Disclaimers : Shin Kidousenki Gundam Wing, personnages et produits dérivés appartiennent à Sunrise, Bandai, Sotsu Agency et aux parties associées.
Genre : Au, principe AC sans pilotes de Gundam, schoolfic, fic en six/sept parties. Pitié Luna, Olivs, épargnez-moi XDDD. STOP XDDD !
Rating pour celui-là : T
Couple : aucun là mais suivez et vous en verrez un !
Résumé : Duo est envoyé en service commandé par Quatre. Il est très intéressé par quelqu'un… le souci…
Câlins micis : à mon petit poulpe XD, à mon tit padawan ! (OUF), à ma Lunanamoi, ainsi qu'à une tite Lilith pour la zénifier.
Micis reviews : Tulag (trop forte XD), Yami Shino, Echizen D luffy, Kikunosuke (raaah ! micii) ptite-clad, Selenna (vi j'ai vu trop tard ! c corrigé mici !), Magical Girl Kiki, Luinil Azuretoile, Sailor Sayuri, Flo-de-miel, Naïa et Caramelon « abdos girls »
Lexique : pour les lecteurs francophones ¤ recâlins à ma Lunananamoi ¤ qui n'ont pas forcément le même cursus et autres qui ne comprennent pas les sigles : dans les chaps précédents.
Bonne lecture ! (on espère) Là on rigole mais moins – mais qd même - : Duo angstise et il était tps qu'il le fasse sérieusement ! Ça veut dire qu'il prend Heero au sérieux ? (attention suspense XD)
Joue le jeu
¤
Chapitre VI : « Ceux qui se raccrochent à des branches douteuses ne peuvent que s'éclater la tronche comme des minables »
¤
Lycée Heero Yuy, devant l'arrêt de bus, le lundi, dix jours après l'affaire du palper-rouler
¤
Dix jours.
…
Dix jours que j'arrête pas d'y penser.
Dix jours que je me rejoue le truc dans la tête.
Dix jours que je me prends le chou…
Dix jours que j'ai pris mon pied – voulu ou non je l'ai pris et bien pris pas la peine de se leurrer -, que je me suis tapé la honte.
Dix jours que je l'évite autant que possible… et putain c'est dur d'éviter un type de ta classe !
Dix minutes que j'attends ce putain de bus… en attendant, vais vous raconter ce qui s'est passé la semaine dernière.
Comme ça j'oublie que j'ai les coucougnettes format glaçons.
¤
Le lendemain du massage me suis levé à 11H00 en musique, habillé comme la veille, avec une dalle d'assassin et un calecif ruiné.
Mamie et papy n'ont pas eu le cœur de me réveiller, mamie m'a dit…
Ouais, ils étaient trop stones plutôt mais j'ai fait style de rien : le samedi c'est permis. HEUREUSEMENT !
Me suis barré sous la douche avant d'aller bouffer. Je calcule rien le matin donc j'étais sous pilote… jusqu' à la douche.
J'avais oublié d'éteindre la radio.
¤
En la prenant – et en me mangeant l'eau dans la face en full force - me suis fait un flash back de ce qu'il s'était passé…
La trêve.
L'exposé fini.
Mon dos qui craque.
Le massage qui dérape.
Heero qui me chauffe…
Heero qui boue
Heero qui brûle
Et moi… moi contre les draps et lui sur moi…
¤
Je sais toujours pas à quoi il joue mais là il s'était laissé prendre au jeu.
A moins que ?
Parce qu'il y a bien un truc que tu peux pas simuler, à moins de cacher une banane dans ta poche – ouais la honte mais y en a qui le font - : c'est la quéquette au garde-à-vous.
Je sais pas ce qu'il se serait passé après… j'étais…
J'étais trop bien pour le repousser. J'avais envie de ce qu'il faisait. Je bougeais contre lui, malgré moi.
J'avais mal…
Je me sentais bien…
J'avais envie de plus. A ce moment-là, j'avais envie de n'importe quoi venant de lui.
Et c'est dégueulasse.
¤
Ce mec c'est pas un nanard. Il a dû voir ou sentir que j'étais attiré même s'il me sortait par les yeux.
Les moments bizarres entre nous, les tensions. Son sourire en coin qui n'était pas le même au début, qui évoluait de jour en jour. Et son regard aussi.
Et si j'avais vu que le sien avait changé, il avait dû voir que le mien aussi.
Je l'observais de loin depuis une semaine… je me croyais discret… peut-être que je l'étais pas ?
Ptet qu'il a cru que je lui envoyais des signaux et que j'osais pas aller plus loin ? Ce pari à la con s'expliquerait, là.
C'est tellement plus drôle de faire joujou avec une tâche. Surtout avec une qui pratique le no calcul total.
Ça l'a pas empêché de se sentir excité… Et comme pour certains, un cul est un cul, hein ?… en fermant les yeux il aurait pu imaginer quelqu'un d'autre.
¤
« Les moments bizarres entre nous » ouais.
Connard.
Ce « nous » il existait pas avant. Ce « nous » c'était juste « le populaire » et « la tâche ». Deux mondes qui s'étaient télescopés malgré moi.
Ce « nous » a fait que, ce dimanche, au lieu de me laver sous l'eau, je me caressais, respirais plus fort, fermais les yeux et murmurais…
Qui m'a fait y penser… et penser… et gémir de frustration, de rage et d'envie. Et de frustration encore.
Ce « nous » qui me fait le haïr là autant que je me hais, plus qu'à la cantine quand je pouvais plus ne plus le regarder….
parce qu'il a pris ma fierté en même temps que mon contrôle en m'imposant ce « nous » que je méprise autant qu'il m'excite.
Autant qu'il me fait peur.
Qui fait que, dans ma tête il est redevenu Heero. Pas « Heero Yuy ». Pas « Yuy ». Mais « Heero », qui fait que sous l'eau, je m'autorise à chuchoter son nom.
¤
Il m'a fait prendre conscience de lui, de sa peau, comme jamais personne ne l'avait fait… dès le tout premier contact physique, depuis la pelle-torture…
Comme j'ai jamais voulu que personne le fasse.
J'étais bien moi, dans mon petit monde tranquille où je voyais mes potes, la capo et personne d'autre.
J'étais bien dans mon monde en noir et blanc et jaune : en tâches, populaires et famille de malade.
J'étais très bien avant qu'il me mette ce « nous » pervers dans la tête. Avant qu'il me l'impose.
¤
J'avais vécu ma première expérience à deux avec un mec qui me respectait pas.
Je fais pas grand cas de ma virginité et je sais que je suis pas vraiment dans le moule mais merde quoi, ce serait quand même mieux que je partage des trucs sympas avec des gens qui me méprisent pas ?
Pas avec un mec que vise un de mes meilleurs potes ? Nan ? Je peux pas faire les choses normalement ?
¤
Il m'a fait le vouloir, bordel et là, sortant de classe dix jours après, à me peler les miches dans l'abris-bus, je me revois gémir de plus en plus fort sous la douche, le jet fouettant mes reins cambrés alors que je me tendais, les mains à plat sur les carreaux blancs, la tête basse, les yeux fermés avec des images plein la tête.
Des images de bleu… de bleu de Prusse… des sensations… des brûlures et une tension de partout.
Et je les ressens encore… Il m'a fait ne penser qu'à lui en l'espace de trois jours. Et ça dure.
Il m'a humilié.
« Il » hm ? JE l'ai laissé faire… Elle est où ma fierté ? Et mon amitié ?
¤
Je vous vois bien en train de dire « hey, Duo, remets-toi ! C'est bon, lâche l'affaire, il t'a juste palpé/excité, c'est pas le full monty non plus »
Je me le suis dit aussi, après coup. Après la douche. Après que ce soit redescendu, pas que la quéquette.
Mais trop tôt quoi. Je pouvais pas – je peux toujours pas - faire style de rien avec ça.
Pas avec Quatre. Pas avec mon corps. Pas avec moi, me respecte trop pour ça.
Même si… même si j'ai joui très fort ce matin-là. Même si depuis, tous les matins et tous les soirs c'est la même chose.
Sauf que je me contente de me branler quoi, ça empêche de me prendre plus le chou et ça détend son homme.
C'est cool mine de rien les fantasmes interdits. Sauf pour les draps. Mais bon, la laverie ne me fait plus peur.
¤
En sortant de douche, le dimanche, me suis habillé et ai appelé mon prof pour le féliciter d'abord pour son tit bouchon, savoir si les cours étaient maintenus et si oui, à quelle heure. Il m'a dit « merci », « oui, à 16h »
Il était 13h30. J'ai raccroché et suis descendu manger avec papy et mamie…
… et Wu Fei… et Hilde… et Quatre. … A achever. Mais mignons dans leur chianlitude.
Ils « passaient par là », ouais.
Les parents de Wu Fei étaient chez un « oncle vénéré »… Le père de Quatre était en réunion « extraordinairement extraordinaire »… La mère de Hilde était avec son « amant »…
Donc ils s'étaient dit que « ce serait bien de se voir et de faire un petit tour »…
Papy et mamie ont l'habitude, c'est pas comme s'ils avaient besoin d'une raison pour taper l'incruste à la maison…
Mais c'était trop drôle de les voir se dépêtrer avec leurs excuses plus nazes les unes que les autres… tout ça pour me cuisiner et pour avoir un bout du ragoût dominical et de la tarte aux vrais citrons de mamie parce que c'est connu « les citrons ça fait grandir comme les carottes »
…
N'empêche… la chance que j'ai eue que les cours de capo aient été repoussés. Sinon ç'aurait été bassinator cosmique jusqu'à ce que mort s'en suive.
¤
On est sortis de table et on est montés dans la chambre pour parler, parce que c'était pour ça qu'ils étaient venus après tout.
Quatre, Hilde et Wu s'étaient installés sur mon lit défait comme des crevards, donc j'allais m'installer sur la chaise du bureau.
Là où était assis Heero.
Y avait encore son odeur…
La porte de la chambre refermée et ça partait hardcore. « ça s'est passé comment, Maxwell ? », « espèce de chacal ! Ton portable était sur messagerie ! t'avais pas le droit ! »
…
« Alors, alors ! z'êtes pas entretués ? » « On s'en fout Hilde s'il te parle c'est qu'il est pas mort ! Alors Duo copain de moi ? Il est gay, dis ? Raconte, mais raconte ! »
Je leur ai expliqué pour la capo et le pied attrapé,
le frittage, la trêve…
Ils ont rigolé comme des baleines.
'leur ai dit que l'expo était terminé.
Ils ont dit « miracle » et Quatre avait dit « ouais, moi aussi, depuis vendredi »
Pourtant il était « populaire ». Il aurait dû s'y prendre à la dernière minute.
J'ai pas ramassé ma mâchoire sur le sol mais presque.
Hilde a fait une tête de guenon et Wu, digne, s'est contenté d'un haussement de sourcil.
Quatre a répondu à nos mines qu'il faisait son expo avec Réléna et qu'avec leurs emplois du temps respectifs, ils étaient obligé de s'organiser.
Faut dire que Réléna est la fille du ministre de l'éducation.
¤
Il a dit aussi qu'on devait arrêter avec les préjugés. Qu'on n'était pas si différents que ça.
Hil, Wu et moi on l'a regardé et on lui a dit : « ouais, c'est ça, Winner, on y pensera. Quand tu retireras le « si » et quand on arrêtera de dire qu'il y a des tâches qui se font embrasser contre des casiers ».
On a tous les quatre éclaté de rire, c'était vraiment de bon cœur, sans animosité.
On a tous des préjugés – tâches comme populaires - et quand on vivait avec depuis des années, c'était pas en deux phrases idéalistes que les choses allaient changer. C'était pas comme si c'était la première fois qu'on avait cette discussion. C'était pas comme si on en discutait tout le temps non plus, on s'en foutait, quoi, on était entre nous.
Tout le monde n'était pas fait pour s'entendre… mais il y avait des exceptions.
C'était ce que Quatre avait dit et il avait raison : « tout dépend du populaire et tout dépend de la tâche ! Parce que franchement parmi les tâches… y en a qui en tiennent une sacrée couche ! Mais tu changes de sujet, là ! » OK.
¤
Je me suis tourné vers Quatre et je lui ai annoncé que Heero ne serait jamais mon pote et que ce serait la dernière fois que je lui parlerais sans y être obligé.
Il allait insister quand je l'ai regardé froidement. Mais vraiment froidement.
Il avait la bouche entrouverte et il l'a refermée. Hilde et Wu n'ont rien dit, attendant que je continue.
J'ai donc expliqué à l'assemblée ébahie – et à un blondinet en particulier – que le sieur était devenu ceinture noire de Kung-fu à l'âge de quatorze ans,
- Aaaaaaaah
Que sa mère elle-même ceinture noire l'avait incité à pratiquer.
- Ohhhhh
Qu'elle était kiné et qu'elle lui avait appris à masser…
- Hmmm j'aimerais bien tester….
Que j'avais testé parce que je m'étais éclaté le dos et que le massage s'était révélé ma foi stimulant pour Heero et agréable pour moi.
Admirez l'euphémisme.
- …..
Gros silence de tout le monde là.
Quatre en format carpe surfeuse.
¤
J'ai ajouté que vu les faits, il avait de fortes chances d'être homo… mais que ça voulait pas dire que blondie avait toutes ses chances et qu'à partir de là il allait devoir improviser.
Qu'on n'avait pas parlé de ça. Qu'on n'avait pas parlé de grand-chose, d'ailleurs.
Ouais.
¤
J'avais décidé de ne pas jouer à ça avec Quatre, trop prise de tête. Et je m'étais suffisamment pris la tête pour un sacré bout de temps.
Il y avait une soluce pour dire les choses de manières à pas me mouiller, ni me griller.
Et puis, j'avais rien fait de mal, hein ? J'avais juste aimé ça…
Il n'avait pas farfouillé autre chose que mes épaules, mes reins et mon dos…
A la lisière de mes fesses…
Et inconsciemment je bougeais tout doucement sur la chaise qui sentait encore lui…
Je me suis aperçu que « Beyond the invisible » passait à la radio. Plus jamais j'écouterai celle-ci.
Je dis à Hilde d'éteindre la radio, sur la table de chevet.
Elle m'a dit : « j'adore cette musique »
Je lui ai répondu : « j'ai mal au crâne ».
Elle m'a regardé un peu bizarrement avant d'éteindre. Et je suis revenu à Quatre.
¤
J'étais pas obligé de dire exactement comment ça s'était passé.
J'allais pas lui dire que ça avait beau être un accident, Heero me branchait.
C'était pas comme si j'allais sortir avec lui ni que lui ait envie de sortir avec moi.
Et même s'il le voulait - www. improbable .com - … c'était hors de question.
Heero m'avait donné un moyen parfait pour mettre Quatre sur son passage. Un moyen aussi pour qu'il se débrouille seul, comme un grand, à partir de là.
Grâce à son doigté on savait qu'il était au moins gay.
Quatre m'a regardé pendant bien vingt secondes.
Avant d'éclater de rire, de faire un bond sur le lit et de hurler :
- YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEES ! Je le savais ! Je le savais qu'il était gay. Le gay-dard existe ! Je le détiens !
¤
Il a passé la main dans ses cheveux et il a essuyé ses larmes de rire.
On l'a tous regardé comme s'il était la réincarnation de Lucie, maman singe.
Il nous a dit : « attendez, j'ai nettement plus de chances avec un gay/bi plutôt qu'avec un pur hétéro ! Si c'est pas de la chance, ça ! »
…
Je pensais pas qu'il le prendrait si bien pour le massage… C'est vraiment qu'il me fait confiance… c'est ce que je me suis dit.
Quand il s'est calmé il a balancé texto :
- Allez, Duo, fais pas cette tête ? Ça arrive souvent d'avoir des réactions quand on te fait un massage, tu sais ? C'est pas grave !
Apparemment je faisais une tête particulière.
Ok.
¤
Il a enchaîné :
- Le tout c'est de ne pas en faire quelque chose de ces réactions. Parce que vous n'avez rien fait à part ça, hein ?
Le sourire n'était plus dans ses yeux là.
Il me regardait avec attention.
J'ai pas répondu à ça.
Pour moi c'était vraiment un moment très intime. Le dérapage.
Mais c'est ptet parce que j'ai pas l'expérience de la chose que je dis ça.
¤
J'ai esquivé.
J'ai dit à Quatre que sitôt mon dos replacé, Heero s'était relevé et excusé pour sa réaction avant de partir.
Hilde et Wu ont dit qu'il s'était sauvé comme un rat. Quatre a dit qu'à sa place il serait gêné aussi et qu'en même temps…
Heero n'était pas le genre à « se sauver comme un rat ».
Il a ajouté que c'était dommage que je ne souhaite pas lui parler plus. Parce que mine de rien il avait dit plein de trucs à quelqu'un qu'il était censé ne pas blairer.
Zap-zapping.
Je lui ai dit que j'étais censé avoir capo donc voilà, qu'il allait falloir que je me barre si je ne voulais pas être en retard.
Ils se sont proposés de venir avec moi, on prendrait la caisse de Quatre. Oh, pour me saouler un peu plus avec l'histoire, hein ?
Mais aussi parce qu'ils aimaient bien me regarder à la capo et puis, Heero ou pas… on aimait bien être ensemble.
Pourvu que ça ne gâche pas tout.
Le lundi quand je suis retourné en cours, je me sentais presque libre.
Je m'étais bien défoulé et détendu en capo : y a pas, c'est mon second chez moi. Ça me vide positivement la tête.
J'avais eu le temps de me faire une belle natte : comme ça au moins j'allais pas me coincer les cheveux dans les fentes des chaises.
J'avais parlé à Quatre et c'était le plus dur : il allait faire son binz tout seul et je l'avais déjà bien avancé, même s'il aurait préféré que je m'entende bien avec Heero, vu que j'étais un de ses meilleurs amis.
Mais tout le monde ne pouvait pas s'entendre avec tout le monde. Il m'a remercié et je lui ai souhaité sincèrement bonne chance. Ça reste un coup de corps, hein ? Et ça me passera ! Il me restait juste un dernier truc à faire.
¤
J'ai attendu un moment où Heero serait seul, lundi.
Ce fut difficile : il était toujours entouré. Toujours.
Et même entouré, de temps en temps il me jetait des petits coups d'œil avec un sourire entendu.
« Ouais, souris mon gars, souris », j'me suis dit.
J'étais contre le mur avec d'autres élèves, quelques minutes avant le cours d'anglais, quand un mec m'a bousculé volontairement et dans la manœuvre il salit mes lunettes.
Le temps qu'il se bouge, j'avais mis mon pied devant lui, histoire qu'il se viande.
Paf, ça avait pas loupé. Je fais style de rien, j'essuie mes lunettes.
C'était Barton.
¤
Comme j'avais pas mes loupes sur le nez au moment de l'action, il a laissé passer genre « mets tes lunettes ducon »
J'ai fait style de rien…
Et puis le prof est arrivé et il a dit à tout le monde d'entrer en cours.
Les élèves ont suivi.
Tout en essuyant mes lunettes, je fixais Heero. Je le fixais avec un petit sourire.
Ouais j'ai une petite myopie, qui fait que c'est plus facile de se la jouer sourire après ce qu'il s'était passé.
C'était mieux quand c'était un peu flou. Parce que j'avais beau avoir du caractère et tout… bah fallait pas déconner, quoi, j'avais un peu les chocottes.
Pas de ce que j'allais faire, non… de ce que je ressentais là, à ce moment là.
J'ai remis mes lunettes l'ai regardé avec insistance alors que tout le monde entrait en cours… et lui me regardait aussi.
Puis j'ai tourné les talons, me dirigeant vers les toilettes.
Fallait pas non plus que je me trompe de porte et la maintenance avait fait son job : les chiottes des hommes étaient réparées.
¤
Il m'a donc suivi, dans ses baskets et jeans bleu clair, t-shirt mauve col mao et sac à dos.
Je lui ai pas laissé le temps de parler, je lui ai mis mon poing dans la gueule, il s'est éclaté contre la porte battante.
J'ai mis ma règle aux vestiaires et il pouvait m'en mettre sur la gueule je me serais pas laissé faire.
Il s'est relevé en s'essuyant la bouche. Il saignait.
Il s'est approché de moi et il m'a dit, très, très calmement :
- J'ai laissé passer. C'était mérité. Mais je laisserai pas passer la prochaine fois.
Et moi je lui ai répondu :
- Y aura pas de prochaine fois.
Et je suis sorti.
Et il m'a pas retenu.
Et je lui ai plus adressé la parole et lui non plus.
On dit qu'il faut discuter, parlementer, argumenter, rationaliser, raisonner blablabla mais parfois…
Un bon coup de poing dans la gueule ça règle bien des choses.
- Pas de menaces à la « si jamais » : tu fais.
- Pas de discussions interminables qui ne mènent à rien.
- Plus rien à foutre du pourquoi : revenir au « no calcul »
- Les choses sont claires : il revient m'emmerder on se rixe et j'aurais pas de garde-fou.
- Laisser Quatre lui mettre le grappin dessus : il l'occuperait suffisamment pour qu'il m'oublie.
Je me pensais tranquille. Vraiment.
On est revenus en cours et la journée – les journées – se sont déroulées bizarrement…
¤
Le lundi…
En allant à la cantine, avant d'entrer en cours…
Quand j'avais une main dans les cheveux, dans une bousculade,
C'était lui…
¤
Le mardi…
Un souffle dans le cou,
Un corps dans le dos…
Encore lui…
¤
Le mercredi…
Une main sur les reins,
Des doigts sur le ventre…
Toujours lui…
¤
Le jeudi…
Des mains sur les épaules, « pour passer »,
Un nez dans le cou par accident
Des doigts frôlés en remettant une feuille devant l'exposé le plus stressant de l'histoire – mais on a eu 18 et Kushrénada nous a conseillés de travailler ensemble et j'ai pas eu le temps de répondre que la sonnerie nous disant « barrez-vous » me coupait la parole.
lui…
¤
Le vendredi…
Une oreille effleurée
Une main par accident dans la poche arrière de mon jean…
Un doigt descendant le long de ma colonne vertébrale à travers mon t-shirt…
systématiquement lui…
¤
Il me harcelait méthodiquement.
Sans me parler, en se trouvant toujours dans mon coin, en me touchant, en me frôlant, en m'effleurant.
Je me tournais et soit y avait plus personne, soit il était là et il me regardait pas, comme quand on était serrés contre les portes de la cantine.
Comme quand il était si près que je pouvais sentir son cœur battre.
A moins que ce ne fut le mien. Il me regardait pas mais il était là. Et moi je savais que si je montrais la moindre réaction, il en jouerait.
Parce qu'il continuait à jouer.
Encore et encore.
Je me fais fantôme, quoi : je suis pas habitué à devoir me cacher puisque je suis invisible, transparent.
J'ai pas l'habitude de mentir et pourtant je pouvais pas expliquer à mes potes mon besoin de me barrer à des moments jugés bizarres.
J'ai l'habitude de me presser pour attraper mon bus, pas de battre des records de vitesse pour attraper celui qui passe avant.
En cherchant à esquiver, j'essayais de m'esquiver moi-même.
Mais j'avais toujours l'empreinte de son corps, un souvenir de sa peau, un souvenir de lui à même la tête. A même la chair et à travers les vêtements.
Et je n'étais pas paranoïaque : même si je le regardais peu, même si je l'ignorais le plus souvent, je le chopais en train de m'observer.
Et de sourire.
Encore.
¤
Je l'ai évité autant que possible.
Et Quatre qui tentait discrètement de se rapprocher, réussissait petit à petit.
Vendredi dernier, en lettres, Heero s'était remis à sa place habituelle et ils avaient bien parlé, les discrets éclats de rire je pouvais pas faire semblant de ne pas les entendre.
Ils étaient devant moi. Il avait un beau rire. Quatre s'est même installé à sa table à la cantine.
Un bon truc. J'espérais sincèrement qu'il ne jouerait pas avec lui, s'ils sortaient ensemble. Le jeu ne l'amuserait plus avec moi et moi je retournerai au noir et blanc et jaune.
Sans avoir à ignorer. Qu'il n'existe plus, comme avant.
On est le lundi suivant et les cours sont terminés, chuis à l'arrêt de bus et je me les pèle, hein ? Je me plaignais tout à l'heure… Chuis tout seul parce que Hil et Wu ont quitté plus tôt et Quatre a dû partir plus tôt pour une réunion.
Il m'a bassiné ce week-end pour que j'aille en boîte avec lui, Heero, Barton et les populaires.
J'ai refusé en disant que j'avais capo et que je serais mort de toutes façons.
Il m'a dit « je te demande pas de venir pour lui mais pour moi, ça fait un bail qu'on n'est pas sortis ensemble.. »
Je lui ai répondu que mes cours de capo étaient de nocturne et je lui ai dit de bien s'amuser. En fait il allait sûrement passer la seconde et il voulait que je sois là, quoi, en backup.
Je peux pas forcer Quatre à ne pas sortir avec comme il peut pas me forcer à traîner avec.
Quatre m'en veut un peu même s'il sait comment ça peut être la capo. Il m'a quand même dit : « il serait ptet temps que tu oublies ce pari. Grandis un peu. Heero est passé à autres choses »
Je lui ai répondu, sincère : « tant mieux ». Je lui ai souhaité une bonne soirée « entre adultes » et j'ai raccroché. Les humiliations ça passe pas, désolé.
¤
'Tain il arrive quand ce bus ?
Je caille… mais je comprends pas pourquoi j'ai froid ?
Il est que 18h et c'est bientôt l'été, c'est un tout petit peu frais mais bon, pas de quoi fouetter un chat. J'ai mon super baggy kaki et mon t-shirt kaki. Comme la fois où…
Et j'ai mon petit polo beige, tricoté par mamie pour mes 16 ans… Euh…
Non putain je l'ai pas !
Je l'ai pas perdu, hein ?
Je l'ai pas perdu ?
¤
Que je me rappelle, que je me rappelle…
On a eu espagnol en dernier et… je rangeais mes affaires et le prof m'a appelé et… merde.
J'ai oublié mon pull sur la chaise. Va falloir courir ! J'espère que la salle n'est pas fermée…
Et le bus il passe… 'tain… non…
¤
Je suis devant la porte.
Fermée
…
-.- Tu vas t'ouvrir, oui ?
…
Ok. Je vais aller voir les…
¤
- Eh ben Noisette, comme on se retrouve ?
¤
Je sursaute.
Qu'est-ce qu'il fout là ?
Je suis dos à lui, face à la porte.
Il est tout près de moi.
Trop près.
Je me retourne en lui foutant un coup de coude.
Enfin j'essais.
Il esquive.
Il se recule de moi.
Je m'éloigne de la porte.
¤
- Eh bien… à fleur de peau je vois… c'est moi qui te mets dans cet état ?
¤
Je lui mets un vent.
J'expliquerais à mamie que j'ai paumé le pull.
J'y tiens très fort. Mais entre un objet et un être humain y a pas photo.
Et puis mamie m'en fera un autre.
¤
- Tu pars sans ton pull ?
¤
Ce sourire narquois… je l'entends encore.
Je le lui arracherais mais c'est ce qu'il veut. Obtenir une réaction de moi.
Il veut le pull ? Il garde le pull.
J'me casse.
¤
- Tu me fuis ? Encore ?
¤
Je marche, je réponds pas.
Tôt ou tard il arrêtera de parler, hein ?
¤
- Ah… je suis redevenu invisible… la tâche ne regarde que les tâches… et après on vient dire qu'il y a des clans…
¤
Il prend un air peiné et hypocrite.
Je l'entends à sa voix.
A sa voix qui se rapproche.
Il marche derrière moi.
Il marche vite. Invisible ? C'est ce que j'aurais voulu être là.
C'est ce que j'aurais voulu qu'il soit.
Si je pose une question j'entre dans le jeu et j'ai déjà donné. Je continue à avancer.
¤
- Qu'est-ce qui fait courir Donatello Maxwell ? Le mec qui ignore ce qui l'entoure, le mec qu'on est obligé d'emmerder pour qu'il vous remarque…
¤
Je continue à marcher.
Je passe devant les fameuses toilettes.
Il continue à parler. Mais ta gueule…
¤
- La capo ça entretient, hein ? Tu marches très vite… mais je peux marcher plus vite que toi.
- …
¤
Je trace.
Parle à mon cul ma tête est malade.
Je passe devant les casiers.
Les pas s'accélèrent.
Je sens un truc autour de moi et je me sens projeté contre le casier. Mon casier.
Rien de cassé. Je regarde ce qui m'a retenu. C'est mon pull, autour de mes épaules.
Ma natte a basculé en avant, sur mon épaule. Il la prend dans sa main.
¤
- Tu as de beaux cheveux, Noisette.
¤
Je lui réponds pas.
Je lui lance un regard plus inexpressif tu meures.
Pas froid.
Inexpressif.
Et c'est dur avec les lunettes.
Quand il verra que ça ne sert à rien, que je ne lui poserai plus de questions.
Que je ne m'intéresse plus à ce qu'il fait, il me lâchera.
Lui par contre me fait toujours un petit sourire.
Je vais pour me dégager. Il me repousse contre mon casier.
On est à la distance du bras l'un de l'autre.
Je sens son odeur.
Je sens sa peau.
Ne pas penser à ça. Mais là je pense pas.
Je ressens.
¤
- Non… tu es exactement là où je le veux, Duo….
¤
OO
Qui ?
Quatre…
¤
- Oh, ça t'étonne ? Tes amis t'appellent Duo et tu le préfères à Donatello… mais Noisette… je veux pas être ton ami, moi.
¤
Il me regarde dans les yeux, intensément.
Il faut ptet que je parle ? Je ne sais pas si me rixer avec lui ici servirait à quelque chose.
Je pense que ça lui accorderait trop d'importance.
¤
- Viens en au fait, tu veux ? J'ai un bus à prendre.
- …
- Il est où ton problème ?
- Ne fais pas semblant de ne pas comprendre.
¤
Je le regarde sans le dévisager.
Il comprend que je ne comprends pas.
J'ôte ma natte de sa main.
Je mets ma main sur son torse pour l'empêcher de se rapprocher plus.
¤
- Qu'est-ce que tu me veux.
- Je ne veux rien de toi.
- …
- Je te veux…Toi
- Non.
¤
Réponse automatique.
Je le regarde, secoue la tête, puis me dégage
Il m'attrape par le bras.
J'essais de me dégager mais sa poigne est solide.
Il me remet contre le casier.
¤
- Noisette… c'est toi que je veux.
- Vas te faire foutre, tu me connais pas. Trouve-toi un autre pigeon.
¤
Je le repousse.
Il me plaque encore.
Je vais avoir mal au dos.
¤
- Non c'est toi. Toi tout seul qui a fait que je veuille de toi. Parce qu'au départ j'avais pas ça en tête.
- J'ai rien fait.
¤
Il me sourit.
Un sourire…
Presque comme un enfant pris en faute.
¤
- Tu es toi, Noisette… et tu te fais désirer…
- …
¤
- Noisette tu es gay. Je le sais, tu le sais.
- Ça veut dire quoi ça ? Qu'on doit être gays ensemble ?
- Non. Mais si je te plais et que tu me plais, pourquoi pas tenter ?
- T'as un gros problème, Yuy. Un gros problème de mémoire aussi.
- Tu m'appelais Heero samedi. Et j'ai aimé.
¤
Il chuchote.
Bon sang…
Je le pousse.
Il me plaque encore et cette fois met une jambe entre les miennes.
Aie…
¤
- Dis-moi… t'as déjà eu un mec, Noisette ?
¤
Rester calme.
¤
- Tu vas me lâcher, ouais ?
¤
Merde, je gueule.
¤
- …
- T'écoutes quand je te parle ?
- Non, tu dis des bêtises.
¤
Il me caresse le visage.
Je détourne la tête et il se rapproche bordel…
Et moi je…
Il pose la tête sur mon épaule.
Il respire doucement.
¤
- Tu sens bon, Noisette.
- J'en connais un qui sent meilleur et qui est intéressé par toi.
¤
Super élégante manière de caser Quatre.
Mais allez aligner deux phrases quand vous avez ce type qui parle dans votre cou.
En train de vous embrasser la ligne de la mâchoire…
C'est ce qu'il veut.
Que je cède.
Il fait tout pour.
¤
- Je sais que Winner m'aime bien si c'est de lui dont tu me parles. C'est pas comme s'il était très discret.
- ….
- Mais c'est pas lui qui m'intéresse.
¤
J'ai un mouvement brusque.
Je me prends son crâne contre la joue.
Je suis surpris.
C'est quand même Quatre, quoi
¤
- Quoi ? Pourquoi ?
- Pas mon genre.
¤
Il prend la main qui est entre nous deux et il la glisse sur sa hanche droite.
Je sais pas ce que j'ai fait de l'autre.
J'ai du mal à penser là.
J'ai la langue qui part en pilote automatique.
¤
- Et tu vas me dire que t'es le genre tâche et lorgnons ?
- Je suis le genre toi…
¤
Il me mordille l'oreille.
Et je le laisse faire.
…
Putain Quatre il est loin…
Super pote je suis.
¤
- Mais t'as pas répondu… t'as déjà eu quelqu'un, Noisette ?
- Et en quoi ça te regarde ?
- … tu n'as jamais été avec quelqu'un ? Ça expliquerait que tu ne comprennes pas…
- Ha, ha, ha, ça se voit pas sur mon visage ? Ça fait pas parti de la tâchitude ? Papy a bien dû te dire que ça se voyait, non ?
¤
Je m'énerve.
Il chuchote encore et…
Et je ferme les yeux…
Ma main reste sur ses reins et les siennes…
Elles sont où les siennes ?
¤
- Si je te dis ce que je vois en ton visage, là, Noisette, tu ne vas pas me croire.
- Ça suffit…
¤
Je vois mon visage tous les jours, je sais à quoi je ressemble, merci.
Je le repousse mais doucement cette fois.
Je le décolle de mon oreille et je l'éloigne de mon corps et de mon cœur qui bat un peu trop vite.
J'ai pas d'expérience, c'est tellement facile de me faire de l'effet…
C'est pas cool…
Je fais comment pour lutter contre ça, moi ?
Il a toujours sa jambe entre les miennes.
J'avais froid tout à l'heure ?
¤
- Qu'est-ce que je dois faire pour que tu me lâches ? Qu'est-ce que je dois faire, bordel, parce que t'as pas l'air de capter !
- Sors avec moi.
¤
J'ouvre les yeux.
Je lui mets un coup de sorte à dégager sa jambe.
Je le fais reculer.
¤
- Tu me prends vraiment pour un pigeon…
- Dis-moi…
¤
Cette voix…
Il m'écoute pas.
Il me coince contre le casier, encore.
Il met les mains à plat de chaque côté de mon visage.
Il rapproche le sien.
¤
- Dis-moi.
- …
- Dis-moi ce qu'il faut faire pour te connaître mieux. Qu'est-ce qu'il faut faire pour sortir avec Donatello « Duo » Noisette Maxwell.
- Arrête ça. Je ne joue plus, tu t'es assez foutu de moi
¤
Il avance son visage.
Il chuchote.
¤
- Moi non plus, Noisette, je ne joue plus, moi non plus.
- Arrête de me prendre pour un con ! Je veux bien être une tâche mais merde quoi, y en a d'autres dans ce lycée.
¤
Il chuchote.
Ses lèvres à un cheveu des miennes. Il ne pue pas de la gueule.
Faut bien que je casse le truc comme je peux.
¤
- A force de répéter à qui veut l'entendre que tu es une tâche, ou que tu traînes avec des tâches, tu vas finir par le croire. Et je vais finir par le croire. T'as pas encore compris ?
- ?
- Tu n'as jamais été l'enjeu…
- Quoi ?
¤
OO
Il m'embrasse le front.
J'ai les yeux ouverts.
¤
- Tu te donnes plus d'importance que les autres ne t'en donnent…
- Je ne…
¤
Il m'embrasse le nez.
J'ai les yeux qui se ferment tous seuls.
¤
- Tu n'es pas l'enjeu, Duo. Tu n'es pas leur enjeu.
- Alors le bais…
¤
- Mais tu es devenu le mien.
- J'accepterai jamais…
- Raccroche-toi à ce que tu veux, Noisette… mais vois les choses en face : on s'attire…
¤
Il m'embrasse tout doucement sur les lèvres.
Il pose une des mains qui était de chaque côté de ma tête sur ma joue et incline ma tête.
De l'autre il ôte mes lunettes et les place dans mes cheveux.
Je le sens… mes yeux sont fermés et je ne vois que lui…
Il se colle contre moi plus fort.
Sa bouche est sur la mienne.
Encore.
Encore.
Encore.
Tout doucement.
Jusqu'à ce que j'essais de parler, quelque chose…
Et là c'est lui qui entre en moi.
Et c'est bon bordel,
c'est bon.
Il me caresse le cou… tout en m'embrassant profondément.
Sensuel…
Mes mains sont sur ses reins. Et je me dis que si je sais vraiment pas quoi faire… lui n'a pas l'air de détester… il gémit, même.
Je crois pas à ce qu'il me dit, non, et puis quoi encore ?
Mais pour une fois, une toute petite fois je vais faire ce que je veux et pas ce que je dois.
Rien à battre du populaire et de la tâche.
Rien à battre de Quatre – pardon -, de toutes façons il est pas là, hein ? J'arrête de penser, je lâche la bride.
Plus tard je serai moi… et je ferai ce qu'il faut.
Plus tard je me demanderai… si je ne suis pas l'enjeu…
Alors qui ?
Je sais pas ce que je ressens pour lui. Je sais juste que là mes paupières sont closes sur un arc-en-ciel.
¤
¤
Tsuzuku
Bon !
Il est long celui-là XDDD mais c la dernière ligne droite. J'aurais pu couper avant mais ça aurait été trop cruel !
La FIN quand je pourrais : là ils sont énormes, j'espère avoir le temps bientôt (on va essayer pas dans un an ¤ syndrome petit pain au chocolat XD)
J'espère que ça vous aura plu : c'est quand même grâce à vous que je poste vite !
A peluche'
Mithy ¤ OUI 7 XD ¤
