Voici un nouveau chapitre que j'écris encore sous le choc de ma lecture du tome 6. Je suis en train de me demander comment je vais faire pour mes fics qui sont dans ma tête. Bon, pour cette fic, en la relisant, je trouve qu'il y a beaucoup de dialogue et avec de courtes répliques pour la plupart. Je n'avais pas fait attention en l'écrivant. Mais bon, ….

Sweety-Witches : merci beaucoup pour ton commentaire et ravie que ça te fasses plaisir. Je vais essayer de finir de publier assez rapidement pour pouvoir écrire une nouvelle fic.

Pauapu : je suis toute émue par ton commentaire. Ravie que tu trouves ça bien écrit, et bien organisé. Bisous et voilà la suite.

Chapitre 6 : Et si on partait …

La semaine suivante fut assez éprouvante pour Hermione. Tout le monde était au courant de ce que Harry avait vu. Mais personne ne comprenait. Les Gryffondors ne lui adressaient plus la parole. Les regards accusateurs se succédaient. Bizarrement, l'éloignement de Harry et Ron ne lui pesait pas plus que cela. De son côté, Draco n'avait pas trop de problèmes. Les Serpentards avaient tellement peur de lui qu'ils ne lui disaient rein, ni à Hermione d'ailleurs. Draco et elle avait soigneusement éviter de parler du baiser. Ils faisaient comme si rien ne c'était passé. Mais leur alliance marchait à la perfection. Ils étaient en binôme pour le cours de potion. Hermione était contente de cette situation car elle pouvait enfin avoir les notes qu'elle méritait. Le jeudi après-midi, Draco lui apprenait les rudiments de la magie noire. Hermione se révéla très douée. En un mois, elle arriva à maîtriser les bases de cette magie, ce qui impressionna Draco.

Puis vint les vacances de la Toussaint. Le jeudi, Draco et Hermione eurent une petite discussion.

« Tu fais quoi pendant les vacances ? » demanda Draco.

« J'en sais trop rien. Et toi ? »

« Je rentre chez moi. J'ai des choses à faire concernant ma mère. »

« Tu veux en parler ? » tenta Hermione.

« Non. » répondit précipitamment le Serpentard.

Hermione soupira. Les silences de son ami l'exaspéraient au plus au point. Elle décida que cette fois-ci, il devrait lui dire la vérité.

« Je t'ai raconté la vérité sur mes parents. Alors tu pourrais me faire un minimum confiance. Et puis ça fait du bien de parler. »

Draco laissa échapper un petit rire.

« Hermione Granger en psychologue. On aura tout vu. Bon, d'accord. Mais je n'ai que des suppositions. »

« Bah, c'est déjà ça. »

« Bien. Ce qui est sûr c'est que nos elfes n'ont vu personne entrer et que ma mère a été tuée par un Avada Kedabra. »

« Ce qui veut dire qu'elle… »

« Non ! Ma mère ne se serait pas… Enfin, voilà. Mon père n'a vu personne d'étranger entrer dans le manoir. Mais il ne considère pas mon père comme quelqu'un d'étranger. »

« Tu crois que ton père a donné ordre à ton elfe de se taire. »

« C'est une supposition. »

« Elle tient la route. Bien, je t'accompagne. »

« Oh là. On se calme Hermione. » répliqua Draco.

« Ecoutes. Rester coincée ici pendant une semaine ne me tentes pas. »

Draco soupira en levant les yeux au ciel. En un mois, il avait appris que rien ne pouvait venir à bout de la volonté de la jeune fille.

« Bien. De toute façon, tu pourras sûrement m'être utile. Et puis comme ça, on pourra passez à la pratique. »

Hermione eut un petit sourire satisfait. Puis se rendant compte de ce que Draco venait de dire, elle se ravisa.

« Hein, passer à la pratique ? »

« Bien sûr. Tu ne pensais pas que lire des livres et lancer des sorts dans le vide suffirait. »

« Heu. Non. Mais je vais m'entraîner sur qui ? »

« Sur qui ? » s'étrangla Draco. «Je pensais plus à un animal qu'à une personne. Ou sur un elfe à la rigueur. »

« Quoi ! Il est hors de question que je jette le moindre sort sur un elfe ou un animal. »

« Tu sais que tu es étrange Hermione. Tu es prête à torturer une personne, mais pas un animal. »

« C'est pas pareil. »

« Ca je te le fais pas dire. »

« Je préfère. »

« Tu as du être maléfique dans une autre vie. »

Draco se leva et fit un petit sourire à Hermione. Il lui souhaita une bonne nuit. Hermione, elle, se lova dans son fauteuil. Elle était en train de se demander contre qui elle pourrait utiliser ses nouveaux pouvoirs. Elle n'arrivait pas à choisir. Où plutôt, elle n'avait pas vraiment envie de torturer quelqu'un. Mais elle se voyait mal le dire à Draco. Quoiqu'il n'ait pas dit qu'elle torturerait quelqu'un. Mas faire quoi, sinon ? Elle ne voyait pas. Et puis, elle verrait bien. Au moins, elle ne verrait pas de Gryffondors pendant une semaine. Elle alla donc se coucher.

Cette nuit-là, elle rêva de nouveau de son double, pour la troisième fois. Hermione s'étonna de rêver de lui à chaque fois que quelque chose la tracassait. Cette fois-ci, ils étaient dans un lieu qu'elle connaissait tr ès bien. La boutique de Wallam. Son ancien patron était dans un coin de la boutique, recroquevillé sur lui-même. Il avait l'air d'être terrifié, perturbé. Il regardait ou plutôt fixait le coin gauche du magasin, Hermione suivit son regard. Et c'est là qu'elle se vit. Cette fois, son double avait l'air parfaitement normal. A part les cheveux plus foncés, tout laissait croire que Hermione se trouvait face à son propre reflet. Elle s'approcha d'elle-même.

« Qu'est ce qu'il a ? Pourquoi il est comme ça ? »

« Trop de pression. »

« Ce qui veut dire ? »

« Sa mère a eut d'autres problèmes, je crois. »

« Oh, et c'est pour cela… »

« C'est un rêve Hermione. C'est ton monde intérieur. »

« Si tu le dis. Au fait, je ne sais même pas comment tu t'appelles. »

« Morhénie. »

« C'est bizarre comme nom. »

« Notre père a des goûts bizarres. » lança Morhénie le plus naturellement possible.

« Tu parles, il n'appréciait même pas la bonne musique. Pourquoi, je rêve de toi ? »

« Pour être toi. Justement. Nous sommes comme deux sœurs. Le bien et le mal. Mais nous avons besoin l'une de l'autre pour faire ce que nous désirons réellement. »

« Et qu'est ce que tu désires ? »

Morhénie parut hésiter un instant. Pendant deux secondes, Hermione crut voir des flammes danser dans ses yeux. Sûrement un effet de l'éclairage.

« Je veux ce que tu veux. Tu te rappelles. Je te l'ai déjà dit. »

Hermione reporta son attention sur Wallam. La réponse de son double ne lui satisfaisait pas. Elle savait qu'elle lui cachait quelque chose. Mais elle n'arrivait pas à savoir quoi. Si seulement, elle pouvait lire dans ses pensées. Wallam tremblait encore plus qu'avant. La présence des deux Hermione le terrorisait.

« Tu lui as fait quoi ? » demanda Hermione.

« Rien. »

« Alors pourquoi il nous craint ? »

« Je ne lui ai rien fait physiquement. »