Un vautour atterit sur le rebord de la fenêtre sans avertissement, et cria bruyament. Le groupe de sorciers et de sorcières présents accoururent dans le salon des Weasley. Surpris, ils échangèrent des regards interrogateurs et curieux.
" À qui appartient-il ? " demanda Charlie.
Une série de regards ahuris et décontenancés furent sa seule réponse, jusqu'à ce que Mr. Weasley commenta, " Je ne vois pas quel sorcier ou sorcière utilise un vautour pour sa poste. Ils sont considérés comme étant la pire malchance que l'on peut avoir, volatilement parlant. "
" Il apporte une lettre, " fit remarquer Ron. Personne ne bougea toutefois. " C'est correct, je la prends. "
Le plus jeune des Weasley se leva et, après avoir faillit se faire mordre par l'oiseau malveillant, détacha le bout de papier. Le parchemin était roulé hâtivement et il n'était même pas scellé. " Mais qu'est-ce que – hey reviens ici ! "
Sans avertissement, le vautour s'était envolé par la fenêtre et malgré les cris furieux de Ron, il ne revint pas. Ron fut toutefois rapidement absorbé par la lettre. Harry attendit impatiemment qu'il lève la tête ou qu'il dise quelque chose. Les secondes s'écoulèrent et l'expression de Ron devint de plus en plus confuse. Il retourna le papier pour regarder à l'endos, puis le retourna à nouveau, toujours en regardant la lettre d'un air perplexe. Harry ne put attendre plus longtemps.
" Qu'est-ce c'est ? "
" C'est une putain de lettre sans signature. En fait ce n'est même pas une lettre ! C'est juste une phrase. "
Quelque chose de froid descendit dans l'estomac d'Harry. Il put difficilement poser sa question. " Qu'est-ce que ça dit Ron ? "
" Ça dit juste 'Nous arrivons', " répondit Ron. " Rien d'autre. " Il se retourna pour faire face à ses frères. " C'est vous n'est-ce pas ? C'est votre nouvelle blague, n'est-ce pas ? "
Georges et Fred ne leur répondirent pas. Ils fixaient leur frère. Harry réalisait que l'horreur qui se lisait sur leurs visages s'agençait parfaitement avec ce qu'il ressentait. Ça ne peut pas arriver... Ils étaient presque en sécurité. Le train partait demain. Demain il serait à Poudlard. Harry entendit plusieurs chuchotements dispercés de ses amis alors qu'ils pensaient probablement aux même choses que lui.
" Attendez une minute. " La firme voix de Mr. Weasley interrompit les pensées noires d'Harry. " Vous-Savez-Qui n'avertit pas ses victimes. Il arrive sans prévenir. Il faut que ce soit quelqu'un d'autre. "
" Ron, donne-moi la lettre, " dit soudainement Lupin. Sa voix était tendue.
" Qu'est-ce qu'il y a ? "
" Ça dit nous ? " Personne ne pouvait comprendre la soudaine urgence dans sa voix. L'ancien professeur était debout, et arracha presque la lettre des mains de Ron. Il la regarda rapidement. Son visage pâlit rapidement, et il passa immédiatement le papier à Sirius. Il murmurra, " Dis-moi que je me trompe Sirius. "
Le visage du parrain d'Harry ne pâlit pas, au contraire, ses traits durcirent. Sa voix était calme. " Non Remus. Tu as raison. "
" Raison à propos de quoi ? " demanda Harry. Il se sentait confus et appeuré aussi.
" C'est l'écriture de Rogue, " dit doucement Lupin.
" Le professeur Rogue ? " demanda Harry. " C'est rassurant dans ce cas, non ? "
" Non Georges, " répondit Lupin. " C'est vraiment un très mauvais signe. "
" Mais pourquoi ? " demanda Ginny. " Pourquoi professeur Rogue aurait envoyé une lettre disant 'Nous arrivons' ?
Harry commençait à comprendre où il voulait en venir. Il sentit le sentiment de froideur s'accroître dans son ventre. Il se rappella de la Marque des Ténèbres que Rogue avait sur le bras droit. Il se rappella des mots de Dumbledore lorsqu'il demanda à Rogue s'il était prêt. Rogue travaille aussi pour Voldemort. Soudain, il réalisa. Des Mangemorts !
" Merde ! " Les têtes se retournèrent en direction de Sirius lorsqu'il lâcha le juron. Ils le regardèrent anxieusement alors qu'il sortit sa baguette de sa robe. Sa baguette grouillait dans sa main. " Ils ont passé la première barrière. "
Pendant les deux derniers jours, Sirius et Lupin avaient érigé minutieusement des barrières de protection autour de la maison des Weasley. Harry se demandait pendant ce temps s'ils devaient vraiment dépensés autant d'énergie et si c'était réellement nécessaire, mais puisque Sirius et Lupin semblait très sérieux dans leurs démarches, il ne eur en parla pas. Maintenant, il était content qu'ils l'aient fait. Sirius lui avait dit qu'ils avaient construits trois rangées de barrières, mais que les deux premières pouvaient et allaient être traversées. Elles n'existaient que pour gagner du temps et ainsi permettre de s'échapper. Le père de Ron avait autorisé ces constructions, mais à voir le visage qu'il avait, il n'avait pas pensé que Voldemort allait réellement s'attaquer au Terrier.
Tout à coup, la cicatrice d'Harry se mit à brûler intensément. Il poussa un cri, et sans le vouloir tomba à genou. Il mit une main sur son front pour essayer d'arrêter la douleur. La sensation de brûlure diminua un moment mais, quelque chose qu'elle n'avait jamais fait encore se produisit : sa cicatrice se mit à battre à un rythme constant, comme un battement de coeur.
" Harry ? " C'était Sirius qui le tenait gentiment en le regardant d'un air soucieux. Harry cligna des yeux et les réouvrit, sans même s'être appeçut qu'il les avait fermés. Il hocha la tête en réponse à la question muette de Sirius.
" Voldemort ", chuchota-t-il.
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Mr. Weasley était debout. " Vite Charlie, prends la poudre de cheminette, " dit-il. " Les autres, allez chercher vos affaires. "
La pièce se divisa dans un chaos organisé. En fait, la première n'était qu'une simple barrière d'avertissement. Si les choses allaient comme prévu, ils avaient trois minutes avant que les Mangemorts puissent approcher la maison, à cause des barrières anti-transplanage que Sirius et Lupin avaient également érigées. Ils les avaient planifiées afin que tout le monde ait suffisament le temps de s'échapper, mais ces trois minutes semblaient soudainement être un temps très court.
Sirius aida Harry à se relever, et lança un regard à Lupin qui était à la fenêtre. " Combien ? "
" Au moins quinze. "
Harry vit son parrain hocher la tête, et regarda avec admiration comment il prenait parfaitement la situation en main. Sa voix était normale. " Arthur allez-y en premier. Ginny, tu le suis. "
" Sirius, je pense qu'il serait peut-être mieux que je... " argumenta Mr. Weasley, mais Sirius l'interrompit immédiatement.
" Vous n'êtes pas entraîner à ça, et si on doit se battre contre des Mangemorts, Arthur... Vous allez être plus utile comme adulte avec les jeunes. Allez-y ! "
Mr. Weasley sembla vouloir argumenter, mais il retourna dans la cheminée et saisit les valises de Ginny. Charlie lança la poudre de cheminette pour lui. " Chemin de Traverse! ". Mr. Weasley était parti.
" Vas-y Ginny,. " dit Charlie. Elle disparut à son tour.
Sans avoir besoin de se le faire dire, Fred et Georges disparurent sans broncher avec leurs valises. Harry se retourna vers Hermione. " C'est toi la prochaine Hermione. "
" Harry, ne pense pas que tu... " commença-t-elle, mais il l'interrompit en la poussant vers la cheminée.
" Vas-y ! "
Sirius était maintenant à la fenêtre aux côtés de Lupin. Celui-ci avait une expression étrange sur le visage. Hermione disparut dans la poussière.
" Qui part en dernier ? " demanda Charlie tout juste après le départ de Hermione.
" Moi, " répondit Sirius.
" Sirius, " s'objectèrent en même temps, Lupin et Harry. Sirius fixa Lupin.
" Sors-le d'ici. " Un mouvement de tête de Sirius fit comprendre Harry que c'était de lui que son parrain parlait.
" Je n'irai nulle part sans toi ! " dit Harry avec entêtement, sachant que c'était totalement stupide et que c'était lui que Voldemort voulait le plus avoir. Mais il n'allait pas perdre Sirius. Pas maintenant. Pas une autre fois !
" Harry, quel idiot tu..., " cria Ron, mais Charlie le coupa dans sa pensée et le poussa dans la cheminée.
" Vas-y Ron. Nous allons nous occuper d'Harry. " Un regard en direction de son ami plus tard, Ron était parti.
La baguette de Sirius trembla à nouveau. Il parla avec un calme presque inhumain. " Deuxième barrière. "
" C'est le temps d'y aller Harry, " dit Charlie en lui aggripant l'épaule.
" Non ! Pas s'il essaie de faire encore quelque chose de stupide ! " cria Harry furieusement. Je ne perdrai pas la seule famille que j'ai ! Désespérement, il se défit de l'emprise de Charlie. Les paroles soudaines de Lupin les arrêtèrent avant qu'ils ne purent faire ou dire autre chose.
" Je sens l'odeur du sang. "
" Du sang ? " répéta Charlie. Lupin regardait toujours à l'extérieur.
" Il a un Mangemort de tombé. "
" Tombé ? " Harry regarda Sirius. " Mais je pensais que vos barrières ne tueraient pas. "
" Ils ne tuent pas. " Son parrain regarda Lupin. " Tu penses ? "
" Oui, " affirma Lupin.
" Cet espèce d'idiot va se faire tuer, " grogna soudainement Sirius.
" Qui va se faire tuer ? " demanda Charlie.
" Rogue " répondirent Lupin et Sirius ensemble. Sirius se retourna. " Vas-t-en Charlie. "
Le frère de Ron ouvrit la bouche pour s'objecter. " Vas-y ! " Charlie disparrut donc avec les effets de Harry.
Sirius regarda Lupin. " Pars avec lui. Je vais y aller. "
Ils se fixèrent. " Je ne te laisse pas ici Sirius. "
" Mais de quoi parlez-vous ? " demanda Harry. " Sirius, allons-nous-en ! "
Son parrain le regarda un moment, et Harry réalisa que son expression était plutôt triste. Puis, Sirius secoua la tête et, soudainement, c'était un chien qui se tenait à sa place. Les yeux d'Harry s'aggrandirent, et il vit Lupin s'avancer, essayant d'attraper le chien avant qu'il ne bouge, mais c'était trop tard. Avec deux grandes enjambées, Patmol sauta par la fenêtre.
" Non ! " hurla Harry, et sans penser, il essaya de le suivre. Il n'allait pas perdre Sirius ! Pas maintenant ! " Sirius ! "
De puissants bras le retirent par derrière, alors qu'il essayait d'atteindre la fenêtre. À sa gauche, Harry vit par la fenêtre une horde de Mangemort approcher, mais il essayait encore de se libérer. Il devait rejoindre Sirius et le ramener. Il n'allait pas le perdre ! Il entendit distraitement quelqu'un crier dans ses oreilles. C'était Lupin, qui lui disait qu'il ne pouvait pas, qu'il devait partir. Mais Harry ne s'en souciait pas. Il criait le nom de son parain encore et encore, et réalisa trop tard que Lupin le traînait vers la cheminée.
" Non ! "
" Chemin de Traverse ! "
Le monde tournait... Ils sortirent ensemble, roulant sur le sol, Harry encore prisonnier dans les bras de Remus Lupin. Il trembla de fureur lorsqu'il repensa à ce qui venait de se passer, et aussitôt qu'il en était capable, il se défit de l'emprise de Lupin et se releva. Il fixa le vieil ami de ses parents, ignorant les regards confus de ses camarades.
" Comment pouviez-vous ? " cria-t-il. " Comment pouviez-vous le laisser tomber et partir ? "
Lupin se leva tranquillement et le regarda avec une expression qui fit diminuer la colère de Harry immédiatement. Harry avala, et tenta de prétendre qu'il ne voyait pas les larmes dans les yeux de Lupin. " Parce que je dois te protéger, " répondit-il doucement. " Si je ne le fais pas, Voldemort gagne. "
" Mais Sirius, et s'il meurt ? " Harry sentait son coeur se briser en deux.
Quelque part derrière lui, Harry entendit les sons que ses amis avaient lâchés, alors qu'ils commençaient à comprendre ce qui s'était passé. Mais en ce moment, il s'en souciait très peu. La seule chose à laquelle Harry était capable de penser, c'était Sirius. Son parain qu'il avait découvert et retrouvé, et maintenant il l'avait encore perdu... Non ! Ce n'est pas juste ! Les mains de Lupin se posèrent soudainement sur ses épaules, et Harry réalisa qu'il pleurait, ce qui n'était pas une chose vraiment mature à faire, mais il s'en balançait. Sirius...
" Écoute-moi Harry, " dit doucement Lupin. " Sirius fait peut-être beaucoup de choses, mais il n'agit jamais sans stratégie. Il s'en va sauver une vie, pas se faire tuer. Il va revenir. Je le connais, il reviendra. "
Alors que Lupin serra son embrace, Harry cessa de penser à ceux qui pouvait le voir pleurer. La seule chose qui importait, c'était qu'il pouvait perdre Sirius, peut importe ce que professeur Lupin lui disait. Il allait peut-être perdre la seule vraie famille qu'il ait jamais connue.
Ils demeurent au Chaudron Baveur pour la nuit, désespérement à l'écoute de quelque nouvelle que ce soit à propos de Sirius, mais personne n'avait rien entendu. Harry se tourna et retourna toute la nuit, affligé par d'horribles cauchemars sur le sort de Sirius, et espérant désespérément qu'il ne faisait qu'imaginer la douleur de sa cicatrice. Lorsqu'il se leva le lendemain matin, il se sentait terriblement mal. Il sut, en envoyant un bref regard en direction de Remus Lupin alors qu'il s'approchait de la table de la cuisine, que le meilleur ami de son parrain se sentait comme lui.
Harry s'assoya silencieusement entre Ron et Hermione. Ils mangèrent en silence pendant un long moment, puis Harry ne put plus supporter ce lourd silence. " C'est la première fois que je n'ai pas hâte de retourner à l'école, " murmura-t-il.
" Oh, Harry... " Hermione mit un bras autour de ses épaules, mais pour une fois, ça ne dérangeait pas Harry. " Tu n'es pas seul, peut importe ce qu'il arrive. "
La main de Ron se posa également sur son épaule. " Elle a raison. Nous sommes toujours là Harry. "
" Merci, " leur répondit Harry, refoulant les larmes qui commençaient à monter. " Merci beaucoup. "
Il reprit contrôle de lui-même, et remarqua que Mr. Weasley le regardait impatiemment. " Es-tu prêt Harry ? "
Il approuva en faisant un signe de tête peu enthousiaste. " Bien sûr. "
Un peu plus d'une heure plus tard, les trois amis, accompagnés par Ginny, Georges et Fred (qui rendait les coinçait un peu dans le compartiment, mais ça ne les dérangeaient pas du tout), était assis silencieusement, essayant de regarder le bon côté des choses, mais sans être capable d'y parvenir. Soudaiment, un cri étoufé provint de l'extérieur du compartiment. Les six têtes se relevèrent et Georges entrouvrit rapidement la porte afin de mieux entendre. Le cri se fit rapidement entendre de nouveau, mais cette fois-ci, il était strident et empli d'une terreur exagérrée.
" Ça sonne faux, " grogna Fred.
" Ça sonne comme Malfoy. " Aussitôt qu'Harry eut finit de le dire, il savait que ça ne se pouvait pas. Qu'est-ce qui ferait crier l'orgueilleux Malfoy ainsi ?
" Tu as raison, ça lui ressemble. " approuva Ron en sautant sur ses pieds.
" Qu'est-ce que tu fais Ron ? " demanda Hermione
" Malfoy est en train de crier, " répliqua Ron en souriant. " Ça ne peut qu'être positif. "
Ses mots les mettèrent immédiatement en mouvement. Quelques secondes plus tard, Harry, Hermione et les Weasley sortaient en trombe du compartiment, suivant de près Ron. Ils avancèrent vers le milieu du train et se frayèrent un chemin en bousculant un groupe de premières années à-demi curieuses, à-demi terrifiés. Ils murmuraient entre-eux, essayant d'imaginer et de comprendre ce qui se passait, mais personne ne semblait savoir précisément. Alors qu'ils commençaient à perdre espoir, un autre cri strident informa Harry qu'ils approchaient.
" Allons-y ! " dit-il, plongeant dans la foule. Ils atteignirent finalement le troisième wagon à l'avant du train. Par contre, lorsqu'il entrèrent finalement dans le wagon, ce que vit Harry le fit figer immédiatement.
Draco Malfoy était recroqueviller dans un coin, donnant une très mauvaise impression d'une personne terrifiée. Il criait " Oh, aidez-moi ! Aidez-moi ! Il va me tuer ! " sans arrêt, sous le regard amusé d'un groupe de Serpentard rassemblé de l'autre côté du wagon.
Mais ce n'était pas le mauvais jeu d'acteur de Malfoy qui avait surpris Harry et les autres. Non. C'était la vision du professeur Lupin, qui avançait Malfoy. Immédiatement, Harry comprit pourquoi Malfoy faisait semblant d'avoir peur. Il voulait que tous les étudiants du train sachent que le professeur Lupin était un loup-garou. Ce n'était qu'un autre exemple du désagréable comportement de Malfoy, mais ça mettait Harry hors de lui. Il commença à avancer, mais Ron retint son bras, " Attends. " Lupin marcha directement vers Malfoy et, ignorant le mauvais jeu du Serpentard, aggripa le blond par le devant de sa robe et le releva.
" Contenez-vous, Mr. Malfoy, ou vous allez vous retrouver en détention avant même que l'année ne commence, " dit Lupin froidement.
Les yeux de Malfoy sortirent quasiment de leur orbitre. Il était évident qu'il n'avait pas prévu que Lupin réagisse sans être couvert de honte. Il se reprit rapidement, et se dégagea de Lupin. " Vous ne pouvez pas me donner de retenue, " dit-il l'air hautain. " Vous n'êtes plus professeur à Poudlard. "
" Je déteste vous contredire, Mr. Malfoy, mais je le suis, " répondit Lupin. " Le professeur Dumbledore m'a demandé de revenir. "
Même les Serpentard qui ricanaient se turent à ces mots. Ce fut seulement Malfoy, qui n'eut pas le bon sens de garder ses pensées pour lui. " Mais vous êtes un loup-garou ! " s'objecta-t-il. " Mon père, ainsi que les autres gouverneurs ne soutiendront jamais un mons- "
" Ce sera assez Mr. Malfoy, " interrompit Lupin. Harry s'émerveilla de son contrôle. Même si les mots de Malfoy devraient le toucher, Lupin semblait ne pas s'en soucier pour le moins du monde. Ses yeux glacés fixaient Malfoy, et Harry regarda le Serpentard reculer d'un pas, probablement sans s'en rendre compte. Après un moment, par contre, Lupin se détourna de Malfoy et se tourna vers les autres Serpentards du wagon. " Je m'attends à ce que vous vous controliez et agissiez comme les jeunes adultes que vous êtes supposés être, " dit-il d'un ton un peu mordant. " Je ne pense pas que le professeur Rogue serait heureux d'entendre que ses élèves de cinquième, sixième et septième années agissent de façon si peu maniérée. Retournez dans vos compatiments. Maintenant. "
Sans aucun commentaire, les Serpentards disparurent, laissant les six Griffondors debout dans le corridor, regardant leur professeur. Lupin se tourna vers eux, et souria.
" Vous êtes là, " dit-il en s'approchant. " Je voulais justement aller vous voir. "
Malgré le fait qu'ils souriaient tous, Harry se sentait mal à l'aise. " Pourquoi vous ne nous avez pas informés de votre retour ? "
" Je vous l'aurais bien dit, Harry, si j'en avais été moi-même certain, " répondit gentiment Lupin. " J'ai reçu un hibou de la part du professeur Dumbledore juste après que vous soyiez embarqués dans le train. Jusque-là, je n'en étais pas certain. Je ne voulais pas vous l'annoncer et ensuite devoir vous dire que je ne venais plus. "
" Donc, enseignez-vous les défences contre les forces du mal à nouveau ? " demanda Hermione exitée.
Pendant un moment, les yeux de Lupin regardèrent dans le vide. " J'espère que non. "
Note de la traductrice :) : Désolé tout le monde pour ce long délai. Je suis extrêmement occupée ces temps-ci. Le prochain chapitre s'intitule Le traître. Il arrivera probablement vers la mi ou fin décembre, mais je fais du mieux que je peux! Laissez-moi un tout petit mot s'il vous plaît, j'adore vos commentaires ! Ils me motivent énormément !!!!! Merci à tous :) Bonne fin de semaine :)
