Auteurs : Niobé et Silmaril666
Disclaimer : Les personnages de cette histoire ne sont pas à nous, ils sont la propriété de JK Rowling et nous ne tirons aucun profit de cette histoire…
Rating : R
Genre : romance/humour /général
Notes des auteurs : Une petite histoire pour nous amuser un peu aux dépends de nos héros préférés, ça peut pas faire de mal… si ?
Rars : Nous tenons particulièrement à remercier ceux qui nous encouragent, notamment NoaDark, colibriNoir, Elissia, Bergeaud, Ayuluna, Mily, Nawen, Hermione46... désolé de ne pas faire de vraie RAR, on n'a pas eu le temps... On se ratrapera la prochaine fois, promis!
Ps: Pour ceux qui attendent avec impatience le couple Drago Hermione, il va falloir attendre;.. ce serait trop facile de ne faire que ça... mais c'est bien partit avec le prochain chapitre, même si celui-ci devrais être plus sage... à moins que vous ne soyez sages et nombreux à l'appel!... On espère que ce chapitre vous plaira!
Polynectar quand tu nous tiens…
Chapitre 3 : Quand Harry s'en mêle...
(Le temps s'écoulait mais il s'en fichait, l'embrassant longuement avant de rouvrir les yeux. A cet instant, son visage se peignit d'horreur à la vu de :
Weasley !)
- Mais qu'est ce que…bredouilla Drago.
Il comprit instantanément ce qu'il venait de se produire…et ce qui avait failli arriver. Il leva son poing et l'abattit sur le visage de Ron, tant sa colère était grande :
- Pourquoi Weasley ? Pourquoi t'as fait ça ? T'es désespéré au point de te taper le premier venu ?
- C'était le seul moyen, rétorqua Ron d'une voix déterminée, légèrement sonné par le coup.
- T'es vraiment pathétique… ça ne m'étonne pas venant d'un Gryffondor ! fit Malefoy avec dégoût.
- Si tu crois que ça ma plus !Je me suis dit que si tu croyais avoir couché avec Hermione, tu lui foutrait la paix pour de bon…Alors je l'ai remplacé …
- Et tu as osé jouer de ce stratagème avec moi !Tout ça pour protéger ta Sang de bourbe !... Je vais t'étriper !
Devant la colère du Serpentard, Ron tendit son bras vers la cape restée au sol et en sortit sa baguette magique pour la brandir sur Malefoy :
- Ca m'étonnerait ! Laisse moi partir Malefoy, sinon je te jure que…
- Quoi ? Qu'est ce que tu vas faire Weasley ? rétorqua le serpentard. Au fait : je sais pas si tu as remarqué mais tu es ultra sexy en dessous féminin…
Ron s'aperçut que si son corps était revenu à la normal, ses vêtements, eux, étaient toujours ceux qu'il avait dérobés pour l'occasion…
- Et toi, tu crois que t'as l'air malin à moitié nu devant… (sa voix s'étrangla dans sa gorge) hum hum…devant…hum
Malefoy ricana de la situation et ne pus s'empêcher de commenter…
- Apparemment, tu es toujours aussi doué en potion ! Tu n'as sans doute pas remarqué que la potion de changement de voix durait plusieurs jours, à l'inverse du polynectar…Remarque, vu la tâche que tu es, la voix de Granger te sied plutôt bien je trouves…
- La ferme Malefoy !
Drago éclata de rire, plus par un Ron en petite nuisette s'exprimant avec une voix de fille, plutôt que par la réplique classique qu'il venait de lui lancer.
- La ferme Malefoy !Où je raconte tout !
Il s'arrêta de rire, s'approchant de Ron avec une expression indéfinissable :
- Ah oui ? Tu veux dire à tout le monde que tu as trompé tes amis pour avoir Granger ? Et que tu a ensuite usé du même mensonge pour la protéger ? Tu es vraiment un Gryffondor jusqu'au fond l'âme…Aussi stupide que tes congénères ! C'est plutôt moi qui te tiens…Vas-y remets ta cape, te voire comme ça me donne des nausées…Remarque pas besoin de nuisette pour avoir envie de vomir à ta vue !
Ron lui arracha sa cape des mains et se rhabilla sans un mot. Au bout d'un moment, il releva la tête et répondit :
- Tu te trompes Malefoy… tu ne peux rien dire ou tout le monde se demandera si tu m'as suivi en sachant que c'était moi ou en pensant que c'était Hermione…Imagine la honte pour un Serpentard de coucher avec un ou une Gryffondor…
- Avec la voix que tu a en ce moment, je ne suis convaincu que les autres te croiraient (Le serpentard pris son adversaire par le col) Je te préviens Weasley n'essaie plus jamais de te mettre entre moi et Granger, tu ne ferai que repousser l'inévitable : elle sera à moi !... En tout cas, pour descendre aussi bas que ça, il faut vraiment être pitoyable et sans honneur…
- Vu ta définition de l'honneur je me passerais volontiers de tes leçons !
- L'amour n'est que faiblesse…ta faibl…
- Ferme la Malefoy, interrompit Ron, Voila Rusard !
Ron courut se cacher dans la pièce ou jadis se trouvait Touffu, fermant la porte au nez d'un Malefoy en caleçon, paniqué et courant de long en large, cherchant désespérément une cachette…
- Monsieur Malefoy, interpella Rusard en ouvrant la porte, qu'est ce que vous faite ici ? Et dans cette tenue !Encore une de vos orgies clandestines !Cette fois je ne fermerais pas les yeux, suivez moi, ou je vous conduis immédiatement à Dumbledore.
Ron entendis Drago protester vainement, puis la porte se refermer sur eux. Presque soulagé, il se décida à sortir de la pièce et rejoignit sa salle commune. Harry l'y attendait, assit dans un fauteuil, mais Ron ne prononçât pas un mot, autant par la surprise que par la peur de révéler sa voix. Alors qu'il espérait presque passer inaperçu et monter dans son dortoir, Harry ne lui en laissa pas le temps et l'interpella :
- Ron qu'est ce que tu faisait avec Malefoy !
- …
- Pas la peine de faire cette tête, ne te trouvant pas dans ton lit je t'ai cherché et je t'ai vu sortir de la même pièce que Malefoy et Rusard !
- …
Harry reprit d'une voix ferme, hurlant presque :
- Je sais très bien qu'il se passe quelque chose entre toi, Hermione et Malefoy. Alors maintenant je veux que tu m'expliques !
Ron tenta de rendre sa nouvelle voix aussi grave que possible :
- Il n'y a rien Harry, ne t'énerves pas…
- Qu'est il arrivé à ta voix ?
- Rien…juste un coup de froid…Pour en revenir à Malefoy, il est sur le dos d'Hermione mais pas plus qu'à l'accoutumée, et si on était ensemble ce soir c'est parce que je l'ai suivi :je pensais qu'il préparait un mauvais coup et je l'ai trouvé dans le quartier interdit en train de préparer une potion pour la virilité…Tu vois le genre !Bref je me suis moqué de lui, on s'est battu et Rusard est arrivé, il ne m'a pas trouvé mais il a mis la main sur Malefoy…
- Et… ?
- Et c'est tout. Je suis ressortit et je suis retourné dans la salle commune. Tu connais la suite.
- C'est vraiment tout ?
- Mais oui Harry je te le jure, tu te fais des films pour rien…
- Alors pourquoi tu ne m'as pas dit pour Malefoy ? Pourquoi tu ne m'as pas réveillé ?
- Je pensais que tu as déjà assez de problèmes comme ça, c'est vrai entre Tu-Sais-Qui, tes oncles et le reste…je ne voulais pas t'embêter avec mes histoires…
Harry semblait touché et convaincu par l'explication de son ami, mais cette histoire d'angine l'intriguait tout de même…
- Allons nous recoucher Ron : il nous reste moins de trois heures avant de nous lever.
Ron acquiesça sur le champs, trop content de quitter cette conversation plus que dangereuse : il n'aimait vraiment pas mentir à Harry, surtout maintenant que celui-ci avait des soupçons. Le lendemain matin, il fut le dernier à se lever, et cela malgré les efforts de son meilleur ami. Debout, il courut aux toilettes pour vérifier l'état de sa voix : elle n'était toujours pas revenue. « Génial ! Il va falloir que je fasse croire a une extinction de voix pendant une semaine au moins… »Pensa Ron en son fort intérieur avant de se résoudre à retourner avec ses amis.
Ooooooooo
Cela faisait bientôt trois mois que Malefoy la harcelait : Hermione était en train de devenir folle. Quand ce n'était pas des allusions douteuses devant Harry, c'était des mots entre les pages de ses livres, toutes les occasions possible pour l'humilier ou être près d'elle, des baisers volés dans les couloir ou encore des mains baladeuses quasiment devant tout le monde…Et elle ne pouvait rien faire, rien dire ; elle était pieds et poings liés, sa bouche scellée par les lèvres de Malefoy…
Harry, lui, ne pouvait ignorer le malaise qui régnait déjà depuis le début de l'année et le voyait s'amplifier de jours en jours : Hermione avait le sommeil agité, elle sursautait au moindre bruit suspect, faisait les cents pas dans sa chambre, mangeait de moins en moins et ne quittait Harry plus d'une semelle…Parfois elle allait jusqu'à être angoissée rien qu'à l'idée d'aller à certains cours…Harry paniquait de voire sa bien-aimée dans cet état, tandis que Ron , qui s'en était rendu compte lui aussi, feignait devant Harry de ne pas savoir pourquoi et essayait de le rassurer en lui supposant qu'elle stressait peut être pour les examens. Mais Harry savait qu'ils mentaient : Hermione stressant pour des examens… Personne ne pourrait avaler une telle sornette !C'était un jeu d'enfant pour elle…Non, il se passait quelque chose de plus grave, et quoi qu'il lui en coûte, il saurait de quoi il retourne…
Il commença par épier le moindre de ses mouvements : dès qu'elle le quittait, il l'observait grâce à la carte des maraudeurs et s'aperçut rapidement qu'elle évitait d'être seule dans les couloirs, qu'elle tournait souvent en rond dans le château, et surtout, qu'elle faisait de grands détours dès qu'elle était à proximité de Malefoy…Il s'aperçut aussi qu'elle se retrouvait beaucoup plus souvent seule avec Ron qu'elle ne le lui avouait…Il décida donc de les espionner un jour où ils étaient seuls dans la bibliothèque. Bien caché sous sa cape d'invisibilité, il les observait attentivement :
- Et celle là Mione, t'en penses quoi ?demanda Ron en désignant une page dans un livre de sortilèges et de potions.
- Non elle est trop compliquée à faire, et nous ne pourrions trouver certains ingrédients qu'au fin fond de la forêt interdite.
- Et pourquoi tu n'inventerai pas une formule toi-même ?
- Je ne suis pas assez experte !
- Tu es la meilleure de l'école !
- Et si je me trompais sur un seul mot, cela pourrait avoir des conséquences désastreuses…
- Il doit bien y avoir un moyen de se débarrasser de lui ?
- Oui il y en a un…Lui donner ce qu'il demande…
- Il en est hors de question ! Je tiens trop à toi pour te laisser te déshonorer de la sorte !
Harry comprenait de moins en moins de quoi il s'agissait…et surtout de qui…de lui ?d'un autre sorcier ? Ces pensées furent interrompues par la voix d'Hermione :
- Ron je suis si fatiguée : il ne me laisse pas de répit, il est constamment sur mon dos, je n'en dort plus et en plus je dois mentir constamment à Harry ! Il voit bien qu'il se passe quelque chose et je ne peux même pas me confier a lui…
- Peut être devrait qu'on lui dire ? Peut être qu'il comprendrait…
- Ou peut être pas…Je refuse de prendre le risque…
Harry, blessé d'entendre ces paroles, recula d'un pas et fit tomber un livre :
- Qui est là ?demanda Ron, interpellé.
Ils se levèrent tous les deux pour voir ce qu'il y avait :
- Répondez…Harry est ce que c'est toi ?reprit il légèrement angoissé.
- Mais non Harry est loin d'ici, il m'a dit que Dumbledore l'avait convoqué… tu connaît ses longs discours, il va tenir Harry pour un bon moment !
- Mais le livre n'est quand même pas tombé tout seul ! Et qui d'autre que Harry à une cape d'invisibilité ?
- Si il nous avait entendu, il aurait déjà réagi ! Arrête de penser tout le temps au pire, tu vas finir par me rendre folle toi aussi ! On a dû mal ranger le livre, tout simplement !
- Mouais…répondit Ron peu convaincu par l'explication.
Ils retournèrent à leur place, toujours plongés dans leurs recherches.
Dès qu'il en eu l'occasion, Harry fuya la bibliothèque et quitta le château pour courir dans les plaines environnantes déjà couvertes par la neige. Il tomba alors à genoux et se mit à pleurer silencieusement …Après toutes ces années, après avoir combattu main dans la main Voldemort, remonté le temps, défié le ministère, réchappé à la progéniture de l'effroyable Aragog et tant d'autres péripéties en commençant par ce fameux troll des montagnes qui les avaient réuni…aujourd'hui ils n'avaient toujours pas confiance en lui !Peut-être pire : le croyaient-il trop droit, intolérant ou trop stupide pour comprendre ? Mais quel était ce lourd secret qu'ils lui cachaient ? Et qui faisait chanter Hermione ?
Envahi par trop de questions, il se mit à courir, courir, courir… jusqu'à ce que son souffle soit coupé par sa soudaine rencontre avec Hagrid : aveuglé par les larmes, Harry ne l'avait pas vu et l'avait percuté.
- Harry, qu'est-ce que tu fais là ? demanda le demi géant, étonné. Ca ne va pas ?
- Non, c'est… bredouilla le jeune Gryffondor en cachant ses larmes. Juste quelques problèmes de cœur, finit-il après une hésitation.
- Ca ne va pas avec Hermione ?
- Si… c'est rien, on s'est juste disputé mais rien de bien grave, fit-il peu convaincu.
- Ecoute je suis sure que ça va s'arranger… même si je ne suis pas le mieux placé pour te donner tes conseils de ce genre !
Hagrid fut interrompu à ce moment par un long râle venant de la forêt interdite juste derrière eux. Harry sursauta :
- Qu'est-ce que c'était ?
- Hein ? fit Hagrid, feignant de n'avoir rien entendu. Quel bruit ?
- Ce bruit dans les buissons... là, juste derrière… insista Harry en s'avançant doucement vers la lisière de la forêt.
Hagrid tenta de l'arrêter :
- Mais non, Harry, je suis sure que ce n'est rien, allez viens… non Harry ! Non, n'écarte pas les buissons, ne…
Mais il était déjà trop tard : Harry, qui avait passé sa tête par-dessus le buisson, devenait plus pâle à vue d'œil :
- Hagrid, fit -il d'un ton mi-choqué mi-atterré, c'est un dragon ! … C'est ENCORE un dragon !
- Il est mignon n'est-ce pas ? fit le demi géant avec un sourire attendri qu'il perdit rapidement en croisant le regard accusateur d'Harry. C'est… c'est Norbert junior... Il était seul, je n'avais pas d'autre choix que de le recueillir…
- Mais comment avez-vous réussit à le cacher tout ce temps ?
- Je l'ai simplement dressé pour m'obéir et je l'ai habitué à rester dans la forêt interdite… en ajoutant un peu de potion d'invisibilité chaque jour à sa nourriture, il est facilement passé inaperçu… je t'en prie Harry, ne dit rien à personne !
Harry sembla hésiter puis acquiesça finalement. Hagrid, plus que soulagé, l'invita alors à rentrer dans sa cabane de garde-chasse pour discuter devant un jus de citrouille. Harry lui expliqua alors la situation, exprimant enfin ses sentiments, sa peine, son incompréhension, et cette horrible impression d'avoir été trahi par ses propres amis, lâchant de temps à autre quelques larmes roulant sur son visage pâle et figé.
- Ecoute Harry, intervint finalement Hagrid, je vais te dire le fond de ma pensée : Ron et Hermione t'aiment profondément, et tu les aimes aussi, bien entendu. Je suis sure que si ils te cachent quelque chose, c'est pour ton bien ou peut-être par peur de te perdre… vous êtes si attachés tous les trois ! Je suis sure que ce n'est rien de grave…
- Mais ils devraient me faire assez confiance pour m'en parler ! protesta le gryffondor, perdu. Quoi qu'il puisse se passer ou qu'ils aient pus faire, je comprendrai ! Moi non plus je ne veux pas les perdre, à aucun prix ! C'est plutôt en me mentant et en me cachant les choses qu'ils finiront par tout briser !
- Harry, je pense que tu te fais du souci pour rien… Tout ce qu'ils font part d'une bonne intention, j'en suis persuadé. Surtout n'en doute pas une seule seconde.
Après cette longue conversation, Harry repartit d'un pas lent vers le château, peu enthousiaste à l'idée de rejoindre les autres gryffondors pour aller en cours. Voulant se remettre de ses émotions avant, il s'arrêta au seul endroit de l'école où il savait qu'il pourrait avoir la paix : les toilettes de Mimi Geignarde. Bien que le fantôme aie déserté les toilettes ces temps-ci pour hanter les cachots, personne ne pouvait se résoudre à venir dans la pièce où se trouvait jadis la porte de la chambre des secrets. Ce fut donc en toute intimité qu'il put s'y poser un instant, se rafraîchissant les idées en tentant de penser à autre chose. Mais alors qu'il se passait de l'eau sur le visage, il entendit deux voix qui s'approchaient en riant, se dirigeant visiblement vers la pièce où se trouvait Harry. Il courut instinctivement s'enfermer dans un des boxs, peu désireux d'être trouvé dans cet état, et qui plus est dans les toilettes des filles, mais ne pouvant s'empêcher d'observer la scène dans l'entrebâillement de sa porte. Il reconnu ainsi Ginny Weasley en compagnie d'une autre gryffondor qu'il connaissait à peine, Deborah, une des meilleures amies de la jeune Weasley. Il avait d'ailleurs eu de la peine à reconnaître la sœur de Ron au début de cette année tant elle avait changée en l'espace de deux mois : à seize ans, elle était devenue une magnifique adolescente qui n'avait à envier aucune de ses amies sur aucun plan. Harry, soulagé que ce soit elle, se détendit et s'apprêta à sortir de sa cachette lorsqu'un évènement le stoppa net : Deborah embrassait Ginny.
- Tu es sure que personne ne vient jamais ici ? questionna Ginny, légèrement anxieuse.
- Non, ne t'inquiète pas, tes frères n'en sauront rien, fait moi confiance, répondit Deborah avec un petit clin d'oeil malicieux qui fit rougir sa partenaire. Détends-toi un peu, pour une fois qu'on peu être seules…
Ginny acquiesça silencieusement et se laissa embrasser à nouveau, caressant les longs cheveux de celle qu'elle aimait tant, jouant avec ses boucles brunes du bout des doigts tandis que Deborah lui ôtait doucement sa veste. Celle-ci entreprit alors de lui déboutonner sa chemise, caressant sa douce poitrine encore enveloppée dans un soutien gorge rouge très transparent. La rouquine passa alors sa main sous la jupe de son amie, effleurant doucement puis plus intensément son intimité, tandis que Deborah enlevait prestement sa propre chemise, soudain emportée par le tourbillon de sensualité dans lequel elles flottaient. Elle allongea sa cape sur le sol, embrassa Ginny et se mit à genoux sur le sol pour mieux lui enlever sa jupe, caressant les jambes de sa partenaire en enlevant ses bas et titillant ensuite voluptueusement l'endroit de prédilection. La jeune Weasley s'allongea sur la cape, laissant à Deborah le soin de la déshabiller entièrement, la couvrant de petits baisers humides depuis le bas de jambes, jusqu'à son nombril, remontant lentement et faisant lâcher à Ginny de petits gémissements étouffés lorsqu'elle se cambrait de plaisir. Deborah s'allongea à son tour à ses côtés, Ginny la regardant dans les yeux tout en l'embrassant avec passion. Elle caressa alors ce corps en feu avec des mains brûlantes de désir, faisant courir ses baisers le long de son cou, dégrafant distraitement son soutien gorge pour y dévoiler une poitrine généreuse qu'elle s'empressa de caresser et d'embrasser, laissant glisser son autre main sous sa cape et pratiquant un mouvement de vas et viens qui mettait son amie dans tous ses états, se mordant la lèvre inférieur pour ne pas crier de plaisir. Ginny la couvrit de baisers et passa sa tête sous sa jupe froissée, ce qui ne fit que faire gémir un peu plus Deborah, tellement fort que toute la pièce lui fit écho. Epuisée toutes les deux elle se rallongèrent confortablement sur la cape et Ginny cala sa tête entre les seins de sa compagne pour un petit moment de repos, avant qu'elles ne se lèvent toues les deux et se rhabillent pour quitter la pièce en courant, le sourire aux lèvres.
Harry n'en revenait pas : Ginny aimait les filles ! Lui qui avait cru si longtemps que la jeune fille n'avait d'yeux que pour lui… Mais il se sentait maintenant honteux de les avoir observé ainsi, à leur insu dans un moment si intime, mais il n'avait bizarrement pas pu détourner les yeux…
Il sursauta en réalisant finalement qu'il venait de manquer les trois quarts de son cours de Métamorphose et se mit à courir dans les couloirs pour rejoindre au plus rapidement la salle. Alors qu'il détalait aussi vite qu'il le pouvait, il réalisa que les paroles d'Hagrid l'avait quelque peu rassuré, mais il restait très troublé par ce qui s'était déroulé devant lui quelques instants auparavant… au moins, ça lui évitait de penser à Ron et Hermione… Mais il fut justement interrompu au détour d'un couloir où il aperçu Hermione, accolée contre le mur par un Malefoy dangereusement près du visage de la jeune fille. Il avait posé ses mains sur les hanches de la gryffondor et tentait maintenant de l'embrasser. Mais Hermione n'avait pas l'intention de se laisser faire et lui envoya une gifle royale dans la figure, ce à quoi Drago répondit aussitôt en l'attrapant à la gorge d'un air menaçant. Harry, ne tenant plus, sortit de sa cachette et fonça sur le serpentard, lui décochant un coup de poing dans l'estomac sui lui coupa le souffle. Il regarda intensément Hermione, se désintéressant de Drago qui agonisait à leurs pieds.
- Tu vas bien ? Il ne t'a rien fait au moins ?
- Non, ça va merci.
Joignant le geste à la parole, elle l'embrassa sous le regard haineux de Malefoy. Harry allait en finir avec lui avec un bon coup de poing dans le nez mais Hermione lui attrapa le bras pour l'en empêcher :
- Non Harry, laisse le, il n'en vaut pas la peine.
Ils commencèrent à quitter le couloir main dans la main mais Malefoy, blessé dans son orgueil et hors de lui, se relava et sortit sa baguette :
- Tu vas le regretter Potter, lança t-il avant de prononcer Everte Satis !
Pris de panique, Hermine bouscula violement Harry qui s'écroula au sol, incapable de protéger Hermione quand celle-ci reçu le sort de plein fouet, la projetant contre le mur avec une violence inouïe sous les yeux horrifiés d'Harry… et de Drago. Ce dernier resta figé de stupeur, ne réalisant pas son acte, tandis qu'Harry courait auprès d'Hermione, étendue au sol, qui saignait abondamment à la tête et restait inconsciente malgré les appels d'Harry.
Chapitre 4 à suivre…
