Voilà le 4ème chapitre ! Il va se passer beaucoup de choses et on peut dire que j'ai beaucoup galléré ! XD J'espère que j'ai pas fait Envy trop OOC surtout à la fin ! Mais bon pour vous dire que c'est quand même N IMPORTE QUOI ! J'ai écouté l'OST du film ! UNE MERVEILLE !


- Je t'ai manqué ?

Cette voix au ton moqueur, cruel, ce regard empli de folie et de vengeance, ces mains tachées de sang. Je croyais que tout cela n'était qu'une illusion, je voulais que tout cela ne soit qu'une illusion, je l'espérai de toute mon âme, mais, le vent frappant mon visage, la panique envahissant mon esprit et faisant trembler tout mon corps, l'odeur âcre du sang séché répandu sur le sol, tout cela était trop vrai et me frappait comme un coup de fouet, me prouvant que tout cela était bien la réalité.

- Quelle est cette mascarade ! tonna une voix claire et colérique.

Je tournai la tête pour apercevoir Ecart, couverte de poussière et le visage en sang, avancer d'un pas furieux vers Envy, le col de son uniforme blanc déchiré laissant apparaître un collier représentant le cercle d'alchimie que j'avais vu dans la gigantesque tour maintenant détruite.

- Où est le dragon ?

- Ecart ! Arrêtez ! criai-je, mais elle ne s'arrêta pas et je savais déjà qu'il était trop tard pour la sauver tandis qu'elle se jetait aux pieds de l'homonculus.

- Où est-il ? Qu'as-tu fait de lui ? hurla-t-elle en frappant le torse du monstre, Le dragon sacré ? Mabuse ? La clé de mon paradis, rends le moi !

Envy ne fit que ricaner tandis que la femme pleurait, le corps soudainement pris de spasmes violents.

- Idiote, murmura-t-il et il infligea à la jeune femme un coup de pied tellement violent qu'elle s'envola et atterrit au moins dix mètres plus loin.

Ecart poussait maintenant des gémissements de douleur tandis qu'elle se tortillait sur le sol. Envy s'avança et la prit par le col de son uniforme. Je vis avec horreur son bras se transformer en une gigantesque arme à feu, presque aussi grande que celle de Basque Gran, un véritable basuka qui aurait certainement suffit à détruire tous les biplans. Il la pointa vers la tête d'Ecart qui ne semblait toujours pas réaliser ce qui lui arrivait.

- Si tu savais combien j'ai rencontré d'humains aussi stupides que toi ! Qui croyaient que j'étais un de leurs Dieux minables ! Ils m'ont tellement énervé que je les aie tous bousillés !

Alors qu'il s'apprêtait à tirer, la fureur m'envahit entièrement et éveilla tous mes sens. Sans réfléchir une seconde de plus, je me jetai sur Envy, qui lâcha Ecart en me voyant, et nos deux corps atterrirent sur le sol dans un lourd fracas. Sans perdre un instant, je mettais toute la haine que j'avais accumulée pendant deux ans dans mes coups de poings qui partaient et heurtaient son visage comme des fusées. Je sentais le poids gigantesque de l'arme contre mon dos mais la douleur ne me m'arrêta pas. Ce ne fut que quand son bras reprit sa forme normale et que ses doigts se refermèrent dans une étreinte mortelle autour de ma gorge que je pris vraiment conscience de la situation. J'aurai pu être tué d'un seul coup, il lui aurait seulement suffit de tirer et je finissais comme ces pauvres gens à terre… Je tentai vainement de me débarrasser de la firme prise qu'il avait sur mon cou, agrippant et griffant cette main à la force inhumaine.

- Je ne vais pas utiliser d'armes, il dit assez fort pour que je sois le seul à l'entendre tandis que du sang noir comme de l'encre coulait du coin de ses lèvres, Et je ne vais pas te tuer comme je l'ai fait la première fois ! Non ! Cette fois, je veux te tuer de mes propres mains ! Je veux te sentir ! Sentir ta vie quitter ton corps tandis que je t'étouffe ! Tandis que c'est moi qui te tue une bonne fois pour toutes !

- Tu es taré !

Grâce à ma force décuplée par la colère et la haine, et aussi certainement par mon instinct de survie, j'arrivai enfin à lui faire lâcher prise et à emprisonner ses poignets au sol avec mes mains, piégeant également le reste de son corps grâce à mes jambes.

- Et puis, comment as-tu réussi à te transformer ! demandai-je furieusement tandis qu'il se débattait comme un diable sous mon poids, Alors que moi, je ne peux même pas utiliser l'alchimie !

Un coup violent au ventre me coupa le souffle et me fit perdre l'équilibre. Je tombai au sol à coté de lui, ma bouche ouverte dans un cri inaudible etmes bras entourant mon ventre tandis que la douleur commençait déjà à s'intensifier et à se propager.

- C'est simple, le nabot ! ricana-t-il en se relevant, Nous les homonculus venons de ce côté-ci de la Porte ! Comment crois-tu que nous arrivons à survivre en attendant qu'un humain complètement con tente une transmutation humaine et nous fasse naître ? Il est normal que la Porte nous procure certains pouvoirs.

- Qu'est-ce que tu veux dire par certains pouvoirs ?...Arghh !

Le seul fait de parler me faisait trembler de douleur tandis que le goût acier du sang envahi ma bouche et me donna envie de vomir.

- Comment nous as-tu retrouvé ?

- Ah, tu croyais que je t'avais retrouvé comme ça, par hasard ! C'est assez pratique d'avoir des dons de vision (1) !

- Des dons de visions !

Il devait certainement plaisanter ! Depuis quand ces choses inhumaines pouvaient voir le passé et le futur ? C'était impossible!

- Ouais ! Malheureusement, j'arrivais pas à contrôler cette connerie ! Je suivais quand ça venait et dans ces moments là, je te voyais toi, avec le minable sosie de ton petit frère, riant joyeusement comme deux débiles ! Ma haine n'a fait qu'augmenter !

Il effaça encore une fois le sang dégoulinant de ses lèvres d'un geste brusque tandis quetoutes sesplaies se refermaient à une vitesse incroyable.

- Heureusement, longtemps après ça, j'ai obtenu d'autres informations intéressantes : Munich, Allemagne. Si j'avais su ça, j'aurai pas parcouru le monde pour rien pendant deux putains d'années ! Et encore, sous la forme d'un dragon, c'est plus rapide ! Il y a des conséquences bien sûr, mais regardes qui les paye à la fin, les conséquences !

Il désigna Ecart, toujours tremblante et souffrante, d'un signe de tête avec le même sourire en coin. Mon estomac se révulsa. Comment quelqu'un pouvait prendre du plaisir à tuer et à martyriser des gens innocents ? Et avec une telle violence ? Mais après tout, Envy n'était pas humain. Il ne fallait pas s'attendre à de la compassion venant de lui !

- Tu vas le payer, sale monstre !

Il m'attrapa par les cheveux et me souleva du sol jusqu'à ce que mon visage soit à la même hauteur que le sien. Son regard haineux plongea alors dans le mien et la vue de ces yeux violets et de ces pupilles dilatées me glaça le sang.

- Oh, non ! C'est toi qui vas payer le blondinet ! Toi qui vas souffrir pour tout ce que tu m'as fait !

- Je ne t'ai rien fait sale parano !

- Ah bon ? Tu m'as rien fait hein ? siffla-t-il entre ses dents, secouant violemment ma tête, Bien sûr, toi tu n'as jamais eu de problèmes ! Tu avais ta gentille maman, ton petit frère qui t'aimait, une enfance heureuse, et moi tu veux savoir ce que j'ai eu, hein !

- Arrêtes ça bon sang ! répondis-je en me débattant mais il me tenait fermement en place, Ma mère est morte et Al s'est retrouvé enfermé dans une armure, j'ai perdu mon bras et ma jambe et…

- Ouais, bien sûr ! T'es qu'un sale petit orgueilleux se croyant capable de tout ! Et ton frère est comme toi d'ailleurs, je parie ! Pas étonnant que votre péché soit la paresse ! Vous avez voulu utiliser un des moyens les plus simples pour ramener votre chère maman ! Et vous croyiez que la Porte allait seulement accepter quelques minables gouttes de sang et de simples ingrédients !

Les souvenirs de la transmutation humaine rejaillirent dans ma mémoire tel un volcan en éruption. Maman… Al à neuf ans… L'homonculus difforme né de la transmutation humaine… Al dans une armure. La douleur physique n'était rien à côté de ce que je ressentais à ce moment même. Et cela ne fit qu'empirer. Oh oui, je pouvais entendre le monstre jubiler. Au fond de lui, il bouillonnait de joie de savoir qu'il avait touché un point sensible. Je le savais…

- Bien sûr, murmura-t-il dans mon oreille, Vous aviez au moins eu l'attention de ce connard qui vous servait de père ! Vous aviez eu son amour tout ça parce que vous étiez de précieux, précieux petits princes… Si innocents… Moi, il ne m'a même pas reconnu comme son fils et m'a tout de suite abandonné, tandis que vous…

J'ai cru qu'il allait m'arracher les cheveux tellement il les tirait fort. Un cri de douleur s'échappa de ma gorge sèche et il éclata d'un rire cruel.

- Arrêtes de dire des conneries ! Il était tout le temps fourré dans ses bouquins d'alchimie ! Même après la naissance de Al, il a continué !

- Ah oui, l'alchimie… Vous étiez excellents pour ça aussi, n'est-ce pas ?

Sa voix avait perdu son ton moqueur et était maintenant empli de calme, un calme que je trouvai assez inquiétant et terrifiant à la fois.

Il me lâcha et je tombai violement à terre, ma tête heurtant un gros caillou dans ma chute. Je pouvais déjà sentir le liquide chaud couler le long de mon visage et ma vue diminua doucement. Encore un coup comme ça et j'avais l'impression que j'allais sombrer pour de bon dans les ténèbres.

- Mais depuis quelques temps, en alchimie, je suis devenu aussi bon que toi donc je n'ai plus rien à t'envier!

Quoi ! De quoi est-ce qu'il pouvait bien parler ? Je levai des yeux emplis de panique vers lui pour le voir, le dos tourné, avancé d'un pas assuré à l'intérieur du cercle de transmutation qui se trouvait encore au milieu des débris de la tour. Il ramassa le corps décapité d'un homme par les vêtements ensanglantés et le jeta au milieu du cercle. Avant que je ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, une éclatante lumière blanche m'éblouit et transperça le ciel. On entendit encore des cris au loin… Je crois même que le mien vint les joindre.

C'est impossible, tout simplement impossible, pensai-je en me couvrant les yeux. Ca ne pouvait être que de l'alchimie ! (2) Mais les homonculus ne peuvent pas l'utiliser ! Est-ce que la Porte leur conférerait un pouvoir aussi grand ? Un pouvoir qu'ils ne peuvent pas utiliser dans le monde d'Amestris ? Mais moi, je ne peux rien contre ça ! Et puis cette alchimie était si puissante ! Ce gigantesque rayon de lumière ! Maintenant je suis comme Envy l'a si souvent dit : un vulgaire humain qui n'a aucun pouvoir. Lui, il avait une force surhumaine, le pouvoir de se transformer en n'importe quoi, de se régénérer et maintenant l'alchimie. C'était comme si je me battais contre un Dieu. Pourtant j'avais déjà rencontré Dieu et il m'avait pris mon bras et ma jambe. Et c'est cet homonculus qui allait certainement m'enlever la vie très bientôt et cette fois, il n'y aura pas de pierre philosophale pour me ramener à la vie.

C'est alors que je senti quelque chose de froid et tranchant glisser le long de ma gorge. Mon sang ne fit qu'un tour. Je levai des yeux emplis de larmes vers Envy, qui tenait un long sabre dans la main.

- C'est bizarre, dit-il en faisant glisser la lame doucement vers mon torse, les humains de ce monde ne valent pas grand-chose. J'ai donné tout un corps et je n'ai obtenu qu'une simple arme ? Ca doit prouver que l'échange équivalent n'existe pas ? Mais bon c'était juste pour te faire une démonstration… Impressionné, pas vrai, le nabot ? C'est plutôt cool, l'alchimie ! J'ai tué plein d'humains avec ça ! En plus, je crois que j'ai gardé certains talents de mon ancienne vie ! Dommage, quand je reviendrai à Amestris, je ne pourrai plus l'utiliser !

Des larmes chaudes et amères coulaient maintenant le long de mes joues. Des larmes de douleur, de tristesse et de frustration. C'était un cauchemar, pas vrai ? J'allai bientôt me réveiller dans ma chambre et Al m'accueillera avec le sourire aux lèvres comme toujours. Je reposai ma tête sur le sol, sentant la lame pénétrer légèrement ma chair. Je m'apprêtai à fermer les yeux et à me laisser emporter dans le pays des rêves, ou du sommeil éternel, quand je le vis. Alphonse. Mon petit frère de ce monde. Il me regardait, le regard suppliant. Je pouvais tout de suite dire qu'il était blessé. Il n'arrivait presque pas à bouger mais je pouvais facilement deviner les mots qui se formaient désespérément sur ses lèvres : « Ed…Non ! »…Mon véritable petit frère Al, celui d'Amestris, je n'aurai pas tenu ma promesse… Je ne l'aurai jamais revu…

Une main souleva mon automail et caressa la peau blanche doucement.

- Dis donc… Tu as retrouvé ton bras…Ah non, en effet ! il s'exclama en tâtant la fausse chair, y enfonçant ses ongles le plus profondément possible pour atteindre le métal, belle imitation, vraiment… Mais bon, tu n'en as plus besoin.

Puis, il me tordit le bras d'un geste rapide et puissant et je senti la peau se déchirer dans un grand bruit. Je serrai les dents, pas sous le coup de la douleur car je ne ressentais rien, mais si il l'arrachait d'un coup et que les nerfs se déconnectaient, cela allait faire aussi mal que quand celles-ci se connectent. C'était l'un des nombreux défauts de l'automail de mon père.

Il avait une force extraordinaire. Je pouvais le sentir et pourtant j'étai persuadé qu'il ne faisait même pas d'effort. Finalement, il atteignit son but et je hurlai quand une partie de mon bras se détacha violement du reste. Il la jeta aussi loin que possible et son regard se posa sur ma jambe gauche.

- Je crois que je vais te débarrasser de ça aussi !

- Arrêtes ça ! Hoju (3) !

Cette voix… La voix d'Hoenheim. La phrase avait sonné comme une prière à mes oreilles. Oui c'était bien lui que j'apercevai au milieu des ruines. Mais cela allait-il vraiment arrêter le monstre même si celui qui avait parlé était mon père... Notre père?

Il n'y avait plus de mains froides sur mon corps me torturant mais je savais qu'Envy allait maintenant essayer de tuer celui qui lui avait donné l'ordre d'arrêter. Mais pourquoi ? Pourquoi cet idiot était-il intervenu ? Il était aussi impuissant que moi contre lui.

- Qu'est-ce que tu as dit ? Et comment m'as-tu appelé ?

Hoenheim se trouvait là devant Envy, mal au point lui aussi, ses vêtements déchirés et couverts de sang qui montrait sa peau décatie… Mais il ne semblait pas du tout déstabilisé par le regard fou et meurtrier de l'homonculus, qui ne faisait plus attention à moi désormais.

- Tu arrives un peu tard, Hoenheim ! Ton fils est déjà sur le point de mourir.

Le regard et le visage de mon pèreétait vide de toute expression, pourtant je savais qu'il faisait de son mieux pour tenter de garder son calme. Personne ne pouvait être véritablementdénudé de peur ou de paniquedans une situation pareille!

- Je te demande d'arrêter ça, s'il te plaît ?

- Et tu crois que je vais t'obéir… Attends,regardes un peu.

Il m'attrapa à nouveau par les cheveux et, devant mes yeux, apparut la lame tranchante du sabre qu'il avait fait apparaître en transmutant le corps d'une de ses victimes. Je pris peur et me débattis autant que je pu, me servant de mon véritable bras pour tenter de l'arrêter mais rien n'y fit, je n'arrivai presque pas à bouger. Je senti avec horreur la texture froid du sabre sur ma gorge et la lame pénétrer doucement ma chair.

- Alors Hoenheim ? demanda Envy, j'ai décidé que j'allai un peu te torturer mentalement avant de t'achever. Est-ce que tu sais que j'ai déjà tué ton fils ? Maintenant, je vais le faire souffrir devant toi !

- Arrêtes ça, Hoju ! Pitié ! la voix d'Hoenheim était maintenant emplie de tristesse et de désespoir, Ne lui fais rien, relâches-le !

- Ta gueule ! Tu oses m'appeler par ce prénom minable et en plus, tu me demandes d'arrêter ! De quel asile tu sors Hoenheim ? Tu m'as bien regardé ?

- Qu'est-ce que tu veux ? Pourquoi es tu là ?

Il éclata d'un rire cynique et caressa la chair de mon cou avec la lame.

- Tu n'as pas encore trouvé ? Ca me donne plus envie de te tuer maintenant mais j'aime trop cette expression sur ton visage et dans tes yeux.

- M'en veux tu toujours ? Même après quatre cent années ?

- Fermes-là ! Comment veux-tu que je ne t'en veuille pas ! Tu m'as abandonné juste après m'avoir créé…

Je senti la main tenant l'arme trembler violemment et je pouvais déjà deviner l'expression d'Envy rien qu'en entendant sa voix, qui était empli de rage mais également d'une tristesse assez mal dissimulée.

- Je suis parti pour ton bien… J'ai quitté Edward et Alphonse aussi parce que j'avais un terrible secret : celui de mon corps pourrissant.

- Tu parles ! Tu n'aimais même pas ce cher Hoju ! Pourtant, ce pauvre idiot le croyait avant sa mort ! Et dire qu'il a mit fin à ses jours juste à cause d'un salop comme toi !

- Bien sûr que si, je l'aimai ! Aussi non, croirais-tu que j'aurais tenté une transmutation humaine ! Que j'y aurai laissé une partie de mon corps !

- Fermes ta gueule ! Hoenheim ! Quand on est sûr d'avoir la pierre philosophale, on tente tout !

Il me jeta violement au sol et se leva, sabre en main, prêt à attaquer. Je levai des yeux désespérés versmon pèremais celui-ci ne bougeait toujours pas. Avait-il au moins conscience qu'il allait se faire tuer ou bien son cerveau a commencé à se décomposer aussi ?

- Crois-tu vraiment tout ce que t'as dit Dante, Hoj… Envy ? J'ai tenté de créer la pierre philosophale pour faire renaître mon fils, la chair de ma chair.

J'écoutai son récit en fixant l'homonculus que je soupçonnai d'attaquer à tout moment, tentant vainement de bouger pour me relever. Hoenheim parlait d'une voix si étrange. Comme si il racontait un conte triste et dramatique à un enfant. Mais Envy était-il un enfant ? N'était-il pas un monstre sans âme ? Ou bien est-il vraiment un pauvre petit qui avait grandi sans son père et qui en avait énormément souffert ? Et pourquoi éprouvai-je ce sentiment de compréhension en le voyant baisser la tête.

- Après avoir créer la Pierre philosophale, continua Hoenheim, j'ai voulu utiliser celle-ci pour ramener Hoju à la vie, mais Dante ne le voyait pas comme ça… Elle voulait la Pierre pour elle-même, j'aurai du m'en douter, et c'est pour ça qu'elle à tout tenter pour m'empêcher de la lui prendre. C'est à ce moment que j'ai compris qu'elle était obsédée par la Pierre et empli d'orgueil…Et j'ai alors cessé de l'aimer. Je me demande même pourquoi elle m'a ressuscité en transmutant mon âme dans le corps d'un autre… Certainement pour que je crée une autre pierre si demain elle avait gaspillé la première… Puis, j'ai tenté la transmutation humaine et j'ai perdu la vue… Et je t'ai créé également. J'étais persuadé que j'avais échoué et j'étais désespéré. Je voulais mourir. Mais Dante a pris peur bien sûr et a encore transmuté mon âme malgré moi. J'ai retrouvé l'usage de mes yeuxet j'ai pu voir ce que j'avais vraiment créer.

Je vis Hoenheim serrer les poings tandis qu'il essayait de rester calme. Envy ne disait toujours rien et moi, j'étai abasourdi par toute cette histoire, buvant les paroles de mon père, imaginant parfaitement tout ce qu'il me racontait dans ma tête. C'est fou comme tout était calme maintenant autour de nous. Il n'y avait même plus de vent. La nature s'était-elle aussi arrêtée pour l'écouter ?

- J'ai étudié la chose né de la transmutation et j'ai décidé de l'appeler homonculus. Parfait « humain » artificiel… Et j'ai découvert qu'elle se nourrissait aussi de pierres rouges. Pierres philosophales incomplètes. Puis la chose prenait forme humaine…Prenait peu à peu la forme de mon fils. J'étais heureux car je croyais que j'avais réussi à ramener Hoju. Dante aussi était ravie, mais seulement parce qu'elle croyait que, comme nous avions fait une découverte pareille, la richesse et la gloire s'offraient à nous… Puis, je suis tombé à nouveau dans le désespoir quand j'ai vu les pouvoirs que tu possédais… J'ai alors réalisé que tu n'étais pas humain, donc pas mon fils… Mais cela ne m'a pas empêché de m'attacher à toi. Tu étais tout le temps avec moi me considérant comme ton vrai père et moi souvent je voyais Hoju. Tu te souviens de ça, n'est-ce pas ? Tu as toujours eu une excellente mémoire. Tu avais même des bribes de ta vie humaine… Mais tu ne savais pas que mon corps pourrissait. Puis un jour, je suis parti car j'avais réalisé que j'avais construit ma vie autour d'une illusion. Je suis parti pour ton bien car j'avais aussi réalisé que jamais je ne serai un bon père, que jamais, je ne serai ton père.

Hoenheim tourna la tête vers moi et je vis qu'il pleurait, de longues larmes coulant sur ses joues noircies par la poussière. Cela me bouleversa encore plus car, maintenant, tout mon esprit était confus. J'avais envie de crier, de pleurer, de dire à Hoenheim de partir, de me laisser seul pour toujours. Pourquoi pleurait-il devant moi ? N'était-il pas sensé être fort pour moi, pour Al et même pour l'homonculus tremblant à coté de moi ?

- Puis, j'ai rencontré Trisha… Et maintenant que tu sais toute l'histoire, Edward, tu dois penser que j'ai refait la même erreur. Je suis parti pour vous trois. Pour votre bien… Car votre père n'est qu'un bon à rien, peu importe ce qu'il a créé ou les découvertes qu'il a faites, il n'a jamais su prendre ses responsabilités. Envy, maintenant je me rends compte que je me suis encore une fois trompé. Maintenant que je te vois là, je réalise que toi et Edward êtes pareilles…Et puis que tu ne mérites plus le titre d'homonculus, mais d'humain… Tu as des sentiments, des émotions. Tu as souffert…Vous avez souffert…Je vous ai blessé et j'en suis désolé…

Hoenheim… Est-ce que je pouvais vraiment lui pardonner ? Même après ce qu'il nous avaient fait ? A ma mère…A Al et à moi ? Et à son autre fils ?

Je vis l'homonculus lever la tête. Son expression était neutre et il était impossible de dire si il allait attaquer ou si il allait baisser les armes. Il ouvrit la bouche mais avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit, nous vîmes une dizaine de biplans apparaîtrent au loin. Ils se rapprochaient dangeureusement de nous et je pouvais deviner sans problème qui était leur cible.

- Ed !

C'était Al qui avait crié mais les biplans commencèrent déjà à tirer des milliers de balles sur Envy. Je protégeai ma tête avec mon bras restant, priant ce Dieu qui m'avait abandonné tant defoispour que tout cela s'arrête. Pourquoi tout avait changé du jour au lendemain ? J'avais découvert tellement de choses affreuses aujourd'hui et je n'aurais même pas eu le temps d'y penser car maintenant j'avais de grandes chances d'y rester. Mais alors que j'allais sombrer dans l'inconscience, je senti deux pairs de bras me soulever. J'ouvris les yeux pour voir Hoenheim et Al. Al était assez mal au point et je vis sa blessure béante à l'épaule droite.Mais malgré ça,il faisait tout pour me soutenir.

- Al… je murmurai mais il était impossible qu'il m'entende avec tout ce bruit.

- Edward ! On va t'emmener dans un endroit sûr ! Accroche toi ! hurla mon père mais je n'eus pas le temps de lui répondre tandis que les ténèbres envahissaient totalement mon esprit.


Aaaahhhhh ! Ca y est finiiiiiiii pour ce chap!Mon Dieu quel horreur ! J'ai fait de mon mieux, je vous le promets ! Mais je ne suis pas satisfaite alors excusez moi si ce chapitre est affreuuuux ! C'est de ma faute ! ;- ; Bon maintenant passons aux explications :

(1) Je vous avais dit que c'était n'importe quoi ! En fait vous en saurez plus dans le prochain chap!

(2)Là vous devez penser que c'est encore plus n'importe quoi !

(3) Je crois que c'est son vrai nom ! Tout le monde le dit sur les forums anglais alors ! Mais bon il paraît que c'est un nom que les fans lui ont donné ! Hoenheim Junior! Pigé XDDDDD!

Encore une fois, je suis vraiment vraiment désolé ! Je suis sûr que j'ai fait Envy super OOC ! PARDONNEZ MOI ! SURTOUT POUR LES SPEECHS D' HOENHEIM QUI SONT TRES LONGS ET TRES CHIANTS ! Ah oui vous pouvez écouter quelques musiques des OST de FMA si vous les avez! J'en ai écouté quelques unes et ca colle avec certaines scènes! Mais bon peut-être que c'est juste pour moi mais bon vous verrez par vous même!XD Bon plus qu'un ep de FMA et je pourrai voir mon palmier préféré! Vous avez vu j'ai bien fait souffrir Ecart, hein? Une chance qu'elle soit pas morte car j'aime pas qu'on touche a mon vyvy!XD

Bizzzzz!