Voici l'avant dernier chapitre. Par contre pour le dernier va falloir attendre parce que je pars en vacances demain, donc je pourrais pas le mettre avant une semaine voir une semaine et demi. Et vous n'allez pas aimer vu la fin de chapitre.
Tina Granger : Ravie que ma fic te plaise. Pour l'effet de la jumelle sur Hermione tu auras la réponse dans le prochain chapitre.
Poupoux : Me tue pas, sinon, t'auras jamais les réponses. Attends au moins que j'ai finit de tout publier. Un peu de logique, bon sang. Lol. Allez pour te faire plaisir, je met la suite. C'est que j'ai peur moi, maintenant.
Et un grand merci a Pauapu et à jay pour leur reviews.
Chapitre 10 : Enfin un plan.
Hermione regagna sa chambre assez contente de ce qu'elle venait d'apprendre. En moins d'une demi heure, sa tante avait fait un bond gigantesque dans son estime. Grâce à elle, elle avait trouvé comment aider Draco. Le plan était risqué, mais au point où ils en étaient. Quand elle rentra dans sa chambre, Draco n'était toujours pas rentré de son entraînement. Elle en profita pour commencer le plan. Elle s'installa à son bureau et commença à écrire une lettre pour Harry et Ron. Ce serait la partie du plan la plus facile. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Car écrire la vérité sur ce qui c'était passé en août et leur demander de l'aide se révéla beaucoup plus dur qu'elle ne l'aurait cru. Elle mit plus d'une demi heure pour écrire une misérable page qui n'était même pas très claire. Elle espérait juste que les deux garçons croiraient en son histoire. Mais la vérité est toujours plus dure a accepter qu'un bon mensonge, et cela elle le savait.
Une demi heure plus tard, Draco rentra dans la salle commune. Hermione voulut se jeter dans ses bras, mais sen voyant qu'il était couvert de boue elle se retint avec un air de dégoût.
« Hum, tu sais que t'es pas très présentable. » plaisanta Hermione.
Draco la regarda comme si elle était devenue complètement folle, tout en posant son balai dans un petit placard.
« Tu sais c'et ce qui peux arriver lorsqu'on vole à quinze mètres du sol et qu'une averse décide gentiment de te tomber dessus. »
« Arrêtes de te foutre de moi. Et si tu décides d'avoir l'air présentable, j'aurais une bonne nouvelle. »
Le jeune homme se rapprocha de Hermione qui, elle, reculait au fur et à mesure.
« … non, c'est pas vraiment à ça que je pensais. » lança Hermione à moitié morte de rire.
Draco soupira et se dirigea vers la salle de bain.
Hermione grimaça une dernière fois et s'affala dans un des sofas pour attendre Draco. Elle prit la lettre qu'elle avait écrite pour Harry et Ron et la rangea dans une de ses poches. Une demi-heure plus tard, Draco arriva dans la salle, totalement propre, un sourire de prédateur sur les lèvres. Hermione en aurait presque eut peur une année auparavant. Il vint s'asseoir à côté d'elle et commença à l'embrasser. Hermione soupira, prête à se laisser aller, mais se rappelant ce qu'elle devait faire, elle reprit ses esprits. Elle se relava rapidement et alla à l'autre bout de la salle, laissant une table entre elle et l'objet de ses désirs. Draco la regarda avec un air interloqué, et il lui demanda avec agacement :
« On peut savoir ce qui te prends ? »
« Je t'ai dit tout à l'heure que je ne pensais pas à cela. »
« Et alors, tu peux rester à côté de moi. Non ? »
« Bah, euh, ouis je pourrais. Mais en fait non. Tu vois quand tu es juste à côté de moi, mon libre arbitre faiblit dangereusement. Résultat, je perds la moitié de mes facultés mentales. »
« Ca me flattes. Mais bon, ce n'est pas le top comme situation. »
Hermione le fusilla du regard. Draco, nullement impressionné, se leva et se rapprocha de la jeune sorcière. Celle-ci commença à tourner à tourner autour de la table pour laisser un espace de sécurité entre elle et lui. Puis n'en plus, elle se lança.
« Bon, tu pourrais arrêter deus minutes. Parce que j'ai peut être trouvé le moyen pour que tu te venges de ton père. Alors tu seras gentil en arrêtant ton manège et en m'écoutant. »
«Draco tomba dans un fauteuil.
« Tu as trouvé un moyen ? »
« Techniquement c'est ma tante qui l'a trouvé, mais oui. »
« Ta tante ? Hermione, je ne suis pas convaincu que se soit une bonne idée. »
« De quoi, De suivre l'idée de ma tante ou de te venger de ton père ? »
Draco ne répondit rien. Hermione avait vu juste. Il avait encore des doutes sur ce qu'il devait faire. Elle soupira, puis alla s'asseoir à côté de Draco ; elle lui prit la main et le força à la regarder.
« Ecoute. Le choix que tu as à faire est dur. J'en suis parfaitement consciente. Mais… le fait de le savoir en liberté n'est-il pas plus dur que de l'affronter ? »
« C'est facile à dire. Mais tu fais exactement la même chose. Tu caches la vérité derrière une histoire à peu près vraisemblable. Tu sais ce qu'on dit est faux. La triste vérité n'est pas plus destructrice qu'un gentil mensonge. »
« Le plan consiste aussi à dire la vérité. Nous allons chasser nos démons. »
« Je ne veux pas tuer mon père. »
« C'est ma tante qui a eu l'idée de ce plan. Alors, je crois pouvoir dire qu'aucun meurtre n'est prévu au programme. »
« Bien alors, on va faire comment ? »
Hermione regarda Draco avec un air désespéré. Il avait beau être un sang pur, super mignon en prime, il ne possédait pas une goutte d'imagination. Mais bon, c'était un Serpentard, il ne fallait pas trop en demander.
« Il faut que tu dises à ton père que tu es prêt à rentrer dans les rangs… »
« … Mais tu es complètement dingue ? » la coupas Draco.
Hermione voulut se jeter sur lui pour le massacrer.
« Si tu m'écoutais jusqu'au bout, tu apprendrais que je suis sûrement la fille la plus censée que tu connaisses. »
Draco hocha la tête mais ne répondit rien.
« Bien c'est gentil. Donc, tu dis à ton père que tu acceptes ta destinée. Tu lui donnes rendez-vous à la cabane hurlante pour demain soir. Il accepte. On y va et on lui tend un piège. »
« Et comment ? »
« Vaut mieux pas que tu saches, tu vas t'énerver. »
« Potter. » grogna Draco.
Hermione hocha la tête. Draco soupira mais accepta le marché. S'il pouvait faire payer son père et Flint, il n'allait tout de même pas s'en priver. Ce serait complètement idiot de sa part. il écrivit donc une longue lettre à son père. Il y décrivait son malaise face à ce qu'il n'avait pas fait, sa prise de conscience. C'était d'un pathétique et tellement bas en plus. Mais son père adorait l'humilier alors ça devrait passer. Enfin, il l'espérait. Il l'envoya ensuite avec son propre hibou. Il ne restait plus qu'à attendre.
Le lendemain matin, au petit déjeuner, le couple était plus que nerveux. Hermione s'était carrément installée à la table des Serpentards. Elle ne l'avait jamais fait auparavant. Mais là, le moment était grave. Draco et elle, ne répondaient à personne. Ils n'attendaient qu'une seule chose : le courrier. Et alors que d'habitude les chouettes débarquaient en plein milieu du petit déjeuner, elles avaient aujourd'hui décidé d'attendre. Enfin, elles arrivèrent et avec elles, la lettre. Lucius Malfoy était très bref. Il disait qu'il était fier de son fils et qu'il l'attendrait avec Flint à sept heures. Il était tombé dans le panneau comme un débutant.
La journée se déroula au ralentit. Hermione et Draco ne pouvaient pas se concentrer sur leurs cours. C'était beaucoup trop dur. Ils ne pensaient qu'à ce qui allait se passer le soir même. A six heures et demi, Hermione envoya une chouette à Harry pour lui envoyer la lettre. Il y avait beaucoup d'informations à digérer et elle se demandait si elle ne l'avait pas envoyer un peu trop tard. Mais bon, maintenant, c'était fait. Il se rendirent ensuite à la cabane hurlante et s'installèrent dans ce qui devait être la salle à manger. C'était l'endroit parfait et en même temps le pire. Il n'y avait qu'une sortie. Ce qui voulait dire que Malfoy père et Flint ne pourraient pas s'échapper. Mais dans le même temps, si ça tournait mal, ils ne pourraient pas non plus s'enfuir non plus. Il fallait qu'ils se concentrent, qu'ils fassent le vide dans leurs esprits.
Une demi-heure plus tard, Lucius et Flint arrivèrent. Hermione se cacha derrière un meuble. Lucius salua son fils. Celui-ci du se retenir pour ne pas sauter à la gorge de son ancien capitaine de Quidditch. Malfoy père félicita son fils pour son retour dans le bon camps. Il semblait assez sincère. Draco, en voyant que personne n'arrivait, décida de jouer le jeu du fils prodigue. C'était assez simple. Il n'avait qu'à reprendre son ancien rôle et à l'améliorer. Et Hermione dut l'avouer, il jouait très bien ce rôle. C'en était presque terrifiant.
Cela dura un certain temps, et personne n'arrivait pour les sauver. Draco commençait vraiment à douter du plan de Hermione. Puis, il remarqua que Flint c'était rapproché du vaisselier derrière lequel était caché Hermione. I le regarda pendant un moment avec un air énervé. Puis Draco se souvint. Flint était un véritable maniaque. Avec lui, tout devait être parfaitement rangé. Et on ne pouvait pas dire que le vaisselier rentrait dans cette catégorie. Flint grogna et poussa le meuble. Hermione étouffa un cri de douleur. Lucius détourna aussitôt son attention vers le meuble parlant. Il en fit le tour et trouva Hermione. Elle ne savait plus quoi faire. Elle tenta de castrer le père de son petit ami. Mais il était beaucoup plus fort qu'elle. Il la prit par le col de sa chemise et la souleva. Draco voulut faire un mouvement mais Flint le menaça de sa baguette.
