Voici le chapitre 4. Il est un peu plus long que les autres. Mais ne vous y habituez pas, je suis une pro des petits chapitres. Hier, j'ai passé le Bac de Philo, et pour décompresser un peu j'ai réussi à taper ce chapitre. Enfin, je n'en suis pas très fière, il y a un peu trop de dialogue.

Réponses aux reviews :

Oceana-666 : Je suis désolée pour les fautes de frappe. Je m'incline pour vous demandez pardon. Le truc c'est que je n'ai pas de correcteur. Là j'ai essayé de faire gaffe.

sam malefoy : merci de me soutenir dans ma torture de notre miss je sais tout préférée. J'ai lu le début de ta fic, je me demande si t'es pas encore plus sadique que moi. Mais c'est vrai que notre Mione va passer de bons moments avec Draco. Mais chut, faut pas le dire.

LaskaMalfoy : Draco arrive dans ce chapitre. Pour l'état d'esprit. Euh, c'est bizarre, même si une copine me dit que je le respecte assez, je n'en suis pas sûre. Faudra me dire.

Allez. Bonne lecture.

Chapitre 4 : L'aide se trouve parfois là où on ne l'attend pas

Le jour suivant son arrivée, Hermione reçut une lettre d'Harry et Ron. Elle était très compatissante. Mais les deux garçons ne l'aidaient pas. En plus, ils essayaient de la faire culpabiliser en lui demandant pourquoi elle n'était pas venue à l'enterrement. Hermione leur répondit qu'elle n'était pas encore prête à leur dire au revoir. Pour toute réponse, elle reçut de Ron un petit mot qui lui disait qu'ils se verraient dimanche. La jeune sorcière en était tellement énervée qu'elle failli jeter un sortilège de vide entrailles à Hedwige. Mais elle eut soudainement une vision d'elle-même couverte de sang. Là un éclair la transperça. Si elle voulait venger ses parents, elle n'avait aucun moyen pour le faire. Il fallait qu'elle cherche autre part. elle se dirigea donc d'un pas décidé vers une des sections de la bibliothèque et prit un livre bien particulier et le ramena à sa chambre.

Le dimanche suivant, Dobby vint rendre visite à Hermione. Il lui donna son nouvel emploi du temps, ainsi que ceux de ses camarades qu'elle devrait distribuer le lendemain matin. Elle les regarda avec appréhension et failli exploser de joie. Elle avait prit le minimum d'option et elle n'avait pratiquement pas cour en fin de semaine. Ce qui n'était pas le cas de Harry et Ron qui avait un emploi du temps beaucoup plus rempli. Elle était plutôt soulagée de cette nouvelle. Elle n'avait pas franchement envie d'expliquer à ses deux meilleurs amis ce qu'elle faisait de ses temps libres.

Le soir, elle descendit à la Grande Salle pour la cérémonie de répartition. Elle arriva en même temps que la masse des élèves et se retrouva à côté de Ron. Tout le monde lui lançait des regards interrogateurs. Mais personne n'osait rien lui dire. C'est Parvati qui se lança.

« Comment tu vas ? Je veux dire après ce qui c'est passé samedi dernier… »

« Ecoute Parvati, non en fait écoutez moi tous. De une, je ne me souviens de rien du tout. De deux, je n'ai aucune envie d'en parler. Alors pour les détails croustillants, la sortie c'est par là bas. » répliqua Hermione d'une voix décidée.

Parvati essaya d'insister mais le regard meurtrier d'Hermione l'en empêcha. De toute façon, les premières années arrivaient. Après la répartition, Dumbledore fit son habituel discours et annonça ensuite qui était les nouveaux préfets en chef. Hermione failli tomber du banc lorsqu'elle apprit que son collègue n'était nul autre que Draco Malfoy. Harry et Ron commencèrent à râler. Hermione, elle, ne dit rien. Mais elle n'en pensait pas moins. Dumbledore voulait sûrement sa mort pour l'avoir nommé à ses côtés.

« Si jamais il te touche Mione, tu nous le dit et on se fera un plaisir de le… » s'énerva Ron.

« C'est bon Ron. Je suis une grande fille. Je peux me débrouiller toute seule. »

« Mais… »

« C'est bon. Ca ira. Que veux tu qu'il me fasse ? »

Ron ne répondit rien. Mais lui, tout comme Harry, se demandait si Hermione n'avait pas totalement perdu les pédales. Après le repas, Hermione demanda à Ron d'emmener les premières années à la salle commune des Gryffondors et se dirigea vers la sienne. Devant le tableau du moine enroué, elle tomba sur Malfoy. Il était en train de pester contre le moine. Quand il se rendit compte de la présence d'Hermione, il se tourna vers elle, menaçant.

« Qu'est ce que tu as fait ? Pourquoi ce crétin ne veut pas me laisser passer ? »

Malfoy hurlait presque. Hermione le regarda pendant un long moment. Le blond parut quelque peu surprit que son souffre douleur préféré ne réagisse pas plus que cela.

« Il fallait que je donne un mot de passe jeudi. » l'informa Hermione.

« Et ? »

« Sans le mot de passe, tu ne peux pas rentrer. »

« Je sais ça. Ce que je veux c'est qu'on change ce mot de passe. »s'impatienta Malfoy.

« Tu pouvais pas le dire ? »rétorqua Hermione. « Je suis pas devin que je saches. Et j'ai aussi mon mot à dire dans l'histoire. »

« Ca c'est ce qu'on verra. Et puis mon mot de passe va te plaire. J'en suis certain. »railla Malfoy.

« Attends. Laisse moi deviner. Sang de bourbe ou Sang pur ? »

« Bonne idée. Mais je ne pensais pas à ça. Ce sera Vengeance. Alors change moi ça tout de suite. »

« Ca sert à rien. »

« Quoi ? Tu as du mal à comprendre ? Ton sang impur te donnerai-t-il des problème de compréhension ? »

Hermione haussa les épaules, se tourna vers le tableau et récita le mot de passe Venganza. Le moine fit une sorte de mimi courbette et le tableau pivota pour laisser place à l'entrée. La jeune fille reporta ensuite son attention sur le préfet en chef. Il ne dit rien et rentra dans la salle commune. Hermione le suivit et rentra directement dans sa chambre. Dans celle-ci, elle trouva une lettre sur son bureau. Elle reconnut aussitôt l'écriture de sa tante ; Hermione ouvrit la lettre et la lut rapidement.

Ma Chère Hermione,

Suite à ce qui c'est passé samedi dernier, je crois qu'il est évident que tes études dans cette école sont fortement compromises. Je pense qu'il est impossible que tu continues à côtoyer des personnes inévitablement en rapport avec ce drame qui nous a tous affectés. J'attends donc ta réponse dans les plus brefs délais. Tante Maureen.

De rage, Hermione déchiqueta la lettre et envoya valser sa chaise contre la porte. Elle commençait tout juste à taper le mur opposé à la fenêtre, lorsque la porte s'ouvrit.

« Mais qu'est ce que tu fous Granger ? » demanda Malfoy. « On t'entendrait même chez les moldus. »

« Eh bah, qu'ils m'entendent. Et qu'ils comprennent une fois pour toutes que je ne veux plus rien avoir à faire avec eux. Et qu'est-ce que tu fais là d'abord. Je ne t'ai rien demandé que je sache. Alors tu vas me faire le plaisir de prendre tes cliques et tes claques et de me débarrasser le plancher. Je suis sûre que Parkinson n'attend que toi. »

« Attend ! Tu viens de dire quoi là ? »

« Et bien apparemment la sans pur c'est pas le top non plus. Je t'ai dit DEHORS. »

Hermione prenait un malin plaisir à le provoquer. Et elle n'avait qu'une envie qu'il s'énerve contre elle pour qu'elle puisse riposter. Draco, lui, n'avait ni envie de s'énerver, enfin si un peu mais pas trop encore, ni même de partir. Il voulait juste savoir jusqu'où Granger pourrait aller. Il s'approcha, comme si de rien n'était, du bureau de la jeune fille et l'observa. Son regard fut attiré vers le vieux petit grimoire qu'Hermione avait emprunté à la bibliothèque. Il l'attrapa négligemment.

« L'obscur de la Magie. Et bien, si un jour on m'avait dit que notre petite sang de bourbe s'initierait à la magie noire, je lui aurai ri au nez. »

« Pour la dernière fois Malfoy je t'ai dit DEHORS. »

« C'est bon. On se calme. Je demande un temps mort. Tu nous fais quoi là ? Une petite crise ? Le feu de notre sang de bourbe s'est-il enfin réveillé ? »

Le sang d'Hermione ne fit qu'un tour et elle menaça Draco de sa baguette.

« Parles encore de ça devant moi et tu me le paieras. Qui sais peut-être que ton père fera une autre erreur et je n'aurais rien à faire… »

Malfoy prit sa baguette et lança un sort d'expulsion à Hermione qui atterrie sur son lit. Il lui lança ensuite un Accio Baguette et la baguette d'Hermione vola jusqu'à lui. Hermione se jeta sur lui, et, au lieu de la massacrer, comme elle en avait principalement l'idée, elle s'écroula dans ses bras. Elle tapait sur son torse tout en lui répétant de ne plus jamais parler de feu. Bizarrement, Draco ne la rejeta pas. Il la regarda longuement et l'entoura de ses bras. Après un long moment, il brisa le silence.

« Calme toi. »

Hermione se détacha brusquement de Draco.

« Me calmer, comment veux-tu que je me calmes ? Des crétins de moldus ont froidement massacré mes parents. Et pour couronner le tout, ma très chère tante veut que je n'aie plus aucun contact avec la magie. »

Draco mis un certain temps pour assimiler ce que venait de dire Hermione.

« Et tu crois que t'énerver va arranger les choses ? Ou tu préfères livres de magie noire ? »

« Je ne veux qu'une chose : me venger. »

« Et la magie noire ? »

« C'est un moyen. Enfin, je crois. La magie blanche ne m'a été d'aucun secours quand j'en ai eu le plus besoin. »

« Et c'est avec cela que tu veux apprendre ? »

Il tenait le livre entre deux doigts avec un air de dégoût.

« Et ça te poses un problèmes ? »

« Pas forcément. Mais il y a mieux quand même ! »

« Bah, j'ai rien d'autre sous la main, alors… »

« Voyons Granger… Tu te jettes sur moi en pleur. Et tu ne penses même pas à moi pour t'enseigner la magie noire. Tu me vexes là. »

« Et tu y gagneras quoi ? »

« On bosse ensemble, je te rappelles. Je préfère te savoir de mon côté. »

«Tu ferais donc un pacte avec une sang de bourbe pour … »

« C'est bénéfique pour tout les deux, d'accord. Dumbledore croira que je me suis rangé et dans le même temps, je t'apprends les rudiments de la magie noire,…, et tu peux les venger. Bon, tu viens ou pas ? »

« Quoi ? Là ? Maintenant ? Tout de suite ? »

« Oui, tout de suite. Dans ma chambre. T'es énervée et c'est très bien. Je pourrais t'apprendre à contrôler tes sentiments. »

« Oui, bon d'accord. J'arrive. »

Hermione le suivit donc dans sa chambre. En passant dans la salle commune, elle éteignit le feu de la cheminée. Draco la regarda faire sans rien dire. La chambre de Draco ressemblait en tout point à celle d'Hermione. Sauf les murs qui étaient un peu plus sombres. Draco lui dit de s'installer. Hermione le regarda gênée. Passer du temps avec son pire ennemi n'était pas vraiment inscrit dans son emploi du temps. Quand il lui demanda si elle voulait quelque chose à boire, elle lui lança un regard meurtrier.

« Parce que tu t'es déjà installé ton propre bar. En même pas une heure. » lui dit-elle d'un ton de reproche.

« Que veux tu. On n'est pas tous comme toi, Miss Parfaite. De toute façon, tu comptes faire quelque chose ? » railla Draco.

« De toutes façon, je n'ai pas le choix. »

« Exact. Alors, tu veux quoi ? »

« Vodka, si t'as. »

« Evidemment. »

Draco servit deux verres et en tendit un à la jeune fille. Il se dirigea vers un sofa et Hermione s'installa en face de lui. Il but tranquillement sa vodka tout en regardant la jeune fille. Remarquant son manège, Hermione lui demanda d'une voix exaspérée ce qu'il avait. Draco lui demanda alors de lui raconter toute l'histoire.

« Il en est hors de question. » s'emporta Hermione.

« Tu veux contrôler la magie noire, oui ou merde ? »

Draco s'était presque emporté et Hermione ne répondit rien.

« Bon alors. Il faut que tu arrives à repenser à ce qui est arrivé. Que tu t'en serves comme une force. Et pour le moment, ce souvenir te rend faible. Il faut que tu arrives à le maîtriser. Et pas devenir hystérique à chaque fois. »

A contre cœur, Hermione lui raconta donc ce fameux soir où elle avait vu ces parents mourir immolés. Sans rien avoir pu faire. A la fin de son long et douloureux récit, elle remarqua que Draco avait l'air quelque peu compatissant. Ce n'était pas très visible mais on arrivait presque à le deviner. Ce qui l'étonna au plus au point. Ils se turent tout deux pendant un moment se demandant comment réagir.

« En fin de compte. En parler ça libère un peu. »

« Hum, si tu le dis. Et tu ne sais pas qui à fait cela ? »

« Non. Tout ce que je sais c'est que se sont deux hommes. Deux moldus. Et qu'une fois que je les aurais retrouvés… »

« C'est bon, t'enflammes pas. »

A ces mots, Hermione bondit sur Draco. Mais le jeune homme prit rapidement le contrôle de la situation et Hermione se retrouva sous lui. Elle se calma et commença à pleurer. Tout doucement d'abord, puis quand Draco la serra contre lui elle se laissa aller. Il commença à lui caresser les cheveux et le visage. Hermione posa ses lèvres sur les siennes. Draco commençait tout juste à approfondir le baiser quand :

« LACHE LA IMMEDIATEMENT. »