Disclaimer : Hé oui j'aurais bien aimé y penser avant mais que voulez-vous... je dois maintenant me contenter de traduire toutes leurs idées :)

Chapitre dix : Prenez garde au chien qui mord

Fred et George entrèrent les premiers dans la classe de Défense contre les Forces du Mal - suivit par les autres septièmes années de Griffondor - en riant telllement qu'ils arrivaient difficilement à marcher. Leurs compagnons de classe semblaient également atteints de la même maladie et se laissèrent immédiatement tomber dans leurs chaises. Seul George demeurait debout, marchant de long en large et semblait perdu dans ses pensées.

"Non, mais avez-vous ça ?" articula finalement Lee Jordan. "Avez-vous vu l'expression de Rusard !"

"C'était stupéfiant," approuva George. "Je ne peux pas décider lequel j'ai préféré. Le plancher rose - "

" - Ou bien les pois mauves," finit Fred pour lui.

"Vous voulez dire que ce n'est pas vous qui l'avez fait !?" demanda Angelina incrédule.

"Nous ?" répondit Fred.

"Nous aurions aimé." George afficha un air triste. "Non, mais mon vieux, as-tu vu ça ? Nous n'avons jamais été capables de nous introduire dans l'armoire à ménage de Rusard - je pense qu'il a demandé à Rogue de l'ensorceler il y a quelques années - mais qui que ce soit qui a finalement pu faire des dégâts avec sa cire à plancher - "

"Et c'était certainement un sortilège à retardement, parce qu'avais-tu remarqué que Rusard venait justement de finir de cirer le plancher lorsqu'il a tourné au rose ?" conclua Fred, le sourire fendu jusqu'aux oreilles.

"Mais si ce n'est pas vous, c'est qui alors ? demanda Alicia Spinnet. Angelina et elle lancèrent des regards noirs à Fred, George et Lee. "Vous nous mettez toujours dans le trouble tous les trois."

George souria et regarda son jumeau malicieusement. "Je pense que nous avons de la compétition."

"Ooohh... une guerre de farces. Quel défi ! "

La tête de Lee fit soudain apparition entre les deux jumeaux. "J'espère que ce ne sont pas des premières années."

"Non, c'est le premier jour de classe," répliqua Fred. "À la limite, ils attendraient au moins une semaine."

"Donc, qui penses-tu que - AH !" George faillit heurter de plein fouet un gros chien noir qui était couché sur le plancher, qui n'avait pas encore été remarqué par aucun élève. Il aboya, irrité, faisant sursauter George qui retourna à sa place. "D'où viens-tu toi ?"

En guise de réponse, le chien se contenta de bouger sa queue et se réinstalla, reposa sa tête sur ses deux pattes avant, confortablement installé sur le sol. Intriguée, la classe regardait l'animal de la taille d'un ours qui venait tout juste de fermer les yeux en signe de contentement.

"Pensez-vous qu'il appartient au professeur Black ?" demanda Angelina.

Ferd et George échangèrent un regard. "Je ne sais pas," répondit Fred. "Il n'avait pas de chien lorqu'il restait à la maison."

"Il demeurait chez vous ?" questionna Lee.

"Ouais, c'est lui qui a ramené Harry." Fred haussa les épaules. "Il ne nous a pas vraiment parlé. Il a passé la plus grande partie de son temps avec le professeur Lupin ou avec mon père."

"Oh." Lee se leva et s'approcha de l'énorme chien, qui releva la tête et l'étudia passivement. Curieusement, le septième année avança sa main vers le dog afin qu'il puisse la sentir. Sa queue bougea joyeusement, et, enhardi, Lee commença à grater le chien entre les deux oreilles. "AHH!"

Le chien se leva soudaiment sur ses pattes en grognant. Lee recula rapidement, les yeux remplis d'eau. Le reste de la classe se leva hâtivement, quelques-uns afin d'aider Lee, d'autres voulant clairement sortir de la pièce le plus rapidement possible. Fred fut le premier à retrouver l'usage de la parole. "Qu'est-ce qui cloche avec ce -"

Le chien se métamorphosa, et Sirius Black fit son apparition. "Bienvenue dans votre cours de Défense contre les forces du mal. Lesson numéro un : Ne cajolez pas un chien, il mord."

Il fit apparaître les mots sur le vieux tableau derrière lui d'un coup de baguette. Leur nouveau professeur leur souria enfin. Les mots apparurent au tableau au fur et à mesure qu'il parlait.

"Cette lesson est également connue sous le nom de "Voici comment ça fonctionne dans le vrai monde." Lorsque la craie eut écrit ce second titre au tableau, elle se déposa tranquillement sur le rebord du tableau. "Maintenant, si vous voulez bien regagner vos places, mettre vos livres de côté - vous feriez mieux de laisser cette bombabouse dans votre sac Mr. Weasley (et oui, je sais lequel des deux vous êtes, Fred) - et relaxez.

"Avez que nous commencions, voyons voir si tout le monde est présent." Sirius de prit même pas la peine de se diriger derrière son bureau pour prendre la liste des étudiants ; il l'avait déjà toute mémorisée le matin même, et se dit que s'il ne continuait pas à parler, il éclaterait certainement de rire en voyant les airs intrigués et septiques des septièmes. Il termina rapidement, prenant mentalement des notes et reliant certains commentaires que Remus lui avait faits, avec des visges. Note à moi-même : surveillez attentivement les Wealey et Jordan, pensa-t-il. McGonagall dit qu'ils sont les pires fauteurs de trouble depuis les Maraudeurs... Et comme l'avait dit précedemment Fred, quel défi ! Lorsqu'il eut terminé, il nota que toute la classe le fixait silencieusement. Okay, il est temps de les secouer un peu.

Sans avertissement, Sirius s'asseya sur son bureau, les jambes pendant nonchalement à l'avant - ce qui était pratiquement un sacrilège venant de professeur, bien entendu. Il se retourna légèrement, et prit un épais rouleau de parchemin qui reposait sur sa chaise. Les septièmes années le dévisageaient comme s'il venait de lui pousser une deuxième tête. Je pourrais bien le faire un jour, se dit-il malicieusement. Peut-être que ça les réveillerait... Ah, c'est assez, je vais m'y prendre autrement, pour une fois.

"Ceci est le parchemin contenant le curriculum complet de la septième année de Défense contre les forces du mal." Il le leva visiblement, et pointa sa baguette dessus en souriant. "Incendio."

La classe laissa échapper un cri de stupeur, alors que Sirius regardait joyeusement le parchemin se consummer et devenir un petit tas de cendres sur le plancher. "J'ai toujours voulu faire ça."

Il se mirent finalement tous à rire, et Sirius les laissa faire une minute avant de poursuivre. Il avait définitivement capté l'attention de tout le monde. Pas mal comme début.

"Ceci sera un cours pratique. Dans le vrai monde, les règles ne s'appliquent pas. Lorsque la situation tourne au cauchemar, vous ne pouvez pas prendre le temps d'aller vérifier dans vos notes pour le contre-sort. Vous n'avez pas non plus le temps de faire les choses de manière conventionnelle. Tout ce que vous pouvez faire, c'est de réagir et de faire confiance à vos instincts. Autrement, vous allez mourir.

"Il y a quelques années, le professeur Dumbledore et moi aurions été renvoyé par le Ministère si nous vous avions enseigné ce que nous allons couvrir cette année, mais les temps ont changé. Lorsque vous allez graduer cette année, vous allez vous retrouver devant un monde qui ne ressemble plus à celui que vous avez quitté il y a sept ans. Il ne sera même pas semblable à celui que vous venez de quitter cet été. Le monde magique change, et, peu importe à quelle carrière vous vous dédier en quittant Poudlard, vous devrez faire face à ces changements."

"Même les innocents sont tués lors des guerres," dit doucement Sirius. "Vous devez donc apprendre à vous défendre par vous-mêmes, peu importe quels sont vos futurs plans. Ce ne sont certainement pas vous tous qui allez devenir des aurors, travailler au Ministère ou même être actif dans cette guerre contre Voldemort, mais cela ne signifie pas que vous n'avez pas besoin de certaines habiletés afin de pouvoir survivre. Cette année, je vais vous enseigner une multitude de façon de vous défendre et je vais vous montrer comment abattre votre ennemi à la fois. Je ne vous enseignerai pas la magie noire. Je n'en connais pas et vous n'en avez pas besoin."

Il laissa le temps à ses paroles de faire effet, et regarda les têtes approuver, toutes en train de penser à ces mots. Sirius fit ensuite un effort pour égayer ses prochaines paroles. "Maintenant, si vous voulez bien oublier que vos manuels existent..."

***

Au même moment dans une autre salle de classe, Remus Lupin venait de briser son propre bureau.

En fait, l'inconsidérable pile de livres qu'il parvint à déposer en plein centre de son bureau, avait fait le travail, mais en tout et partout, ça avait l'air quand même impressionnant. Le fracas que la table et les livres avaient fait en s'écroulant par terre avait lui aussi était spectaculaire, et le nuage de poussière qu s'était élevé du fouillis, avait plongé la classe dans un brouillard de poussière pendant de longues minutes. Par contre, les cinquièmes années de Griffondor le regardaient comme s'il était devenu fou, et son léger sourire ne faisait qu'aggraver cette impression. À sa droite, Harry entendit Ron lui murmurer, "... débile."

"Chacun de ses volumes se concentre sur une différente période dans l'histoire de la magie. Ils couvrent tous les évènements les plus importants du monde magique et contiennent des informations sur chaque sorcier célèbre imaginable, d'Agrippa en passant par Worme. Lors de votre graduation de Poudlard, le ministère de la magie s'attend à ce que vous sachiez tout ceci - le professeur Lupin désigna la pile. "Et bien plus."

Harry se redressa sur sa chaise. Malgré l'énorme quantité d'informations dont professeur Lupin devait leur faire apprendre, c'était quand même la classe d'histoire de la magie la plus intéressant qu'il n'avait jamais eu. Au moins quelque chose s'est produit, pensa-t-il. Et je ne me suis pas encore endormi, ce qui est un énorme progrès. Même si je devrai étudier. En ce moment, seule Hermione semblait ravie d'avoir autant de travail à faire, mais de toute façon, elle avait probablement déjà lu tous ces livres. Tout le reste de la classe semblait toutefois découragé et sur le point d'être malade.

Le professeur Lupin agita soudain sa baguette, et tout son attirail, les bureaux et les livres compris, heurta le mur du fond avec un bruyant bang. Tout le monde, incluant Harry, sursauta.

"Mais le monde a changé."

"Les livres et la connaissance ne peuvent pas vous préparer pour la guerre éminente. Seulement la compréhension peut le faire. Ce trimestre, nous allons étudier ce qui s'est passé et ce qui va se passer. Nous allons étudier les erreurs passées et apprendre à ne pas les répéter. Nous allons étudier les motifs et les peurs, et comprendre pourquoi la communauté magique est ce qu'elle est aujourd'hui. Mais par-dessus tout, nous allons examiner l'impact que le passé a sur le présent, et ce que le futur peut nous réserver."

"Depuis que Voldemort est de retour, tout ce que nous avons fait a été impreigné de noirceur. Ce n'est seulement que par la compréhension de notre passé que nous pouvons prévenir les jours plus sombres de venir jusqu'à nous."

Harry était assis pétrifié. Les yeux bleus du professeur Lupin étaient sérieux, et on y lisait une force que la plupart des Griffondor n'avaient jamais vue auparavent ; sa voix était dure comme l'acier, comme cette nuit fatidique dans le saule cogneur lorsque le monde entier d'Harry avait changé. Ceci était Remus Lupin, réalisa-t-il, comme ses parents l'avaient connu. C'était lui, l'homme en lequel Albus Dumbledore avait confiance, loup-garou ou non, pour enseigner aux étudiants qu'ils devaient apprendre à survivre dans un monde de plus en plus sombre. La voix de Lupin s'adoucit alors qu'il continua.

"Alors sortez vos cahiers. Aujourd'hui, vous allez commencer à en apprendre sur des temps sombres que nous voudrions tous oublier... la première ascention de Lord Voldemort."

***

Trois jours plus tard, l'heure du lunch dans la grande salle se trouva très intéressante. Harry était assis avec Ron et Hermione, et mangeait calmement un léger repas avant son cours de potions (heureusement, avec le professeur McGonagall, puisque Rogue était toujours à l'infirmerie), lorsque Fred et George arrivèrent en courant, morts de rire. "Oh, non," se lamenta Hermione. "Qu'est-ce qu'ils ont fait encore ?"

Les jumeaux Weasley s'effondrèrent dans leur chaise tout près d'eux. "Non, mais peux-tu y croire ?" Fred cherchait délibérément son souffle.

"Non !" hurla George, recommançant à rire. "Oh, j'aurais tellement aimé voir ça !"

"Quoi ?" demanda Ron.

Fred continua ignorant les commentaires de son plus jeune frère. "C'était merveilleux."

"Absoluement parfait."

"Incroyable."

"Qu'est-ce que vous avez faits ? s'écria Ron.

"Nous ? Mon cher frère, nous n'avons rien fait du tout," répliqua George, jubilant. "C'est ça qui est le meilleur !"

Fred approuva d'un signe de tête. "Tout commença lorsque le professeur McGonagall se métamorphosa en animagi pour les troisièmes années de Serdaigle - "

Un hurlement provenant de l'extérieur de la salle les interrompit et ils reconnurent immédiatement à qui cette voix colérique appartenait. C'était McGonagall.

"Oh oh," murmura Harry.

"Vous avex fait quelque chose de terrible, n'est-ce pas ?" gémit Hermione en lançant un regard noir aux jumeaux. Tous deux la fixèrent, indignés, ayant déjà proclamés leur innoncence. George ouvrit la bouche pour répliquer, mais fut interrompu à nouveau par le cri strident du professeur McGonagall.

"Sirius Black ! Reviens ici tout de suite !"

Un énorme chien noir apparut dans la grande salle, patinant sur le plancher nouvellement ciré alors qu'ils se précipitaient dans l'embrasure de la porte. Le professeur McGonagall le suivait sur les talons, l'air plus furieuse que jamais Harry ne l'avait vue auparavant. Le chien réussit à s'échapper et se réfugis imédiatement sous la table des Poufsouffles alors qu'une horde de Serdaigles de troisième année suivaient McGonagall de près, riant et pointant le chien. Une chaise se renversa alors que Sirius essayait de s'enfuit de la colère de la directrice-adjointe. Les yeux d'Harry étaient aggrandis sous le choc.

"Oh, non !" réussit à articuler Hermione.

"Regarde-le partir !" fit remarquer Ron en pointant vers Sirius, qui, toujours sous sa forme animale, réussit à s'échapper sous le nez de McGonagall en empruntant une porte adjacente.

Le professeur McGonagall s'arrêta, semblant réaliser qu'elle ne pourra jamais le rattraper. Cette pensée, sembla toutefois, raviver sa colère ; son visage devint rouge alors que des éclats de rire se faisaient entendre dans tout la grande saller ; même les professeurs ricanaient. Harry remarqua que le professeur Lupin semblait être sur le point de s'évanouir de joie. Il tenait son ventre comme s'il lui faisait mal et tentait tant bien que mal de se contrôler, mais comme tout le monde dans le hall pouvait le remarquer, ça ne fonctionnait pas du tout.

Les yeux de McGonagall balayèrent rapidement la salle, cherchant parmi les étudiants quelqu'un à blâmer. Harry essaya désespérement d'agir de façon aussi maniérée et innocente qu'il le pouvait - après tout, il n'avait rien à voir avec quoique ce soit que Sirius lui ait fait. Elle ne regarda même pas Fred et George Weasley qui étaient pratiquement toujours impliqués dans la pagaille et l'hilarité. Incapable de trouver une cible pour faire exploser sa rage, elle s'avança en direction de la porte par laquelle Sirius était sorti, mais elle s'arrêta net à mi-chemin. Sans avertissement, elle se retourna.

"Lupin !"

Le professeur Lupin avait l'air d'avoir tout juste avalé un rat. Sa tête surgit et il avala rapidement, tout en affichant une expression de défaite pour sa supposée innocence. La voix surprise de Lupin se fit entendre "Minerva ?"

"Depuis combien de temps est-il un animagi ?" demanda-t-elle en s'avançant vers lui à grands pas.

Tout le monde dans la grande salle les fixait alors que Lupin se leva et recula. Il ressemblait beaucoup plus à un étudiant pris en faute qu'à un professeur. Il réussit à arrêter de rire pendant assez de temps pour parler d'un ton très peu convaincant. "Oh.. je ne m'en souviens plus vraiment..."

"Ne me mentez pas Remus Lupin !" La voix du professeur McGonagall était devenue sévère, comme elle l'était quand elle était extrêmement mécontente à propos de l'un des fameux tours des jumeaux. Elle menaça Lupin de sa baguette. "Vous et Sirius Black n'avez été fait rien d'autre que semer le trouble depuis le jour où vous avez mis les pieds à Poudlard ! Je sais que vous êtes impliqués !"

"Euh.. présentement professeur, vous connaissez Sirius..." Lupin haussa les épaules. "Personne ne peut le contrôler."

"Oh, vraiment ?" demanda-t-elle, toujours en s'avançant vers lui et semblant ignorer que la presque totalité de l'école était en train de les regarder ; ceux qui n'avaient pas été présents au début étaient maintenant rassemblés dans une immense mélée dans l'embrasure de la porte. La nouvelle au sujet du tour de Sirius - Harry ne s'en pouvait plus de pouvoir demander à son parrain ce qu'il avait fait - s'était clairement répandue comme une traînée de poudre. "Vous semblez être parfaitement capable de le contrôler lorsque vous le voulez !"

"Peut-être. Il vaut mieux que j'y aille maintenant - "

"Non, vous ne sortez pas jeune homme ! Vous demeurez juste ici !" McGonagall était presque sur lui maintenant. "Jusqu'à ce que j'en aie fini avec - "

Quelque chose vola au-dessus d'eux. Harry l'avait apperçue du coin de l'oeil, et avant même qu'il ait eu le temps de se demander ce que c'était, une bombabouse éclata aux pieds du professeur McGonagall, l'envelloppant de fumée. Un éclair de seconde plus tard, une deuxième explosa devant le professeur Lupin, le cachant de la vue de tous. Harry entendit la voix colérique du professeur McGonagall qui provenait du nuage soudain, mais lorsque la fumée eut disparue (assez rapidement grâce à un sort de la directrice-adjointe), Lupin avait disparu.

Le professeur McGonagall demeura immobile pendant un long moment. Elle semblait dépassée par les évènements, et pendant un bref instant, Harry commença à se demander si elle allait bien. Elle cligna finalement des yeux, comme abasourdie, et se retourna vers la sortie en secouant la tête. Elle soupira alors qu'elle passait près de la table des Griffondors.

"Mais qu'est-ce que nous avons faits ? se lamenta-t-elle à elle-même dans un murmure. "Il y en a deux comme ça."

La plupart des étudiants eurent la décence d'attendre que le professeur McGonagall soit parti avant d'éclater de rire.

Cela prit à Harry de longues minutes avant d'être finalement capable de demander aux jumeaux Weasley ce qui était arrivé.

"Et bien," répondit Fred, cherchant encore son air. "Nous en avons seulement entendu parler, vois-tu - nous ne l'avons pas vu - "

"Mais ça devait être fantastique," intervint George.

"De toute façon, lorsque le professeur McGonagall s'est métamorphosée en chat, un gros chien nort - professeur Black, bien entendu - sauta de sous son bureau et commença à la pourchasser. Ça n'a évidemment pas durer longtemps, puisqu'elle reprit sa forme humaine, et commença à le pourchasser en le traitant de meurtrier sanguinaire. Quelqu'un a du lui mentionner qui était le chien, parce qu'elle ne le savait définitivement pas - je ne pense pas que ceux qui n'ont pas encore eu leur classe de DCFM le sait, car personne ne veut ruiner cette surprise - mais ce n'a fait qu'aggraver sa furie."

"Nous avons ratrapper la poursuite alors qu'il venait d'entrer dans la bibliothèque, et nous avons demandé aux Serdaigles ce qui se passait." George poursuivit. "puis nous sommes venus ici parce que nous étions certains qu'elle arriverait à le coincer ici."

"Mais elle n'a évidemment pas réussi, avec ce que nous venons de voir," termina Fred, et ils éclatèrent tous de rire jusqu'à ce qu'ils aient mal aux côtes.

"Avez-vous vu l'expression du visage de Lupin ?" réussit finalement à articuler Ron. "Il ressemblait à un chat qui venait d'avaler un canari !"

"Est-ce que vous pensez qu'il était au courant ? Je veux dire, ce n'est pas vraiment très bon pour la discipline qu'un professeur fasse quelque chose comme ça à un autre," dit Hermione.

"Tu es tellement rabat-joie !" grogna Ron.

"Je pense que c'est excellent," dit joyeusement George. "Ça fait du bien de voir que nos professeurs sont humains."

"Et qu'au moins l'un d'eux ait le sens de l'humour," approuva Fred.

"Il faut que tu admettes que c'était amusant Hermione," dit Harry avec le sourire. Il avait vraiment hâte de voir Sirius pour avoir plus de détails.

Elle rigola. "Oh, je ne dis pas que ce ne l'était pas ! C'est juste que - regarde !"

La tête du professeur Lupin apparut soudaiment derrière la porte près de la table des professeurs. Il regarda à droite et à gauche avec précaution avec un visage incroyablement calme. Soudain un sourire malicieux s'étendit sur son visage. "Est-ce qu'elle est partie ?"

Plusieurs étudiants hochèrent la tête, regardant leur professeur d'histoire de la magie qui avait soudainement rajeuni de plusieurs années. Lupin s'avança dans la salle, après avoir jeté un autre coup d'oeil juste pour être certain que le professeur McGonagall était parti. Il lança finalement un regard derrière son épaule.

"Tu peux sortir maintenant Sirius."

Le gros chien noir s'avança nonchalemment dans la grande salle, l'air très satisfait de lui-même. Le chien releva soudainement la tête et renifla l'air avec enthousiasme. Puis, sans aucun avertissement, le chien redevint le professeur Black.

"De la nourriture !" Il sourit et prit immédiatement un sandwich. "Je suis affamé."

"Je me demande bien pourquoi," répondit Remus pince-sans-rire. Pour toute réponse, Sirius sourit et prit une énorme bouchée de son sandwich. Lupin le regarda avec quelque chose s'apparentant à de l'exaspération affectueuse, et vint pour continuer, mais fut couper par une énorme vague d'exclamations de joie provenant de partout dans la salle.

Harry se joigna à eux de bon coeur, et approuva entièrement Fred lorsqu'il s'exclama "Nous n'avions rien vu d'aussi amusant depuis des siècles !" , comme tout le monde d'ailleurs. Il savait que Sirius pouvait être amusant, et même vraiment idiot parfois, mais il avait l'impression que c'était un "cru de Patmol" et que le professeur McGonagall venait juste d'avoir retrouvé le souvenir de certains étudiants de Griffondors auxquels elle avait enseigné un peu plus de vingt ans auparavant. Sirius leva rapidement la main pour demander le silence.

"Pourquoi faites-vous autant de vacarme ?" demanda-t-il, son visage soudainement grave. "Vous allez faire tellement de bruit qu'elle va revenir ici et que j'aurai encore tout à recommencer ! "

NdA : Bonjour à tous !!! Hé oui, je sais que l'attente a été longue mais selon moi elle en valait la peine :) J'espère que vous avez apprécié ce chapitre. J'attends de vos nouvelles avec impatience :) Prochain chapitre : les conséquences et le retour en classe... À bientôt et merci encore pour vos encouragements !!! Izabel -xx-