Alors, merci beaucoup aux reviewers!
serpentis-draco: Et bien, la voici la suite! onarluca/artemis : Pareil toir toi, voici la suite! (AU fait, c artemis ou onarluca?) Michat: c'est sur qu'au moins, ils ont un point commun! Et je te comprend, je ne juge jamais une fic au premier chapitre non plus)Voici donc la suite! lol
vert emeraude: ALors, désolé de te le dire, mais non, il sera loin d'être ca pour lui...J'en profite pour préciser: ceci n'est PAS un slash, je l'aurai précisé! Désolé pour les amateur, mais même si l'idée ma traversé la tête, ça ne collait pas avec la fin... Sorry pour les adeptes!
Chapitre 2 : Soupe cauchemardesque…
Albus Dumbledor s'avança alors vers les Dursley :
Ils ont le droit d'utiliser la magie : ils ont 17 ans. Mais, comme ces deux là ne s'entendent pas à merveille, je vais vous ensorceler de façon à ce que vous puissiez vous protéger.
Dumbledor fit un tas de gestes compliqués pendant que les deux sorciers se regardaient avec haine.
Bien, il est temps que vous rentiez, et que je parte. Madame, messieurs…
Il fit une petite courbette et disparut dans un tourbillon de cape.
L'oncle Vernon s'approcha alors des jeunes adolescents, sur de lui, maintenant qu'il ne craignait rien.
Montez ! Harry, montre à Môssieur où se trouve votre chambre…
Draco s'écria aussitôt :
NOTRE ?
Ben oui Malfoy ! T'espéré quoi ? Un hôtel quatre étoiles peut-être ? Non ! Désolé, ici, t'es chez moi, et j'habite chez des Moldu qui me donnent à peine une chambre, un lit et une couverture ! dit Harry en entraînant Draco derrière lui et parlant à voix basse.
Harry ouvrit sa porte violament et montra une couverture étendue sur le sol :
Ton lit.
Il montra son lit :
Mon lit. Ca va ? C'est assez simple pour toi comprendre ?
Mais le regard de Draco se posait déjà sur le lit de Harry…
Que non ! Tu ne crois tout de même pas que Draco Malfoy va dormir à terre ?
Et il se jeta sur le lit de Harry.
Dégage Malfoy !
Ho ho! Gentil Potter! Sinon, j'appelle ton oncle!
Harry sortit sa baguette :
Rictussempra !
Malfoy se tordit de rire en tombant au sol.
Harry s'installa alors sur son lit tranquillement en s'amusant à voir Draco s'étouffer à moitié, incapable de saisir sa baguette que Harry agitait au dessus de sa tête.
C'EST PAS FINI TOUT SE BOUQUANT ?
Harry maugréa, et prononça :
Finite incantatem !
Draco arrêta de rire, essoufflé, et se traîna jusque à son « lit ».
Pour ce soir, ça ira Potter, mais c'est bien parce que je suis à plat.
Harry en resta bouche bée : Malfoy qui s'avouait vaincu ? Il devait vraiment avoir vécu des choses terribles… D'ailleurs, son cocard en témoignait. De plus, il n'était pas vraiment tard. 20h, tout au plus.
Tiens, 20 h ! Harry entendit l'horloge du salon des Dursley sonner, puis des pas dans l'escalier. Voilà notre repas.
Chouette ! s'exclama Draco. On est servi dans la chambre…
Te fais pas d'illusion…
Répliqua sombrement Harry.
La trappe installée lors de sa seconde année bascula, laissant apparaître deux soupes visiblement froides avec deux tranches de pain sec. Harry soupira et alla chercher le plateau, et tendis à son ennemi qui le regardait d'un air dédaigneux :
Pas terrible terrible l'entré !
Harry éclata de rire :
L'entré Malfoy ? Mais c'est notre repas, alors t'a intérêt à en profiter !
Arrête de me faire marcher Potter, j'ai passé vraiment une mauvaise journée, et elles sont toutes mauvaises depuis que j'ai quitté le manoir, je suis pas d'humeur.
Et non ! Je rigole pas ! Tu t'y attendais pas, hein ?
Quoi ? Tu veux dire que le grand, le beau, le parfais Potter, le petit héro de toute la population sorcière, et le grand chouchou de Dumbledor est traité en esclavage par ses moldus qui l'abritent juste l'été ?
Harry aurait pu répondre à toutes les insultes, mais il dit tranquillement :
Et encore, avant je vivais dans le placard sous l'escalier…
Malfoy se tu. Ebahi par la nouvelle. Harry bu sa soupe et mangea son pain.
Mais bon, j'ai bien l'habitude maintenant. J'ai des réserves…
Harry souleva sa plaque secrète et montra un véritable paradis des gourmands qui aiment la tarte à la crème, les gâteaux, les biscuits, les petits fours, les pâtés…
Ensorcelés, ils ne pourrissent pas. Et je peux les manger quand je veux. C'est Ron, Hermione, Hagrid qui me sauvent la vie chaque été…
Harry sorti le gâteau que Ron lui avait envoyé en début de vacance, mais qu'il n'avait pas encore touché. Il s'en coupa une large part et commença à la manger en regardant Draco racler le fond de son bol pour y récupérer quelques légumes… Harry soupira et fut prit de pitié pour ce personnage qu'il méprisait tant. Il coupa une autre part et la tendit à Malfoy. Il n'y eut pas un mot, juste un regard. Un regard de compassion. Un regard de compréhension. Un regard de remerciement… Pour la première fois les deux adolescents se retrouvaient dans le même panier, dans la même galère, alors, pourquoi ne pas essayer de se serrer les coudes ? Pour la première fois à travers tous les siècles, un Potter et un Malfoy se comprenaient…
Harry éclata soudain de rire.
Que je suis bête ! Malfoy ! On peut utiliser la magie !
Les yeux de Draco s'agrandirent de bêtise de n'y avoir pensé plus tôt. Il se leva et fit apparaître un lit confortable pour lui même.
Tout deux étaient fatigués. Aussi, bien qu'étant en vacance, les deux garçons choisirent d'aller se coucher… Draco tomba dans les bras de Morphé rapidement, et Harry ne tarda pas à l'y rejoindre…
Une voix. Aigus, assourdissante comme les tambours, sifflante comme la langue du serpent qui cherche sa proie… Le froid. La peur. Partout. Du noir… Et là, devant lui, devant ses propres yeux vert, devant ses émeraudes, deux grands yeux rouges, deux fentes horribles et inoubliables… Harry courrait, il voulait se cacher, main une main aux doigts démesurément grands l'attrapa. Il cria. Il hurla. Ses poumons étaient en feu par la puissance des cris qu'il émettait. Puis la main qu'il avait reconnu comme celle de Voldemort le lança dans un liquide et commença à faire tourner une spatule autour de lui. Harry avait chaud. La sueur lui dégoulinait sur le front et les vapeurs brûlantes le faisaient haleter. Il essayait de rester à la surface, mais il bu la tasse. Une soupe ! Il était dans une soupe ! Voldemort allait le boire ! Harry essaya de grimper sur les bords, mais il glissait, il glissait… Puis la soupe disparut et il eut à ses trousses une horde de détraqueurs déguisés en Ombrage et qui tendaient vers lui de longs doigts qui se terminaient par des plumes à sang… Il courrait, il courrait, puis il tombait. Voldemort, de retour, lui lançait un doloris. Il hurlait. La douleur était tel qu'il aurait pu se crever les yeux, s'arracher lui même la langue ou se couper un bras en combattant un loup garou que cela lui aurait fait moins mal. Il allait mourir. On ne pouvait pas souffrir ainsi. Puis Voldemort s'avançait vers lui, il voulait le toucher, poser sa main sur son épaule…
Pov Draco.
Je me suis réveillé. Cet imbécile de Potter n'est donc pas capable de rester tranquille et me laisser dormir ! Il gémit !
Ha non ! Voilà qu'il hurle ! Et l'oncle qui arrive ! Vite, un sortilège de silence sur la chambre. Voilà. C'est fait… Bon sang ! Potter à l'air de souffrir a mort ! Il se roule dans tous les sens. Il répète sans arrêt :
Pas la soupe, pas la soupe…
Ca y est ! Il recommence à hurler ! Il se tord dans son lit. Bon sang, il doit faire un cauchemar ! Je le réveille ? Bon, aller, je le réveille…
Pov narrateur :
Draco avança sa main vers l'épaule de Harry et le secoua brutalement, sans un mot. Harry, terrorisé, s'assit en sursaut en hurlant, persuadé que Voldemort venait de poser sa main sur son épaule. Il se tourna vers Draco. Celui-ci vit dans les yeux de Harry une terreur comme il n'en n'avait jamais vu, une peur incontestable, une douleur indescriptible et un soulagement extraordinaire… Harry tremblait. Il ne pipa mot et sans bruit, il se jeta dans les bras de Draco et commença à pleurer tout son soul. Son pire ennemi, sous le choc, ne savait quoi faire et essaya de consoler maladroitement Harry qui sans honte continuer de pleurer contre celui qui l'avait tiré de son affreux cauchemar dont il n'arrivait pas à sortir seul et que depuis le début des vacance, il devait attendre que sa tante le réveille le matin pour en sortir, toujours tremblant plus…
Puis il arrêta de pleurer et se retira des bras de Malfoy, se rendant compte dans quel situation délicate ils se trouvaient. Malfoy allait le ridiculisait jusqu'à la fin de sa vie. Mais le Serpentard ne dit rien. Harry murmura :
Merci…
Draco lui lança un sourire franc et lui dit :
C'est rien Potter, c'est rien…
Alors, vos réactions?
