Disclaimer : Pas à moi. Contexte et personnage tirés des livres de J. K. Rowling, excepté Alicia Travis qui est un personnage que j'ai inventé.
Warning : Relations sexuelles entre hommes.
A/N : Je dédie cette fic à ma maman.
A/N 2 : Coucou. Oulala, je ne pensais pas avoir autant de reviews, merci beaucoup.
Il y a deux choses que je voudrais éclaircir. Déjà, pour l'idée flash que j'ai eu, c'était le fait d'écrire sur une vente aux enchères humaines qui a lieu à Poudlard, pendant les études de Harry, en plus de mes autres fics (chose qui n'était pas du tout prévue car je ne voulais pas en ajouter une mais j'avais envie d'écrire autre chose). J'avais déjà vu et lu deux fois le concept de vente aux enchères version HP mais elles ne m'avaient pas plu et elles ne se passaient pas du tout à Poudlard donc là, oui, je revendique bien l'idée parce qu'elle est mienne. J'écris donc ce que j'ai envie de lire.
Et la deuxième chose que je voulais éclairer était le 'droit de cuissage'. Apparemment, vous n'avez pas tous compris ce terme. J'explique donc. Au Moyen-âge, certains seigneurs s'accordaient le droit de 'passer la nuit' avec la femme d'un de leurs serfs la nuit de leurs noces. Et donc, quand Snape dit qu'il veut bénéficier du droit de cuissage sur Harry, c'est qu'il veut le mettre dans son lit étant donné qu'il est son serviteur pour 7 jours et que mon cerveau débridé et pervers avait envie depuis longtemps de mettre cette expression dans une fic parce que je l'aime bien… Mais je n'aurais peut-être pas dit la même chose au Moyen-âge. Lol.
Aulili : J'ai d'abord été horrifiée en lisant ta review puis, assez vexée parce que s'il y a bien un principe que je ne supporte pas que l'on bafoue c'est 'Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse' or, je n'aime pas qu'on copie mes écrits donc ce n'est pas moi qui le ferais avec quelqu'un d'autre. J'ai vraiment eu l'impression que tu avais dans l'esprit que j'avais copié cette personne. Je peux te dire que ce sont bien toutes mes idées que j'ai mises dans la fic et que toute ressemblance est totalement fortuite. Je comprends tout de même et te remercie de me l'avoir dit parce qu'au moins, tu m'as fait part de quelque chose qui te tracassais. Je ne lirais pas la fic pour le moment parce que c'est justement si je la lis maintenant que je risque d'être influencée, non pas par les idées mais si j'ai les mêmes ou approximativement les mêmes, je me dirais qu'il ne faut pas que je les mette or, si j'ai écrit cette fic, c'est justement parce que c'est une histoire que j'aurais voulu lire et qui n'a pas été écrite. Bien sûr que j'ai déjà vu et lu parfois des fics anglaises de vente aux enchères mais ce n'est pas de cela dont je parlais en faisant référence à mon idée flash (Voir A/N 2). Etant donné que mes autres lecteurs ont aussi mal compris ce que j'avais dit, je rectifie comme je le fais à chaque fois qu'il y a un malentendu. Aussi, je ne peux pas avoir lu toutes les fics qui sont écrites sur hpss et d'ailleurs, je n'en lis malheureusement plus beaucoup à cause du temps qui me manque. De plus, j'ai dédicacé cette fic à ma mère. Je l'ai fait pour une raison bien précise et franchement, je pense que cette dédicace et cette fic ne vaudraient rien si j'avais bassement copié la fic d'une autre. Je pense avoir suffisamment d'inspiration, d'estime de moi et de respect des autres pour ne pas faire de plagiat, d'autant plus que la première personne pour laquelle j'écris, c'est moi donc cela ne m'apporterait aucun mérite personnel. Désolée pour cette longue réponse mais je voulais vraiment éclairer ton jugement. Je te remercie en tout cas de m'avoir donner le nom d'une excellente auteur, comme tu la qualifies, car je ne 'crache' jamais sur des bonnes fics hpss (par contre, tu ne m'as pas donné le nom du site et je n'en connais pas beaucoup). Je te remercie aussi pour ton lien mais je n'ai pas macromania (et je ne suis pas très douée à l'ordi aussi donc s'il faut l'installer, je vais avoir quelques soucis. Lol). Ca m'a affiché une page blanche. Gros bisous.
Anya et Xérès, Apocalypse-Nox, Onarluca, Lola Reeds, Black-Alex, Prune, Lululle, Miya Black, Arcadiane, Lady Yoko Crystal, Gaeriel Palpatine, Roxane de Bormelia, Kero, Alisa Adams, Eternamm, Marika Jedusor, Néanta, Amano Ai, Yume no Kami, Flore, Lili Sanguisorbe, The spirit of the white w, Le-Délirium-Tremens, Vif d'Or, Hermichocos, Soal, Lulu-Cyfair, Kaori, Aurélia, Pandoria, Aresielle, Elphe07, Lisandra, Arlein de Lioncourt, Kitty, Tiayel, Rach33, Nahamy, Dumbledore, Litacy, Chaos, Pioupiou, Poucette, Yume623, Dega, Luna Denree, Sev, Choléra, Link9, Mikii, Diosa, La Foldingue, Crackos, Anwn, Noa Black, Sothis, Feemusty, Céline.s, Cybele Adam, Zairoon, Lily Ewans/Potter, Lilou, Souly, Henna-Himitsu, Astronema, Yusuki, Shunrei : Excusez-moi d'avoir mis tant de temps avant d'updater. Je ne voulais pas mettre un mois mais le temps passe vite et j'avais beaucoup trop de fics en cours pour pouvoir m'en sortir. Là, ça va, je n'en ai plus 'que' 5. Lol. J'espère, en tout cas, que ce chap vous plaira autant que le premier et je vous fais de très, très gros bisous et un câlin pour me faire pardonner.
Sindra : - Elehyn rougit atrocement – Merci et pour ta réponse, je veux être écrivain depuis toute ch'tite. D'ailleurs, j'écris depuis toute ch'tite. Quand je faisais des bêtises, pour me faire pardonner, j'écrivais des poèmes à ma mère… et ça marchait. Lol. Gros bisous.
Virginie : Si tu aimes voir Severus dominant voire limite SM alors dans cette fic, tu vas être servie. Lol. Ce n'est pas une fic SM, si l'on peut dire, mais Severus est bel et bien le dominant. Dès que j'ai commencé cette fic, j'ai tout de suite su le caractère que je voulais lui donner. Gros bisous.
Desdemona : Alors, en fait, je n'ai pas encore décidé si Harry serait vierge ou pas. L'expression 'droit de cuissage' étant évoqué par les pensées de Severus n'indique donc pas si Riry est encore 'pur'. Pour la longueur de la fic, il y aura probablement 9 chaps en tout et pour tout (la présentation de l'enchère : chap 1, un pour chaque jour de la semaine de 'servitude' et le dernier pour la 'conclusion'). Gros bisous.
Kerowyn : Désolée, je n'ai pas encore eu le temps d'aller voir mais j'irais quand je pourrais. Je n'ai aucune idée de quoi ça peut parler mais tu as éveillée ma curiosité. Lol. Gros bisous.
SORCIERS AUX ENCHERESChapitre 2 : Première journée dans l'antre de la bête
Qu'est-ce que c'était que ces règles ?
« Mais qu'est-ce que c'est que ces règles ! » s'écria Severus, horrifié, en tenant la lettre que lui avait tendu Hermione Granger alors qu'il partait avec son 'achat' vers ses appartements.
Comment ça 'Pas d'abus sexuel' ! Et son droit de cuissage alors ? Il avait quand même acheté Harry ! Le p'tit con était à lui ! Et rien qu'à lui ! Il était son esclave et donc devait exécuter tous ses ordres sans discuter !
Il relut une nouvelle fois ces règles maudites que la Gryffondor avait élaboré.
Règle n°1 : Pas d'abus sexuel.
Règle n°2 : Pas d'humiliation physique ou morale, en public ou en privé.
Règle n°3 : Pas d'usage de violence physique, verbale, morale ou magique.
Règle n°4 : Pas de chantage ni obligation financière quelle qu'elle soit.
Règle n°5 : Interdiction de donner ses devoirs à faire à sa place.
Règle n°6 : Interdiction de troubler l'acheté dans ses besoins biologiques (ex : sommeil, repas, etc…).
Règle n°7 : Respecter les droits de l'acheté (voir feuillet ci-joint).
Règle n°8 : Respecter le cycle scolaire de l'acheté (pas de retard ou d'absence en cours).
Règle n°9 : Respecter les règles ci-dessus sous peine de sévères réprimandes.
Règle n°10 : L'acheté a droit de bénéficier d'une heure quotidienne dans la semaine pour sa propre liberté et de deux heures par jour le week-end. L'acheteur a droit de les fixer mais pas de les lui refuser.
Severus grogna en avisant 'l'humour' de la jeune femme qui avait intitulé ces règles, les 10 commandements. Il prit ensuite le feuillet joint avant de lire à haute voix « Droits et devoirs de l'acheté. »
Règle n°1 : Obéir à votre acheteur, jour et nuit…
« Ca, c'est bien » approuva Snape en souriant d'excitation.
… tant qu'il ou elle respecte ses propres règles…
« Ca, ça l'est moins » grogna-t-il à nouveau après avoir lu la suite de la règle.
… Si la moindre désobéissance est notée par l'acheteur, l'acheté sera très sévèrement réprimandé par l'organisateur officiel de la vente, soit Albus Dumbledore.
Règle n°2 : Aucun ordre ne doit interférer dans votre cycle scolaire en vue de lui nuire.
Règle n°3 : Informez-vous sur les règles et droits de l'acheteur, autrement appelé Les 10 commandements.
Règle n°4 : Vous pouvez négocier vos heures de liberté journalières (1 pour les jours de la semaine, deux le samedi et deux le dimanche) mais en aucun cas les fixer sans l'accord de votre acheteur et encore moins lui désobéir.
Règle n°5 : Vous devez le respect à votre acheteur. Aucune violence verbale, physique, morale ou magique ne vous sera autorisée.
Cet accord a été approuvé par le directeur de Poudlard, Monsieur Albus Dumbledore pour une durée de sept jours et sept nuits. Après cette semaine, le contrat sera considéré comme nul et non avenu.
Severus pinça les lèvres et lança les feuillets avec rage sur le bureau de ses quartiers.
Harry était venu le soir, après la vente, ici même. Il lui avait fait voir le lieu dans lequel il logeait et qui serait également sa demeure pour les sept prochains jours et… les sept prochaines nuits. L'homme avait dû, cependant, le laisser partir car le contrat ne débutait que le lendemain.
« Oui » dit-il avec possessivité. « Demain, il sera à moi. »
Ses yeux se tournèrent de nouveau vers le contrat qui le narguait de ses règles insolvables et il sourit.
Le sourire était malin, calculateur, anticipatif, intelligent… dangereux.
Puis, il murmura « Et bien, à malin, malin et demi Miss Granger ! Nous verrons qui est le plus fort de nous deux ! Les règles peuvent sûrement être contournées et… je ne suis pas un ex-Serpentard pour rien. »
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« Oh mon dieu Hermione, je te déteste ! » gémit Harry en enfouissant sa tête dans ses mains tremblantes.
« Je suis désolée Harry » répondit la jeune femme en se mordant la lèvre d'un air coupable. « Je ne pensais pas que le professeur Snape allait t'acheter. »
« Et tu as vu cet air sadique et satisfait qu'il affichait ! » répliqua un Ron terrorisé qui entendit un autre gémissement horrifié de la part de son ami.
« Oh Harry ! Vraiment, pardonne-moi » supplia la jeune femme brune en s'asseyant à côté de lui et en le prenant dans ses bras. « Je ne voulais vraiment pas que ça se déroule comme ça… Non » ajouta-t-elle en lançant un coup d'œil amer à Ron. « Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. »
« Harry, essaye de te dire que ce ne sera que pour une semaine » tenta de rassurer le rouquin d'un ton peu convaincu. « Ca passe vite. Sept petits jour et sept… petites nuits… avec Snape… Oh mon pauvre, il va te torturer ! Le connaissant, il va faire tout pour t'humilier le plus possible et te martyriser » continua Ron en ne remarquant pas le regard horrifié de Hermione tandis qu'elle secouait la tête pour lui dire de se taire, ainsi que l'air désespéré et abattu de Harry. « Il va sûrement te demander de laver ses chaussettes un fouet à la main pour que tu ailles plus vite mais du moment qu'il ne te demande pas de nettoyer ses sous-vêtements… bleurk… il va peut-être t'obliger à danser nu devant tous les Serpentards ou à t'habiller comme la grand-mère de Neville ou pire ! … »
Les yeux écarquillés de terreur, Harry était suspendu à ses lèvres et imaginait les scènes dont parlait Ron.
« Quoi ? » demanda-t-il avec impatience.
« Te priver de nourriture ! » répondit le rouquin.
« Ridicule ! » s'exclama Hermione en balayant ses paroles d'une main vive. « J'ai fait une liste de règles qui interdit aux acheteurs de faire n'importe quoi avec vous. Snape ne va pas faire n'importe quoi ! Et puis, il est adulte et employé de Dumbledore. Et même s'il le voulait, il ne pourrait pas faire de mal à Harry parce que s'il touchait à un seul de ses cheveux, il aurait à en répondre devant lui et… »
« Mais Dumbledore sera occupé avec Maugrey ! » contra Ron avec vigueur. « Il l'a acheté… d'ailleurs je me demande bien pourquoi… j'ai comme des soupçons… je ne veux pas savoir ce qu'ils feront de leur nuit, non ! non ! non ! »
Ron se tourna vers son meilleur ami et poursuivit « Mais dis-toi que ce n'est que pour sept petits jours et si tu reviens entier… »
« Ron ça suffit maintenant ! Tu es en train de terroriser Harry ! »
« Mais non 'Mione, regarde-le, il est… »
Le rouquin venait de se tourner vers son ami – ami qui était livide et avait les mains posées sur ses joues les doigts tirant sa peau vers le bas ce qui dévoilait largement ses orbites, lui donnant un air de cocker malheureux.
« … ah oui, je l'ai terrorisé. Pardon Harry. »
« C'est rien » gémit Harry.
« Harry » dit Hermione d'un air décidé. « Je vais te passer les feuillets qui font partis du contrat et tu vas les lire. Tu verras tout ce qui est écrit et toi aussi Ronald Weasley » ajouta-t-elle avec hargne et jalousie ce que ne perçut pas le rouquin, contrairement au brun.
Ron écarquilla les yeux et allait lui demander pourquoi mais la jeune femme était déjà partie pour ramener une copie des contrats.
Harry soupira à moitié résigné. Sa vie ne serait-elle faite que d'obstacles et de malheurs ? Demain, à 9H00 précises, il devrait affronter une nouvelle bataille et il n'était pas sûr d'en ressortir vivant.
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« Pas d'abus sexuel » murmura Harry en lisant la première règle. Il frissonna. Il ne voyait pas du tout Snape en être sexué, donc encore moins en petit ami potentiel.
Petit ami. Petit ami et Snape. Harry frissonna de nouveau. Ces deux mots n'allaient pas du tout ensemble, décida-t-il. Snape était un être froid, amer, grincheux, sarcastique, cruel, doucereux, absolument pas séduisant et qui avait autant de graisse dans ses cheveux qu'une plaquette de beurre dans sa barquette. Non, pas du tout attractif.
Harry ne considérait pas son maître des potions comme un homme dont il aurait pu tomber sous le charme. Et pourtant, il avait déjà eu un béguin pour un de ses professeurs. Cela avait été en sixième année et ce professeur était une enseignante. Il s'était cru amoureux jusqu'au jour où elle avait failli le tuer sous les ordres de Voldemort. Cela l'avait tout de suite refroidi.
Il s'était aussi senti attiré par Olivier Dubois lorsqu'il l'avait revu durant l'été qui avait précédé sa rentrée en sixième année également. C'est pendant ces vacances-là qu'il avait compris qu'il était bisexuel.
En dehors de Cho Chang – s'il pouvait la compter - il n'avait pas eu de petite amie. Et il n'avait pas eu de véritable petit ami non plus. Il avait bien échangé quelques baisers passionnés et des caresses plus ou moins osées avec Roger Davies lorsque celui-ci était venu remplacé temporairement Madame Bibine pour les cours de vols et l'arbitrage de Quidditch mais cela n'était pas allé plus loin.
« Règle n°2 :Pas d'humiliation physique ou morale, en public ou en priv » lut Harry à haute voix. « Est-ce que Snape saura s'en empêcher au moins »
De cela, le jeune homme en était mois sûr. Et en tant qu'ex-Serpentard, Harry le croyait tout à fait capable d'avoir planifié quelque chose pour contourner les règles tout en ne les bafouant pas.
« Je vais en baver » murmura-t-il les yeux éteints.
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9H00.
Quelques coups secs mais légers furent frappés à la porte. Tellement légers qu'ils auraient pu être inaudibles si Severus ne les avait pas attendu derrière le panneau de bois sculpté.
Il l'ouvrit d'un geste brusque et sourit diaboliquement en découvrant le corps de rêve qui se trouvait derrière et qui voyait son plan fichu par la rapidité de son professeur.
Snape ricana. « Alors, vous vouliez retourner à la Tour Gryffondor en disant que personne, chez Snape, ne vous avait répondu et pouvoir gagner un peu plus de temps mon cher Potter ?! »
Il lut dans ses yeux la vérité qui était bien celle qu'il venait d'énoncer et ricana de plus belle.
« Et bien non mon cher esclave, entrez dans votre geôle si c'est à cela que vous vous attendez. »
L'homme se repoussa et se plaqua contre le mur pour laisser entrer son élève chez lui et Harry passa devant lui. Cependant, Snape ne s'était pas collé assez contre le mur et il ne se recula pas pour faciliter le passage de son étudiant. Harry vit cela comme une première humiliation et Severus se délecta de sentir les muscles du jeune homme frotter contre son corps lorsqu'il entra.
Harry soupira discrètement et se dirigea vers le salon dans lequel il attendit le retour de son enseignant qui claqua la porte au plus vite et suivit son élève pour le fixer avec jubilation. Un sourire sadique étirait ses lèvres.
« Comme vous le savez Potter » dit-il avec anticipation. « Nous sommes dimanche et votre contrat se terminera dimanche prochain à 9H00 précises également. Durant cette semaine, je veux que vous vous fassiez discret mais présent. Je veux que vous m'obéissiez en tout et que vous ne parliez pas pour ne rien dire. Aucun ordre ne sera discuté mais exécuté dans l'immédiat… »
« Professeur… »
« Silence ! » siffla l'homme.
« Mais… »
« J'ai dit Silence ! Vous me désobéissez déj ! Alors je vais devoir vous remettre à votre place ! » jubila l'homme qui n'attendait visiblement que cela.
« Mais Et les règles ! » dit Harry trop vivement pour que Snape puisse lui couper la parole.
« Les règles seront respectées » grogna-t-il à contre-cœur et d'un air rageur. « Vous devez exécuter mes moindres désirs et je ne souffrirai aucune désobéissance sinon il vous en coûtera… d'une manière ou d'une autre Potter et tout en suivant les obligations du contrat. »
Snape le regardait avec implacabilité et triomphe.
« La première des choses que je souhaite est que vous m'appeliez 'Maître' » jubila l'homme en le regardant droit dans les yeux.
Harry en eût le souffle coupé et rétorqua instantanément « Il n'en est pas question ! »
« Cela fait deux fois que vous me désobéissez depuis ce matin Potter et il est à peine 9H10. Je pense que vous feriez mieux de vous maîtriser un peu mieux et de m'obéir ! »
« C'est de l'humiliation ! Règle n°2 de… »
« Je ne bafoue en rien cette règle Potter ! » s'écria Snape avant d'être de nouveau coupé par Harry.
« Ah oui ! Et vouloir que je vous appelle 'Maître' c'est quoi ? Vous voulez faire concurrence à feu Voldemort ? »
« Taisez-vous Potter ! » siffla l'homme qui était rouge de colère. Une veine battait violemment à sa tempe et il ajouta « Je ne ferai jamais rien qui puisse me remettre en relation avec la magie noire et ses adeptes Potter, que cela soit bien clair entre nous. Je veux que vous m'appeliez Maître pendant ces sept jours parce que vous êtes mon serviteur et que vous me devez obéissance… »
« On se croirait au Moyen-âge ! » ricana Harry. « Tout à l'heure, vous allez me parler des droits des vassaux à leur Seigneur. »
« Et pourquoi pas Pot- » commença Snape.
« Règle n°2 » contra le jeune homme.
« Silence ! J'en ai assez de vos enfantillages ! Il n'y a pas lieu d'invoquer cette règle dans cette affaire étant donné que je suis bien un maître Potter. Un maître en potions plus exactement. Donc, comme vous m'appelez Professeur en cours, ici, vous m'appelez Maître. »
Harry se mordit la lèvre jusqu'au sang mais ne répondit rien. Il savait que Snape trouverait une parade pour l'humilier sans changer les règles. Il était bien trop intelligent pour son salut.
« Alors Potter ? » sourit l'homme d'un air goguenard. « Vous ne dîtes plus rien ? Pourtant, pour l'instant, je vous y autorise… »
« Que voulez-vous que je vous dise ? » lança Harry avec mépris.
« Que vous m'obéirez. Dites-le serviteur ! »
Harry pinça très fortement les lèvres l'une contre l'autre mais savait qu'il devait faire ce que Snape lui disait de faire. Il grogna donc dans sa barbe « Oui. »
« Oui pour quoi ? » s'amusa le professeur.
« Oui, je vous obéirai » siffla Harry.
« Et oui, qui ? » sourit encore plus largement l'enseignant.
« Oui… Maître. »
« C'est bien Potter » approuva Snape en lui tapotant sur la tête comme s'il était un bon chien. « Vous n'apprenez pas très vite mais je sens que ça va venir. »
Harry le fusilla du regard en rejetant vivement sa tête en arrière pour qu'elle soit hors de portée du contact de Snape qui haussa un sourcil mais resta muet quant à ce retrait.
« Bien » dit-il enfin. « Je pense que vous allez pouvoir commencer vos tâches. Déjà, je voudrais que vous lessiviez et récuriez de fond en comble le salon, mon bureau, la kitchenette, la salle de bain et les toilettes sans l'aide de votre baguette. Je crois que ceci vous prendra une bonne partie de la journée et vous apprendra un petit peu à vous discipliner. Ensuite, vous reviendrez me voir. N'oubliez pas que vous avez le droit à deux heures de liberté aujourd'hui. Vous pouvez les prendre quand ça vous arrangera. Vous voyez que je peux faire preuve de magnanimité Potter » sourit l'homme. « Vous irez également déjeuner et dîner en même temps que moi et repartirez de la Grande Salle en ma compagnie donc ne traînez pas trop à table avec vos amis et surveillez mes allées et venues. Je ne tiens pas à ce que ce soit moi qui vienne vous chercher. Est-ce bien clair ? »
« Oui » marmonna Harry.
« Oui qui ? »
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Harry n'en pouvait plus. L'heure du déjeuner lui semblait avoir eu lieu une éternité auparavant. Il n'était même pas dix sept heures et il était fourbu. Ces membres hurlaient leur douleur et il n'avait qu'un seul vœu : se détendre dans un bon bain moussant.
Il se redressa en s'étirant et gémit « Voilà, une autre pièce de faite ! »
Il ne lui manquait plus qu'à nettoyer le bureau de Snape et il aurait fini. Il avait déjà soigneusement lavé les autres pièces pour ne pas avoir à les recommencer si cela ne satisfaisait pas son maître des potions mais il avait remercié des milliers de fois au moins les elfes de maison qui exécutaient déjà très bien leur travail. Pour le récurage de chaque pièce, Harry avait procédé par un ordre personnel : si Snape se trouvait dedans, il ne la faisait pas et ainsi, le jeune homme avait réussi à l'éviter au maximum pendant ces heures de ménage – lui-même ayant vaqué à ses occupations professorales.
Le Gryffondor soupira. Il devait le faire ! Il devait nettoyé le bureau !
'Mais Snape y est !' lui rétorqua sa fierté qui était en totale contradiction avec sa loyauté vis-à-vis d'un contrat signé.
Il soupira encore et se dirigea vers le bureau que lui avait fait découvrir son professeur la veille. Il poussa la porte et entra. Immédiatement, le jeune homme fixa son regard sur son maître des potions et croisa le sien… ainsi que son sourire sardonique.
Après avoir préparé quelques potions pour madame Pomfresh, l'homme corrigeait à présent des copies.
En voyant son élève entrer, il ricana avant de dire « Vous tombez bien Potter, c'est justement votre essai que j'étais en train de corriger… ou plutôt de déplorer. »
Harry pinça les lèvres mais ne dit rien.
Snape fit un sourire goguenard et lui ajouta « Décidément, vous avez autant de subtilité pour la confection des potions que de capacité pour rédiger une simple rédaction ce qui ne nous amène pas à grand chose. J'espère au moins que l'emploi du chiffon ménager ne vous est pas si difficile. »
Le jeune homme restait toujours muet ce qui agaçait prodigieusement son professeur. Severus voulait le voir se rebeller pour pouvoir lui rabattre sa verve, il voulait le voir enrager tout en se faisant insulter davantage. L'homme aimait le voir soumis et plus il sentait son pouvoir sur lui et plus son excitation grandissait.
Il voulait tellement ce gamin que son désir en devenait douloureux. Il l'avait vu grandir et devenir un homme… un homme qui incarnait parfaitement la plastique de ses rêves et il voulait dompter ce corps qu'il devinait fougueux.
Snape détailla avec avidité le corps moulé de blanc de son étudiant. Il pouvait voir le pantalon et le tee-shirt salit en certains endroits, et dans d'autres l'adhérence du tissu mouillé qui révélait plutôt que ne cachait ceux-ci. Il avait un superbe profil.
Un des tétons bruni du jeune homme pointait audacieusement sous le coton et Severus n'avait qu'une envie, c'était de le prendre entre ses lèvres et le martyriser de ses dents voraces.
La luxure s'infiltra dans ses veines tandis qu'il détaillait les fesses rondes et bien visibles qui se tendaient délicieusement alors que le Gryffondor se penchait légèrement pour nettoyer les étagères basses d'une de ses bibliothèques.
Severus sentit alors son sexe se gonfler davantage et il dût crisper ses doigts sur le bureau pour ne pas agripper ces hanches, arracher le tissu qui recouvrait sa croupe ferme et le prendre d'un coup pour se perdre à jamais en lui.
Harry ne se rendait absolument pas compte du trouble de son professeur et continua d'astiquer les pans de bois qui maintenaient les étagères lourdes d'ouvrages de la bibliothèque principale du bureau personnel de son maître des potions. Il se pencha pour dépoussiérer la tablette la plus près du sol et entendit le bruit brusque d'une chaise que l'on repousse avec violence. Harry sursauta et se redressa pour découvrir que son enseignant sortait de la pièce à vive allure.
Le jeune homme sourit de satisfaction et retourna à son travail… Cependant, il n'aurait pas sourit ainsi s'il avait connu la réelle raison du départ de son professeur ainsi que ses pensées le concernant…
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« Professeur ? » appela Harry en entrant dans le salon où il découvrit Snape, sur un canapé, en train de lire un livre sur l'histoire de la magie – thème qui surprit énormément le jeune homme.
« Que vous ai-je déjà dit Potter ? » dit Snape d'un ton sec en se tournant vers son élève avec un sourcil dédaigneusement haussé.
Harry lui lança un regard perdu et l'homme soupira.
« Soit vous le faites exprès, soit vous avez une mémoire des plus courtes… ou peut-être les deux. Je vous ai dit qu'en privé vous deviez m'appelez… ? Allez Potter, un petit effort, je suis sûr que votre neurone va y arriver » ricana Severus.
Harry le fusilla du regard et trouva un subterfuge pour ne pas dire le mot qu'il détestait tant à présent. Il fallait qu'il change rapidement de sujet donc avec précipitation, il dit « Je viens de finir votre bureau. Toutes les pièces ont été faites… »
« Non pas toutes Potter » coupa Snape en le fixant attentivement tandis qu'il ajoutait. « Il manque ma chambre. »
L'homme fit une pause et ne pût s'empêcher de sourire en reprenant « Le meilleur pour la fin, n'est-ce pas Potter ? Je vais vous la montrer étant donné que vous ne l'avez pas vu hier soir » dit-il en se levant et en se dirigeant à grands pas dans un petit couloir qui débouchait sur une porte de chêne massif.
Harry lui fit suite et se retrouva bien vite dans une belle pièce aux tons clairs aménagée succinctement mais avec tout le confort moderne. Le jeune homme se sentit tout de suite très à l'aise dans cette salle qui respirait la chaleur, contrairement à son propriétaire. Un grand lit était dressé en son centre et semblait des plus moelleux et douillet. Harry se retint de suivre l'impulsion qui l'avait immédiatement saisi en lui ordonnant de plonger dessus à corps perdu. Cependant, il ne savait pas si Snape aurait très bien réagi à cette initiative.
Son regard se tourna alors vers une armoire imposante qui ornait un des coins de la pièce et qui était placée à côté d'un magnifique tableau où une photo, prise de nuit, d'un volcan en éruption se laissait admirer. L'image révélait la nature dans son déchaînement avec toute la beauté dangereuse que cela pouvait entraîner. Les volutes opaques de fumée ne cachaient en rien la lave incandescente et dorée qui coulait en rivières disparates de la bouche béante de la roche en fusion. Des brindilles rouge et or volaient ça et là dans un feu d'artifice rougeoyant. La photo était véritablement superbe et Harry fût surpris de voir un tel tableau chez son si glacial maître des potions.
Au dessous du tableau, une petite commode de bois clair s'étendait près d'une fenêtre qui… Minute !
Le regard de Harry retourna promptement vers la commode et ses yeux s'écarquillèrent d'horreur lorsqu'ils avisèrent ce qui se trouvait sur le dit-meuble.
Il entendit Snape ricaner et dire « Comme vous pouvez le voir Potter, cette chambre est parfaitement propre. Les elfes de maison l'ont nettoyé intégralement hier et ce n'est pas cela que je veux vous faire laver. Je pense que la petite séance de ménage vous aura apporté un peu de savoir vivre et de discipline. Donc, je crois aussi que les choses sérieuses peuvent commencer. Vous allez me nettoyer tous ces objets et ensuite, je vous dirai ce qu'il faudra que vous fassiez. Maintenant, allez-y Potter ! Commencez ! »
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'Je savais qu'il était malade' pensa Harry en nettoyant un godemiché d'une belle taille.
Il venait de nourrir le cuir d'un long fouet noir en vu d'assouplir la lanière et avait vu passer entre ses mains une cravache tressée. Une paire de menottes en métal recouverte de cuir fourré lui attirait l'œil ainsi que des pinces pour tétons. Il avait lavé plusieurs chapelets de boules anales et d'autres instruments qu'il ne connaissait pas.
Tout ce qu'il savait maintenant, c'était que son maître des potions s'intéressait de très près aux hommes et cette information le faisait frissonner de dégoût.
De son côté, Snape jubilait. Avec tous ces objets dont certains étaient sado-masochistes, non seulement il avait fait comprendre à son étudiant qu'il était gay mais qu'il avait un goût prononcé pour la domination. Vu son caractère et les instruments qu'il venait d'acheter en vu de s'amuser un peu de la réaction de Potter, il savait que le jeune homme comprendrait qu'il n'était pas masochiste.
Sans être tout à fait sadique, Severus aimait dominer et lorsqu'il apercevait un signe de faiblesse chez un de ses élèves ou un de ses collègues, il s'engouffrait dans la brèche pour montrer qu'il était le plus fort. Voir un élève baisser la tête ou rougir face à une de ses remarques l'emplissait de triomphe, lorsque c'était face à lui alors qu'il n'avait rien dit, une excitation diabolique lui faisait battre le cœur et lorsqu'il s'agissait de la soumission de Potter, il sentait monter une érection.
Le Gryffondor était son péché mignon. Toutes ses réactions étaient détaillées et analysées par ses yeux noirs. Il aimait par-dessus tout batailler avec lui et gagner leurs petits duels. Il adorait les tentatives malheureuses du jeune homme pour essayer de le vaincre et la lueur de rébellion qui animait ses prunelles émeraudes à ce moment-là. Pour Severus, c'en était affreusement jouissif.
Harry sentait les yeux sadiques de son professeur lui brûler le dos et il se dépêcha au plus vite d'en finir. Tout au long de cette tâche, l'homme avait été là. Il n'avait pas arrêté une seule seconde de le fixer et Harry en avait été très embarrassé.
Il reposa le dernier objet lavé dont il ignorait totalement l'usage et dit sèchement à Snape « Voilà, voulez-vous que je fasse quelque chose d'autre ou puis-je bénéficier d'un peu de mon temps libre maintenant ? »
« Vous pouvez disposer Potter mais n'oubliez pas deux choses ! L'une est que le dîner se passera dans une heure et l'autre, vous avez encore omis de m'appeler par mon titre ! Dites le Potter ! »
Les yeux de jade du jeune homme flamboyèrent de colère et il cracha « Maître » avec tout le venin dont il était capable. Puis, il tourna les talons et s'en fût rapidement sous le ricanement de son maître des potions.
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« Ron j'en peux plus » pleura Harry sur l'épaule de son ami. « Il est dingue, sadique et gay et il ne pense qu' »
« Quoi ? » s'exclama le rouquin tout à coup. « Tu viens bien de dire que Snape est gay ? »
« Oui ou bi… »
« Beurk ! » dit Ron avec une mine écœurée en passant une deuxième couche de vernis jaune sur l'ongle du pouce de Luna qui écoutait de la musique sur son baladeur magique donc n'entendait rien. « Et je suis sûr qu'il te demande de faire des choses très bizarres ! » affirma-t-il en prenant un flacon de vernis mauve pour faire l'index.
« Euh… plutôt oui mais je ne crois pas que tu voudras savoir quoi » répondit le brun avec désespoir.
« Oui, ça c'est tabou je crois » répliqua le rouquin en passant, cette fois, une couche bleue sur la majeur. « Ce genre de conversation c'est comme pour Dumbledore et Maugrey, je ne veux rien savoir !… Alors dis-moi, il ne t'a quand même pas trop fait souffrir au moins ? »
« Je croyais que tu ne voulais pas savoir… ? »
Ron balaya sa phrase d'un geste vif de la main comme le faisait souvent Hermione et lui dit « Allonge-toi sur la canapé Harry et raconte-moi tout. »
Harry fronça les sourcils et s'assit sur le sofa.
« Il m'a fait nettoyé presque tout son appartement, du sol au plafond et ensuite… euh… bah après… bah… nettoyage encore… »
« C'est tout ? » s'étonna Ron. « Je pensais qu'en te voyant partir, je ne te reverrais pas revenir. »
Harry leva les yeux au ciel et rétorqua « Je peux te dire qu'il ne se prive pas de m'insulter ou de m'humilier ou… »
« Hey Harry ! Il n'a pas le droit de faire ça ! Hermione a fait des règles et il doit les respec- »
« Oui mais il les contourne sans jamais dépasser les limites ! On ne peut rien dire ! »
« Harry, il y a bien écrit 'pas de violence verbale' or, s'il t'insulte… »
« Non, il me lance des choses qu'il me dit aussi d'habitude ! C'est son langage naturel… Snapien ! »
« Oh ! » fit le très pertinent Ron en prenant le flacon de vernis vert après avoir reposé le rose.
« Oui ! » acquiesça le non moins loquace Harry en regardant le visage de Luna, complètement recouvert de masque à l'avocat avec deux rondelles de concombre sur les yeux.
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« Granger, pourquoi veux-tu… ? »
« Je t'ai déjà dit de m'appeler Hermione pour cette semaine Malfoy ! Tu oublies que tu dois m'obéir ! »
Draco regarda la jeune femme avec mépris et pesta pour avoir été vendu puis acheté par elle et surtout, à un prix dérisoire.
« Oui mais tu oublies que je n'étais pas volontaire pour être sur l'estrade et franchement, m'acheter pour 250 gallions n'est pas cher payé! »
Hermione soupira et, intérieurement, se demanda pourquoi elle l'avait fait en effet.
Sur le coup, elle avait été tellement en colère de voir Luna s'approprier Ron pour une semaine, qu'elle avait voulu rendre le rouquin jaloux et l'occasion était arrivée d'elle-même en la personne du Serpentard blond. Mais Ron avait-il bien remarqué qu'elle l'avait acheté?…
Sur le chemin du couloir amenant aux cachots, elle vit au loin son ami Harry qui dévalait les escaliers à tout allure. Il ne l'avait pas vu et elle souhaita que, pour lui, tout aille bien.
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« Potter ! »
Harry n'avait pas encore franchit le seuil de la porte des appartements de son maître des potions lorsqu'il entendit son appel. Il soupira.
Ses deux heures de liberté venaient de se terminer trop rapidement à son goût. D'abord, il avait été prendre un bon bain qui l'avait délassé quelque peu, puis, avait été discuter avec Ron. Ils avaient été dîner ensemble et avait discuté encore jusqu'à ce que le temps imparti à Harry se finisse. Le jeune homme était alors revenu dans les cachots.
Il se dirigea vers la chambre d'où était venu l'écho et se figea à l'entrée lorsqu'il découvrit son professeur sur son lit, étendu nu sur le ventre.
Il écarquilla les yeux et ne pût s'empêcher d'admirer le corps souple et musclé qui s'offrait à sa vue.
La tête brune était posée sur l'oreiller et ses cheveux noirs se déployaient sur la taie blanche en vagues souples et légères. Harry pouvait voir la base de son cou d'albâtre qui semblait presque fragile à la douce lumière des bougies et faisait paraître son dos encore plus large et puissant qu'il ne l'était probablement. La courbe de sa colonne était des plus parfaite et semblait délicate dans sa paradoxale robustesse et se terminait en deux vallées bombées et attrayantes.
Harry se sentit trembler à la vue de ces fesses fermes mais au semblant accueillant et doux. Dans la semi-obscurité, il avait l'irrésistible envie de laisser sa main oser des caresses qui l'auraient fait rougir en pleine lumière. Ses doigts se seraient alors permis de courir sur le velouté de cette chair renflée pour sombrer dans ses profondeurs secrètes et moites. Le jeune homme sentit le désir se déverser dans ses veines et venir se concentrer dans son sexe qu'il sentit s'ériger.
Sans s'en rendre compte, il s'approcha de l'homme et détailla les jambes interminables et finement galbées qui reposaient sur la couette jusqu'à ses pieds abandonnés à la détente.
« Potter ? »
« Oui Maître » répondit Harry d'une voix rauque et frémissante.
« Il y a une potion aux huiles essentielles sur ma table de nuit. Massez-moi avec. »
La phrase était tombée comme un couperet et fit sursauter l'étudiant.
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Après s'être lavé les mains, Harry avait prit le flacon d'un geste très nerveux et avait fait coulé le liquide épais dans le creux de sa main où il s'était quelque peu réchauffé. Et, à présent, il répandait l'huile onctueuse sur la peau souple de son enseignant.
Ses mains tremblaient toujours et il était terriblement mal à l'aise mais aussi, pour une raison qu'il ne s'expliquait pas, il se sentait bien. Malgré lui, il aimait découvrir la texture de la pâle épiderme de son professeur, il aimait pétrir ses muscles pour les détendre. Il aimait aussi découvrir le corps qui le fascinait à présent et entendre les petits soupirs de bonheur que ne pouvait retenir Snape et qui fuyaient de sa bouche de temps à autre.
Ses larges mains venaient de parcourir tout son dos et ses jambes et il ne fût pas surpris lorsque l'homme lui murmura de le chevaucher. Il aurait dû l'être pourtant mais cet ordre lui paraissait naturel et il s'exécuta.
Il retira ses chaussures à l'aide de ses pieds et passa une jambe par dessus le corps de son professeur. Il s'assit sur la base de ses cuisses et rougit tant cette position lui paraissait érotique.
Il crût entendre son maître des potions gémir mais il ne pouvait pas le certifier. Ses mains reprirent leur chemin vers les larges épaules de Snape et glissèrent avec sensualité le long de ses bras aux muscles déliés pour rejoindre le dos de ses mains. Ce faisant, ses paumes en découvrirent les moindres pores et Harry dût se pencher en avant, réduisant ainsi considérablement l'espace entre son propre torse et le dos de son professeur.
A cette faible distance, Harry pouvait percevoir l'odeur de l'homme et il la respira avidement.
Severus sentit le souffle léger et chaud de son étudiant contre sa nuque ce qui embrasa le feu de ses reins. Il remua imperceptiblement sur le matelas et ressentit une nouvelle décharge de plaisir envahir son membre érigé.
Harry s'interdit de poser ses lèvres sur la nuque tentante et se redressa en laissant ses paumes refaire le chemin inverse. Elles massèrent ensuite les omoplates puis, pressèrent la colonne en un mouvement lent, presque lascif. Ses doigts glissèrent jusqu'aux reins délicieusement cambrés et luisants et il ne pût s'arrêter là. Il se suréleva et les laissa accéder à ses fesses avec une lenteur agonisante.
Snape mordit son oreiller pour ne pas crier et savoura cet instant hors du temps qui avait échappé au destin. Il se délecta de sentir les mains de son étudiant sombrer dans le creux de sa chair qui séparait ses cuisses et repartir vers la croupe charnue qui n'appelait que caresses et excitation.
Chevauchant toujours son professeur, Harry se recula sur les genoux de façon à pouvoir continuer son massage le long de ses jambes.
Severus sentit sa tension se relâcher quelque peu et pût de nouveau contrôler sa respiration. Et lorsque le massage se finit, il ne se retourna pas et ordonna à son élève d'aller exécuter une tâche quelconque pour le libérer de sa présence torturante.
Lorsque le jeune homme se fût éclipsé, Severus repensa à ses mains sur son corps huilé et, inconsciemment, se mit à bouger sur le matelas. Ses hanches ondulèrent sur le drap d'un mouvement d'abord lent, puis de plus en plus rapide jusqu'à ce qu'il devienne frénétique. Mordant toujours son oreiller pour étouffer son bonheur, il jouit dans l'intimité de son lit.
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Severus venait de prendre sa douche vespérale et revêtit un bas de pyjama de coton.
Il était prêt à aller se coucher et également à affronter la scène qui ne tarderait pas à arriver.
« Potter ! » appela-t-il en sortant de la salle de bain.
Harry leva les yeux du livre qu'il était en train de lire et ils se posèrent sur la silhouette longiligne de son maître des potions.
« Oui ?… Maître ? »
« Venez vous coucher ! » ordonna-t-il en lui indiquant de le suivre.
Le jeune homme posa son livre sur le canapé et se leva promptement. Sa journée de labeur l'avait épuisé et il ne rêvait que d'un bon lit. Il se demandait toutefois où il dormirait car il n'avait pas vu d'autre lit que celui de…
« Vous prenez le côté gauche ! » dit Snape.
« Quoi ? » fit Harry avec un air effaré. « Je – Je ne… vais pas dormir dans votre lit… avec vous ! »
« Vous préférez dormir par terre ? » demanda Snape avec ironie.
Harry n'avait pas du tout envie de dormir à même le sol de pierre dur et glacé mais il ne voulait pas non plus dormir avec lui.
« Règle n°1 » rappela Harry avec ferveur. « Pas d'abus sex… »
« Je ne vous propose rien d'autre que dormir Potter alors venez vous coucher immédiatement ! »
Harry pinça les lèvres mais vint se glisser, à contrecœur entre les draps propres.
Devrait-il connaître pire que cela ?
« Demain, vous me donnerez mon bain ! »
Oui, il y avait bien pire, pleura-t-il tandis que la lumière de la chambre s'éteignait, faisant place à la pénombre, intime de son professeur… Il y avait bien pire.
A suivre…-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
A/N : J'espère que ce chapitre vous aura plu. Il a été très long à écrire. Il fait d'ailleurs le double de mes longs chapitres habituels. J'espère que cela excusera le délai de parution. Ma fibre féministe s'est révoltée à plusieurs endroits contre Severus en écrivant des répliques à lui mais je me suis dit qu'il est sadique et que s'il était vraiment partie pris dans cette situation, il en profiterait. Gros bisous.
