Vous en rêviez tout autant qu'elle ?... Je l'ai écrit pour vous ; ))
Chapitre 325 : Monstruous fate
Nous cheminons, lui mains dans les poches de sa tenue, moi embarrassée par son intervention.
"OK, tu vas faire la gueule encore longtemps ?" arrêtant son pas sur le trottoir.
Je lui adresse un regard terriblement triste.
Il cligne, posant sa main immense sur mon épaule. "Hey... désolé, je ne pensais pas... que ça te toucherait à ce point."
"Je les ai beaucoup aimés, Satoru." cherchant le contact visuel avec ses yeux camouflés par les verres opaques. "Nous avons été très heureux tous les trois, à une époque."
"C'était... maladroit de ma part, je l'avoue. Enfin... si mes ex devaient toutes se montrer aussi collantes !..."
"C'est que tu ne leur as pas laissé un souvenir impérissable, Gojô !..." croisant les bras, sourire mauvais.
"Par... don ?" piqué au vif, croisant les bras de la même façon. "Certainement pas ! C'est juste qu'elles savent rester à leur place." asséné.
"Hmm... comme ça flaire bon le machisme affirmé, tout ça !..."
"La blague. T'es bien placée pour savoir que c'est pas le genre de la maison." reniflant.
Je glisse une main le long de son torse. "Pardon. Je suis à fleur de peau."
"Un peu, ouais." sans toutefois se dérober sous mon geste.
"Viens. Rentrons."
Il se laisse choir dans le canapé, allongeant ses jambes immenses sur la table basse, en chaussettes.
Je nous prépare un thé apaisant, m'installant à ses côtés, plateau aux tasses fumantes posées sur la table.
Je me cale contre lui, son bras étant ouvert. Il embrasse le haut de ma tête, tendre.
"J'ai eu très peur que tu leur fasses du mal..." évoquant les Leech.
"J'étais bien parti pour." sans détour. "Parfois, je ne mesure pas ma force."
"OK, ils ne sont pas humains mais quand même... doucement, mon tout beau." embrassant sa joue.
"Heureusement tu me sers de garde-fou." souriant, furetant contre mon épaule, joueur.
Je glisse les doigts au sein des mèches claires. "Je t'aime, Sat'."
Il me regarde, tout sourire. "Moi aussi, Rachel."
Je me redresse dans le lit, effrayée. "Sat' !... Sat' !" le secouant.
"Mmm ?..." émergeant.
"Sat'... quelque chose... dehors..."
Il se redresse, cherchant du regard, sans succès. "Tu as dû rêver..."
"Non. Je t'assure..."
"OK. J'irai inspecter les lieux demain." se recouchant.
Impossible de fermer l'œil, la menace étant encore bien trop présente.
"Alors ?" questionnant Satoru alors qu'il revient de son inspection à l'extérieur.
Il secoue la tête.
"Mais c'est impossible !... L'énergie déployée était bien trop grande pour ne laisser aucune impureté."
"Écoute..." me plaçant face à lui. "Je ne bouge pas d'ici, si ça peut te rassurer. J'envoie juste un message à Megumi pour l'avertir." sortant son smartphone pour taper le texte.
"C'était effrayant..." m'enveloppant de ses bras. "Je n'ai jamais perçu quelque chose d'aussi..."
"Hey. Je suis là, OK ?..." me rassurant par un baiser.
"On se demande quelle bête tu viens de créer, Gojô Satoru." dans son dos, apparaissant.
"SAT' !..." me figeant dans ses bras. "C'est..."
Le sixième œil cerne immédiatement le problème : Kenjaku qui habite à présent un hôte de choix en la personne monstrueuse de Ryomen Sukuna !...
"Ecarte-toi ! Je rêve de l'écarteler." me fixant avec haine.
"Tu rêves, en effet." amène une voix connue, derrière la stature à quatre bras, libérant une série de fléaux avant de se poster aux côtés de Satoru.
"Hey !... Sympa de te voir !..." tapant dans la paume de son ami de toujours.
Sourire de Suguru. "J'allais pas manquer ça."
"Vous deux..."
"Tu t'y attendais pas, hein !..." le provoque Satoru.
A ses pieds gisent les fléaux.
"Tsk." tique Suguru.
"OK. T'as de quoi le divertir un peu ?"
"Tu en doutes ?" cligne Suguru, libérant un de ses plus redoutables fléaux.
"Peuh. Inutile."
"Tu devrais te méfier." sourit Suguru, au fait des capacités particulières de son fléau.
"Quelle faible assaut face au roi des fléaux !..." grogne Kenjaku.
Le fléau vient de fondre autour de Sukuna, l'immobilisant dans une sorte de pâte grossière.
"A toi de jouer, Satoru !..."
"Avec plaisir !..." parant un hollow purple particulièrement agressif.
"Il en reste des particules." accorde Satoru.
"Nous avons un peu de répit le temps qu'il se régénère."
"Réfléchir à un plan ? Je vote pour l'éradication complète."
"Ce n'est pas aussi simple, Satoru." le tempère Suguru.
"Il faut l'attirer hors de la ville, dans un bois par exemple. Je me charge du reste."
"Je sers d'appât." me proposant.
"Non !" en chœur, se regardant, finissant par sourire, complicité retrouvée.
"Vous savez bien que c'est notre seule option, les garçons." me préparant à affronter ce que le jujutsu a vu de pire.
Une des mains s'empare de ma chevelure, sur le dessus du crâne, me soulevant presque.
"Ah ! Comme c'est jouissif de t'avoir à disposition !..." se félicite Kenjaku.
J'en souris entre deux grimaces. "Tu n'es... qu'un cerveau ramolli." lui adressant un flash énergétique.
Derrière lui, deux exorcistes le gratifient d'une attaque en simultané, lui arrachant plusieurs bras.
Il fait volte-face, vif.
"C'est par ici que ça se passe, enfoiré !" l'enserrant dans mon domaine, nouant autour de lui les anneaux de Léviathan.
C'est la Limitless, dans toute sa puissance, qui finit par lui griller le cerveau.
Il n'en reste, à la fin, qu'un corps démembré, incapable de s'effondrer sur lui-même.
"Véritablement, Sukuna demeure le roi des fléaux."
La paume de Satoru parcourt ma jambe alors que je suis allongée sur le flanc, terminant sa caresse avant de se relever pour rejoindre Suguru.
"Merci pour ton aide."
"C'était comme au bon vieux temps. Pour peu, j'en serai nostalgique. Bien." faisant un pas pour s'éloigner, retenu par Satoru, posant son front contre le sien.
"Reste."
"Satoru... ce combat m'a demandé beaucoup en éner..."
La bouche de Satoru prend le mot à même la langue de Suguru, bras noués autour de sa nuque, appréciant toucher l'ébène de ses cheveux.
"Reste..."
"Satoru..." retournant l'embrasser, corps chamboulé, renouant avec des sensations enfouies.
Les bouches se gâtent à s'en faire geindre, me tirant du sommeil, me redressant, frottant mes yeux au spectacle qui se joue en pied du lit.
"Dites..." sur un ton souriant.
Satoru pose à nouveau le front contre celui de son ami et amant.
"Je proposais à Suguru... de rester..."
"Hmm mmm. En y mettant les formes." d'une voix rendue plus lourde par le désir.
"Tu t'en plains ?..." taquin.
"Pas le moins du monde. Je demeure sensible à tes marques de politesse." caressant la joue adverse.
"Sensible comme dans le temps ?..."
"Plus encore." s'empressant de réitérer l'expérience.
Ces bouches !... Leurs jeux sont un enchantement pour la vue et l'ouïe !...
"Encore meilleur." concède Suguru.
"Hé !..." l'invitant à s'installer avec lui en pied de lit, paumes sur ses épaules, bouches se rejoignant pour un nouvel échange. "Encore à court d'énergie ?..." taquin.
"Plus vraiment. Tu m'as... donné un nouveau souffle." bouche retournant vers celle qu'il croyait perdue à tout jamais.
"Monte sur mes cuisses." l'y invitant.
Suguru se lève, ramenant sa robe et son gojo-gesa à lui, avant d'enfourcher Satoru.
"Plus proche." glissant les paumes derrière les fesses pour que leurs bassins, animés d'une forte érection, soient en contact.
Exclamation forte de Suguru.
Satoru l'embrassa avant de laisser chuter en arrière le haut de son corps.
Je m'en approche.
"Embrasse-le." caressant ma joue, me livrant à la bouche de Suguru.
Nous nous sourions avant d'y procéder, liant délicieusement nos bouches dont l'une porte encore les résidus de Satoru. Ma main cherche celle de Satoru et il s'en empare, se redressant pour se mêler à la danse ; ces baisers à trois langues... portent les délices au paroxysme de l'érotisme.
Mon sexe en palpite déjà terriblement, répercutant la tension qui spasme dans tout le corps.
Nous y voilà... enfin !...
Nous nous défaisons avant de nous rejoindre, nus.
Satoru dessous, moi au centre, Suguru sur nous, allongés.
Leurs sexes s'ébattent entre mes cuisses, flattant le mien.
J'embrasse Satoru puis laisse Geto s'en charger pendant que je mordille son épaule.
"J'avoue... n'avoir rien prémédité..." confesse Satoru.
"C'est encore meilleur." lui livre Suguru entre deux baisers chauds.
Nos jambes jouent les unes avec les autres. Nous nous caressons de tout le corps.
Nous basculons sur le flanc, moi toujours au centre.
Satoru récupère ma jambe pour la passer sur sa hanche, dirigeant son sexe pour s'engouffrer en moi, suffoquant à la moiteur dans laquelle il s'enfonce.
"Tu penses... avoir de la place pour deux ?..." questionne Suguru à mon oreille.
"S'il n'y en a pas... tu t'en feras une..." souriante.
C'est lentement qu'il accède à l'orifice libre, comprimant délicieusement mes chairs, donnant la réplique au sexe de Satoru.
"Prête ?..." avant de commencer à bouger.
Je hoche la tête.
"Toi aussi ?..." à Suguru.
"Tu peux y aller. Je me calerai sur ton rythme."
Ma bouche s'entrouvre de délice lorsque Satoru commence à mouvoir les hanches, faisant coulisser son sexe dont l'extrémité lui devient extrêmement sensible.
Suguru cale son mouvement sur ceux de son ami.
Nos sons montent rapidement, emplissant la pièce d'appels lascifs.
Suguru se cambre à mesure, cheveux ébènes éparpillés anarchiquement sur le lit, bouche vomissant des expressions délectées.
Satoru n'en mène pas plus large, sexe dans tous ses états.
Leurs doigts crispent de concert sur ma cuisses.
Leur assaut combiné me mène directement au septième ciel en un temps record !...
Ils luttent de toutes leurs forces contre l'orgasme dévastateur qui s'annonce avec force.
"Je vais... plus..."
"... tenir !..." crie Suguru, lâchant tout, se répartissant par saccades vives au fond de moi, aussitôt rejoint par Satoru.
Je les tiens contre moi, doigts glissant dans les cheveux de teinte si différente, les câlinant tour à tour.
"Wow... tout sauf ce que je m'étais... imaginé..." concède Satoru, adressant un sourire doux à son ami de toujours.
Sourire de Suguru, paupières closes. "J'avoue que ce fut... une riche et très agréable expérience."
"Et je ne vous parle pas de la mienne..."
"On l'avait déjà fantasmé avec Shoko, tu te rappelles ?" s'amuse Satoru.
"Ouais. C'était la fois où tu avais bu à t'en faire vomir... après avoir débité cette idiotie."
"Hey, j'étais très sérieux sur le moment !..."
"Hmm mmm. Tu as piqué du nez dès notre retour, Satoru." amusé par la façon dont son ami ne tient absolument pas l'alcool.
"Humpf." faisant mine d'être vexé. "Tu t'es occupé de Shoko, du coup ?..."
"J'étais mûr pour le faire mais tu connais Shoko... elle m'a préféré la compagnie d'un terminal."
"Peuh !... La honte."
"Tais-toi. Tu n'étais pas non plus beau à voir." sur un sourire doux avant de basculer sur le ventre, m'avisant avant de m'embrasser chaudement.
Satoru l'observe, souriant, complètement shooté aux endorphines.
"Commence pas, Suguru..."
"Hey, c'est toi qui n'arrives pas à récupérer rapidement." taquin.
"Attends un peu !... Pour un moine, tu te tiens là."
"Je n'ai jamais fait vœu de chasteté, moi, Satoru."
"J'ai loupé un truc ?" questionne Megumi, au retour de Satoru.
Petit sourire explicite de ce dernier.
"Peuh !... Toujours à garder le meilleur pour toi."
"Je ne te le fais pas dire." énigmatique, allant se servir un café.
Ma main monte, passant sous les cheveux défaits, lui étirant un doux sourire.
"Hey..."
"Bonjour." avisant le soleil qui prend place dans le ciel dégagé.
"Alors ?... Tu as aimé ?..." me référant à notre expérience.
"Avoir aimé est une faible expression."
Ma main atteint la nuque, caressante. Il en clôt un instant les paupières, savourant le contact.
"Parfois je me dis l'avoir rêvé..."
"Oh je puis t'assurer qu'un rêve ne saurait être aussi organique." encore remué.
"Nous sommes donc trois à en avoir trouvé un énorme contentement." régalée.
"Aucun parti ne semble avoir été lésé dans l'histoire, si c'est ce qui t'inquiétait."
Je note qu'il est sur le départ. "Tu... t'en vas ?..." surprise qu'il quitte ainsi son refuge.
"Oui. En expédition punitive. Dans un village reculé des montagnes."
"Je vois... des macaques à châtier ?"
"Pour mépriser le plus digne d'intérêt d'entre eux. God... they're stupid." sur une moue qui en dit long.
Il emporte son sansetsukon.
Il est à craindre qu'il ne demeure aucun survivant.
"Je peux venir ?..."
Les murs ainsi que les entrées sont tachés de sang projeté avec violence et force.
Le sansetsukon repose, replié, contre la porte coulissante.
Suguru a été aidé par l'un de ses fléaux fétiche ; le dragon irisé, reprenant sa forme, vient de glisser sur ses cuisses alors qu'il se repose au milieu des cadavres. Sur son visage : le sentiment du devoir accompli.
Il respire mieux maintenant que les souffles de ces macaques privés d'intelligence ont cessé.
Et il vient de gagner un nouvel adepte. Ce dernier se prosterne justement devant lui.
"Relève-toi. Tu fais partie des élus. Tes genoux ne ploieront plus jamais devant quiconque, y compris devant moi."
Séance shopping avec Nanako et Mimiko. Malgré leur haine des humains, elles s'octroient des activités de leur âge et nous rions beaucoup toutes les trois !... Suguru me les confie en totale confiance, ce qui m'honore !... Les filles de Suguru... si précieuses à ses yeux.
Je ne tolérerai effectivement pas qu'un malheur leur arrive.
"Rachel ? C'est comment dans le royaume d'Hadès ?" me questionne soudain Nanako, curieuse.
"Tu as de ces questions, Nanako." la reprend Mimiko, plus discrète.
"Il n'y a pas de problème, Mimiko, je vais répondre à ta sœur : les Enfers sont loin d'avoir été créés pour la villégiature, tu penses bien !... C'est un endroit suintant la souffrance sous toutes ses formes. Un lieu saturé de plaintes et de geignements. Les odeurs y sont âpres et prennent à la gorge. C'est un endroit où les âmes se sentent oppressées et harcelées."
"Ben dis donc... ça donne pas envie !..." secouant la main.
"En effet. Je vous en éviterai la visite guidée."
"Bien aimable."
"Et... les macaques que Geto-Sama châtie ?... Leurs âmes vont où ?..."
"Aux Enfers."
"Et l'âme de Geto-Sama ?" s'effraye Nanako. "Que va-t-elle devenir ?"
Je soupire. "Tuer et se faire adorer demeurent l'apanage des dieux, Nanako. Se l'octroyer est déjà considéré comme un crime par les lois infernales."
"Qu... quoi ?" doigts tremblants.
"Je suis désolée, Nanako." baissant la tête.
"C'est tellement injuste !... Geto-Sama nous a sauvées !... Ça devrait suffire pour annuler sa condamnation !..."
"Les lois des Enfers ne fonctionnent malheureusement pas de cette façon, Nanako."
"Je veux prendre sa place, dans ce cas !"
Je secoue la tête. "Chacun doit répondre de ses propres actes."
"Alors toi, fais quelque chose pour que ça n'arrive pas !..."
"Calme-toi. J'aime votre père autant que vous et ne souhaite surtout pas que la mort le happe." mains regagnant les leurs.
Celles de Mimiko sont calmes et froides tandis que celles de Nanako bouillonnent.
"Nous avons eu une discussion animée au salon de thé." dis-je.
"Vraiment ? Au sujet des macaques ?..."
"Nope. A ton sujet."
Il cligne.
"Au sujet du sort qui attend les âmes aux Enfers."
Il secoue la tête. "Elles grandissent vraiment..." soupire Suguru.
"La mort... elles vont y songer de plus en plus fréquemment, Suguru."
"Tu dis vrai." nous préparant un thé infusé à la cannelle. "Je ne leur ai jamais caché ce fait. J'ai même déjà tué en leur présence et ce dès leur jeune âge. Je ne voulais pas leur camoufler la cruelle réalité. Bâtir un monde nouveau ne va pas sans sacrifices."
"Leur sort leur est égale. C'est le tien qui les affole."
Il s'installe, posant la théière sur un socle tressé en cordes.
"Si elles venaient à te perdre, leur univers s'effondrerait."
"Justement. Je compte sur toi pour prendre le relais si ça devait arriver."
"Ne parle pas ainsi, Suguru." prise de frissons. "Je n'ai jamais été une bonne mère."
"Pour moi, tu le deviendras."
"De père, elles n'en ont qu'un."
"Satoru va tout faire pour m'empêcher d'atteindre mon but. Et maintenant que nous nous sommes rapprochés, la tâche va m'être d'autant plus ardue."
Son regard vagabonde un instant à l'extérieur.
"Tu regrettes ?"
"Non. Absolument pas." sur un petit sourire. "Même si... j'ai compromis mes idéaux."
"Le jeu en valait la chandelle."
"En un sens, oui. Et toi ? A naviguer entre nous deux ?... Nos points de vues sont si différents..."
"Je gère. Par ailleurs, ni Satoru ni toi ne m'avez demandé de cesser ce... va-et-vient."
Petit rire. "Nul ne t'impose quoi que ce soit, ô Léviathan d'Hadès. Ce serait te perdre et ça, ni Satoru ni moi n'y tenons."
"Tu sais, j'ai rencontré Satoru avant d'apprendre ton existence... et cette brèche... cette faille béante, suintante dans son cœur d'exorciste... cette expression incroyablement triste qui venait l'imprégner lorsque la mélancolie se faisait aiguë..." secouant la tête, m'en souvenant avec précision. "... quand sa bouche demeurait résolument close sur sa souffrance... j'en comprends mieux l'origine à présent." fixant Suguru dans les yeux.
"Si Satoru était... cet être arrogant qu'il pourrait prétendre être du fait de son pouvoir, ni toi ni moi ne nous serions arrêtés sur lui. Même du temps du lycée, il avait beau fanfaronner, je savais que, dans le fond, il ne désirait pas cette naissance qui l'a placé sous les feux de la rampe du jujutsu. Gojô Satoru, le bien nommé, fait partie de cette classe élue. Ils sont peu, dans son clan, à savoir aussi bien manier la dévastatrice Hollow Purple. Sans parler du pouvoir du sixième œil qui permet le plein potentiel de la Limitless. Non, vraiment, Satoru est... un monstre." sur un sourire tout à fait spécial.
"Tu l'aimes." souriante. "Tu l'as toujours aimé. Comme un fou."
