Et voici un nouveau chapitre tout frais. Vous avez vu un tous les jours, c'est bien ça. Lol. Harry va faire une petite apparition parce qu'il se sentait un peu rejeté. Lol. Je plaisante. Vos reviews me font vraiment plaisir, ça me motive pour recopier l'histoire. Savoir que je suis lu, ça permet de me dire, tient là, je vais écrire rapidement pour qu'ils attendent pas trop.
Bloody : Et oui, Hermione a une sœur jumelle. Mais c'est normal que t'es pensé que c'était une autre partie d'elle-même parce qu'au tout départ c'était censé être ça. Lol. Et ta review ne sert pas à rien. Une review ça sert toujours à quelque chose. A faire plaisir à l'auteur.
Poupoux : Et oui, j'adore être sadique. Et pour ce chapitre et les suivants c'est la même chose. C'est plus marrant, je trouve. Enfin pour moi, parce que pour vous pas trop. Et pour la superbe sœur de Hermione, voila les réponses. Enfin une bonne partie. Bon appétit, enfin bonne lecture.
Chapitre 9 : La vérité gagne toujours.
Hermione trembla en entendant ce nom. C'était impossible. Qu'est ce que cela voulait dire ?
« Morhénie n'est jamais née. Elle est morte deux mois avant sa naissance. Elle devait être la jumelle d'Hermione. Cela ne posera pas de problèmes, j'espère. »
Hermione n'écoutait plus. Elle ne croyait pas ce qu'elle venait d'entendre. La fille dont elle avait rêvé n'était pas le fruit de son imagination, mais sa sœur jumelle. Une sœur jumelle qui lui conseillait d'être mauvaise. Tellement choquée, elle n'entendit pas le notaire dire que tout les biens des Granger seraient reversés pour une œuvre caritative oeuvrant pour la dentition parfaire dans le monde entier. Elle ne fit pas non plus attention à sa tante qui laissait paraître sa rage à côté d'elle. Et c'est telle un automate qu'elle sortir de la salle. Elle passa devant Draco sans vraiment le voir. Celui-ci du courir jusqu'à la voiture pour la rattraper. Il lui demanda ce qui c'était passé. Mais parler à un mur aurait eu plus d'effet.
Cette histoire rappelait quelque chose à Hermione. Elle était sûre d'avoir lu quelque chose ayant une vague ressemblance avec cela. Ce n'est qu'au bout de dix minutes qu'elle prit enfin la parole.
« T'aurais pas des livres sur les jumeaux par hasard ? »
« Des livres sur les jumeaux ? T'as perdu les pédales ou quoi ? Tu ressors de chez notaire comme si on t'avais annoncé ta propre mort et … »
« T'es pas très loin de la vérité, tu sais. »
« QUOI ? »
Draco hurla si fort que le chauffeur prit peur et freina de toutes ses forces. Il se retourna pour voir si les deux jeunes gens allaient bien. Mais en voyant les regards meurtriers qu'ils leur lançaient et en entendant les klaxons venant des autres véhicules, il préféra repartir sans poser de questions.
Pendant le reste du voyage, Hermione préféra ne rien dire. Elle ne savait pas comment Draco allait réagir. Et qui sait ? Cette fois le chauffeur allait les envoyer dans un arbre. C'est donc dans la bibliothèque du manoir, qu'elle expliqua la situation à Draco. Celui-ci l'écouta sans rien dire. Il n'avait pas un fait un mouvement. Tout cela lui paraissait si incroyable. La nouvelle était de taille.
« Et tu n'en avais jamais entendu parler ? »
« Non. Jamais. »
« Je comprends plus rien. »
« Bienvenue au club. » ironisa Hermione.
« Comment peux tu rêver de quelque chose dont tu ne connais pas l'existence. »
« Et pourquoi maintenant ? »
« Je suis pas convaincu que se soit le plus important. C'est drôle en fait. »
« Je vois pas ce qu'il y a de drôle, Dray. »
« Je reviens ici pour trouver le meurtrier de ma mère. Et en fin de compte, je chasse les explications des rêves de la jumelle morte. »
« Et c'est ça qui te fais rire. »
Hermione s'empêcha tant bien que mal de sourire puis fit mine de bouder en se dirigeant vers les étagères. Draco, en vrai gentleman, ne voulut pas la laisser de mauvaise humeur. Il se plaça derrière elle, la courbe de son ventre épousant parfaitement celle de son dos. Puis il commença à lui embrasser le cou.
A la fin des vacances, les recherches de Draco et Hermione n'avaient rien données. Ils n'avaient trouvés aucune explication valable aux rêves de la Gryffondor. Tous les livres de la bibliothèque de Draco traitaient uniquement des jumeaux vivants. Des cas de jumeaux pouvant communiquer par la pensée, ils en avaient bien trouvés. Mais, ils n'avaient rien à voir avec le cas de Hermione. Draco voulait étudier un des rêves. Mais Hermione ne rêvait plus de Morhénie. Comme si le fait de connaître son existence avait censuré les rêves.
Après cette semaine de vacances, le comportement de Harry et de Ron n'avait pas du tout changé. Les deux garçons l'ignoraient royalement. Et autant avant les vacances Hermione ne s'en préoccupait pas, autant aujourd'hui cela la tracassait. Elle aurait voulut leur confiait la vérité sur ses rêves. Peut-être auraient ils pu l'aider. Mais comment leur annoncer cela ? Comment pourrait elle leur parler ? Ils lui en voulaient tellement. Cela faisait dix minutes qu'elle pensait à cela, devant son livre de potion. Quand, justement, la porte de la salle des préfets laissa apparaître … Harry. Hermione faillit s'étouffer devant la coïncidence. Un vrai signe du destin. Le jeune sorcier avait l'air gêné de se trouver là.
« Dumbledore m'a demandé de venir te chercher. »
« Qu'est-ce que qui se passe ? »
« Je sais pas trop. Quelqu'un veut te voir. »
« Bien. J'arrive. »
Hermione rangea ses affaires et prit sa baguette. Elle se demandait ce qui se passait. Elle avait un mauvais pressentiment. Elle suivit Harry dans un silence pesant. Puis n'y pouvant plus, elle s'arrêta et brisa le silence.
« Je suis désolée. »
« De quoi tu parles ? »
Harry s'était aussi arrêter et il fixait Hermione.
« Je sais que vous ne l'aimez pas. Mais il a changé. Je sais que c'est dur à concevoir. Mais c'est la vérité. Ca peut paraître stupide, mais c'est le seul à me comprendre. »
« Oui, ça l'est. »
« Hein ? » sursauta Hermione.
« Tu fais plus confiance à une sale fouine qui a passé ses six dernières années à te rabaisser plutôt qu'à ts vrais amis. On t'a toujours soutenu. »
« Pour que je vous passe mes cours. »
« Mais qu'est ce que tu as ? »
Hermione haussa les épaules et s'arrêta de parler. Elle n'était plus sûre de vouloir lui dire la vérité. Et pourtant elle était convaincue qu'il le fallait. Reculer pour mieux sauter. Elle passa devant Harry et grimpa jusqu'au bureau de Dumbledore, se maudissant de ne pas avoir eu le courage de dire la vérité. Elle poussa la porte du bureau et ce qu'elle vit la laissa bouche bée. Sa tante était assise dans l'un des siège, vêtue d'un tailleur rouge. Elle paraissait soucieuse, totalement perdue dans ses pensées, elle avait presque l'air gentille. Cela lui rappelait la Tante Maureen d'il y avait dix ans. Celle qui lui racontait des histoires. Et d'ailleurs, il y avait cette histoire … Cette histoire sur les jumeaux. Dumbledore adressa un signe de tête, et laissa seules les deux femmes. Hermione s'installa en face de sa tante, se demandant qu'elle catastrophe elle allait lui annoncer. Elle aurait pu lire dans son esprit, mais elle avait trop peur de ce qu'elle allait y trouver.
« C'est au sujet de l'héritage. Il faut… »
Hermione interrompit sa tante avant qu'elle n'aille plus loin.
« Je ne veux pas faire en sorte de changer l'héritage. L'argent ira à cette association. En y réfléchissant, ce n'est pas plus mal. »
Tante Maureen parut surprise. Elle fixa sa nièce comme si elle venait de se rendre compte de sa présence. Elle hocha tout de même la tête.
« Ce n'est pas de cela que je que je voulais te parler. C'est plutôt de ce qui c'est dit… à propos de … Enfin … »
« … du fait que j'ai une sœur jumelle dont je n'ai jamais entendu parler ? » finit Hermione.
« Oui, je crois que tu as droit à une petite explication. »
« Juste une question avant. Tu te rappelles l'histoire sur les jumeaux que tu me racontais quand je venais te voir ? »
Tante Maureen regarda longuement sa nièce qui s'enfonçait dans le fauteuil. Elle paraissait gênée par cette question. Elle ne voyait que trop bien où sa nièce voulait en venir.
« Bien sûr que je m'en souviens. Tu l'adorais. Tu disais qu'elle te faisait peur … mais qu'elle te semblait réelle. »
« Je ne me souviens plus de cela. »
Hermione avait l'air d'une petite fille perdue.
« Tu n'arrivais jamais à t'en souvenir. Tu sais c'est un mythe de médecin. C'est un médecin qui étudiait les jumeaux qui me l'a racontée. »
« Racontes la moi, s'il te plait. »
« Bien. Mais pourquoi ? »
« Je crois me rappeler qu'il y a une histoire de rêve la dedans. »
« Hum. C'est exact. »
La tante de Hermione inspira profondément. Comme si ce qu'elle allait faire lui coûtait énormément. Elle but un grand verre d'eau et commença son récit.
« En résumé, un médecin a un jour racontait que les jumeaux étaient des êtres inséparables et cela même si la mort emportait l'un deux. D'ailleurs, il y a de cela quelques années, un jeune homme a vécut quelque chose d'incroyable. Il a commencé à faire de drôles de rêves. Il rêvait d'un jeune homme lui ressemblant. Son véritable double. Ce double le conseillait dans sa vie. Il l'aidait à se venger de personnes qui lui avaient fait du mal. Un jour, ce jeune homme, qui s'appelait Victor, décida de consulter un psy. Il commençait à avoir très peur de ce double qui se faisait appelait Hector. Ce psy lui apprit qu'il aurait du avoir un jumeau, mais que celui-ci était mort avant sa naissance. »
« Mais pourquoi est-il mort ? »
Hermione avait demandé cela d'une petite voix. Sa tante eut un petit sourire puis continua.
« C'est assez compliqué. L'un des jumeaux est toujours plus fort que l'autre. Il y a un dominant et un dominé. Et là dans ce cas, et bien l'un des jumeaux prenait la majorité des nutriments, et l'autre n'a pas pu se développer et il en est mort/ un mois même pas avant la naissance. C'est ce qui c'est passé pour toi. »
Hermione encaissa l'information. Elle avait peur de ce que sa tante allait encore lui apprendre.
« Qu'est ce qui c'est passé ensuite ? »
« Hector a réussi à prendre le contrôle du corps de Victor. Il a eu ce qu'il désirait le plus au monde. Une vie à lui. »
Hermione pâlit encore plus.
« Hermione, tu es sûre que ça va ? Cette histoire ne te faisait pas autant d'effet avant. »
« Euh … oui. Enfin, ça pourrait aller mieux. Mais j'imagine que ça pourrait être pire. Mais pourquoi mes parents voulaient-ils l'appeler Morhénie. Ce n'est pas commun comme nom. »
« Ils voulaient que vous vous ressembliez le plus possible. Jusqu'aux lettres de vos prénoms. »
Hermione hocha lentement la tête, se leva et se dirigea vers la porte du bureau. Puis subitement, elle se retourna et regarda une dernière fois sa tante. Et ne sachant pas trop pourquoi, elle lui posa une dernière question, qui n'avait strictement rien à voir avec des jumeaux morts avant leur naissance.
