Je tiens à remercier mes trois
reviewer Sam Malefoy, Oceana-666 et Le Saut de l'Ange. C'était vraiment gentil.
Je sais que c'est triste pour Hermione, mais c'était vraiment nécessaire. Bon
et maintenant la suite, qui est légèrement plus longue, mais pas trop. Je suis
un peu nulle pour faire des chapitres très longs.
Désolée pour le retard, mais avec les révisions du Bac, j'ai eu un peu de mal.
J'espère que je pourrais envoyer les prochains chapitres plus régulièrement.
Bonne lecture.
Chapitre 2 : La vérité est dure, mieux vaut l'oublier.
Hermione ouvrit lentement les yeux. Elle regarda autour d'elle. Elle était dans une pièce blanche avec tout un tas d'appareils. Un bip bip régulier parvenait à ses oreilles. Alors elle comprit. Ce qu'elle avait vu n'était pas un cauchemar, c'était la réalité. Son refuge n'était pas mieux que la vie réelle. Elle se mit à pleurer. Elle voulait se lever et tout envoyer valser dans la pièce. Mais une perfusion l'en empêchait. Elle voulait se rendormir et ne plus jamais se réveiller. Mais dès qu'elle fermait les yeux, elle revoyait la scène, réentendait les hurlements de ses parents. Elle voulait mourir, oublier. La porte de chambre s'ouvrit, et une infirmière rentra dans la chambre. Elle était souriante et Hermione voulut lui effacer son sourire. L'infirmière vérifia quelques mesures et se concentra sur Hermione.
« Ca y est. On a ouvert les yeux. Ca fait trois jours que tu dors. Comment te sens tu ? »
Pendant quelques temps, Hermione se demanda ce qu'elle allait faire. Hurler ou répondre calmement. Les deux chois lui paraissait inappropriés. Mais si elle ne répondait rien, elle sentait que se ne serait pas à son avantage. La solution lui parut alors évidente. Pour ne pas avoir à tout raconter, pour ne pas avoir à répondre à toutes les questions, pour tenter d'oublier, il fallait qu'elle le fasse.
« Qu'est ce que je fais là ? » demanda-t-elle d'une petite voix.
« Tu ne te souviens de rien ? »
« Je rentrais de mon travail, et puis je … je … ne sais plus. »
« Oh, ma pauvre enfant. Je vais prévenir le médecin que tu es réveillée. Il t'expliquera ce qui c'est passé. »
Hermione ne répondit rien. Elle regarda l'infirmière sortir. Elle espérait que le médecin arriverait vite et qu'elle pourrait sortir. Elle voulait voir quelqu'un. Voir ses amis. Elle voulait retourner dans la vraie vie comme l'avait si bien dit les jumeaux. Dès qu'elle pourrait sortir de cet hôpital, elle enverrait un hibou à Ron ou à Harry. La porte de la chambre s'ouvrit. Hermione lança un petit cri en voyant qui venait de rentrer. Une femme brune, la quarantaine, outrageusement maquillée et habillée avec un goût des plus douteux lui faisait face. Sa tante Maureen. La sœur de son père. Elle ne l'avait pas vu depuis sept ans. Depuis sa rentrée à Poudlard. Sa tante ne savait même pas qui elle était réellement. Elle habitait à New York. Hermione ne s'attendait vraiment pas à la voir à Londres. Elle aurait plutôt penser que sa tante serait rester s'occuper de ses sous de l'autre côté de l'Atlantique. La tante Maureen avait les larmes aux yeux et c'est d'une voix chevrotante qu'elle s'adressa à Hermione.
« Oh, ma chérie. Comme je suis heureuse que tu sois enfin réveillé. Je me suis fait tellement de soucis pour toi. Tu ne peux même pas imaginer. »
« Tante Maureen ! Mais qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi tu n'es pas à New York ? »
« Et bien … c'est-à-dire …. »
La tante d'Hermione lutter pour trouver ses mots. Hermione savait qu'elle ne pourrait pas aborder le sujet toute seul. Elle décida donc de la lancer elle-même. Après tout, on n'est jamais mieux servit que par soi même. De manière détournée évidemment.
« Où sont mes parents ? » demanda Hermione d'une petite voix innocente.
Instantanément, Tante Maureen se découvrit un grand intérêt pour ses chaussures, qu'elle avait de fort horrible. Elle essayait de trouver un moyen d'annoncer la nouvelle à sa nièce. Mais elle ne trouvait pas de manière assez subtile. Y en avait t il seulement une ? Sûrement pas. Elle décida donc de trouver un autre sujet de conversation. Mais elle ne pouvait décemment pas parler de la pluie et du beau temps. Après un temps qui parut une éternité aux deux femmes elle se décida à parler.
« J'ai vu un drôle de monsieur qui est venu pour te voir. Il était habillé d'une manière très étrange. Il a dit qu'il était de ton école. Comment s'appelait-il déjà ? Dumbradlere, Dumbludare,… »
« Dumbledore ? »
« Ah, oui c'est ça ! » s'exclama Tante Maureen, comme si c'était elle qui avait trouvé la solution.
« Il est ici ? »
« Oui. »
« Je veux le voir. »
« Très bien. Je vais le chercher. Ne bouges pas ma puce. »
Hermione voulut lui jeter son coussin à la figure. Evidemment qu'elle n'allait pas bouger, elle était perfusée. Elle n'aurait pas pu aller très loin. La jeune sorcière se demandait pourquoi Dumbledore était venu. Il avait sûrement mieux à faire que de s'occuper d'une affaire moldue. Ca elle en était convaincue. C'étaient des moldus qui avaient tués ses parents. Dumbledore devait croire que c'était l'œuvre de mangemorts, c'est pour cela qu'il était venu. Pour la troisième fois depuis son réveil, la porte de sa chambre se rouvrit. Cette fois-ci, elle laissa apparaître le vieux directeur de Poudlard.
Dumbledore fut très compatissant. Il expliqua lentement ce qui c'était passé. Pendant ses explications, Hermione revivait la scène encore et encore. Elle se revoyait découvrir ses parents. Elle pleura puis, sans s'en rende compte, se mit à crier. En entendant les cris de sa nièce, Tante Maureen entra telle une furie dans la pièce. Elle s'approcha d'Hermione et l'entoura de ses bras. C'est ce moment que choisis Dumbledore pour sortir sa baguette et jeter un sort à la porte pour que personne ne puisse rentrer. La Tante Maureen se mit à hurler à son tour. Hermione quand à elle avait arrêter de pleurer. Elle regardait sa tante. Elle était désolée pour elle. Apprendre la vérité comme cela. Il devait y avoir des moyens plus agréables et plus subtils. Dumbledore avait presque l'air dépassé par les évènements.
« Elle n'est au courant de rien. » précisa inutilement Hermione.
« Et je devrais être au courant de quoi ? Répond moi Hermione. » ordonna Maureen avec une voix quelque peu hystérique.
« Et bien… Je ne suis pas exactement dans une école religieuse. Je…comment dire… Je… »
« Madame Granger, il existe un autre qui fonctionne en parallèle du votre. »
Hermione et sa tante regardèrent Dumbledore comme s'il était complètement fou.
« Voyez vous, il existe un autre ministère, d'autres loi…. »
« Venez en au fait. Vous êtes quoi exactement ? » la coupa Maureen.
« Nous sommes des sorciers. »
« Excusez moi… Vous êtes complètement fou. »
« Il dit la vérité ma tante. »
« Vous êtes des suppôts de Satan. C'est de votre faute à vous et à votre espèce si mon frère est mort. »
« Je dois dire que j'en ai malheureusement bien peur. Voyez-vous, un sorcier, du nom de Voldemort, a disons des idées de domination assez poussées. Et je crois que les meurtres de votre frère et de sa femme sont ses œuvres. »
Hermione aurait voulut hurler que ce n'était pas de la faute de Voldemort ou à l'un de ses mangemorts si ses parents étaient morts. Que c'était la faute des moldus. Que à bien y réfléchir, ils n'étaient fait que pour cela. Tuer, massacrer. Après tout, il y avait beaucoup plus de guerres dans le monde moldu que dans le monde sorcier. Hermione entendit à peine Dumbledore dire que les moldus oublieraient cette histoire. Elle ne fit aucunement attention à la dispute qui avait éclatée entre son directeur et sa tante. Elle était perdue dans ses pensées, coupée du monde. Elle ne pensait plus à rien.
Elle rêvait. Hermione rêvait qu'elle était en face des meurtriers de ses parents. Elle voulait les venger mais elle ne pouvait lancer aucun sort avec sa baguette. Elle était terrorisée. Des flammes l'entouraient. Les flammes se rapprochaient, l'emprisonnaient. Hermione ne pouvait plus faire aucun mouvement. Soudain elle sentit un poids sur son épauler. Elle se débattait, elle ne voulait pas que la chose l'emporte. Elle se retourna. Ce qu'elle vit la terrifia. Son double lui faisait face. Mais ce n'était pas vraiment elle. Son double était couvert de sang. Il avait un poignard à la main, plein de sang. Ses yeux étaient noirs. Le double s'avança vers Hermione. Menaçant. Hermione recula et trébucha sur un caillou. Elle se retrouva dans une plaine, le soleil lui brûlait les yeux. Son double lui tendit une main pour se relever. Hermione la prit. Elle regarda autour d'elle. Et là, elle les vit. Les meurtriers de ses parents étaient là, morts. Le sang coulait encore de leurs corps. Hermione compris. C'était son double qui les avait tués.
« Pourquoi ? » demanda-t-elle.
« C'est ce que tu voulais. Je suis toi. Ce que je fais c'est toi qui le veux. »
« Mais je ne voulais pas ça… »
« Tu voulais les venger, non ? »
« Oui, mais pas comme cela… »
« Alors comment ? Tu voulais qu'ils souffrent. »
« Oui, mais pas comme cela…. »
« Pour le moment, je n'ai que cela à ma disposition. Tu ne connais aucun sort qui aurait pu les faire souffrir autant qu'ils les ont fait souffrir. »
« Mais… tout les sort que connaissent les mangemorts… »
« … tu ne les connais pas. »
« Tu veux quoi ? »
« Moi ? Ce que tu veux. Mais j'aimerais bien un peu moins de sang. »
« Je ne peux rien faire. Je ne suis pas toi. »
« Exact. Tu as toujours voulu faire le bien. Tu es la gentille Hermione. »
« Je n'ai jamais été comme toi. Je n'ai tué personne. »
« Si, mais tu ne t'en souviens pas. Et puis je croyais que nous voulions tout savoir. »
« Je ne vois pas le rapport. »
« Il est pourtant simple. Tu pourrais faire en sorte que je ne sois plus couverte de sang. En fait, je pourrais même ne plus exister. »
« Comment ? »
Le double eut un sourire ironique.
« Accepte toi. Accepte toutes les réalités. La vérité est peut être dure à entendre. Mais ce qui te rend plus forte. La réalité est partout. »
Le double d'Hermione et le décor commencèrent à s'effacer. Hermione se réveilla en sueur sans aucun souvenir de son rêve. Dumbledore était devant elle, un petit sourire aux lèvres. Elle n'avait plus de perfusion. Sa tante était partie. Hermione se demandait pourquoi Dumbledore souriait. Le vieux directeur se pencha vers la jeune sorcière et lui dit qu'elle allait pouvoir quitter ce lieu.
