Disclaimer : JKR et Robin4, Merci !
Chapitre seize : Allumage
Bang !
Les poubelles explosèrent. Des fragments de métal volèrent dans l'air et les ordures vers l'intrus ; les débris n'étaient évidemment qu'une distraction, dont le but était de masquer les pièces de métal qui allaient heurter leur attaquant jusqu'à ce qu'il demande grâce. Au mieux, l'intrus souffrirait d'atroces blessures, au pire, il serait assez distrait pour devenir la victime d'une attaque bien menée. La méthode n'avait jamais échoué auparavant, même si l'intrus n'avait pas été plus menaçant qu'un chat furieux. Ces défenses n'avaient seulement été installées qu'au début de l'été, et même si elles étaient moins gentilles que les similaires qu'elles avaient remplacées, c'était parce que le propriétaire de la maison du coin de la rue était devenu plus paranoïaque depuis ce temps là. Si c'était possible.
Malheureusement toutefois, même si l'attaquant était tombé dans la trappe sans vraiment trop le savoir, il était déjà protégé par une barrière défensive et put ainsi faire refléter les éclats d'obus (et leurs malveillants dégâts) facilement. Il aurait du se douter que quelque chose comme ça se produise. Son compagnon se cacha peureusement, alors que lui protégeait ses arrières derrière le bosquet le plus près, pendant qu'une silhouette ayant une jambe de bois sortit de la petite maison verte, baguette en main et paré à lancer un sortilège à tout ce qui bougeait. Le vieil homme s'arrêta, la baguette parée, son oeil magique et son vrai oeil balayait la silhouette présente dans sa cour avant. Même s'il n'avait pas reconnu la signature dans le sort de protection (cela faisait très longtemps après tout) il aurait reconnu cette personne qui ne se battait pas conventionnellement en duel, n'importe où.
"Sirius Black," Alastor Maugrey "Fol-Oeil" grogna. "Tu es la dernière personne que je m'attendais à voir sur mon parvis, mon gars."
Le mince sorcier aux cheveux noirs se leva de sa cachette. "Peux-tu désarmer les barrières Alastor ? Je dois te parler."
"Seulement lorsque je saurai certain de qui vous semblez être." Maugrey ne baissa pas sa baguette. Il semblait avoir raffiné l'art de la paranoïa.
"J'ai de la difficulté à croire qu'un Mangemort qui se respecte commence à se promener aux alentours avec mon visage," répliqua Sirius avec un léger sourire. Certaines choses ne changeaient jamais, peu importe depuis combien de temps tu étais parti. Pour appuyer son point, il rangea sa baguette dans sa robe. "Et bien que cela ne me dérangerait parfaitement pas de danser pour éviter tes défenses toute la journée, je ne veux pas vraiment le garder dehors, à vue."
Il fit un geste de la main (Sirius eut à le faire deux fois avant qu'il ne s'exécute), et Fudge sortit en tremblant de derrière la clôture du voisin. Les sourcils de Maugrey se levèrent en le reconnaissant immédiatement et Sirius regarda son vieux professeur calculer les incongruités dans sa tête. Le fameux auror hocha finalement la tête, et avec une incantation marmonnée, il enleva la multitude de barrières autour de la maison. Un court mouvement de tête de Maugrey les amena à entrer dans la petite maison et il entendit Fudge soupirer de soulagement lorsque l'homme à une seule jambe se rangea sur le côté pour leur ouvrir la porte. Sirius laissa Fudge le précéder dans la maison, tous ses sens en alerte, mais en gardant consciencieusement sa main droite loin de sa baguette, même si elle semblait vouloir aller dans cette direction. La porte se referma en claquant et Sirius sentit un mouvement de pouvoir alors que la baguette de Maugrey prit place très près de l'arrière de son oreille gauche.
"Si vous êtes quelqu'un d'autre que Sirius Black, vous êtes un homme mort," grogna-t-il. L'hostilité sentie dans la voix de Maugrey fit crier à l'instinct de Sirius d'agir, mais à la place, il se retourna pour regarda l'autre homme dans les yeux.
"Je ne pense pas que personne d'autre serait assez stupide pour marcher non armé dans ta maison et te faire face seul," dit-il calmement. Son coeur toutefois, battait jusque dans ses oreilles.
"Tu as toujours été mon étudiant le plus intelligent," répondit à contrecoeur Maugrey, son visage cicatrisé brisant finalement un sourire. Il baissa finalement sa baguette.
"Je ne me rappelle pas que tu aies jamais utilisé un compliment comme 'intelligent' pendant la formation Alastor."
"Potter et toi aviez déjà assez d'ego sans que vous ayez besoin de mon aide," répliqua sèchement Maugrey, mais son ton s'adoucit lorsqu'il vit Sirius devenir plus triste. Il pointa la tête en direction de Fudge. "Mais je n'ai pas besoin de te dire à quel point tu es bon, spécialement si je soupçonne que c'était toi qui a fait tant de ravages au Ministère il n'y a pas si longtemps. J'ai entendu dire que tu as eu Malfoy ?"
Sirius haussa les épaules. Il ne demanda pas à Maugrey comment il le savait. Maugrey le savait toujours. "Je l'ai fait tomber, mais je ne l'ai pas capturé."
"Quand même impressionnant." L'ex-auror lui donna une tape sur l'épaule. "Maintenant Sirius, je sais que tu n'es pas ici sans bonnes raisons. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?"
"Le réseau de cheminettes." Il pointa sa tête vers Fudge. "Un billet pour deux à Pré-au-Lard. Je dois l'emmener à Poudlard. C'est le seul endroit où je suis certain qu'il sera en sécurité."
"Brillante décision. Je n'utilise généralement pas le réseau depuis ma propre maison, mais je vais faire une exception pour toi." Maugrey avança plus loin dans la maison, en faisant signe à Sirius et au toujours silencieux ministre de le suivre. La marche vers le salon (et sa cheminée) était heureusement courte. "J'imagine que tu as toute sorte d' "amis" à ta poursuite."
"On peut dire ça, mais je pense que je les ai perdus depuis un petit bout de temps."
L'homme cicatrisé se retourna pour leur faire face, un vase en verre à la main. "Je ne serais pas surpris si tu l'avais fait. Tu as toujours été joueur de tour," Pendant un moment, ses deux yeux fixèrent ceux de Sirius. "J'étais heureux d'entendre ton innocence Sirius."
"Moi aussi."Il remercia silencieusement son vieux professeur d'un signe de tête. Leurs styles étaient peut-être très différents, mais il était certain qu'il avait appris beaucoup d'Alastor Maugrey et c'était bon de l'entendre.
"En parlant de ça, je suis assez surpris que tu l'aies sauvé, " continua froidement l'ancien auror. " Si j'étais toi, je l'aurais laissé mourir. "
" Quoi ? " Les yeux du ministre lui sortirent presque de la tête.
" Ferme-la Fudge, " rétorqua nonchalamment Maugrey, les yeux toujours sur Sirius.
" Alors à qui Maugrey – "
" Je t'ai dit de la fermer Fudge. " Le visage cicatrisé lança un regard noir au ministre. La voix de Maugrey était dangereusement calme, mais même Cornelius Fudge n'aurait pu manquer le message.
" J'aime penser que je suis meilleur que ça, " répondit finalement Sirius à la question de Maugrey. Il y avait la possibilité de se sentir mal, et il avait pensé à l'option de Maugrey, mais sauver Fudge avait été la bonne chose à faire. Peu importe le nombre de bonnes raisons qu'il avait de détester l'homme.
Maugrey sourit à pleines dents. " Moi de même, mais je sais que je ne suis pas, " répliqua Fudge. Maintenant assez de bavardage et parlons sérieusement. Allez à Poudlard et dîtes à Albus que je viendrais dans un jour ou deux. "
" Certainement pas. "
Les sourcils de Sirius se levèrent pendant que Fudge dit vivement, quoique avec une voix terne, cette annonce, ses petits yeux noirs et déterminés. Le ministre s'était levé de sa chaise lors de l'annonce et il lança un regard noir au sorcier qui était assis, décontracté, derrière son bureau antique. Des vagues de fureur irradiaient de Fudge le faisant paraître plus grand qu'il ne l'était vraiment, mais la voix douce qui le contesta était tout sauf apeurée.
" Je ne le ferai pas ? " Albus Dumbledore regarda calmement le ministre de la Magie. " Je ne vois pas comment tu vas m'en empêcher. "
" Même vous, n'oseriez pas ! " siffla Fudge en pointant un doigt enragé vers Dumbledore. " Et si vous ne faîtes qu'y penser, je vais – "
" Tu vas faire quoi Cornelius ? " demanda doucement le directeur. " Si vous essayez de me faire quitter cette école, un jour plus tard Voldemort sera ici. "
" C'est du bluff. "
Dumbledore soupira. " Je ne bluffe pas et je ne suis pas assez fou pour vouloir te prouver que tu as tort en m'en allant, " répliqua-t-il d'une voix plus dure. " Je t'ai averti que cela pourrait arriver Cornelius. Je t'ai averti plus d'une fois. Le temps des déceptions et des jeux est révolu. Je ferai l'annonce demain après-midi, et je vais demander à toute la communauté magique de me supporter pour la défense de la magie blanche. "
" Vous n'avez aucun droit ! " lança Fudge en frappant durement le bureau du directeur. " Je fais ce que je crois être le mieux. J'essaie de prévenir un chaos ! Est-ce que vous avez une idée de ce qu'il arrivera si vous annoncez le retour du Seigneur des Ténèbres ? Les gens paniqueront de partout ! "
Dumbledore se leva soudainement et sa voix était cassante et furieuse. " Et si je ne le fais pas encore plus de gens mourront sans savoir la menace qui les entoure ! Nous avons la capacité de gagner cette guerre seulement si nous nous allions. L'image publique et la manipulation des faits n'ont pas leur place ici ! Tu as peut-être décidé de mener la communauté magique vers le désastre, mais je ne le permettrai pas ! Avec ou sans toi Cornelius Fudge, je vais gagner cette guerre ! "
" Vous voulez prendre ma place. " Fudge se rétrécit devant la force du pouvoir qui irradiait du directeur de Poudlard, en fixant le vieil homme les yeux grands. Sirius cligna des paupières, essayant de se convaincre que le ministre n'était présentement pas en train de trembler, mais il tremblait. Oh oui, il tremblait.
Mais, si Dumbledore l'avait regardé de cette façon, il serait probablement tremblant lui aussi. À sa droite, il pouvait voir que Rogue ressentait la même chose lorsque le maître des potions échappa un léger souffle d'admiration, et, pour une fois, il était d'accord avec l'ancien Mangemort. Lorsque Sirius et Fudge étaient arrivés à Poudlard, tard dans l'après-midi, le ministre de la Magie était sévèrement secoué et pratiquement incapable de former une pensée cohérente. Quelques potions faites par Rogue l'avaient fait revenir à ses sens (du moins, le peu qu'il possédait) et ils avaient commencé à discuter des solutions possibles. Même si Fudge avait été reconnaissant de la protection qui lui avait été offerte, il refusait obstinément de reconnaître que c'était de Voldemort qu'il devait se protéger. Même après avoir vu des ses yeux le Seigneur des Ténèbres – et de voir la destruction qu'il pouvait provoquer – Fudge ne voulait pas admettre la vérité. Essayer de protéger le ministre de leurs poursuiveurs (et de lui-même) avait presque rendu Sirius fou et il avait été reconnaissant envers Dumbledore lorsque celui-ci avait dit à Fudge de se la fermer pendant que madame Pomfresh examinait Sirius. Elle s'était mise rapidement en colère et avait donné des coups pendant qu'il racontait à Dumbledore ce qui s'était passé, et elle avait engueulée Rogue lorsqu'il demandait, assez intéressé, si Malfoy était mort. Sirius avait, toutefois, simplement dit à Rogue qu'il avait accueilli le Mangemort senior comme il se devait et avait été quelque peu flatté (sans mentionner, surpris) que Rogue avait naturellement assumé que Malfoy ne le tuerai pas. La réponse de Dumbledore le fit toutefois revenir au présent.
" Non. Je n'ai pas plus l'intention de devenir ministre de la Magie qu'il y a vingt ans, " dit-il. " Je vais toutefois mener la bataille contre Voldemort. Et je prévois le faire avec ou sans ton support. " Ses yeux bleus perçaient ceux de Fudge et Sirius vit l'autre homme frissonner. " Tu as fait voir clairement ton choix Cornelius. "
" Et j'ai fait le mien. "
Sirius arrêta de regarda Fudge. Ses réactions étaient toutes les mêmes : le choc ou la peur. Il concentra plutôt son regard sur le directeur, impressionné par le pouvoir que Dumbledore pouvait irradier dans des moments comme ceux-ci. Étant membre de l'Ordre du Phénix, il avait vu cela avant – une fois, presque seize ans auparavant, pendant une engueulade assez mouvementée entre Albus Dumbledore et Alastor Maugrey qui avait presque tourné au désastre – mais c'était toujours aussi incroyable d'en être témoin. Tellement de sorciers avaient tendance à sous-estimer Dumbledore malgré sa réputation. Ils ne voyaient que les yeux bleus pétillants et les habitudes excentriques. Ils ne voyaient jamais la dure colonne de fer qui existait derrière l'extérieur souriant. Ils ne pensaient jamais que Voldemort avait peur de Dumbledore. Peut-être était-ce parce que le directeur avait toujours été un provocateur d'évènements plutôt qu'un guerrier ; il préférait travailler derrière la scène et utilisé sa vision et ses habiletés pour guider les autres vers l'accomplissement de leurs buts. Il y avait toutefois des moments – comme un mage noir nommé Grindelwald l'avait découvert – lorsque Dumbledore pouvait être un ennemi très terrifiant.
Les yeux du ministre se détachèrent du directeur et cherchèrent un allié de n'importe quelle sorte dans le bureau des professeurs, mais il ne trouva que Rogue et Sirius. Fudge fixa Sirius pendant un moment, ses grands yeux suppliant l'ex-auror de le sauver une autre fois, mais Sirius ignorait la demande muette. Le professeur savait que sa présence et celle de Rogue étaient destinées à supporter Dumbledore. Il avait déjà expliqué les évènements de l'été au ministre, tout comme Rogue avait déjà relaté ses expériences récentes (en les adoucissant tout de même) – mais Fudge n'y croyait toujours pas. Peut-être ne le pouvait-il pas. Ou peut-être il voulait tellement conserver son pouvoir qu'il ne pouvait penser à rien d'autre.
" Albus... " murmura-t-il désespérément. " Il y a sûrement un autre moyen... "
" Il n'y a pas d'autre choix, " répliqua froidement Dumbledore. " Es-tu avec moi, oui ou non ? "
" Vous ne voulez pas vraiment confronter le Ministère, " dit rapidement Fudge. " Après tout ce que nous avons fait ensemble... après toutes ces années... "
Dumbledore le fixa.
" Mais il y a... " Fudge ne termina pas sa phrase, trop déboussolé. Il y eut un long silence. Le directeur prit finalement parole, d'une voix calme, mais toujours avec l'indéniable et dangereuse force qu'il irradiait. Sans ciller, il fixa ses yeux sur le ministre de la Magie.
" Fais-ton choix Cornelius. "
Minuit. Noirceur. Le temps où les Mangemorts sortent pour jouer.
Les voisins étaient peut-être des moldus, mais ils s'étaient habitués à ces sons étranges qui provenaient de la petite maison verte du coin de la rue. Des rumeurs étranges avaient circulées à propos de son propriétaire, les plus étranges d'entre toutes évoquaient l'attaque de poubelles ou des buissons possédés. Mais le propriétaire de la maison était généralement un gentleman et vivait dans cette maison depuis des années. Il pouvait être maussade de temps en temps, mais les voisins comprenaient de le laisser tranquille. Ils ignorèrent donc les bruits étranges lorsqu'ils commencèrent aux environs de onze heures cette soirée-là. Peut-être y avait-t-il une fête. Ça expliquerait les bruits et le clignotement de lumières. Une fête. Sans doute.
Les cris commencèrent vers minuit.
Un par un, des voisins curieux et inquiets sortirent de leurs maisons. La plupart restèrent dans leur propre cour et même si quelques-uns s'aventurèrent plus loin dans la rue, personne ne s'approcha de la maison sur le coin. Quelque chose n'allait définitivement pas là-bas. Des cris avaient étés entendus pratiquement sans arrêt depuis presque une demi-heure. Personne n'en savait la cause, mais ça semblait terrible. Quelque chose ne tournait pas rond. Et finalement, une voisine, une vieille dame qui connaissait l'homme de la maison au coin depuis des années, pensa à appeler la police.
Juste avant que les voitures de police arrivent, les voisins aperçurent un éclat vert. Quelques secondes plus tard, l'étrange image d'un crâne flottait dans le ciel, un serpent sortant de sa bouche telle une langue.
Douleur.
Sa cicatrice brûlait. Pendant un court moment, Harry avait l'impression que son crâne était en feu, et puis, soudainement il sentit de la conscience. Ce n'était pas comme dans ses rêves. Ce n'était comme rien il n'avait ressentit auparavant, mais il avait soudainement l'impression que Voldemort était conscient de lui et savait qu'il pouvait ressentir les Ténèbres... et puis c'était parti. Vide. La sensation de brûlure s'arrêta, mais Harry avait l'impression que Voldemort ne s'était pas arrêté là.
Il cligna des yeux et regarda autour de lui dans la chambre sombre, pour n'y voir que ses camarades de classe dormir sans soucis. Avait-il imaginé la douleur ? Était-ce seulement un rêve ? La sensation n'avait duré qu'une seconde ou deux, peut-être s'était-il trompé. Peut-être n'était-ce rien.
Mais il savait que ce n'était pas le cas.
C'était une île montagneuse et glaciale. De temps en temps, si quelqu'un écoutait assez attentivement, des cris pouvaient être entendus à l'intérieur des murs, mais où aucun moldu n'était assez près pour les entendre et se poser des questions à leur sujet. Et aucun sorcier sain d'esprit ne voyagerait près de l'endroit.
Des bateaux approchaient cependant la côte, apportant des silhouettes encapées et parées de leurs baguettes. Derrière leurs masques, les hommes et les femmes étaient tendus, très peu avaient voulu partir vers la prison d'Azkaban, mais personne ne désobéirait. Ils avaient tous passés plus d'une décennie à éviter ce terrible endroit, mais ils venaient maintenant sur ses berges, volontairement et avec obéissance. La douleur et la souffrance que contenaient ces murs étaient palpables, même de loin, et plus d'un occupant des bateaux sentit un frisson parcourir son échine. Des silhouettes encapuchonnées se dirigèrent vers les quais pour venir à la rencontre des bateaux.
Une silhouette sortit chose premier bateau, les bras levés en signe de bienvenue. Il était le seul à ne pas avoir peur ; les autres pouvaient le voir sourire. Le vent balayait l'île, mais la silhouette ne semblait pas le remarquer ou s'en soucier alors que sa cape dansa autour de lui. Il avança simplement sur la berge montagneuse avec confiance, tel un roi retournant victorieux dans son pays après des années d'exil.
Un par un, les détraqueurs s'inclinèrent.
NdA : Bonjour ! Hé oui, ça fait un bout de temps n'est-ce pas. Ouf ! Je cours partout et je n'ai malheureusement pas beaucoup de temps à consacrer à ma traduction ces temps-ci. Malgré les vacances d'été, je suis pratiquement plus occupée que pendant mes derniers mois d'école!!! Bref, ne désespérez pas je continue ici et là. J'espère que vous prendrez deux minutes pour me donner de vos nouvelles et me donnez quelques commentaires :) Merci beaucoup tout le monde pour votre soutien depuis le début!!! Izabel
