un instant pour que tout son sexe vibrant de plaisir se retrouve entièrement en lui.
De part cela, il lui avait arraché des gémissements et cela l'enchantait comme jamais.
Il n'attendait que ce genre de choses et la situation rendait tout cela bien plus excitant que d'habitude.
En effet, à n'importe quel moment, un voisin fouineur pourrait mettre son nez au dessus de leur buissons et voir toute la scène.
Ils n'avaient même pas éteint la lumière, tout cela était très explicite.
Mais pour autant, cela n'empêchait pas Steve de continuer avec ardeur.
Il donnait des coups brutes et profond, serrant toujours la peau de ses fesses entre ses doigts.
Il serrait si fort qu'il y avait de grandes chances qu'il en laisse des traces mais bon, ce n'était pas son problème à ce moment.
Il avait reprit alors ses baisers sur sa nuque et il y passait sa langue avec envie.
Ses cheveux étaient encore mouillé de sa douche et quelques gouttes d'eau venaient chatouiller son nez et son visage.
Mais tout ce qui l'importait, à ce moment la, c'était ce moment précis.
Cela faisait un moment qu'ils n'avaient pas couché ensemble et surtout, de cette ardeur la.
Il n'hésitait pas un seul instant à presser son corps contre la vitre, ni entrer entièrement à chaque vas et viens.
Et pourtant il savait qu'il était très gonflé et donc, être encore plus gros que d'habitude, en lui.
Il faisait pourtant, attention à ne pas lui faire mal, il guettait chaque réactions.
Billy était presque comme dans un état second, marmonnant son nom plusieurs fois, se tenant contre la vitre comme si sa vie en dépendait.
C'était presque dommage que Steve ne remarque pas qu'il avait glissé sa main sur son propre entrejambe pour y faire des mouvements dessus.
Il était bien trop occupé à donner des coups brutaux, se défouler de toute le poids des derniers événements.
Décalant ses cheveux mouillés d'une main pour avoir meilleur accès à sa nuque, il tentait de ne pas lui faire de traces mais bon, c'était difficile de se contenir.
Rien que le son de la voix de Billy étant presque suppliante de plaisir le rendait hors de lui.
Il adorait cette chaleur autour de lui, autour de son sexe, cette peau tendue entre ses doigts tremblants.
Mordant à pleine dent cette dernière, il lui arrachait un autre son, ne pouvant se retenir de laisser un grognement de plaisir s'échapper.
-Putain Billy, je t'aime, je veux te baiser toute ma vie…
C'était d''une voix étouffée et entre deux baisers qu'il avait chuchoté cela.
Mais c'était presque comme s'il ne se rendait pas compte du poids de ses paroles.
Tout ce qu'il avait remarqué, c'était qu'il s'était presque automatiquement tendu sous ces paroles.
Des jurons étaient sorti, des yeux écarquillés.
C'était la première fois, qu'il lui répétait, depuis le restaurant, qu'il l'aimait.
Depuis, ils n'en avaient pas reparlé.
Mais il ne pouvait se retenir, il fallait qu'il lui dise.
Il était presque obligé, de lui dire ce qu'il ressentait.
Il le fallait, entre chaque coups de bassins, qu'il le répétait.
Et alors il le fit.
Presque sans se contrôler, il écrasait son corps contre le sien, frappant de plein fouet son point faible, tout en lui marmonnant à l'oreille, qu'il était fou amoureux de lui.
Les tremblements dans son corps indiquait qu'il n'était pas loin de jouir contrairement à Billy qui semblait être déjà au summum du plaisir.
Il ne retenait aucuns sons, aucune réactions.
Tout ce qu'il faisait, c'était répéter son prénom en boucle, la bouche grande ouverte.
C'était presque comme s'il était une poupée de chiffon, à ce moment précis.
Presque toute ses forces l'avaient quitté et heureusement que Steve le tenait si fortement contre lui, sinon il serait sûrement tombé.
Après quelques instant et une vague de chaleur l'ayant envahit, ce dernier lui donnait un dernier coup et avait finit une fois enfouit entièrement, les lèvres pincées.
-…Désolé. J'ai oublié..De prévenir.
Il avait marmonné cela en ayant posé son front contre son épaule, ne le lâchant pourtant pas un seul instant.
Mais n'entendant pas de réponses, il se contentait de s'enlever avant de lui lancer un regard, le menton toujours sur son épaule.
-…Tu vas bien?
-…La prochaine fois, éteint au moins la lumière. J'te jure qu'un jour je vais te tuer Harrington.
Face à cette remarque, il ne pouvait s'empêcher de rire, allant remettre son nez dans son cou.
-Désolé mais je pense que tu vas devoir te relaver.
-Ouais, je pense que je vais te tuer.
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Alors j'ai mis un peu de temps à le sortir -désolé- mais entre le manque d'inspiration et le travail, c'était difficile de caser du temps pour ça ! En espérant qu'il vous plaise quand même !!
