Je suis vraiment désolée pour ce long retard, mais j'ai eu pas mal de problème. Au départ mon ordi et après un effacage de donnée. Donc j'ai du taper ce chapitre cinq fois. Mais bon, il est là maintenant. Je tient à remercier sam malefoy et LaskaMalfoy pour leur reviews.

Chapitre 5 : Se rapprocher pour mieux se quitter

Draco et Hermione se redressèrent d'un même mouvement pour savoir qui les avaient dérangés. Le Serpentard restait négligemment au dessus d'Hermione. Mais celle-ci, en voyant qui était à la porte, se dégagea rapidement.

« Potter, qu'est ce que tu fais là ? » demanda Draco d'une voix méprisante.

« Je t'ai dit de la lâcher. Alors éloigne toi d'elle. »

Harry avait sa baguette à la main, prêt à frapper Draco. Hermione ne s'inquiéta pas trop pour la santé de ce dernier. Elle savait qu'il pouvait frapper le premier. Et c'était bien là le problème. Enfin, entre autre. Le problème majeur était bien sûr que Harry l'avait trouvée dans cette situation ; Et avec son pire ennemi pour arranger les choses. Le seul qui savait la vérité. Mais se voyait mal expliquer à Dumbledore ce qu'elle faisait dans la chambre de Malfoy Junior. Présumé mangemort. Et dont le père était censé avoir un lien avec le meurtre de ses parents. C'était certain que cela aurait pu être comique. Mais elle n'avait pas que cela à faire. Elle fit donc la seule chose qui lui passa par la tête. Hermione se dirigea telle une furie vers Harry et l'emmena fermement vers sa chambre. Une fois arrivée là-bas, elle se dit que ce n'était peut être pas une si bonne idée vu l'était de la pièce. Heureusement que Malfoy avait emmené le livre.

« Tu peux m'expliquer ce que tu fais ici, Harry Potter ? »

« Et toi tu peux m'expliquer ce que tu traficotais avec cette sale fouine. »

« Ne changes pas de sujet. Tu sais combien de points je pourrai enlever à Gryffondor pour ce que tu viens de faire ? Je devrai même te dénoncer à un professeur. »

« Mais qu'est ce que tu as à la fin ? Au repas, c'est à peine si tu nous adresses la parole et maintenant, tu fais ça. »

« Je vais parfaitement bien… »

« On n'a pas eu de nouvelles pendant toutes les vacances. »

« J'avais mes raisons. »

« Evidemment. Tu as préféré faire mumuse avec Malfoy tout l'été. C'est peut être pour ça que tu n'es pas venue… »

Hermione ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Elle le jeta dehors, et rentra dans la salle commune. Draco était dans un des sofas, attendant patiemment. Hermione se dirigeas vers la sortie. Elle ne contrôlait plus ses actes. Elle savait où elle voulait aller, mais elle avait accordé une petite pause à son cerveau. Draco au contraire réfléchissait à toute vitesse. Il avait compris où voulait aller Hermione au moment où elle avait ouvert la porte de la salle commune. Et il adorait la tournure que prenaient les évènements. Mais Hermione avait oublié une chose importante. Le coupable. Le Serpentard ordonna donc à Harry de le suivre. Harry faillit s'étrangler quand il se rendit compte que sa meilleure amie et son pire ennemi étaient parfaitement synchrones. Draco lui ne pensait pas à cela. Il pensait au moment où son rival serait renvoyé.

Ils arrivèrent enfin dans le bureau de Dumbledore. A ce moment-là, Hermione paniqua quelque peu. Elle ne savait pas quoi dire. Et quand, le directeur leur demanda ce qu'ils faisaient là, elle ne sut pas quoi répondre. Mais ce n'était pas le cas de Draco qui raconta l'histoire en enjolivant un peu les faits.

« Granger et moi étions dans ma chambre en train de travailler sur un projet pour le rapprochements des maisons. Quand soudain Potter est arrivé et m'a menacé. Comme ça, sans raisons. »

Harry lança un regard meurtrier à Malfoy puis se tourna vers Hermione pour qu'elle rétablisse la vérité. Mais cette dernière ne semblait pas faire grand-chose pour lui. Elle semblait même s'être calmé. Pourtant elle en voulait quand même un peu à Draco d'avoir inventé cette histoire de projet. Maintenant, ils allaient vraiment devoir en faire un. Il y eut un long moment de silence, puis Dumbledore demanda sa version des faits à Harry.

« Il lui a lancé un Imperium. J'en suis sûr. Il a tué ses parents et maintenant il s'en prend à elle. »

Harry avait dit cela comme un petit enfant faisant un caprice. Hermione faillit jeter son ami à travers la fenêtre. Et quand elle regarda Draco, elle vit que celui-ci avait à peu près la même idée. Dumbledore quand à lui avait l'air soudainement très grave. Il regardait successivement les trois autres occupants de la pièce.

« Ce sont des accusations très grave que tu portes là, Harry. Et sur quoi te bases tu ? »

« Hermione et Malfoy, ensemble ? Soyez réaliste. Après ce que son père a peut-être fait à ses parents. Elle n'est pas suicidaire non plus. »

« Je sui certain que Hermione a ses raisons. »

« Oui, un Imperium. »

« Et, je suis là ! » s'interposa Hermione.

« Mais je suis certain que… » insista Harry.

« De toute façon, il n'y a qu'une seule manière de la savoir. »

Dumbledore se leva et se rapprocha de Draco. Les trois élèves ne comprirent pas ce qu'il voulait faire. Le directeur demanda sa baguette au Serpentard. Il expliqua qu'il allait lancer un sort pour savoir qu'elle était la dernière formule utilisée par Draco. Il marmonna une incantation et deux verres apparurent aussitôt. Harry lança un cri de frustration et Draco commença à sourire.

« Ca ne prouve rien… » tenta Harry.

« Bien sûr Potter. » railla Draco. « J'ai lancé un Imperium à Hermione et après je lui ai proposé un verre d'eau. »

« Bah, oui. J'avais soif alors avant de me tuer, tu as pensé à moi. » continua Hermione.

Les deux se sourirent discrètement. Dumbledore suivait la joute verbale de ses étudiants, prêt à intervenir. Et ce moment arriva assez rapidement. Harry accusa Draco d'être un mangemort. Draco ne répondit rien. Il ne savait pas quoi dire. Hermione aussi se figea. Elle n'avait pas pensé à cela. Dumbledore, lui, paraissait étrangement calme. Il était toujours assis mais il regardait Draco bizarrement. Comme s'il essayait de lire au plus profond de son âme. Puis sans prévenir, Draco commença à s'énerver et à remonter ses manches.

« Regardes bien Potter. Tu vois une quelconque marque ? Non. Donc à partir de maintenant, je t'interdit d'insinuer quoique se soit sur moi ; est-ce que c'est bien clair ? »

Draco, calmez vous s'il vous plait. Maintenant que Harry à la preuve que vous n'avez pas attaquer Hermione, je crois que je vais pouvoir m'occuper de sa punition. Alors Hermione, Draco retournez à votre dortoir. Et avant que j'oublie j'aimerais que vous veniez me voir quand votre projet sera finalisé. »

Les deux préfets acquiescèrent en silence et sortirent rapidement. Sur le chemin du retour, un silence pesant s'installa. Aucun des deux ne voulait parler de ce qui venait de se passer. Arrivé à la salle commune, Hermione s'écroula sur un des sofas. Draco lui se mit devant la fenêtre. Le regard perdu vers le Grand Lac. Hermione se demandait ce qui allait se passer. Comme lisant dans ses pensées Draco brisa la silence.

« Je maintiens ma proposition. On peut commencer dès demain pendant le cours de potion. »

« Je ne sais pas trop…. »

« De toutes façons, Potter et la belette ne voudront plus faire équipe avec toi. »

« Comment je peux savoir si je peux te faire confiance ? »

« Tu ne peux pas. En effet. Mais le fait est. C'est à moi que tu as confié ton secret. Et je suis le seul à pouvoir t'aider. Si tu t'étais confiée aux deux idiots chroniques qu'est- ce qui se serait passé selon toi ? »

Ils auraient tout fait pour qu'elle change d'avis. La réponse la frappa de plein fouet. C'était évident. Mais elle n'en dit rien à Draco. Ils restèrent ainsi pendant quelques moments. Puis toujours sans un mot, Hermione alla dans sa chambre. Elle se coucha et à peine eut-elle posé la tête sur l'oreiller elle s'endormit.

Cette nuit-là, Hermione refit un drôle de rêve. Pour la seconde fois, elle revit son double. Celui-ci était toujours couvert de sang. Mais le poignard avait laissé place à une baguette magique. Hermione s'approcha de lui. Elle remarqua que le sang dont il était recouvert n'était plus celui de potentielles victimes. Mais le propre sang de son double. Pendant deux secondes, elle cru que c'était elle qui était en train de mourir. Elle se pencha donc vers lui, et, trouva à ses côtés du matériel pour lui faire une perfusion. Elle regarda son double et ses yeux pleins de désespoir. Elle sut immédiatement ce qu'elle devait faire. Comme la première fois quand elle se réveilla elle n'avait plus aucun souvenir de son rêve.