RAR :
-Nushan Ynis : voici la deuxième partie et je sais qu'elle a été longue à venir mais je ne vous avais pas oublié. Bisous.
-Ostrum : merci pour ta review c'était sympa ! Bisous !
-Egwene al'vere : merci et je suis contente que la suite te plaise ! Désolée de ne pas t'avoir envoyé d'email mais je viens seulement de répondre à mes review alors je me suis autant updater ça ira plus vite. Bisous et à plus !
-potterXmalfoy : que de compliments, c'est une joie d'avoir ce genre de review. J'espère que tu n'as pas du trop attendre ou du moins que l'attente n'a pas été trop longue. Je te fais un gros bisous !
-Minerve : je crois que j'ai oublié Aragog flute, il faudra faire avec, désolée. Gros bisous !
-Nicolas : Je ne suis pas sadique, c'est pas vrai bon j'avoue que je suis un peu lente à updater depuis un certain temps mais il faut pas m'en vouloir, c'est de la faute à mon cerveau il est comme qui dirait partit en vacances et a emmené avec lui tous mes neurones, surtout ceux de l'inspiration. Tu auras la réponse à tes questions dans ce chapitre final. Gros bisous !
-Zaika : merci, merci et gros bisous !
-Vif d'or : ma tendre vif d'or, ça fait longtemps que j'aurais dû mettre la suite de ce chapitre mais voilà quand l'inspiration est pas là, la page blanche s'incruste. Je te fais un gros bisous et à bientôt !
-La rodeuse : merci !
-Petite grenouille : je ploie sous les compliments, c'est trop gentil, merci, je fais juste mon possible pour faire des fic pas trop mauvaises. D'après ce que j'ai pu lire jusqu'ici, je suis rassurée. Désolée pour la suite tardive.
-Sahada : je ne sais pas comment va tourner la cécité d'Harry, tu verras dans ce chapitre. Bisous !
-didinette 207 : merci pour ta revieuw c'est un plaisir !
-Lily : Merci !
-Arwen65 : je te promets après celle-ci je continue et termine d'abord l'amour me ronge ensuite détresse cachée en alternance avec HP et le royaume de Faërendil. Merci pour ta review et désolée pour le retard !
-Satya : Merci pour ta review et gros bisous !
-Onarluca : merci ma poule et à bientôt, bisous !
-Cicin : les suites des autres fic viendront je le promets mais laisser du temps. Bisous !
-Severia Rogue : Merci ma poule et gros bisous !
L'héritier trahi 2Ron remarqua enfin le ventre arrondi de son meilleur ami et lui sourit. Harry ne pouvait le voir mais pouvait le sentir.
-« Tu vas avoir un enfant ? C'est merveilleux ! »
Harry pleurait et fut pris d'un malaise. Albus, Severus, Drago et Ron se précipitèrent pour le rattraper avant qu'il ne touche le sol.
Ils l'emmenèrent à l'infirmerie. L'attente ne fut pas longue, la cause de ce malaise étant trop évidente.
-« Il va bien, ne vous inquiétez pas, c'est l'émotion qui je pense, a été trop forte. Il désire vous voir tous. »
Séverus entra le premier et s'assit à côté de son amour, suivi par Ron.
-« Harry, je suis tellement désolé pour ce qu'elle t'a fait. »
Harry savait de qui il parlait, celle qu'il considérait comme sa meilleure amie.
-« Tu n'y es pour rien, tu ne pouvais pas savoir. »
-« Je suis parti parce que les gens autour de moi ont tant changé que je ne les reconnais plus. Ma mère ne parle plus à quiconque et lorsque que ton nom est prononcé, elle devint toute blanche et fait un malaise, je crois comprendre pourquoi maintenant, elle se sent coupable, mon père boit depuis ta disparition, mes frères ont revendu leur commerce mais la pire c'est Hermione, elle ne semble pas être touchée par ce qu'elle t'a fait, elle est avide d'argent et de pouvoir et pourtant elle ne prend que de mauvaises décisions en tant que Ministre de la magie. »
-« Elle est ministre de la magie ? »
-« Oui mais peu de gens sont d'accord avec sa conception politique, il faut dire que ta disparition a touché beaucoup de gens. Les gens font encore un pèlerinage devant ta prétendue tombe. Elle entretient ton mythe pour que tout le monde pense qu'elle fait ça par amour mais c'est faux maintenant je le sais. Elle fait payer un droit de visite et elle dit reverser cet argent aux orphelinat mais le directeur de l'une d'entre elle est venu me voir et m'a dit n'avoir jamais reçu cet argent. C'est comme ça que j'ai commencé à avoir des doutes sur ses agissements. Ensuite j'ai appris que Séverus était à Salem depuis quelques mois, je savais qu'il n'avait pas arrêté ses recherches pour te trouver alors j'ai suivi Albus et Minerva et me voilà. »
Harry lui sourit.
-« Séverus m'a retrouvé par hasard et depuis nous ne nous sommes plus quitté. Dans quelques mois, je donnerai naissance à nos enfants, je suis tellement heureux et maintenant que j'ai ma famille avec moi, rien ne serra plus jamais difficile. »
-« Ron, Albus, Minerva, vous pourriez peut-être vous installer ici, notre maison est assez grande et puis s'il le faut nous pourrons toujours l'agrandir. Qu'en dites-vous ? »
-« Si Drago n'y voit pas d'inconvénients, j'ai perdu une fois mon meilleur ami et j'aimerais que cela ne se reproduise pas. »
-« Tu es le bienvenu chez moi enfin chez nous, Ron. »
-« Et toi, grand-père, je ne veux plus être séparé de toi et marraine, vous m'avez tant manqué. »
-« Nous acceptons avec joie mes enfants. »
La petite troupe s'installa dans la maison et alla se coucher. Cette nuit-là, Sev fit l'amour à Harry, leurs cris de plaisir avaient quelque peu réveillé les autres.
Harry s'était ensuite endormi dans les bras de son maître des potions.
Le lendemain, Harry fut réveillé par de petits coups dans son abdomen. Il réveilla Séverus en lui prenant la main et en la posant sur son ventre.
-« Bonjour amour ! »
-« Bonjour Sev ! »
-« Oh mon dieu, ils bougent ! »
Harry lui sourit. Sev posa son oreille sur le ventre et parla aux bébés.
-« Je suis votre papa mes poussins. »
Harry se mit à rire.
-« Je peux savoir ce qui te fait rire ! »
-« De tous les surnoms, c'est bien celui-là auquel je ne m'attendais pas à être prononcé par toi. »
-« Oserais-tu te moquer de moi ? »
-« Jamais voyons, pour qui me prends-tu ? »
Sev chatouilla son amour en signe de vengeance. La torture se transforma rapidement en caresse et se termina en cri de plaisir et baisés échangés. Quelques minutes plus tard, ils s'habillèrent et descendirent manger.
-« Bonjour tout le monde ! »
-« Salut, tu as passé une bonne nuit Harry ! »Fit malicieusement Albus.
-« Oui grand-père, bien sûr. Tu sais, du moment que Sev me tient dans ses bras, je dors toujours bien. Il n'en est pas de même avec marraine pour toi. »
Albus, Minerva et Drago recrachèrent leur café sous le regard légèrement moqueur de Nelle, Harry, Ron et Séverus.
-« Petit-frère, je t'ai déjà d'avoir plus de tact même s'il est vrai que Grand-père et marraine soient ensemble. »
-« Mais qu'est-ce que vous racontez mes enfants ? »
-« Arrêtez de jouer les innocents tous les deux, vos deux auras se mélangent comme la mienne et celle de Drago ou comme celle de Harry et de Séverus. »
-« Bien, je crois que nous ne leur cacherons plus longtemps Minerva. »
-« Tu as raison Albus. »
-« Bien voilà, une affaire de réglée. »
-« Harry, tu sembles soucieux, que se passe-t-il ? »
-« J'ai promis aux êtres magiques de la forêt interdite que j'irai les chercher et je sens que ce moment est arrivé. Maintenant, je dois rentrer à Poudlard pour le sortilège de transfert des êtres magiques de la forêt interdite. Je ne peux y aller seul. Est-ce que vous voulez m'accompagner ? »
-« Bien sur nous serons avec toi. »
Ils se rendirent au point de transplanage et se rendirent à pré-au-lard. Harry était dans les bras de Séverus.
-« Ca va mon ange ? »
-« Oui, allons-y mais je ne me sens pas à l'aise dans ce lieu. Je veux retourner à Salem au plus vite. »
-« Bien nous ferons le plus vite possible ! »
Ils avancèrent vers les grilles du parc de Poudlard et des cris d'animaux se firent entendre, ils reconnaissaient l'être qui arrivait. Les habitants du château se tournèrent vers les arbres où des licornes, des griffons, des phœnix, des nymphes, des sirènes et bien d'autres espèces se montrèrent. Harry avait Fumseck sur son épaule.
-« Bien Fumseck, tu seras mes yeux ! »
-« Oui Harry ! »
-« Est-ce que les licornes et les griffons sont là ? »
-« Oui, ils approchent de toi ! »
L'aura de Harry se matérialisa dans le blanc le plus pur. Les licornes approchèrent cet être qu'elles chérissaient tant. L'une d'entre elles s'agenouilla devant lui.
-« Tu ne nous as pas abandonné ? »
-« Non, bien sur que non ! »
-« Tu es venu pour le rituel de transfert ? »
-« Oui, je vous ai promis de vous conduire dans un lieu où vous serez heureux et libres de toute contrainte. »
-« Jeune héritier comment va se passer le sortilège ? »
-« Oui Harry comment cela fonctionne-t-il ? »
-« Et bien grand-père, comme tu le sais les animaux magiques qui naissent dans un lieu portent en eux une trace magique qui les lie à jamais à l'endroit où ils naissent. Dans ce cas-ci, la Forêt interdite et le lac de Poudlard sont tous deux les éléments de leur lien. On ne peut donc pas les envoyer directement à Salem. On doit d'abord faire accepter à la terre de Poudlard la disparition du lien. Elle acceptera d'autant plus facilement qu'elle ressent la tristesse de ses habitants. »
-« Que devons-nous faire ? »
-« Pour la destruction du lien, il n'y a que les héritiers qui le peuvent soit moi et Nelle ainsi l'a voulu Merlin. Pour lui, seul lui et ses descendants ont le pouvoir de comprendre la véritable détresse des êtres magiques et d'y remédier. Seulement étant donné que Nelle ne connaît pas les êtres aussi bien que moi, la terre ne lui reconnaîtra pas le droit de lui demander de cesser tout lien avec les animaux. Je vais donc commencer par une transe pour me connecter avec la terre ensuite on commencera le transfert. »
-« Et que faudra-t-il faire ensuite ? »
-« Le transfert privera temporairement les êtres de leur magie qui s'accumulera en nous. Nous devrons clore le sortilège par un sort de rétablissement magique afin que chaque être récupère sa magie. »
-« Ne dois-tu pas créer le nouveau lien avec le sol de Salem ? »
-« Non, je l'ai déjà fait avec l'aide des phœnix et licornes déjà présents. »
Harry se tourna vers les êtres présents.
-« Je commencerai par les êtres de puissances magiques moindres que les vôtres. »
La licorne qui avait pris la parole plus tôt lui adressa une nouvelle fois à Harry.
-« Nous serons à tes côtés. Tu es notre salut et tu portes la vie, tu es celui que nous avons toujours attendu. »
Harry appela les autres, Séverus, Nelle, Drago, Ron, Albus et Minerva s'approchèrent à nouveau.
-« Les sorts de transfert sont épuisants, je ne peux donc pas tous les effectuer, j'aimerais votre aide. Je vais répartir la tâche comme ceci. Séverus tu t'occuperas des serpents, Nelle toi tu te chargeras avec Marraine des êtres volants et Ron et Drago, vous travaillerez sur les êtres terrestres. Grand-père et moi nous chargerons des êtres magiques qui resteront soit les licornes, les griffons, les êtres aquatiques et les phœnix. Etes-vous d'accord ? »
-« Oui ! »
-« Bien au travail alors ! »
Harry s'assit en tailleur et enfonça ses doigts dans la terre mouillée de Poudlard. Il en ressentit la puissance et la joie qu'on s'adresse directement à elle.
-« Bonjour, jeune héritier. Cela fait bien longtemps que l'on ne t'avait vu sur ces terres ! »
-« J'avais besoin de m'éloigner de ceux qui m'avaient trahi ! »
-« Je sais, j'aurais voulu pouvoir les empêcher de commettre ce crime mais la dernière bataille avait quelque peu affaiblit mes pouvoirs. »
Harry sourit dans son coma magique.
-« Je sais et je n'ai jamais eu l'occasion de te remercier pour ta précieuse aide lors de ce combat. J'ai ressenti ta force entrer en moi lors de ce sort qui vit la fin de Voldemort. »
-« Je sentais tes forces faiblir, je voulais juste te donner le coup de pouce dont tu avais besoin pour arriver à tes fins. »
-« Merci ! »
-« Bien passons à autre chose, je sais que tous ces êtres ne sont plus heureux ici, les sorciers qui m'habitent, n'ont plus aucun respect pour eux ni pour moi. Poudlard n'est plus ce qu'il était lorsque ton grand-père en était le directeur. »
-« J'avais cru le comprendre ! Accepterais-tu que j'emmène ces êtres dans un endroit où leurs semblables les attendent ? Un endroit où il serait heureux ? »
-« Tu veux me laisser seule ici ? Soit mais je ne peux refuser ton offre généreuse car je ne peux plus permettre qu'ils soient malheureux ici. »
Harry réfléchit à toute vitesse, il y avait bien un moyen pour permettre à Poudlard de retrouver un vie sereine.
-« Tu sais qu'il existe un moyen pour que tu ne restes pas seule ici ? »
-« Je ne peux te demander cela ! Tu ne peux continuer à te sacrifier pour les autres comme cela, tu as une famille, un compagnon et des enfants à venir. »
-« Je sais mais si tu le veux je le ferai ! »
Ils ne dirent plus rien mais le lien qui existait entre les êtres et la terre venait de disparaître. Harry ne dit rien aux autres de ce qu'il comptait faire pour sauver l'âme de sa première maison.
Les autres de leur côté avaient préparé le terrain pour le lien de transfert, ils savaient parfaitement que Harry n'échouerait pas dans sa tâche.
Lorsqu'il fut à nouveau conscient, Harry indiqua aux autres qu'ils avaient le consentement de la terre pour continuer le rite.
Chacun se dirigea vers sa tâche comme elle avait été dévolue par Harry. Les sortilèges de transfert avançaient vite, beaucoup d'êtres avaient déjà fait leur apparition dans le parc de Salem où les habitants les attendaient afin de les accueillir comme leur rang le devait.
Ils appliquaient le sort depuis plus de deux heures avant d'être dérangés par la ministre en personne ainsi que quelques membres de l'ordre du phœnix. Ils avaient effectué environ trois quarts des transferts. Seuls restaient les êtres magiques comme les licornes, les griffons, les centaures et les phoenix.
-« Je vous ordonne d'arrêter ce que vous faites, vous n'avez aucun droit sur ces êtres ! »
Ce fut Drago qui prit la parole, il en voulait tellement à Granger d'avoir fait du mal à l'être merveilleux qu'était son beau-frère.
-« Tu comptes nous interdire quoi Granger ? »
Hermione aurait reconnu cette voix entre mille. Une voix qu'elle avait toujours considérée comme suffisante et dédaigneuse.
-« Malefoy, j'aurais dû me douter que tu étais derrière tout ça ! »
-« Derrière tout ça, quoi ? »
-« Du vol des êtres magiques qui appartiennent aux ministères de la magie. »
-« Comment oses-tu ? »
Ron fut stoppé dans sa tirade par la main du seul qui semblait inconnu. La dispute avait attiré les élèves. Harry enleva sa capuche.
-« Granger, tu dis que je n'ai aucun droit sur eux mais toi qui es-tu pour décider de la vie d'êtres innocents ? Ils ont le droit de quitter Poudlard s'ils le veulent ! »
Lorsqu'elle reconnut celui qui fut il y a des années son meilleur ami, elle pâlît et bégaya.
-« Ha…Harry mais…mais….mais tu tu es mort ? »
-« Oh non, Granger, comme tu peux voir je suis toujours bien vivant ! »
-« Mais…mais…je …non c'est impossible…j'ai effectué le sort moi-même ! »
-« Tu crois qu'un sort créé par Merlin pouvait être pratiqué par n'importe qui ? Ton sort ne pouvait me tuer. »
Les autres personnes présentes furent bouches bées, elles avaient devant elles le survivant.
-« Tuer mais de quoi parlez-vous ? »
-« Oh mais il semble que tout le monde ne soit pas au courant que leur cher ministre ne soit qu'une criminelle ! » Fit Drago, un sourire moqueur aux lèvres.
-« Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? » Fit une personne qui ressemblait étrangement à Ginny Weasley.
-« Oh mais l'histoire est simple, votre très chère ministre a décidé après la défaite de Voldemort de m'ôter mes pouvoirs, de m'effacer la mémoire et de me renvoyer dans le monde moldu. Ce que miss je sais tout ne pouvait savoir c'est que mon héritage ne permettrait pas à une simple sorcière sans talent d'effectuer un sortilège uniquement permis à son descendant. Tu vois Granger tes connaissances ne sont pas parfaites et sont loin de l'être. »
Elle parut outrée que quelqu'un remette en cause ses capacités et surtout son intelligence.
-« Comment oses-tu ? J'ai toujours été plus douée que toi en magie, tu n'étais qu'un petit garçon que tout le monde adulait sans aucun don pour la magie, tu étais presque un crac-mol ! Tu ne dois ton salut cette nuit-là qu'à la présence de ta mère qui s'est sacrifiée pour toi. Si elle n'avait pas été là, tu serais mort. »
-« Granger, tu as toujours cru que la connaissance faisait tout dans la magie mais c'est là que tu te trompes. La magie n'a pas besoin de théorie quand elle vient du sang et du cœur. Pour toi, la magie est un dû. Pour moi, c'est un don, un cadeau que la nature m'a fait et je la respecte donc en conséquence. Cette forme de magie, tu ne pourras jamais l'apprendre parce qu'elle est innée. »
Harry sentait la fureur naître chez son interlocutrice. Les êtres magiques vinrent protéger leur nouvel ami. Ce jeune homme au cœur pur qui allait être père dans peu de temps. De quoi parlait-il ? La magie peut s'apprendre et celle-là comme les autres.
-« Tu es tellement arrogant, tu es comme ton père ! Tu crois que parce que tu as battu Voldemort, tu possèdes des pouvoirs plus fort que les nôtres mais tu te trompes. S'il n'y avait pas eu cette prophétie, tu ne serais rien aujourd'hui. »
-« C'est là que vous vous trompez Granger, mon petit-fils possède la magie, celle de son ancêtre. Merlin est le créateur de la magie et Harry son digne descendant. Que cette prédiction ait eu lieu ou non, ne change rien. Voldemort l'aurait combattu quand même parce qu'il possède le sang de l'être qui est le fondateur de la magie. La seule différence qu'il y aurait avec aujourd'hui c'est qu'il aurait encore ses parents et qu'il vivrait heureux avec sa sœur, son parrain et son compagnon. »
-« De quoi voulez-vous parler ? »
-« De moi, je suis Nelle Potter enfin Malefoy maintenant ! Je suis sa jumelle. »
-« Balivernes, Harry a toujours été enfant unique ! »
-« Il me semblait que tu avais appris à ne pas te fier aux apparences ! Nos parents ont caché aux yeux de tous son existence pour la protéger. Merlin sait combien je suis heureux qu'ils y soient parvenus. »
-« Bien encore une qui se croit douée parce qu'elle porte le nom des Potter mais je vais vous montrer à tous que ce ne sont que des mensonges ! »
Les êtres qui protégeaient Harry firent ressortir leurs auras, on pouvait y voir de la colère. Harry sentait qu'ils allaient faire un carnage si Hermione continuait sur cette voie.
-« Que leur prend-il ? »
-« Ils sont en rage parce que tu insultes la famille de leur créateur. Tu sais qu'ils pourraient te tuer s'ils le voulaient ! »
-« Ce ne sont que des animaux ! »
-« Toi qui prétends mieux savoir que tout le monde, tu connais tellement mal le monde de la magie, ces êtres sont plus puissants que toi. Un seul phoenix pourrait anéantir ce château s'il le voulait. »
Hermione n'écoutait plus rien et voulait leur prouver qu'elle avait raison. Elle envoya un puissant sortilège mortel sur une licorne qui protégeait le survivant. Harry n'avait rien vu de l'attaque mais avait ressenti celle-ci et l'effet qu'elle avait engendré sur l'être touché.
-« Tu n'aurais jamais dû faire cela ! Je t'avais prévenu, je t'avais dis de ne jamais toucher à ces êtres. Tu vas le regretter ! »
Harry laissa monter la colère en lui et une puissante aura blanche l'entoura. Il s'avança et s'agenouilla devant l'animal blessé. Il pratiqua une entaille dans son bras droit et laissa glisser les quelques gouttes dans la bouche de l'être blessé. La licorne reprit vie comme par enchantement. Les autres animaux avaient compris que l'offrande de vie qu'avait effectué le survivant pour l'un des leur, était quelque chose d'exceptionnel. Harry avait fait don de son sang pour sauver de la mort une licorne faisant d'elle son égal et créant ainsi un lien entre eux deux.
-« Comment as-tu fait cela ? Tu n'es pas assez puissant pour ramener un être vivant à la vie. »
-« Toujours la puissance et encore la puissance. Quand vas-tu comprendre que la magie n'est pas faite de puissance mais d'amour et de foi. »
-« Tu racontes n'importe quoi ! Tout le monde sait que plus un sorcier est puissant plus il est fort magiquement. »
-« Tu n'as toujours rien compris. Comment crois-tu que j'ai vaincu Voldemort ? »
-« Tu étais plus puissant que lui ! »
-« Non, Voldemort a été et sera toujours plus fort que moi excepté que lui ne croyait qu'en le pouvoir, pour lui la magie n'était rien d'autre qu'un moyen d'arriver à ses fins alors que pour moi elle a toujours été ma source de bonheur et d'espoir. J'ai toujours pensé que la magie avait une volonté propre. Que c'était la magie qui choisissait son magicien un peu comme la baguette choisit son magicien. Alors comme elle m'a choisit et qu'elle a élu domicile dans mon corps, je l'ai choyée et aimée, je l'ai laissée me guider dans mes choix et je l'ai laissée me diriger lors de mes combats. Maintenant elle me fait confiance et nous ne formons plus qu'un c'est pourquoi elle a accepté que nous redonnions vie à cette licorne. Mais toi tu vas perdre la tienne pour le crime que tu as osé commettre sur elle. Il n'y a pas d'être plus pur que les licornes et tu as failli en tuer une. »
Harry leva les bras au ciel implorant quelque chose.
-« Que fait-il Albus ? »
-« Il implore sa magie de choisir la sentence pour le crime que Granger a commis sur la licorne ! »
-« Comment peut-il faire cela ? Merlin était le seul à pouvoir donner vie à la magie sans un corps, à lui donner une vie propre ! »
-« Peut-être avez-vous oublié que Harry est le descendant du créateur de la magie et que comme il l'a si bien fait remarquer, il a tant de respect et de foi en la magie qu'elle le laisse lui redonner son indépendance. Vous savez, Harry ne veut pas prendre cette décision, il préfère laisser le choix à la mère créatrice de cet être. »
-« Oui c'est vrai ! »
Harry prononça une incantation inconnue de tous.
-« Magie pure et blanche,
mère de tous les êtres,
j'implore ton aide et ton jugement,
Reprends corps et viens donner ta sentence.
Que cet être qui a osé blesser l'un de tes enfantes paie !
Que justice soit faite ! »
Harry se concentra d'avantage et appela l'esprit de la magie encore sous l'œil moqueur de Granger.
-« Pour le digne descendant de Merlin, il me semble que la magie ne t'obéit pas plus que ça ! »
-« Quand vas-tu comprendre, qu'elle ne m'obéit pas et que c'est elle qui prend la décision de revenir ou pas. »
Ils furent coupés dans leur échange lorsque de la terre de fin voile de brume argentée sortirent pour former doucement un corps longiligne.
Une voix venue des profondeurs troubla le silence.
-« Bonjour jeune héritier ! »
Hermione en resta bouche bée, il avait réussi là où elle avait échoué. Elle avait essayé des milliers de fois de pousser la magie dans un corps astral.
-« Je suis heureuse de répondre à ton appel ! »
-« Merci mère ! » Dit Harry en s'agenouillant.
-« Relève-toi mon enfant et vous aussi ! » Dit-elle en s'adressant à ceux qui avaient imité le survivant.
Elle prit doucement la main de celui qu'elle considérait comme son enfant prouvant ainsi à chacun qu'elle avait bien reprit corps. Elle leva la tête d'Harry de son autre main pour le regarder dans les yeux.
-« Si tu savais comme je suis fière de ce que tu as fait depuis que tu es là. Tu as protégé tous mes enfants comme s'ils étaient tes égaux. Peu de tes semblables l'ont fait les considérant comme de vulgaires animaux sans intérêts. Je viens encore d'en avoir la preuve avec l'acte qui a été commis plus tôt. »
Elle appela à elle la licorne qui venait de revenir à la vie.
-« Viens ma belle. Harry a fait de toi un être lié, il a partagé son sang pur pour te faire revenir à la vie. Je te charge de sa protection ainsi que celle des êtres qui lui sont proches. »
La licorne s'agenouilla et accepta l'ordre de sa mère, la magie.
-« Bien, mon enfant, tu m'as fait venir ici pour décider de la sentence pour son crime ! » Dit-elle en désignant Hermione qui se faisait de plus en plus petite.
-« Oui, je ne peux me permettre de prendre cette décision seul ! »
-« Bien, la sentence que je prononcerai d'ici quelques instants ne concernera pas uniquement le meurtre de ma fille la licorne mais aussi celle du sort qu'elle t'a lancé il y a plusieurs années. »
-« Merci mais cela n'était pas nécessaire ! »
-« Tu es tellement pur mon enfant ! Mais elle a enfreint la loi universelle de la sorcellerie en utilisant un sort destructeur sur deux des êtres que Merlin a créés. Son action mérite donc punition. Le châtiment que j'ai choisi sera semblable au crime qu'elle a commis. »
Hermione palissait à vue d'œil.
-« Bien, voilà ce qui a été décidé pour toi. Moi la magie, je t'ai fait don d'une partie de moi afin que tu sois acceptée dans notre monde car je pensais que tu pouvais y faire de grandes choses néanmoins l'appât du gain et du pouvoir ont corrompu ton esprit et ton cœur. Tu as failli à ton amitié par simple jalousie, tu as failli à l'amour par orgueil et tu as failli à ton devoir par vanité. Pour tout ce que tu as fait … »
Elle fut coupée par Hermione qui l'attaqua mais elle n'avait pas prévu qu'Harry la protège. La scène qui suivit, fut rapide. Harry tomba à genou ayant reçu le sort dans le dos.
-« Harry, mon fils ! Pourquoi as-tu fait cela ? »
-« Elle ne devait pas vous faire de mal, mère ! »
La magie se mit en colère, elle devint terrifiante. Elle immobilisa Hermione.
-« Toi, tu as osé touché à mon enfant, je te punirai donc en conséquence, je t'offrais une mort douce et rapide mais puisque tu en as voulu autrement, tu souffriras en rapport avec le mal et la douleur que tu as causés ! Mais avant, je dois faire deux choses. »
Elle se pencha sur Harry et plongea sa main sur son cœur. Harry revint à la vie.
-« Harry, je t'offre à toi et ta famille pour ton courage et ton amour, la paix et la tranquillité. Je sais que tu voulais te sacrifier pour Poudlard mais ne t'inquiète pas, je te fais ce cadeau, elle sera liée à la terre de Salem et tous ses éléments magiques la suivront. Le château redeviendra la ruine qu'il est pour les yeux des moldus. »
Elle appela Séverus.
-« Je te confie mon fils et ses enfants. Prends-en soin ! Harry est une ode à la vie et un bonheur pour ceux qui l'entourent. Je sais que tu seras digne de la confiance que j'ai mise en toi. Eloigne-le de moi et mets-le à l'abris. Je vais exécuter la sentence que j'ai choisie pour elle.
Toi être impur en qui le don de la magie avait été donné, je décide pour te punir de tes crimes, non pas la mort car elle serait trop douce à mon goût alors voilà ce qui sera fait ! Dès à présent, je te retire tes pouvoirs et ta magie, tu redeviendras ce que tu étais à ta naissance, une moldu, je te bannis du monde moldu, tu seras donc condamnée à vivre dans le monde magique en tant que crac-mol et pour finir, j'offre ta vue à mon fils en réparation des dommages que tu lui as causés. Ainsi en est décidé, que par ma volonté, les sentences soient accomplies. »
Une lumière blanche frappa Hermione qui se retrouva au sol inconsciente, une lumière rouge s'enflamma et une verte se dirigea vers Harry. La magie ordonna qu'on emmène Hermione à Sainte-Mangousse pour qu'elle se remette et se prépare à ce que sera sa vie. Elle avança vers Harry et s'agenouilla à côté de lui.
-« Mon enfant, ouvre tes beaux yeux ! Fais-moi voir encore une fois le merveilleux éclat de leurs émeraudes. »
Il ouvrit les yeux, papillonna des paupières et des larmes perlèrent sur les joues pâles de Harry.
-« Mon ange, qu'est-ce qui ne va pas ? »
Harry lui sourit.
-« Je peux enfin voir ton visage, c'était mon seul souhait. Tu m'as donné tout ce que je voulais. Toi et le reste de la famille êtes avec moi alors le seul désir qu'il me restait, c'était de pouvoir voir ne fut-ce qu'une seule fois, le visage du père de mes enfants. »
Séverus embrassa les deux orbes devant cette magnifique déclaration. Harry se retourna vers la magie.
-« Mère, qu'allez-vous faire à présent ? »
-« Je vais repartir d'où je viens mais je ne serai jamais loin de toi ! Je serai là pour leur naissance ! » Dit-elle en posant l'une de ses mains sur le ventre de Harry.
Harry lui venait de penser à une chose, il pouvait voir dans son esprit les visages des membres de sa famille mais pas de sa sœur. Pour cause, il ne l'avait jamais vu. Il se tourna vers elle et la regarda. Elle était belle sa sœur.
-« Nelle ! »
-« Oh Harry, je suis si heureuse pour toi ! »
-« Merci petite sœur ! »
Harry retourna auprès de la magie qui lui souriait.
-« Au revoir mère ! »
-« Au revoir Harry ! Soies heureux c'est tout ce que je veux ! »
Son corps se désagrégea doucement laissant sur le sol un poussière argentée. Harry se retourna vers Séverus.
-« Elle est partie ! »
-« Oui mon ange, mais elle sera toujours dans ton cœur ! »
Séverus le serra dans ses bras, lui murmura des mots de réconfort à l'oreille et l'embrassa amoureusement devant les regards ébahis des personnes qui ignoraient leur relation.
-« Mon ange, il faut terminer le sort de transfert et retourner à Salem ! »
-« Oui tu as raison ! »
Harry demanda à son grand-père de l'aider. Celui-ci vint et ils commencèrent ensemble les derniers transferts. Cette tâche prit environs une heure. Ils allaient repartir dans leur paradis tranquille lorsqu'un jeune homme d'une quinzaine d'années s'approcha de Harry.
-« Excusez-moi monsieur Potter ? »
-« Oui ? »
-« Lorsque vous partirez d'ici, Poudlard cessera d'exister ? »
-« Oui, son âme et son esprit ont quitté cette terre pour une autre ! »
-« Où allons-nous aller à l'école alors ? »
-« Là où vos camarades sont depuis qu'ils n'étaient plus d'accord avec votre ministre. »
-« N'y a-t-il aucun moyen de faire revenir Poudlard ? »
-« Hélas, non. Elle-même m'a dit que peu d'entre vous la respectait. Si vous ne respectez pas l'endroit où vous vivez comment voulez-vous que cette terre vous fasse confiance. Elle sera bien là où elle sera. »
-« Où sera-t-elle ? »
-« Là où je serai mais cet endroit restera secret pour son bien comme le mien ! »
Harry se retourna vers les siens.
-« Tout est fini. Pouvons-nous y aller ? »
-« Oui ! »
-« Bien, je dis adieu à ce pays, je n'y remettrai probablement plus jamais les pieds ! »
Il jeta un dernier coup d'œil au paysage puis pris la main de son compagnon et transplana.
Ils atterrirent dans un parc qu'ils connaissaient bien, celui de Salem. Beaucoup d'êtres magiques attendaient le retour de leur sauveur. La licorne qu'il avait sauvée, s'avança vers lui réclamant un caresse. Harry s'exécuta.
-« Bien que tu sois liée à moi, je te laisse libre de décider avec qui tu veux vivre, soit avec les tiens, soit avec moi, quoi que tu choisisses, tu seras toujours la bienvenue chez moi ! »
Elle sembla hésiter puis se dirigea vers sa famille.
-« Bien, je préfère que tu sois avec les tiens, c'est mieux ainsi mais je viendrai te voir, c'est une promesse ! »
Il était l'heure pour eux de rendre leur magie aux animaux. Pendant deux heures, chaque être ayant été transféré, retrouva ses pouvoirs. Chacun partit dans la forêt pour faire connaissance avec leurs hôtes d'accueil. L'ambiance était légère et heureuse.
Ils allaient rentrer lorsqu'une jeune femme d'environs vingt-cinq ans arriva, c'était le professeur d'étude des moldus, elle était blonde avec de très longs cheveux bouclés, ses yeux en amande étaient d'une douce couleur turquoise.
-« Bonjour Harry ! »
-« Bonjour Andromède ! »
-« J'ai appris que vous étiez rentrés, j'espère que votre petite escapade s'est bien passée ? »
-« Oui merci ! Oh je dois faire les présentation ! Voici notre grand-père Albus Dumbledore ! Notre marraine Minerva McGonagall et mon meilleur ami Ronald Weaslay ! »
-« Bonjour madame ! » Répondit Ron timidement.
-« Mademoiselle ! »
-« Je vous présente Andromède Starling notre professeur d'étude des moldus ! »
Harry remarqua le trouble de Ron et se dit que peut-être il arriverait à retrouver l'amour avec Andromède qui sait ! Séverus avait bien vu ce que mijotait son amour.
-« Dis-moi toi, tu n'aurais pas comme dans l'idée de jouer les entremetteurs ? »
-« Moi ? Non, bien sûr que non ! »
Séverus resta sceptique, quand Harry avait une idée dans la tête, il ne l'avait pas ailleurs. Enfin, le temps le dirait !
Plusieurs semaines étaient passées, Nelle et Drago s'occupaient de leurs deux petits diables sur pattes. Elles adoraient jouer de vilains tours à leurs parents et surtout lorsque que leur parrain Harry les y aidait. Elles étaient fort complices avec lui rendant un peu jaloux leurs parents. Harry et Séverus préparaient activement l'arrivée des jumeaux. Ils les attendaient avec impatience. Albus et Minerva veillaient sur Harry qui était fragile à cause de sa grossesse. Ron lui fréquentait de plus en plus la jeune Andromède.
Harry entrait dans son troisième trimestre de grossesse, les deux petits anges devraient montrer le bout de leur nez d'ici trois mois s'il n'y avait pas de complications. Harry faisait la seule chose qui lui était encore permise, cuisiner. En effet, Albus, Minerva, Nelle et Drago veillaient Harry pour qu'il ne fasse rien de dangereux pour sa santé ainsi que celles des bébés.
Il préparait un gâteau au chocolat et à la crème fraîche parce que depuis quelques jours, il mourait d'envie de manger ce met. Harry était un excellent cuisinier ce qui était fort contradictoire avec ses propres résultats de potions.
-« Bonjour mon amour ! »
-« Bonjour ! »Dit Séverus en l'embrassant dans le cou.
Il allait plonger son doigt dans la délicieuse et tentante ganache au chocolat qui lui tendait les bras lorsque Harry l'en empêcha.
-« Tu comptais faire quoi au juste ? »
-« Juste goûter mon dessert favori ! »
-« Et bien monsieur Rogue, vous attendrez comme tout le monde qu'il soit sur la table pour pouvoir goûter. »
-« Non, tu ne vas pas faire ça ? »
-« Oh que si ! Et vous mes poussins, vous en pensez quoi, je dois permettre votre papa de mettre ses doigts dans mon plat ou pas ? »
Il reçut en réponse un fort coup de pied de la part de ses bébés.
-« Bien, je crois qu'ils sont d'accord avec toi ! »Dit Séverus.
-« Oui en effet ! »
-« D'accord mais alors ce soir, j'y aurais droit et peut-être que l'on pourrait prendre un autre genre de dessert tous les deux ? »
-« C'est une proposition ? »Fit Harry avec envie.
-« Oh que oui ! »
Le soir arriva vite et tout le monde attendait avec impatience le dessert y compris deux petites filles. Tout le monde savait que le gâteau au chocolat « Harry Potter » était sa spécialité et le meilleur au monde.
-« Harry avant que tu serves le dessert, j'ai une annonce à faire ! » Dit Ron.
-« Oh non ! Tu vois pas que tu nous fais rater le succulent gâteau au chocolat ! »
-« Drago Lucius Malfoy, si tu fais encore une fois ce genre de remarque tu seras privé de dessert ! » Rugit sa femme.
Il bouda et laissa Ron achever.
-« Voilà, j'aimerais vous remercier, j'ai trouvé une famille auprès de vous. J'aimerais que vous acceptiez Andromède dans notre famille parce que je lui ai demandé de m'épouser et elle a accepté ! »
-« Félicitations Andromède, félicitations Ron ! » Dirent en chœur les autres.
Ils firent ensuite honneur à la pâtisserie et fêtèrent chacun à leur manière le nouveau couple.
Séverus et Harry firent l'amour une bonne partie de la nuit savourant le dessert qu'il préférait avant le gâteau au chocolat. Ils finirent la nuit collés l'un contre l'autre.
Le lendemain matin, Harry se réveilla et trouva dans sa cuisine, les jumelles et leur père.
Elles jouaient sur leur couverture. Dès qu'elles virent Harry, elles délaissèrent leur père pour leur parrain. Elles lui firent un gros câlin et rejoignirent leur compagnon de jeu.
-« Bonjour Drago, tu as déjà déjeuné ? »
-« Oui, Nelle avait tout préparé. »
-« Ma sœur a fait la cuisine ? »
-« Je crois que je ne vais pas trop critiquer mais disons qu'en gros, les oeufs étaient quasi crus, les toasts brûlés, les crêpes salées, enfin la routine quoi. Promets-moi que demain tu vas faire à manger car une fois ça passe mais deux, je vais mourir. »
-« T'inquiète, disons que ce matin, j'étais un peu fatigué ! »
Drago sourit, il savait exactement ce qui avait épuisé le futur père la nuit précédente et cela rien qu'aux cris de plaisir qui avaient traversés les murs des chambres. Il était un peu jaloux, lui n'avait pas eu droit à ce genre de dessert.
Les jours passèrent, voyant le ventre du survivant s'arrondirent un peu plus. L'accouchement était prévu pour dans quelques semaines mais avant, il devait fêter le mariage de son meilleur ami avec Andromède.
Ce fut une journée difficile pour lui, il ne trouvait pas de position confortable, son dos le faisait souffrir énormément, les jumeaux étaient très actifs et il était épuisé magiquement parce que sa grossesse puisait beaucoup dans ses réserves pour fabriquer la place nécessaire à ses bébés. Séverus était lui aussi inquiet, il connaissait les complications qui pouvaient résulter d'un grossesse mâle, de grosse fatigue mais aussi lors de la naissance la mort de la mère mais aussi celle du bébé. Il surveillait constamment son amant pour réagir au moindre signe de défaillance.
Le mariage s'était bien déroulé, la fête avait battu son plein pendant une bonne partie de la nuit, Harry avait dansé un peu avec Séverus.
Quelques semaines plus tard après une laps de temps qui lui parut très long et après trois fausses alertes, par une matin ensoleillé, Harry se réveilla sentant de fortes ondes de douleur à intervalle plus ou moins régulier.
-« Séverus ? »
Ce dernier se trouvait dans la salle de bain.
-« Oui. » Répond-il.
-« Je crois que c'est l'heure. »
-« L'heur pour quoi mon ange ? »
-« L'heure pour tes enfants de venir au monde ! »Lui envoya Harry sur un ton plutôt méchant.
-« Tu as eu tes premières contractions. »
« A ton avis, si je me tords de douleur, ce n'est pas pour les beaux yeux de Merlin ! »
Séverus se précipita pour préparer une valise et descendit lorsqu'Harry l'appela : « Tu n'aurais pas oublié quelque chose ? »
-« Non, j'ai tout, j'y vais ! »
-« Et moi, tu fais quoi de moi parc que ta valise ne te servira à rien si je ne viens pas. »
-« Pardon mon amour, pardon, pardon… »Séverus était complètement à côté de ses pompes.
-« Sev, tu t'excuseras plus tard si tu veux, mais si tu pouvais me conduire à l'infirmerie pour que je mette tes bébés au monde. »Harry était plié en deux par la douleur.
Si on avait croisé ces deux-là dans les couloirs, on se serait demandé lequel des deux conduisait l'autre. Harry semblait traîner son compagnon derrière lui. Ils finirent par arriver et appelèrent l'infirmière.
-« Madame Célia ! »
-« Monsieur Rogue, que puis-je pour vous ? Vous Vous sentez mal ? »
Séverus ne répondit rien mais parvint à montrer son amant dont la douleur progressait rapidement.
-« Harry, venez vous installer dans ce lit. Je vais vous examiner. »
Durant deux minutes, la médicomage s'occupa de son patient pendant que l'autre père tournait en rond.
-« Séverus, restez près d'Harry, tenez lui la main et aidez-le à respirer, ça l'aidera à faire passer la souffrance. »
Harry soufflait et poussait de temps à autre des cris et des gémissements de douleur.
-« La prochaine fois, s'il y en a une, c'est toi qui les mettras au monde ! »
Séverus pensait à ce moment précis que Harry ne voulait plus de ses bébés.
-« Ne vous inquiétez pas, ils disent tous ça, c'est la douleur qui les fait parler mais il ne le pense pas. »
Madame Célia vit qu'Harry venait de perdre les eaux et donc que l'accouchement ne tarderait pas.
-« Harry, vous allez devoir être courageux et poussez quand je le dirai. Bien, je vais compter jusque trois et vous allez pousser de toutes vos forces. »
Harry obéit, il se fatiguait énormément.
-« C'est bien, continuez comme ça, je vois la tête du premier. Allez poussez ! »
Harry hurla lorsque la tête du premier nourrisson passa. Sous les encouragements, il poussa à nouveau fortement avant d'expulser de son corps le nouveau-né. Il s'effondra ensuite sur le lit, les larmes aux yeux tandis qu'il entendait les cris perçants de leur petit garçon.
-« C'est un petit garçon, il est en parfaite santé, je vais vous le laisser quelques secondes après il va falloir recommencer. »
Harry prit son petit garçon dans les bras sous le regard ému de son compagnon.
-« Bonjour mon ange, nous sommes tes papas. Bonjour Noah Séverus Rogue. »
-« Il est parfait, il est beau comme toi. Il a hérité des cheveux de ta mère, d'un rouge flamboyant mais il a mes yeux d'un noir profond. »
Harry ressentit à nouveau une contraction.
-« Bien, je vais emmener Noah dans son berceau et puis à nous deux. »
Harry serrait à nouveau la main de son compagnon, il aurait juré qu'il lui avait cassée.
-« Harry, vous devez pousser maintenant ! »
-« Non, je suis trop fatigué. »
-« Mon amour, fais le pour moi, je t'aime et puis tu ne veux pas voir notre petite fille. »
Harry transporté par une nouvelle force, poussa de toutes ses forces. Leur bébé vit le jour en poussant des cris stridents.
-« C'est une magnifique petite fille en pleine santé. Voilà tes parents. »
Harry prit son enfant contre lui et défit la couverture pour mieux apercevoir son visage d'ange. Elle avait les cheveux noirs de Séverus et les yeux verts de Harry. Ils la regardèrent encore un peu.
-« Bonjour Anabelle Liliane Rogue. »
Après quelques minutes de câlins intensifs, Harry menaçait de sombrer dans les limbes du sommeil. Séverus prit sa fille et la mit dans son lit laissant ainsi Harry dormir. Il devait prévenir les autres. Il partit pour la maison.
Tout le monde était réveillé depuis peu, il entra en douceur dans la cuisine sans se faire remarquer lorsque les jumelles crièrent « Sev ».
Ils se retournèrent tous vers lui.
-« Où étions-vous Harry et toi ? » Demanda Nelle inquiète pour son frère enceint.
-« Ce matin Harry a mis au monde Noah et Anabelle Rogue ! »
-« Il est à l'infirmerie, il va bien, les bébés aussi…. »
-« Doucement Nelle, ils vont bien tous les trois mais ils se reposent ! »
Ils s'habillèrent tous et filèrent à l'infirmerie. Harry était assis dans son lit et donnait le biberon à Noah qu'il surnommait déjà le petit glouton.
-« Bonjour tout le monde ! »
-« Félicitations petit frère, où est ma filleule que je lui dise bonjour. »
Elle prit Anabelle dans ses bras et la cajola. Au bout de quelques jours, la famille Rogue au grand complet rentra chez elle.
Le temps passa apportant la paix et la tranquillité qu'ils avaient toujours tous désirés.
Ron et Andromède vinrent agrandir le nombre de la famille d'un petit garçon.
Quelques années passèrent. Ron et Andromède eurent un autre garçon et une fille. Albus et Minerva semblaient éternels, Nelle mit à nouveau au monde des jumelles, et ensuite une petite fille, il semblerait que Drago ne lui fasse que des filles. Harry et Séverus eurent la joie d'accueillir au sein de leur couple des triplés que Harry porta avec joie malgré la fatigue que cela provoquait. Il équilibra les choses en mettant au monde trois petits garçons nés avec quelques semaines d'avance.
Plus personne ne revit Harry pleurer ou penser à son passé. Il avait toujours un sourire sur ses lèvres parce qu'il était entouré des gens qu'il aimait.
FIN
