Alors, voici ma première fic. Elle est pratiquement écrite, il ne me reste plus que la fin. Mais, bon jusque là, il y a le temps. Il y aura a peu près une dizaine de chapitre. L'histoire est basée sur Hermione. Et je préviens que Harry et Ron ne seront que mentionnés.
J'attends vos remarques et critiques évidemment. Comme ça, je pourrais m'améliorer. Je voudrais remercier ma petite (lol) Fertinia, et Laura qui m'on soutenu dans l'écriture.
Chapitre 1 : Les flammes de la réalité
Les premières notes de The Bitter End rompirent le silence. Hermione ouvrit lentement les yeux se demandant ce qui se passait. Puis elle se souvint. On était samedi, le dernier week-end d'août et elle devait aller bosser. Elle soupira, se leva et augmenta le volume de sa radio. Sept heures du matin, et elle était obligée d'aller travailler dans un endroit qu'elle détestait. Au début de l'été, elle avait dit à ses deux amis qu'elle ne passerait pas l'été avec eux. Hermione n'avait voulu qu'une chose cet été. Fuir le monde de la magie et toutes les horreurs qui s'y déroulaient. Voldemort était plus fort que jamais. Et il tuait tous ceux qui se mettaient en travers de son chemin. Les massacres des mangemorts concernaient pour la plupart des sorciers. Peu de moldus avaient été tués. Elle avait donc décidé de rentrer chez ses parents. Mais elle n'arrêtait pas de penser à ce qui se passait dans l'autre monde. C'est là que ses parents lui avaient proposé de trouver un job d'été. Pour se vider l'esprit. Elle avait donc accepté le job d'un petit disquaire. Grosse erreur. Bien sûr, elle ne pensait plus au Seigneur de Ténèbres, mais elle s'était attirée d'autres problèmes.
Hermione se le va et s'habilla rapidement. Elle mit un pantalon noir taille basse et un débardeur bleu foncé. Elle sourit à son reflet. Depuis qu'elle travaillait chez Wallam, sa garde robe avait quelque peu changée. Il faut dire qu'avec tous les spécimens moldus qui passaient à la boutique… Mais il y avait aussi de vieux croûtons ou tout simplement Wallam. Hermione éteignit sa musique et descendit prendre son petit déjeuné. Son père était déjà là. Tasse de café à la main. La jeune fille lui sourit et se servit une tasse de café.
« Où est maman ? » demanda Hermione en brisant le silence.
« Ta mère essaye de dormir, figures toi. On est samedi, et on ne travaille pas tout les deux.
Oh. »
Hermione mangeait négligemment don pain.
« Alors la prochaine fois, tu ne mets pas ta musique de sauvage à fond. »
« Ce n'est pas de la musique de sauvage. »
« Là, n'est pas la question. Le problème c'est qu'on est samedi… »
« Et c'est votre seul jour de congé. Je sais papa. »
« Et bien on ne dirait pas. »
« Je m'excuse ça te vas. »
Tout en parlant, Hermione c'était levée et avait pris son sac. Elle sortit de la maison tout en grognant un vague au revoir. Les Granger habitaient une petite maison près de Londres. Un bus passait dans leur ville et emmenait Hermione tout les matins à Londres pour son travail. Pendant une demie heure, elle pensait à ses amis qu'elle n'avait pas revus depuis des semaines. C'était le seul moment pendant lequel elle pensait à eux. Le bus arriva enfin à destination et Hermione se dirigea vers son lieu de travail. Chez Wallam était un petit magasin de disques. Il se trouvait dans une petite rue. Et comme à chaque fois qu'elle se trouvait devant, Hermione se demanda comment il pouvait avoir autant de succès. Rien ne donnait envie d'y entrer. De plus, le magasin se trouvait tout près du Chemin de Traverse et elle n'avait qu'une peur. Qu'un sorcier de sa connaissance vienne faire un petit tour dans le monde moldu. Mais bon, en même temps, il n'y avait que peu de chance qu'un sorcier rentre dans ce lieu. Sauf elle, évidemment.
Hermione soupira en posant ses affaires dans ce qui lui servait de casier. Une petite caisse. Elle s'apprêtait à aller passer un petit coup de chiffon à la caisse lorsque son patron apparut derrière elle. Cyril Wallam était un petit homme chauve d'un certain âge. Il la dévisagea pendant un petit moment et Hermione se félicita mentalement de ne pas avoir mis un trop grand décolleté. Surtout que Wallam était juste à la bonne hauteur. Hermione ses surpris en train de s'imaginer torturer Wallam.
« Hermione, aujourd'hui je ne serais pas là. Ma pauvre mère est à l'hôpital et je dois aller la voir. Ce qui veut dire que tu vas rester seule. Je veux que tu t'occupes de tout. Je reviendrai un peu avant la fermeture. Tu as compris ? »
« Oui, bien sûr, c'est génial. »
Devant l'air choqué de son patron, Hermione se reprit.
« Je veux dire… J'espère que ce n'est pas trop grave pour votre mère. Mais surtout ne vous inquiétez pas. Je m'occupe de tout. »
« Très bien. »
Après quelques banalités et recommandations, Wallam partit. Hermione se retint difficilement de ne pas sauter partout dans le magasin. Les clients se succédaient sans aucun incident notable. Bien sûr, un ou deux gamins essayèrent de voler quelques CD. Mais c'était la même chose tous les jours. Hermione en vint même à espérer un peu d'animation. A peine eut-elle formulé cette pensée que la porte du magasin s'ouvrit sur deux jumeaux roux. Hermione plongea derrière le comptoir se maudissant d'avoir demandé de l'animation.
« Il y a quelqu'un ? » demanda l'un des deux jumeaux.
Hermione ne su pas quoi faire. Mais en entendant les jumeaux se rapprocher, elle décida de se montrer. Elle prit donc une agrafeuse et se montra.
« Ca y est. Je l'ai trouvée. » s'écria Hermione.
Les jumeaux la regardèrent comme si elle était folle.
« Hermione ! » s'étonnèrent-ils d'une même voix.
« Fred, George ! Quelle bonne surprise. »
« Oui, ça pour une surprise. Mais qu'est ce que tu fais là ? » demanda Fred
« Oh, je travaille. »
« Tu travailles ? Ici ? »
« Tu sais Hermione si tu avais besoin d'argent on embauchait à la boutique. »
« Hein, non, j'adore bosser ici. »
« Avec le vieux Wallam », s'exclama George.
« Oui, bon. Mais sans Voldemort. »
« Tu pourrais arrêter de prononcer son nom. Tu serais gentille. Bon, on prend ce CD. Et si un jour, tu veux revenir dans la vraie vie, tu sais où nous trouver. »
« Oui. A un de ces jours. »
Hermione se laissa tomber sur une chaise en les regardant partir. Elle n'arrêtait pas de penser à ce qu'avait dit Fred. Elle n'était pas dans la vraie vie. La vraie vie, c'était de l'autre côté du miroir. La vraie vie c'était a mort. La vraie vie c'était Voldemort qui massacrait tout ses opposants sorciers. La vraie vie n'avait pas encore atteint le monde de ses parents. Mais dès que Voldemort n'aurait plus d'opposants, la vraie vie atteindrait ce monde. La vraie vie ferait de son refuge un vrai cauchemar. Alors en attendant, elle voulait profiter au maximum de la réalité de son enfance. Même si cela voulait dire, supporter Wallam.
Le reste de la journée se passa assez bien. Jusqu'à l'arrivée de Wallm. Il était d'une humeur massacrante. Et il fit passez un mauvais moment à Hermione. A six heures, la jeune fille fut donc très contente de rentrer chez elle. Elle arriva juste à temps pour prendre le bus qui devait la ramener chez elle. Elle se sentit soulagée en arrivant devant sa maison.
Hermione remontait tranquillement l'allée menant chez elle, se félicitant comme tout les soirs, pour ne pas avoir encore attaqué son patron. Elle allait ouvrir la porte lorsqu'elle fut percutée par deux individus. Par instinct, elle su que quelque chose était en train de se produire. En effet, au même moment, elle vit l'un des rideaux de son salon s'enflammer. Entendant les hurlements de sa mère qui lui glaçaient le sang, la jeune fille couru vers le brasier. Des flammes l'empêchèrent d'entrer dans le salon, et elle mit un certain temps à se rappeler qu'elle était une sorcière. Elle prit donc sa baguette perdue tout au fon de son sac. Elle lança un sort pour éteindre les flammes et rentra sur le lieu du massacre. Ce qu'elle vit la gela sur place. Ses parents étaient devenus de véritables torches humaines. Hermione voulut leur jeter un sort de fuegielomais se rappela que ce sort gèlerait instantanément ses parents, les condamnant à une mort certaine. Elle voulait faire quelque chose. Mais leur destin était scellé. Elle resta pétrifiée et entendit au loin les sirènes. Hermione savait parfaitement qu'il était trop tard. Elle n'avait rien pu faire. Elle était une sorcière mais ça ne lui avait été d'aucune aide. Elle s'écroula sur le sol. Impuissante. Hurlante de désespoir.
