Snif paraît que les réponses aux review sont interdites…(signez la pétition !) donc je les mets tout à la fin en espérant qu'on ne les remarque pas… ;)

Je dirais juste aux nombreuses personnes qui m'ont fait la remarque, que non je ne crois pas (ni n'espère) Rogue coupable dans le sixième tome, mais les chapitres se passent selon le point de vue de Harry…qui lui est persuadé que Rogue est vraiment du côté de Voldemort.

Maintenant Rogue est-il innocent ou coupable dans ma fic c'est à voir… -

Résumé (toujours utile vu ma lenteur) : Totalement décidé à se venger de Rogue, Harry est parvenu à capturer Draco Malfoy, dans l'intention de se faire passer pour lui auprès de Rogue grâce au Polynectar et forcer le Mangemort et lui à devenir plus intimes…(pas très français comme phrase ça)

Et oui, c'est toujours aussi tiré par les cheveux mais c'est une fiction…-

Dédié à : Didy, pour ses précieux conseils…même si j'ai quelque peu dévié de l'intrigue de départ ;) (je t'ai laissé un chtit mot tout en bas)

Chapitre deux : les retour des griffes vengeresses

Hermione rêvait encore de Rogue. A priori un cauchemar, mais à chaque fois le même scénario ; l'ancien professeur entrait en classe déguisé en femme, avec le costume même de la grand-mère de Neville, puis soulevait brusquement sa jupe, pour se changer en un Dumbledore extatique, un esquimau au citron dans chaque main.

Une scène de quelques secondes, pas plus, mais suffisante pour l'inquiéter de plus en plus à mesure qu'elle se réitérait au fil des jours. La jeune fille avait toujours méprisé la Divination, aussi ouvrir un livre d'interprétation des rêves était-il hors de question, mais elle commençait quand même à se poser des questions.

A nouveau, Rogue souleva sa jupe, mais cette fois-ci ce fut la tête de Harry qui apparut.

« Shhhhtt » fit-il en lui mettant la main devant la bouche. « Il ne faut pas réveiller les autres », souffla-t-il.

« Mais comment - »

« Hermione ! » continua-t-il à voix basse avant de l'inviter à venir le rejoindre sous la cape d'invisibilité, son balai à la main. Les deux adolescents sortirent rapidement du dortoir pour arriver au palier.

« On se retrouve en bas », fit le Gryffondor en enfourchant son balai. Hermione le suivit rapidement. « Je me demandais comment tu avais réussi à grimper les escaliers sans déclencher l'alarme ! »

« Je n'avais pas le choix, j'ai besoin de ton aide. »

A présent que la jeune fille voyait clairement son visage à la lumière des torches de la salle commune, elle remarqua qu'il arborait une mine affreuse et que son pull était couvert de sang. L'adolescent suivit la direction de son regard. « Ce n'est pas le mien », fit-il en désignant le sang, « mais dépêche-toi, s'il te plait. »

Ils se cachèrent à nouveau sous la cape. Hermione essaya bien de lui poser des questions tandis qu'ils traversaient précipitamment les couloirs, mais Harry lui intimait le silence dès qu'ils croisaient un Auror en patrouille.

« Attends, je reconnais cet endroit… »

Mais déjà l'orphelin avait fermé les yeux, et quelques secondes plus tard une porte s'ouvrait dans le mur. Ils entrèrent dans la pièce, et Hermione ne put retenir un cri. Elle se retourna vers son ami en fronçant les sourcils. « Harry ! Tu n'espères quand même pas - »

« Quoi ? » Il la fixa avec étonnement, puis son regard se posa sur l'immense lit installé dans un coin de la pièce. « Oh…Hermione, non ! » Durant une demi seconde il eut à nouveau eut l'attitude d'un adolescent ahuri et non d'un tueur mystérieux.

« Bon, alors dis-moi maintenant ce que tu as fait lorsque tu as suivi Pettigrew », fit soudainement la jeune fille d'une voix autoritaire.

Harry soupira. « Justement. Est-ce que tu connais un sortilège qui permet de garder quelqu'un vivant tout en le faisant dormir ? »

La brune ouvrit la bouche, interloquée, puis mue par une impulsion, se dirigea vers le lit. Ouvrant les rideaux, elle lâcha un juron. « C'est pour ça ? Oh, Harry, il faut immédiatement le conduire aux Aurors. »

« Ca c'est hors de question », fit le jeune homme d'un ton dur en arrivant près d'elle. Il fixa le jeune homme blond allongé sur le lit avec un dégoût et une haine profonde. « Je veux le garder, et le faire payer. Je dirais à Ron et Lupin que j'ai perdu Queudver de vue. Lupin me passera sûrement un savon, mais ce n'est pas un Legilimens…»

La jeune fille se laissa tomber sur une chaise. « Lui faire payer, d'accord, et après ? Le torturer ne réparera pas ce qu'il a fait, Harry, et - »

« Oui, j'avais oublié, ça vous amusait Ron et toi, hein, de jouer les sourds lorsque j'exposais ma théorie ! N'empêche que depuis le début, c'est moi qui avais raison, pour le collier, les attaques, Barjow et Burke, tout ça c'était de la faute de Malfoy ! » explosa-t-il.

« Je sais, mais ce qui est fait est fait, alors calme-toi. »

Le jeune garçon voulut répliquer quelque chose, mais lâcha un juron au lieu de ça et donna un violent coup de pied dans le lit.

« Qu'est-ce que tu lui as fait ? » demanda l'adolescente d'une voix calme.

« Stupefixé. »

« Enervatum. »

« Non ! » s'écria Harry en attrapant sa baguette, mais déjà un autre rai de lumière violette sortait de celle d'Hermione, et il vit des cordes sortirent des airs et attacher ensemble les bras et jambes du Serpentard, qui secoua la tête comme pour reprendre ses esprits.

« Tu n'es pas assez puissant pour stupefixer quelqu'un plus de quelques heures, Harrry », fit-elle d'une voix basse.

« Potter ? »

Entendant son nom, le Gryffondor se pencha au-dessus du lui, offrant à son pire ennemi un sourire à la fois machiavélique et victorieux. « On fait moins le malin hein ? »

« Toi non plus tu ne faisais pas le malin l'année dernière », riposta le blond avec haine, « tu étais où quand je m'amusais à étouffer ton vieux croulant avec sa propre barbe ? »

Sa phrase lui valut un superbe coup de poing dans la figure. Harry lui agrippa le col et lui souffla non sans amusement : « Pour ton information j'étais là, et tout ce que j'ai vu c'est que tu papotais gentiment avec lui en attendant que quelqu'un vienne faire le boulot que tu n'avais pas les tripes de faire. »

Le visage de Malfoy se tordit avec dégoût mais il ne dit rien. « Anauditam, Avocus », murmura successivement Hermione en pointant sa baguette vers lui. « Comme ça il ne nous entendra ni ne pourra parler. » Elle avait soudainement l'air très fatigué.

« Harry, je t'en prie, dis-moi que si tu n'as pas l'intention de le livrer aux Aurors, tu as au moins un plan. »

« Tu n'apprécieras pas. Mais sache que j'ai pris ma décision », dit le jeune homme d'un ton dur au bout d'un moment. Il sortit le flacon de Polynectar dans sa poche et l'envoya sur les genoux de la jeune fille, se retournant pour faire semblant d'observer la peinture accrochée au mur.

Il y eut un long silence. « Je suppose que tu veux que je m'occupe de Malfoy pendant le week end ? » demanda-t-elle finalement d'une voix étranglée.

Harry se retourna, surpris. « Je n'avais pas pensé à l'école…après tout ça n'est pas si important, ce n'est pas comme si - »

« Non, Harry. Si tu dois vraiment…faire ça, alors il est primordial que le monde entier ne se préoccupe pas de la brusque disparition de Celui-Qui-A-Eté-Choisi. C'est une règle élémentaire. »

Le Gryffondor s'approcha d'elle, mais elle continuait à fixer ses cuisses. Lorsqu'il s'accroupit devant elle et qu'elle releva la tête, il vit des larmes perler au coin de ses yeux noisette. Il lui prit la main, incapable de trouver quoi lui dire. « C'est probablement le meilleur moyen d'obtenir des renseignements sur les hocruxes, après tout. On ne peut pas parcourir le monde pendant cinquante ans en espérant tomber dessus par hasard. Dieu sait combien de personnes Voldemort aura tuées entre-temps. »

Harry fronça légèrement les sourcils. Il n'avait même pas pensé à cet aspect des choses. Une autre brusque réalisation vint diminuer son enthousiasme malsain. En tant que Draco, il devrait probablement être confronté à d'autres Mangemorts, peut-être même à Voldemort. C'était l'unique issue, d'accord, mais pas tant qu'il y avait encore des petits bouts de son âme disséminées un peu partout…

Il se releva, en proie à un doute immense.

Puis son regard croisa celui de Malfoy, à la fois furieux et moqueur, et en deux enjambées il grimpa sur le lit.

« Qu'est-ce que tu fais ? » s'étonna Hermione, les yeux rouges d'avoir pleuré.

« Rien, j'aimerais juste remettre les compteurs à zéro », dit-il d'une voix froide, levant haut son pied. Il vit la peur passer dans les yeux du Serpentard, et cette avec une satisfaction immense qu'il lui écrasa son pied dans la figure, tout comme l'autre l'avait fait dans le Poudlard express.

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« Dépêche-toi ! »

« Tu n'as qu'à venir la tirer toi-même ! »

Malefoy s'arrêta, le temps que son collègue le rejoigne, et en profita pour observer l'immense bâtisse qui se dressait devant lui. Il ne put retenir une moue dédaigneuse. « C'est étonnant de voir qu'après tout ce que cette gourde a fait l'année dernière, elle ait gardé son poste au Ministère. »

« Tu penses, il lui ont accordé une augmentation. Elle a dénoncé les centaures à Fudge, racontant que puisqu'il avaient osé lever la main sur elle, ou plutôt la patte, c'est qu'ils étaient probablement du côté de Voldemort. Et Scrimgeour, voulant donner l'impression qu'il maîtrisait quelque chose, s'est rallié lui aussi à cette opinion. Ils sont donc reconnus comme hautement dangereux aujourd'hui. »

« Comme si le sort de ces canassons fanatiques nous intéressait… » murmura le blond avec rancœur.

Severus Rogue préféra ne rien dire, conscient de le l'amertume que son ami pouvait ressentir, lui qui était encore dans les faveurs du Ministre lui-même l'an dernier. Avant son incarcération…

« Bon, on y va ? »

« Oui », fit Malfoy, reprenant des couleurs. Il voulut franchir le portail recouvert de roses, puis se retint au dernier moment. « Stupide comme elle est, elle a sûrement du penser que le Maître essaierait de la retrouver pour la tuer, en tant que haute représentante du Ministère. Je peux presque sentir ses maigres sorts de Protection d'ici. »

« Les sorts ne fonctionnent que sur les sorciers, mon cher », fit Severus tout en sortant sa baguette. « Occupe-toi du de ceux de Discrétion, à propos. »

Tandis que le blond se chargeait des sortilèges destinés à décourager les éventuels passants, l'ancien maître des potions ferma les yeux et pensa « Celésphéram Oculus ». Une petite boule argentée se forma peu à peu devant sa baguette, et l'homme la fit flotter devant les différentes fenêtres de la maison, avant de la stopper devant celle à droite de la porte.

« Alors qu'est-ce qu'elle fait ? » dit Lucius en revenant près de lui.

« Je ne savais pas qu'elle avait été mise au chômage, ni qu'elle avait changé de sexe », se moqua Rogue. « Allongée devant la télé en jogging avec chips sur les genoux et – tiens donc – bière moldue en main. »

« Bon, coupe le contact deux secondes qu'on laisse notre amie entrer en scène. »

Les yeux de Rogue restaient immobiles et écarquillés, fixés vers la fenêtre d'où la petite sphère lui renvoyait mentalement une image agrandie de la pièce. Il secoua la tête pour revenir à lui. Caressant l'encolure de l'immense sombrale qui se trouvait à côté de lui, il en profita pour lui coller un morceau de bande adhésive, ou du moins quelque chose y ressemblant, sous la crinière.

« Tu ne m'as pas dit qu'elle magie tu utiliserais », remarqua Malfoy en fronçant les sourcils.

Rogue eut un rictus et lui tendit l'emballage qu'il venait d'ouvrir.

Le Transposeur de Voix !

Parlez dans le bâtonnet, et votre voix sortira directement de l'endroit où vous aurez collé le patch.

L'idéal pour surprendre votre mère en lui faisant croire qu'un esprit est emprisonné dans une de ses casseroles ou épater vos amis avec votre superbe hibou capable de réciter du Shakespeare !

Farces pour sorciers facétieux, chez MM Weasley et Weasley

« Weasley ? » Ce fut au tour du blond de grimacer.

« Cela me fait autant de mal que toi, mais c'est pour la bonne cause », grommela Rogue non sans amusement. « Allons-y, lance-lui un Imperium, je me connecte à nouveau avec la sphère. »

Sous l'effet du Sortilège interdit, le sombrale avança vers la porte d'entrée tel un zombie, l'emboutissant littéralement.

« Qu'est-ce que c'est ! » Une petite femme boulotte à tête de crapaud se précipita vers l'entrée, baguette tendue.

« Pousse-la vers le salon, je ne peux plus rien voir », souffla Rogue avant de porter le bâtonnet de fer à sa bouche.

« Tu ne te rappelles plus de moi, Dolores ? »

Ombrage se mit à reculer avec frayeur en entendant l'étrange voix déformée venant tout droit du sombral lui faisant face. « Que...que ? »

« Tu voulais nous faire exécuter, moi et les miens. Tu ne supportes pas les êtres hybrides, dis-tu. Nous ne t'avons pas oubliée. Maintenant que je t'ai retrouvée, je ne vais pas tarder à révéler ton emplacement aux centaures. Ils seraient plus que ravis de retrouver celle qui a lancé un mandat d'arrêt contre eux et de finir le travail. »

Une expression de terreur sur le visage, l'ancienne inquisitrice trouva tout de même la force de lancer un maléfice vers l'animal, dont le sort de Bouclier Permanent lancé par Lucius quelques minutes plus tôt lui permis de l'éviter. « Tu ne m'effraies pas, je suis un membre haut placé du Ministère et je - »

« Penses-tu vraiment, grosse femme, que nous autres créatures nous soucions de ce genre de choses ? Dans moins d'une heure les centaures seront là, avec que les miens, ainsi que les nombreux loups-garous que tu as privés de travail. Tu peux me croire, tes maigres talents de sorcières ne pourront rien contre nos crocs et nos griffes vengeresses. »

« Dis donc Sev, tu fais dans la grande littérature là…. »

« Attention, elle broute la moquette ! Fais-la attaquer Ombrage, mais sans la toucher. »

Malfoy obéit, et il put lui-même entendre le cri poussé par l'obèse à l'intérieur de la maison lorsqu'elle faillit se prendre des « griffes vengeresses » dans la figure. Elle réussit néanmoins à déstabiliser la sombrale avec un sortilège et parvint à s'échapper du salon pour arriver dans l'entrée.

« Merde, Sev, dégage de là », fit Malfoy en poussant son ami dans le buisson. Ils virent passer Ombrage, courant aussi vite que ses jambes courtaudes lui permettaient, poursuivie par un immense animal somme toute peu agressif.

« C'est bon, tu peux la laisser tranquille », souffla Lucius tandis que le sombral revenait dans leur direction, étourdi par l'Imperium qu'il venait de subir. Malfoy ne lui tapota pas l'encolure, de peur de salir ses beaux gants, mais lui effleura brièvement les naseaux, avant de se tourner vers Rogue, pour le découvrir voûté et agité de soubresauts, comme pris de convulsions. Lucius fronça les sourcils ; il ne pouvait voir le visage de son ami derrière son voile de cheveux noirs, et s'inquiéta. Pourtant un simple sort de sphère visuelle ne pouvait provoquer de tels spasmes…

« Severus, est-ce que ça va ? » demande-t-il en posant sa main sur son épaule.

Rogue inspira profondément puis se redressa, rejetant ses cheveux en arrière, le visage étrangement sérieux. Mais Malfoy ne fut pas dupe au point de ne pas voir les yeux mouillés de son ami, luisant faiblement à la lumière du réverbère situé au-dessus de lui.

« Mon dieu que ça fait du bien », dit Severus en fermant les yeux.

Malfoy éclata d'un rire amer. « Le Maître doit vraiment t'avoir à la bonne pour t'accorder autant de loisirs, surtout pour des actions aussi vaines. Déjà Lockhart la semaine dernière…»

Mais cette fois-ci une ombre passa sur le visage de l'homme au nez crochu, qui remit en silence la corde autour du cou du sombrale, avant de le tirer et de se mettre en marche. Lucius le rattrapa et ils marchèrent plusieurs minutes en silence.

« Cela ne me gêne pas du tout, tu sais », dit le blond au bout d'un moment. Puis, voyant que son ami n'ajoutait rien, il reprit. « Que tu soies devenu le favori du Seigneur des Ténèbres. Je me doute bien qu'après avoir laissé Potter détruire son journal, et le fait que je me sois bêtement laissé emprisonner, j'ai perdu beaucoup de valeur à ses yeux. Mais je compte bien remonter dans son estime. J'avais compté sur Draco, mais - »

« Tu peux être fier de Draco, peut importe ce que dit le Maître », l'interrompit Rogue.

« Je ne sais pas ce que je dois penser de lui. Je suis fier, certes, mais réparer un vieux cabinet branlant et deux tentatives de meurtres ratées ne font pas de lui un héros. Tuer Dumbledore, ça…mais je suppose que si tu l'as fait, c'est que Draco en aurait été incapable. »

Rogue resta silencieux.

« Et de toute façon », ajouta le blond en soupirant, « je suis content que ce soit toi. Je n'aurais pas supporté de voir quelqu'un d'autre bénéficier de l'estime du maître. Tu es le seul que je respecte parmi ce ramassis de décérébrés. » Il chassa un papillon de nuit qui s'était engouffré dans sa cape. « Tant que j'y pense, tu n'as qu'à passer demain soir, Narcissa doit sortir avec des amies. Tu peux laisser le sombral ici pour transplaner, il ne nous servira plus de toute façon. »

« Je ne sais pas », fit Rogue. « Elle pourra encore m'être utile…je vais au moins la ramener là où je l'ai capturée. »

« Ou alors tu la ramènes gentiment dans ton petit foyer. »

Severus se tourna vers lui en haussant un sourcil.

« Tu es allergique aux chats, tu as peur des chiens et tu n'as pour toute compagnie qu'un vieux rat poltron. Ca te ferait du bien d'avoir quelqu'un de pas bavard et néanmoins pas trop crétin à tes côtés. Oh, en parlant de ton rat, c'est vrai ces rumeurs ? MacNair l'aurait trouvé allongé à moitié à poil devant chez toi, complètement saoul ? »

L'ancien professeur lâcha un ricanement, un sourire vaguement amusé s'affichant sur sa figure maigre. « C'est ce qu'il m'a raconté oui. Mais Queudver est resté bizarrement silencieux à ce sujet… »

« En même temps cela ne m'étonne pas de lui. Socialement, physiquement et mentalement, il a le profil d'un alcoolique. Bon, je vais transplaner jusqu'au manoir, si tu n'y vois pas d'offense. Je te vois demain soir ? »

« Sans faute », répondit Rogue en se retenant une fois de plus d'ajouter « lorsque j'aurais corrigé mes copies ». Quinze ans d'habitudes et de routine pépère ne s'oubliaient pas aussi facilement. Et Dieu sait qu'il lui arrivait souvent de les regretter, lui qui les avait tant haï… Lorsque le blond eut disparut, le Mangemort sortit un paquet de sa poche et déballa un cadavre de rat, qu'il donna au sombral, lequel s'en empara goulûment.

« J'ai vraiment une dette envers toi », ricana-t-il tout en lui caressant l'encolure, se remémorant l'expression impayable sur la grosse tête de ce crapaud humain d'Ombrage.

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Hermione regardait Harry jeter des cornes de scarabées dans sa potion alors que la plupart des élèves n'en était encore qu'au stade des racines de pissenlits. Ils avaient déjà eu cette discussion – Rogue n'étant plus là, le Gryffondor ne voyait plus d'objection à garder le livre de Potions du fameux Prince caché. Simplement, il avait griffonné un peu partout des insanités sur son auteur, décidant par après de surmonter son dégoût, car malgré le fait qu'il ait juré de se venger du meurtrier de Dumbledore, il avait besoin de ce livre. Il se moquait bien de ce que Slughorn pouvait penser de lui et de ses dons nouvellement retrouvés, il voulait juste s'épargner des devoirs supplémentaires.

Il en était même arrivé à considérer le Prince comme une autre personne, sans corps ni esprit, juste un étudiant anonyme d'une autre décennie.

« Hermione, tu renverses ta poudre de bicorne ! » la prévint Ron, les yeux écarquillés.

« Hein ? Je…oh ». La brune secoua la tête, comme sortant d'une torpeur, et Harry remarqua qu'elle semblait réellement ailleurs. Il pouvait comprendre ça, étant donné qu'elle était responsable de la santé de Malfoy et la plupart des sortilèges qu'elle lui avait jeté devait probablement lui prendre une partie d'énergie au fil des heures.

« Bon, je vais prendre la tienne vu que tu n'en as pas besoin », fit-elle en se déplaçant près de lui, attrapant son propre pot de poudre. Son ton n'était ni ironique ni amer comme elle le faisait autrefois à propos des prétendus talents de l'orphelin en Potions, qui devaient évidemment tout au Prince.

« Il faudra que je te parle. Seule à seul », lui chuchota-t-elle rapidement à l'oreille avant de retourner à sa place. Etonné, Harry lui fit discrètement signe que oui, pendant que Ron découpait minutieusement ses racines de pissenlit, langue sortie.

A ce moment, des coups retentirent contre la porte et Slughorn cria « entrez », avant de précipiter sa graisse vers la porte. « Bien le bonjour, Monsieur le directeur. »

Harry serra les poings, fermant les yeux.

Il entendit un soupir de mauvaise humeur à côté de lui, et vit Hermione fixer les deux hommes debout au milieu de la classe avec animosité. Il lui en fut étrangement reconnaissant.

« Mes chers élèves, je suis navré d'interrompre ainsi votre cours, mais j'ai des nouvelles assez fâcheuses à vous apprendre », dit Fudge en prenant un air désolé.

« Il vient de se rendre compte que Voldemort était de retour », continua Harry à voix basse, ce qui fit ricaner Ron et Neville. Que ce gugusse, qui avait renié le retour du Seigneur des Ténèbres, ait pu être élu au poste de directeur de Poudlard à la suite de Dumbledore, qui lui l'avait combattu depuis des décennies, dépassait toute logique. Le Gryffondor dut se retenir de ne pas grimacer – attitude puérile mais ô combien agréable – durant le discours du petit homme.

« Un membre du Ministère – à savoir notre regrettée Dolores Ombrage – s'est fait attaquer hier soir par une horde de sombrals et de centaures travaillant visiblement pour Vous-savez-qui, et qui proviennent vraisemblablement des forêts de Poudlard. C'est une bien triste nouvelle, d'autant plus que nous ne pouvons hélas pas nous permettre de prendre de risques. C'est pourquoi, à partir d'aujourd'hui, il est formellement interdit de sortir du château, même pour aller près du lac ou dans les jardins. »

Plusieurs élèves se mirent à chuchoter à leurs voisins pendant que Fudge marquait un temps d'arrêt. « Les sombrals étant eux aussi considérés comme alliés de Voldemort à présent, et de par leur nature invisible, je suis hélas au regret d'annoncer que les matches de Quidditch seront suspendus jusqu'à…jusqu'à ce que tout se termine. »

C'est fois-ci, les acclamations se firent plus véhémentes, la plupart des étudiants raffolant de ce sport, leur unique moyen de se divertir, même sans être joueur. Dean Thomas, qui jouait à présent dans l'équipe de Gryffondor de manière permanente, cracha à son camarade Seamus toutes les insultes sur Fudge qu'il pu.

« Jusqu'à quoi, monsieur ? » fit Harry, se forçant à garder une voix calme et mature. Cela venait plus facilement maintenant, même si sa colère n'avait fait qu'augmenter.

Mais il y avait belle lurette que Fudge n'entrait plus dans son jeu, et il n'était pas Ombrage. « Jusqu'à ce que nous décidions qu'il est à nouveau sûr pour vous d'aller vous promener dehors, » dit-il d'une voix qui se voulait rassurante.

« Sauf votre respect, monsieur, vous parlez là de quelque chose qui n'arriverait jamais, à moins que Voldemort ne disparaisse. » Grimaces et sursauts. « Quelle est la prochaine étape ? Scrimgeour éternuera et décrétera que la poussière est alliée de Voldemort, pour nous interdire ensuite de nous promener dans les couloirs ? »

Le directeur prit une expression froide et hautaine. Il préférait visiblement rejeter la faute de son renvoi à Harry plutôt qu'à sa propre incompétence. « Monsieur Potter a sans doute des propositions à faire pour nous débarrasser du Mage Noir ? »

« Là n'est pas la question » s'énerva le Gryffondor. « Si les choses continuent ainsi, nous allons tous finir enfermés dans notre chambre à suivre nos cours par correspondance. C'est exactement ça que veut Voldemort ; que nous vivions tous dans la peur. Les visites à Pré-au-Lard sont déjà interdites, si c'est pour finir comme ça, autant fermer directement l'école ! »

« 3O points de moins à Gryffondor pour votre insolence, Potter », dit Fudge en reprenant son chapeau comme pour partir, apparemment décidé à l'ignorer comme il l'avait fait si souvent.

Harry le fixant longuement, le souffle court.

« Vous n'êtes pas Dumbledore, Monsieur le directeur, quoique vous puissiez croire. Vous ne lui arriverez jamais à la cheville. »

Touché à son point faible, Fudge se retourna, le regard menaçant. Tous les élèves regardaient la scène avec des airs de spectateurs fascinés. Lorsque Potter décidait de tenir tête à un professeur, c'était toujours du spectacle.

Le Gryffondor surprit alors dans le regard de Slughorn quelque chose qui ressemblait grandement à de la fierté, mais teintée d'une certaine forme d'affection. Flatté, quoique surpris, il respira profondément. « Vous vouliez des propositions ? J'en ai plusieurs à faire. Mais pas à un homme qui a refusé le retour de Voldemort pendant si longtemps, permettant son ascension, et qui aujourd'hui semble tout disposé à l'aider à atteindre son but. »

« Vous donnerez ceci à votre directeur de maison à la fin du cours, Potter », dit Fudge d'une voix se retenant à grand-peine d'être jubilatoire en lançant un parchemin sur son bureau. Harry le prit, déterminé à ne pas montrer que le fait que l'ancien ministre ait pu deviner qu'il enfreindrait le règlement le mettait dans une rage folle. Le reste du cours se passa normalement, à ceci près que Harry mit tellement de temps à couper ses ingrédients que même avec le livre du Prince il termina en même temps que les autres.

Pourtant, Slughorn ne parut pas déçu, il tapa même sur l'épaule du jeune homme en lui murmurant un « Albus serait fier de vous » qui fit monter une boule dans la gorge de l'étudiant, malgré qu'il en crut pas vraiment que Dumbledore serait fier de le voir à nouveau s'insurger contre l'autorité.

En sortant de la classe, Harry vit Hermione lui adresser un regard inquiet, mais Ron vint se poster entre eux en se moquant de Fudge et l'orphelin dut les quitter pour se rendre chez le directeur des Gryffondor sans avoir pu s'adresser à son amie en privé. Frappant contre la porte, il entendit une voix l'autoriser à entrer.

Le Gryffondor s'exécuta, entrant dans la pièce qui était autrefois celle de MacGonagall, décoré d'objets à motifs écossais. Il reconnut cependant la boîte contenant les tritons au gingembre et son cœur se serra brièvement. Qu'une femme à priori aussi froide ait pu se laisser mourir de douleur après la mort de Dumbledore l'impressionnait et l'effrayait en même temps. Il l'aurait cru plus courageuse…mais d'un autre côté, elle n'aurait rien pu faire pour empêcher son cœur déjà âgé de lâcher.

« Harry, que me vaut l'honneur ? » fit Lupin avec un sourire en sortant la tête de l'armoire, les bras chargé de livres qu'il déposa sur la table.

Légèrement honteux, le jeune homme lui tendit le parchemin sans mot dire.

Le loup-garou le lit rapidement en fronçant les sourcils. « Il ne dit pas ce que tu as fait ? Il a juste écrit « enfreint le règlement », ce qui est en quelque sorte obligatoire pour écoper d'une retenue, je suppose…»

« Cela ne m'étonne pas », grommela Harry.

« Je te demande pardon ? »

« Je lui ai répondu. »

« Oh. » Lupin le fixa d'un regard à la fois réprobateur et attristé. « C'est-à-dire ? »

« Il voulait nous interdire d'aller dehors à cause de - »

« De l'attaque d'Ombrage, j'ai entendu. »

« Et je lui ai dit qu'il pouvait tout aussi bien nous enfermer dans notre chambre à la vitesse où ça continuait. »

« Mais il n'a pas tort. Même si le cabinet a été détruit, laissant à supposer que vous êtes tous en sécurité à l'intérieur de Poudlard, les sécurités du château ne concernent hélas pas les animaux, à part les harpies, géants et autres créatures semi intelligentes. Cela dit, me semble un peu fort comme punition pour une simple - »

« Et je lui ai aussi dit qu'il n'était pas Dumbledore. »

« Ah. »

Osant relever les yeux, Harry vit un sourire flotter sur les lèvres du nouveau professeur de Défense. Celui-ci se leva en soupirant. « Je suppose que même en temps de guerre, ce ne sera pas le monde contre Voldemort, mais plusieurs petits groupes le combattant à sa manière. Ca serait trop beau. »

« Comment se porte l'Ordre ? Y-a-t-il seulement des membres qui restent ? » demanda Harry, sentant que la conversation avait perdu son ton officiel.

Le sourire disparut des lèvres de Lupin. « Je ne sais plus. Il n'y a plus personne pour nous aider ou distribuer des tâches à chacun. Arthur et moi avons essayé de recruter des nouveaux membres, mais la lutte dans l'ombre n'intéresse personne. Non, j'ai bien peur que l'Ordre du Phénix ne soit mort, Harry. »

Le jeune homme ressentit une brusque nausée en réalisant ce que cela signifiait. Plus personne ne luttait contre Voldemort. Ou plutôt, plus personne sachant la vérité. Scrimgeour et ses Aurors pouvaient tuer le Mage Noir autan de fois qu'ils le voulaient, celui-ci pourrait toujours compter sur ses Horcruxes. Il était le seul au courant…Devait-il en avertir les autres, dans le cas où il viendrait à mourir ?

La prophétie était claire, si lui ne parvenait pas à tuer Voldemort, personne ne le pourrait.

Mais Dumbledore lui avait expliqué les différentes interprétations de celles-ci et sa relative ambiguïté…

Lorsque Harry arriva en bas des escaliers, ayant pour punition une retenue avec Rusard le vendredi prochain, il vit Hermione. « J'ai dit à Ron que j'allais à la bibliothèque », expliqua-t-elle, légèrement essoufflée. Elle lui tendit alors une lettre.

Le Gryffondor le retourna et vit un superbe sceau représentant une tête de panthère.

« Il y avait une chouette qui n'arrêtait pas de voler dans le couloir du septième étage, lorsque je suis allée nourrir Malfoy, ce matin, » dit Hermione d'une voix calme. Lorsque j'ai ouvert la porte, elle s'est faufilé à l'intérieur de la pièce et a laissé tomber ça à côté de Malfoy. Je pense que c'est pour lui. Je n'ai pas osé l'ouvrir, si jamais c'était un piège…» Le souvenir du pus empoisonné qu'elle avait reçu dans une lettre après l'interview de Rita Skeet devait encore flotter dans son esprit.

Harry, qui était déjà en train de la décacheter, se ravisa. « Tu as raison. » Il posa la lettre à terre et pointa sa baguette sur elle, avant de hausser les sourcils.

« Opendo », soupira Hermione en lui lançant un regard accusateur.

« Ha oui oui, c'est vrai…Accio lettre. »

Celle-ci vint se poser comme une fleur dans ses mains. L'adolescent l'ouvrit, le coeur battant. Il s'imaginait presque l'écriture féminine de rogue, « Vous me prenez donc pour un imbécile, mon cher Potter ? Queudver m'a tout raconté…et veuillez s'il vous plait ma renvoyer notre cher ami monsieur Malfoy. »

Son cœur s'arrêta lorsque ses yeux se posèrent sur une écriture extrêmement fine et racée, exactement celle qu'il redoutait. Voyant son regard hanté, Hermione se rapprocha de lui pour lire la lettre en même temps que lui.

Cher Draco,

Je sais que tu as besoin de liberté et que maintenant que tu es un sorcier adulte, tu en as tout à fait le droit.

Seulement je tiens à te dire que tu comptes beaucoup pour moi et que ta présence à mes côtés me manque – ton père aussi pense à toi tous les jours, je te l'assure.

Je suis en congé demain, et j'avais pensé que tu pourrais peut-être passer à la maison, ne serait-ce que pour me donner ton linge sale.

Harry ne put s'empêcher de lâcher un rire moqueur.

Quoiqu'il en soit, je reste là toute la journée, aussi n'hésite pas à passer à l'heure que tu veux, sauf après dix-neuf heures, j'ai rendez-vous avec des amies.

Ta mère qui t'aime énormément

Narcissa

Les deux adolescents restèrent un moment silencieux, puis Harry replia la lettre avant de la mettre dans sa poche. A ses côtés, Hermione soupira.

« Je vais y aller », dit-il à voix basse, peu disposé à argumenter. « Le soir, évidemment. »

« Tu te rappelles de ce que peuvent être les horcruxes restant ? » fit Hermione.

L'orphelin se tourna vers elle, perplexe. Il n'avait même pas pensé à cet aspect des choses, il avait juste commencé à élaborer un plan lui permettant de se mettre sous la garde de Rogue, en tant que Draco évidemment, en se disputant avec Lucius par exemple. Puis la voix de Lupin se fit entendre dans sa tête.

« J'ai bien peur que l'Ordre du Phénix ne soit mort, Harry. »

« Evidemment. »

« Il faudra que tu prennes du Veritaserum avec. Pour Lucius Malfoy. Et n'oublie pas que s'il découvre qui tu es, ta couverture ne vaudra plus rien. Et je ne pense pas que lui effacer la mémoire tiendra bien longtemps si Vol-Voldemort décide de fouiller dans son esprit. »

« Tu me conseilles de le tuer ? »

« Non. Enfin…Essaie de l'attirer ici, ou de le faire capturer… » Harry pouvait voir les rouages de la jeune fille s'activer à toute vitesse dans son cerveau.

« Ecoute, Mione, on va réfléchir à ça, mais d'abord allons souper, Ron va commencer à s'inquiéter. »

« On ne lui dit toujours rien pour tout ça, n'est-ce pas ? » fit la jeune fille en lui agrippant le bras.

« Heu…non », répondit Harry, légèrement étonné. « Mais il va commencer à se demander si on ne sort pas ensemble vu le temps qu'on va passer sans lui… »

« Pff, il aurait toujours Lav-lav pour s'occuper de lui lorsqu'il se sentira seul… » répliqua la brune, ce qui fit rire son camarade à lunettes avec une bonne humeur qui lui avait été trop rare ces temps-ci.

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Haha, Harry planifie une virée au manoir Malfoy le soir même où Rogue est invité d'honneur…ça promet hein ? Non ? Bah vous avez raison ! Mdrr non allez la suite viendra, m'enfin…Revieuwez quand même (merci pour tes revieuws maman mais c'est pas la peine d'en écrire 15 pour faire croire que j'ai des lecteurs !) -

The Chosen One -

Réponses aux reviews

Fannymjv : Comment peux-tu me soupçonner un seul instant de douter de Rogue ? Niéhéhé…bien sûr qu'il est du côté de Voldemort ! Aie ouille ouille ok disons alors qu'il est comme Anakin, ni pour l'un ni pour l'autre mais pour lui tout seul...indépendant, fier et solitaire, c'est plutôt flatteur pour lui ça non ? (en tout cas plus que complexé, antisocial et trouillard…) héhé

Vif d'Or : Tu as bien de la chance, je n'ai pas eu suffisamment de jugeotte pour me rendre compte que Rogue ne tuait pas Dumby de bon cœur (et en fait sans les gentilles lectrices de je serais encore vautrée dans mon mutisme amorphe, à sucer mon pouce tout en serrant ma petite peluche en forme de serpent) Sinon deux ados, woaw ! Contente de voir que je peux toucher d'autres personnes que des pré pubères complexées (arghh c'est pourtant dur de quitter ce stade-là hein ? Krrr) et merci pour tes commentaires sur mon ptit mot en début de chapitre…mais je crois que tu as tout résumé ; c'est le monde dans lequel nous vivons…yallah ! ;)

Love d'Harry : Ah, déjà le pseudo me plait ! - Même si après le tome cinq y avait un ptit agacement vis-à-vis du comportement de monsieur Potter ; on ne peut que compatir maintenant…qui plus est je partage aussi ton avis sur les spoilers, c'est vraiment moche, dans tous les sens du terme…Et pour le plan de Harry bah c'est un gros truc chaotique – parce c'est un sanguin notre Gryffondor – et j'ai comme l'impression que ce chapitre n'aidera pas à mieux comprendre…en gros Harry vouloir prendre apparence de Draco pour s'infiltrer chez Rogue et Mangemorts :)

Zaika : Un happy end ? Oula j'ignora déjà ce que veut dire le mot « end » (aucune de mes fics n'est finie d'ailleurs…manque de motivation, mais surtout d'inspiration !) Pis parfois on lit des fics tellement géniales que c'est à vous dégoûter d'écrire…sinon bonne chance pour les prochains chaps tu verras que Rowling s'est encore surpassée ! -

Livedevil : Héhé moi aussi j'ai lu toutes celles qui se passe après le tome six, mais faudra faire vite parce que deux trois mois elle se compteront en milliers je pense… :) Merci pour tes encouragements ! -

Hermichocos : Ksss me dit pas que ton copain s'est foutu de toi en te voyant pleurer, je suppose qu'il était plutôt heureux d'avoir un prétexte pour te câliner…Au fait je viens d'aller voir ton profil, on a pas mal de trucs en commun…donc le prénom Elisabeth (c'est pas le mien mais je l'adore) et « Lapinou » qui est l'un des mots à la fois les plus neuneus et les plus mignons de la langue française… -

Mnemesysfr : Oula, dur dur d'écrire ton pseudo ! Mdrrr...et non ne t'inquiète pas je ne vais pas faire de Rogue un monstre…quoi que quand on réfléchit, ce serait intéressant de voir qu'en fait Rogue a VRAIMENT tué Dumby par volonté…héhé…(l'avenir nous le dira, mais connaissant Rowling… !)

Crackos : Ralala cette fameuse page 556…(et c'est là qu'on se rend compte que c'est la honte pasqu'en fait c'est la page 558 !) Krrr merci pour ta review en tout cas -

My Sweet Prince : Hmmm mais qui est donc ce sweet Prince ? Et non ce n'est pas pathétique d'apprécier le génie (sadique !) de Rowling…sinon c'est vrai que ta réflexion n'est pas bête, mais je trouverai un truc pour les mettre ensemble…heu…une île déserte ? Une dépression ? Oula bon on dira que Harry ne déteste pas Rogue et que celui-ci n'a rien d'un vieux coincé frigide… :)

Corail Zaarea : Et voilà, je suis quasi certaine que Rogue a tué Dumbledore à contrecoeur et tu arrives encore à me ramener de nouveaux arguments…merci merci merci et oui c'est vrai que Rogue est vachement sympa avec Harry quand même, il lui donne quasi des conseils et tout, « encore un peu de sucre dans votre thé, Potter ? » Mais ce que j'adore, c'est que son côté sadique prend quand même le dessus, pasqu'il le malmène quand même notre Survivant ! Héhéhé…et j'adore ton « garder Draco au frais et Sev à l'œil », ça aurait pu faire un bon titre aussi ! -

Nefra : ne t'inquiète pas, le « Severus, tuez-moi, please » est l'interprétation de beaucoup de monde…à moins que le désespoir ne nous aveugle….ne nous accrochons pas trop à ça mine de rien, on serait plus que déçues…t'imagines : « Cela fait deux jours que le dernier tome des aventures du jeune sorcier est paru, et déjà les suicides se comptent par centaines ! » Ksss mais je te pardonne tu n'es pas fatiguée, c'est ma fic qui est vraiment tirée par les cheveux…snif

Zazaone : Ralala, ma rédactrice d'annonces préférée qui me laisse une review, quel honneur ! (un paquet de Kleenex seulement ?) ;) Ksss et non je ne vois pas Rogue en vampire…(sauf dans certains rêves que la décence m'interdit de raconter ici) mais j'avais le choix entre du déo pue-des-pieds, de l'anti-pelliculaire (haha, Rogue du shampoing !) ou du Viagra…T'aurais préféré quoi ? Valait mieux la crème solaire hein… -

Milie Black : Hé oui on est trop peu à understand that so beautiful language ! Mais bon je peux comprendre qu'on préfère attendre quelques mois plutôt que de lire un bouquin en comprenant un mot sur deux…surtout que plus on avance, plus la vitesse de lecture augmente (proportionnelle à l'excitation) d'où certains problèmes vers la fin, surtout quand ça devient vraiment intéressant !) Donc la sortie en français sera quand même la bienvenue hein ? -

Orlina : Krr déteste cette fic si tu veux, moi elle m'énerve déjà (j'ai pas d'inspiration !) comme ça au moins tu seras franche en tu pourras me sortir un « j'ai rien capté à ta daube », qui est touchant de sincérité…(dis je rigole hein…on sort du tome six, on est toutes un peu dépressives donc n'hésitons pas à jouer les faux-culs hein ?) Mdrrrrr

Petite Dilly : Ah, te voilà toi ! Revieuwer c'est pas un prétexte pour te faire pardonner de pu écrire hein ! My sweet potion master tarde, quant à Les rats et de fées, c'est carrément mort ! Tu ne penses pas à tes fidèles lectrices qui croupissent dans leur chambre en se demandant quand enfin elles auront des nouvelles de toi ! Et je ne te parle même pas des amours de Sniffle ! Tu…tu….tu vois pas que je suis en train de me ronger les ongles là ? Ksss bon bon pas de pression hein mais n'oublie pas que tu es sans conteste l'une de mes autrices préférées et que j'ai trop peu d'alertes venant de toi dans ma boîte à messages… -

La copine à Merry : Le meilleur pour la fin, hein ! Mais tu sais, je ne te demande pas de lire mes histoires...je sais que ça doit être dur pour toi de lire quelque chose de moi sans qu'il y ait les mot « Billy », « Dom », « virilité » et « canelle » dedans...tssss ces jeunes….bon blague à part tu traînes pas trop hein j'attends toujours mon Aubrey/Maturin/Moi par écrit ! - Et comme dirait Dumbledore : « J'ai encore quelques mots à vous dire…champignons ! Carottes ! Crêpes ! »