Voila le 3ème chapitre ! Je tenais à m'excuser parce que c'était plutôt long mais j'étais très occupée à cause d'un examen très chiant ! Vous savez ! Ce genre d'exam super difficile qu'on passe au milieu de profs et d'élèves qu'on connaît pas et qui s'appelle le brevet ? J'étais super stressée mais bon j'ai eu les résultats et je l'ai eu donc ça va, je peux à nouveau me détendre ! Bon, place à la lecture maintenant !
Watashi No Eien
Chapitre 3
Hoenheim ne m'avait plus adressé la parole depuis notre petite discussion. Je ne m'en plaignais pas mais je détestais le voir comme ça, toujours entrain de fuir son passé et ses anciennes erreurs.
J'étais maintenant dans ma chambre, allongé tranquillement sur mon lit. Le soleil se couchait et l'obscurité commençait à gagner la pièce. J'attendais le signal de Hoenheim. Hausofer et sa bande de tarés lui avaient donné rendez-vous ce soir et j'étais très impatient d'y aller, ignorant tout de même le mauvais pressentiment que j'avais à l'idée de cette rencontre.
J'avais toujours mon « automail » spécial, que Hoenheim m'avait lui-même préparé, au cas où la conversation tournerait au vinaigre. Il n'était pas aussi efficace que celui de Winry mais ce que j'aimais le plus était qu'il pouvait camoufler le métal à l'aide d'une sorte de peau qui n'était pas vraiment de la chair humaine mais qui y ressemblait beaucoup. Cette peau était très blanche et contrastait donc mal avec la mienne, ce qui me rappelait fortement Wrath, l'homonculus qui avait volé mon bras et ma jambe. Pourtant, juste avant que je ne passe la porte, il ne les avait plus. Il devait avoir un automail maintenant, comme moi…
Quelqu'un frappa à la porte et j'entendis la voix d'Hoenheim m'appeler :
- Edward, il est temps d'y aller.
- Okay, le vieux ! Je suis prêt !
Après quelques minutes de marche au milieu de la foule, Hoenheim nous avait entraîné dans une petite ruelle sombre qui débouchait sur ce qui semblait être une gigantesque cour. Je pouvais sentir Al paniquer légèrement et je me retournai pour lui afficher un sourire rassurant. Ce n'était pas tous les jours qu'il se retrouvait dans ce genre de situation mais il avait quand même tenu à venir, sûrement parce qu'il s'inquiétait pour moi.
Une immense tour se trouvait au milieu de la cour et les portes,décorées de signesmystérieux,s'ouvrirent dans un grincement sonore dès que Hoenheim s'approcha. Il nous fit signe de le suivre et tous trois, nous entrâmespour nous retrouver dans une vaste salle où des personnes encapuchonnées chantaient une sorte de prière. Je lançai à Hoenheim un regard suspicieux mais le vieux n'y fit pas attention et observait la scène avec attention.
A la fin du chant, les gens se dispersèrent et je pus apercevoir, au milieu de la pièce, un gigantesque cercle de transmutation. J'entendis Al pousser un cri d'étonnement tandis que j'essayai de comprendre pourquoi ces personnes utilisaient ce symbole alchimique pour représenter leur religion. C'était vraiment n'importe quoi !
Je vis alors trois silhouettes s'approcher de nous :
- Bienvenue, Professeur Hoenheim ! Je suis heureux de vous voir !
Je reconnu tout de suite la voix hautaine d'Hausofer. Les trois individus enlevèrent leur attirail noir et je pus enfin voir leur visage. Près d'Hausofer se tenait ce fameux Mr. Hess, l'homme qui m'avait présenté Al, et une femme très belle qui portait un uniforme blanc semblable àcelui d'un militaire. Elle avait des cheveux blonds mi-longs et des yeux bleus emplis de calme et de sérieux. En la voyant à côté d'Hausofer, cela me rappela désagréablement Sloth et le furher King Bradley.
- C'est elle, me murmura Al, c'est Melle. Ecart.
- Je suis très content de vous revoir, dit Hoenheim en serrant la main aux trois individus, Melle. Ecart, je vous présente mon fils Edward, vous devez sûrement connaître son ami Alphonse Heiderich. Mr. Hausofer et Mr. Hess, je crois que vous les connaissez tous les deux.
- En effet, répondit Hess de sa voix grave, comment allez-vous les jeunes ?
- Bonsoir, Mr. Hess, dit Al en s'inclinant poliment.
Moi, je préférai garder mes distances et ne pas le saluer.
- Je suis ravie de vous rencontrer enfin Edward, susurra Ecart en me saluant, je m'appelle Detlinde Ecart (1), votre père m'a beaucoup parlé de vous.
Puis, sans attendre de réponse et sans adresser un regard à Al, elle se retourna vers Hoenheim.
- J'imagine que vous savez pourquoi vous êtes là ?
- Oui, j'ai lu les documents que Mr. Hausofer m'a apportés.
- Nous vous avons appelé ce soir car le dragon a été aperçu aux environs de Berlin donc il se trouve actuellement en Allemagne.
A ces mots, mon sang ne fit qu'un tour et je vis Hoenheim devenir très pale. Al serrait ma main fortement dans la sienne, me montrant ainsi son inquiétude. Envy se trouvait en Allemagne, oh non…
- Ne vous inquiétez pas, Professeur, continua Ecart, nous avons tout ce qu'il faut pour l'attraper et dès que nous l'aurons, je compte sur vous et votre fils pour l'étudier très attentivement.
Hoenheim ne répondit rien et se contenta de hocher faiblement la tête.
- Eh, attendez ! J'ai rien à voir là dedans moi ! Alors me mêlez pas à vos magouilles ! criai-je avec rage.
- Edward, s'il te plaît !
- Alors, c'est pour ça que tu m'as emmené ici ! T'es vraiment taré le vieux !
- Ed, pitié ! dit Al en serrant ma main encore plus fort.
Ecart se tourna vers moi :
- Enfin, Edward ! Imaginez un peu où ce dragon pourrait nous mener. Le royaume de Dieu, Shambala…
Ses yeux brillaient maintenant d'un éclat comparable à la folie et Hausofer et Hess hochèrent la tête avec un sourire sadique.
- Laissez moi en dehors de ça, Ecart !
Je m'en occuperai à ma manière quand le moment sera venu, pensai-je.
- Et qu'est ce que c'est que ce cercle sur le sol ? C'est le symbole de votre religion ? Vous vous foutez de moi, pas vrai ?
Alors qu'elle me lançait un regard noir, un rugissement terrifiant retentit et brisa le silence pesant qui s'était installé. Un bruit d'explosion suivit peu de temps après et les cris des membres de Thulé se mêlèrent à ceux des gensà l'extérieur.
- Ed, qu'est-ce qui se passe ? cria Al.
- Evacuez l'endroit ! hurla Hausofer.
Sans perdre de temps, j'entraînai Al en dehors de la tour, poussant les personnes paniquées hors du chemin. Qu'est-ce qu'il se passait bon sang ?
Quand nous arrivâmes dans la cour, nous vîmes qu'un immeuble avait été complètement détruit et que les pompiers sortait les victimes blessées de sous les décombres. Le rugissement retentit encore une fois et les cris redoublèrent d'intensité. Je levai les yeux au ciel et aperçut une longue et fine silhouette volant dans les cieux. Celle-ci se rapprochait de plus en plus de la tour.
Hoenheim nous rejoignit, le souffle court :
- Les enfants, on part d'ici ! Ecart a appelé lesrenforts!On doit…
Une détonation semblable à la première résonna et la tour commença à s'effondrer sous nos yeux. Sans perdre de temps,je me jetai sur Al pour le protéger des pierres qui atterrissaient sur le sol dans un fracas affreux.
- Ed !
- Shut, calmes toi Al ! Ca va aller !
Quelques minutes après, quand je n'entendis plus rien, je relevai la tête, il ne restait presque rien de la tour mais ce fut le dernier de mes soucis quand j'aperçus, au milieudes décombres,un gigantesque dragon vert, me regardant de ses yeux violets perçants, sa gueule grande ouverte révélant ses longues dents blanches et pointues.
Envy…
Hoenheim était toujours debout, haletant et couvert de poussière, fixant le dragon calmement. Le corps de Al tremblait sous le mien tandis que le sosie de mon petitfrèreregardait la bête. Des gens étaient allongés sur le sol, certains blessés, d'autres morts et ce spectacle désolant fit augmenter ma peur.
Tout à coup, des dizaines de biplans apparurent dans le ciel et entourèrent le dragon. Ils tirèrent et des milliers de balles ricochèrent contre la peau de l'animal, retournant à l'envoyeur.
- Arrêtez ça, idiot ! Vous allez vous faire tuer ! hurlai-je tandis que plusieurs avions explosèrent et s'écrasèrent au sol.
Je me relevai et courai vers le dragon aussi vite que je le pouvais, ignorant le cri de Al qui me suppliait de revenir. Tandis, que je n'étais plus qu'à deux mètres de l'animal, une lumière blanche m'aveugla et m'arrêta directement dans ma course.
Le silence se fit à nouveauautour de moi, plus de cris, plus d'explosions, plus de bruits de tir, seulement le souffle du vent. J'ouvris les yeux doucement. Le dragon n'était plus là, à la place se trouvait maintenant, au milieu desruines et des flammes, mon assassin dans sa forme favorite, ses longs cheveux verts flottant autour de lui, ses yeux violets brillant d'un éclat meurtrier.
- Envy, je murmurai, mon sang battant à mes tempes dans un rythme infernal.
- Bonsoir, FullMetal nabot, content de me revoir ?
Fin du chapitre 3
Voila c'est fini ! J'espère que ça vous a plu ! Je posterai le chap. 4 bientôt puisque maintenant, je n'ai plus d'exams ! Vous verrez alors ce qui se passera entre Hoenheim, Ed et Envy et plein d'autres explications! Bon maintenant pour les explications :
(1) Non, ce n'est pas moi qui aie inventé son prénom ! C'est bien son véritable prénom ! Je l'ai lu sur un scan japonais appelé Newtype ! Et oui j'ai bien traduit, son nom est bien Ecart, enfin Eckart mais c'est la même chose, lol !
Merci à Etoile du soir, Golden Sun 17, Ash, Hawkeye, Emaya, Nelja, Piaf et titbene qui ont reviewé ma fic! Merci je vous adore!
N'oubliez pas L&R!
