Spoilers: Les CINQ tomes d'Harry Potter.
Disclaimer: Rien ne m'appartient, sauf ce que vous ne reconnaissez pas.
NDA: J'ajoute tout de suite le deuxième chapitre, pour que vous ayez quand même assez de matière pour vous faire une idée.
Chapitre 2:
- Ça y est, Lils! J'en ai trouvé un de libre! s'écria joyeusement Loëlla en poussant la porte d'un compartiment.
Lily la suivit à l'intérieur en poussant un soupir de soulagement.
- J'ai bien cru qu'on ne trouverait jamais, avoua-t-elle.
- Il ne faut jamais se décourager. D'ailleurs… Rentre là-dedans, tu entends, petite peste!
Lily fit volte-face, hébétée. Mais Loëlla ne lui parlait pas. Elle s'acharnait simplement à faire rentrer son énorme malle, qui s'était coincée en travers de la porte du compartiment.
- Oh, j'ai cru que tu me parlais! dit Lily.
- Non, non, je parle à ma… humpf… malle…
- On ne parle pas aux objets, petite Loëlla, tu sais ça?… fit une voix masculine rieuse.
Les deux filles levèrent les yeux sur Sirius.
- Je ne suis pas "petite", protesta Loëlla en se redressant de toute sa taille.
- Par rapport à moi, si.
Loëlla haussa les épaules.
- Tout le monde est petit par rapport à toi. Bon, au lieu de critiquer ma taille, tu pourrais peut-être m'aider?… Puisque tu es tellement parfait!…
- C'est si gentiment demandé! s'écria Sirius d'une voix haut-perchée en s'empressant de décoincer la malle et de l'installer dans un coin du compartiment.
Puis il regarda tranquillement autour de lui.
- Bonjour quand même, dit-il.
Lily allait lui répondre poliment, mais Loëlla le poussait déjà hors de la pièce.
- C'est ça, bonjour.
Et elle lui ferma la porte au nez. Deux secondes plus tard, elle rouvrit la porte. Sirius était toujours là, figé.
- Et merci, grogna Loëlla avant de claquer une nouvelle fois la porte.
Lily pouffa.
- Merci, Loëlla. J'ai bien cru qu'il allait s'éterniser ici, jusqu'à ce que tous les autres arrivent.
Loëlla restait hilare et signifia que ce n'était rien, avant de sortir "Roueries et fourberies pour sorciers hardis".
Les deux filles lisaient toutes les deux en silence, quand la porte s'ouvrit à nouveau. Mais cette fois les nouveaux venus étaient beaucoup moins agréables que Sirius. Lily déglutit péniblement et jeta un coup d'œil à Loëlla, dont le visage s'était durci.
- Qu'est-ce que vous fichez là? aboya-t-elle.
Les visiteurs étaient Severus Rogue, Evan Rosier, Thomas Avery, et Gregory Wilkes. Ils entraient eux aussi en cinquième année, mais ils étaient à Serpentard. Lily en avait une peur bleue.
Wilkes serrait déjà les poings, trop stupide pour se servir convenablement de sa baguette magique. Rosier roulait tranquillement la sienne entre ses doigts fins, un mince sourire aux lèvres. Rogue et Avery ricanaient d'un air mauvais.
- Nous sommes venus voir si les Mangemorts vous avaient enfin tuées, répondit Avery. Visiblement non… mais on attendra. Ce sera pour bientôt, promit-il.
Lily frissonna, mais Loëlla leur lança un regard de défi.
- Quand vous parlez de Mangemorts, je suppose que vous faites allusion à vos parents?… cracha-t-elle.
Rosier sourit plaisamment
- Allons, Gardner, un peu de politesse, veux-tu? Nous vous rendons une petite visite, il n'y a pas de quoi s'énerver…
- Quand on rend une visite, on commence par frapper avant d'entrer! riposta Loëlla entre ses dents serrées.
- Vous voulez dire, ricana Rogue, qu'il existe des gens qui sont polis avec des Sang-de-Bourbe dans votre genre?
Loëlla se leva d'un bond, baguette à la main, et elle allait jeter un sort, quand Rogue s'effondra tout seul. Eberlués, tous les regards se tournèrent vers la porte, où les Maraudeurs se profilaient. La baguette de James était toujours pointée sur les Serpentards, et les yeux des Maraudeurs lançaient des éclairs.
- Surveillez vos paroles, la prochaine fois, dit froidement James.
Il avait de toute évidence lancé le maléfice du Saucisson sur Rogue. Ce dernier ne pouvait plus bouger, et se contentait de rouler des yeux effrayés. James le libéra.
- Allez-vous en, maintenant, conseilla Sirius avec un sourire carnassier.
Les Maraudeurs s'écartèrent pour laisser sortir les Serpentards plutôt déconfits, puis entrèrent.
- Ça va? s'inquiéta Remus.
Loëlla tenait toujours sa baguette, les yeux flamboyants, tremblante de rage. Lily se rendit compte qu'elle était toujours tassée sur elle-même et se détendit.
- Oh, Loëlla, je suis désolée! s'écria-t-elle avec des larmes dans la voix. Je t'ai encore laissée leur faire face toute seule.
Le visage de Loëlla s'adoucit soudainement, et elle se précipita aux côtés de son amie pour la consoler et lui assurer, une fois de plus, que c'était sans aucune importance. Lily se calma, sourit faiblement, et remercia les Maraudeurs.
- Oui, renchérit Loëlla avec un grand sourire, vous avez été formidables! Pile au bon moment! Quoique je suis sûre que j'aurais pu m'en sortir, vous savez! J'aurais pu essayer sur Rogue le maléfice de Furonculose.
Les Maraudeurs éclatèrent de rire.
- Rogue est assez répugnant comme ça, sans qu'on ait besoin d'en rajouter! dit Peter, le nez plissé de dégoût.
Lily semblait préoccupée par autre chose.
- Tout de même, dit-elle en fronçant les sourcils, vous n'aviez pas à vous mêler de ça. Tu aurais pu lui faire mal, James.
Ce qui laissa le jeune garçon complètement hébété.
Loëlla les fixait à présent avec une expression sans équivoque, mais Sirius s'assit.
- Je suis désolé, ma petite Loëlla, dit-il avec un sourire triomphant, mais tu ne me mettras pas à la porte une deuxième fois.
Finalement, tout le monde s'assit. Loëlla et Lily faisaient face aux garçons. Lily était trop mal à l'aise pour parler, et Loëlla gardait obstinément le silence, furieuse après Sirius. Le silence devenait très pesant, et Lily s'agitait inconfortablement sur la banquette.
- Tu es assise sur une fourmilière, Lily? demanda Sirius avec espièglerie.
La jeune fille rougit et se tint tranquille, tandis que Loëlla fusillait Sirius des yeux.
- J'espère que les Serpentards sont en train d'ensorceler toutes vos affaires, siffla-t-elle lentement. Surtout celles de Sirius. J'espère que tu retrouveras tous tes vêtements saupoudrés de poil à gratter…
Sirius eut l'air offensé, mais tous les autres se mordaient les lèvres pour ne pas rire, y compris Lily. Toutefois, rien de ce que put dire Loëlla ne put convaincre Sirius de partir. Exaspérée, elle finit par sortir sa baguette magique.
- Tarentallegra! s'écria-t-elle.
Sirius se mit aussitôt à danser avec frénésie dans le compartiment, pour la plus grande joie de tous les autres. Ce fut à ce moment que la porte s'ouvrit.
- Les filles! Est-ce que vous savez quand est-ce qu'…
Tina ouvrit de grands yeux en voyant Sirius, puis éclata de rire en ouvrant davantage la porte. Derrière elle, se tenait Isabelle, qui considérait le tableau avec amusement.
- Loëlla! s'écria Tina en se retenant à la porte tellement elle riait. C'est encore un de tes coups, n'est-ce pas?
L'éclat des yeux de Loëlla parlait pour elle.
- Eh bien, c'est très réussi! gloussa Tina.
Isabelle et elle faisaient partie des rares qui ne poussaient pas de cris hystériques devant Sirius et James. Le danseur improvisé était définitivement furieux.
- Loëlla! Tu ruines ma réputation! Tu me le paieras! Où est ma baguette? hurlait-il, en fouillant frénétiquement ses poches.
Loëlla agita doucement la baguette qu'elle avait subtilisée.
- Tu ne devrais pas crier comme ça, Sirius, conseilla Remus. Tu vas finir par alerter tout le monde.
- Et tu dois reconnaître que c'est bien plus amusant que de se regarder en chiens de faïence jusqu'à la fin du trajet, dit raisonnablement Peter.
- Amusant?? s'indigna Sirius. Parle pour toi! Je ne m'amuse pas du tout. Loëlla, arrête ça, je suis fatigué!
- Sirius, à ta place, j'essaierais de le lui demander gentiment, dit James avant de s'installer plus confortablement.
Tina avait fini par s'asseoir, vaincue par le rire, tandis qu'Isabelle avait refermé la porte, un sourire de plus en plus grand aux lèvres. Sirius finit par obéir, et Loëlla arrêta le sortilège.
- Bon, rends-moi ma baguette, maintenant.
- Pour que tu te venges? Certainement pas! s'écria Loëlla.
Sirius fit un pas vers elle mais Loëlla l'arrêta en le menaçant avec sa propre baguette.
- Tu veux encore danser, Sirius? Tu as besoin d'entraînement, on dirait!…
Il grogna et se rassit, à bonne distance, humilié. Par égard pour lui, ses amis engagèrent la conversation avec les filles.
Tout au long des deux heures de trajet qui restaient, la conversation entre Sirius et Loëlla ne varia pas.
- Loëlla?…
- Non!!
Quand le train arriva à la gare de Pré-au-Lard, Loëlla ne fléchit pas davantage. Sirius espérait récupérer sa baguette dans la diligence, mais les quatre filles montèrent ensemble, et il ne lui restait plus de place.
- Loëlla, tu devrais lui rendre sa baguette, sourit Lily. Il en aura besoin, tu sais.
- Je sais, Lils. Mais pas avant demain. Je ne veux pas me retrouver avec les cheveux rose fluo, ou bien en train de chanter debout sur une table, devant tout Poudlard.
Elle se débrouilla pour être à bonne distance des Maraudeurs durant le banquet, et ignora les regards furieux que Sirius lui adressait, même en allant se coucher.
Ce qu'elle n'avoua pas à Lily, c'est qu'elle avait remarqué les fréquents regards que James jetait furtivement à son amie, et que cette histoire de baguette était surtout un prétexte pour les faire rester en contact.
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Kinou
Disclaimer: Rien ne m'appartient, sauf ce que vous ne reconnaissez pas.
NDA: J'ajoute tout de suite le deuxième chapitre, pour que vous ayez quand même assez de matière pour vous faire une idée.
Chapitre 2:
- Ça y est, Lils! J'en ai trouvé un de libre! s'écria joyeusement Loëlla en poussant la porte d'un compartiment.
Lily la suivit à l'intérieur en poussant un soupir de soulagement.
- J'ai bien cru qu'on ne trouverait jamais, avoua-t-elle.
- Il ne faut jamais se décourager. D'ailleurs… Rentre là-dedans, tu entends, petite peste!
Lily fit volte-face, hébétée. Mais Loëlla ne lui parlait pas. Elle s'acharnait simplement à faire rentrer son énorme malle, qui s'était coincée en travers de la porte du compartiment.
- Oh, j'ai cru que tu me parlais! dit Lily.
- Non, non, je parle à ma… humpf… malle…
- On ne parle pas aux objets, petite Loëlla, tu sais ça?… fit une voix masculine rieuse.
Les deux filles levèrent les yeux sur Sirius.
- Je ne suis pas "petite", protesta Loëlla en se redressant de toute sa taille.
- Par rapport à moi, si.
Loëlla haussa les épaules.
- Tout le monde est petit par rapport à toi. Bon, au lieu de critiquer ma taille, tu pourrais peut-être m'aider?… Puisque tu es tellement parfait!…
- C'est si gentiment demandé! s'écria Sirius d'une voix haut-perchée en s'empressant de décoincer la malle et de l'installer dans un coin du compartiment.
Puis il regarda tranquillement autour de lui.
- Bonjour quand même, dit-il.
Lily allait lui répondre poliment, mais Loëlla le poussait déjà hors de la pièce.
- C'est ça, bonjour.
Et elle lui ferma la porte au nez. Deux secondes plus tard, elle rouvrit la porte. Sirius était toujours là, figé.
- Et merci, grogna Loëlla avant de claquer une nouvelle fois la porte.
Lily pouffa.
- Merci, Loëlla. J'ai bien cru qu'il allait s'éterniser ici, jusqu'à ce que tous les autres arrivent.
Loëlla restait hilare et signifia que ce n'était rien, avant de sortir "Roueries et fourberies pour sorciers hardis".
Les deux filles lisaient toutes les deux en silence, quand la porte s'ouvrit à nouveau. Mais cette fois les nouveaux venus étaient beaucoup moins agréables que Sirius. Lily déglutit péniblement et jeta un coup d'œil à Loëlla, dont le visage s'était durci.
- Qu'est-ce que vous fichez là? aboya-t-elle.
Les visiteurs étaient Severus Rogue, Evan Rosier, Thomas Avery, et Gregory Wilkes. Ils entraient eux aussi en cinquième année, mais ils étaient à Serpentard. Lily en avait une peur bleue.
Wilkes serrait déjà les poings, trop stupide pour se servir convenablement de sa baguette magique. Rosier roulait tranquillement la sienne entre ses doigts fins, un mince sourire aux lèvres. Rogue et Avery ricanaient d'un air mauvais.
- Nous sommes venus voir si les Mangemorts vous avaient enfin tuées, répondit Avery. Visiblement non… mais on attendra. Ce sera pour bientôt, promit-il.
Lily frissonna, mais Loëlla leur lança un regard de défi.
- Quand vous parlez de Mangemorts, je suppose que vous faites allusion à vos parents?… cracha-t-elle.
Rosier sourit plaisamment
- Allons, Gardner, un peu de politesse, veux-tu? Nous vous rendons une petite visite, il n'y a pas de quoi s'énerver…
- Quand on rend une visite, on commence par frapper avant d'entrer! riposta Loëlla entre ses dents serrées.
- Vous voulez dire, ricana Rogue, qu'il existe des gens qui sont polis avec des Sang-de-Bourbe dans votre genre?
Loëlla se leva d'un bond, baguette à la main, et elle allait jeter un sort, quand Rogue s'effondra tout seul. Eberlués, tous les regards se tournèrent vers la porte, où les Maraudeurs se profilaient. La baguette de James était toujours pointée sur les Serpentards, et les yeux des Maraudeurs lançaient des éclairs.
- Surveillez vos paroles, la prochaine fois, dit froidement James.
Il avait de toute évidence lancé le maléfice du Saucisson sur Rogue. Ce dernier ne pouvait plus bouger, et se contentait de rouler des yeux effrayés. James le libéra.
- Allez-vous en, maintenant, conseilla Sirius avec un sourire carnassier.
Les Maraudeurs s'écartèrent pour laisser sortir les Serpentards plutôt déconfits, puis entrèrent.
- Ça va? s'inquiéta Remus.
Loëlla tenait toujours sa baguette, les yeux flamboyants, tremblante de rage. Lily se rendit compte qu'elle était toujours tassée sur elle-même et se détendit.
- Oh, Loëlla, je suis désolée! s'écria-t-elle avec des larmes dans la voix. Je t'ai encore laissée leur faire face toute seule.
Le visage de Loëlla s'adoucit soudainement, et elle se précipita aux côtés de son amie pour la consoler et lui assurer, une fois de plus, que c'était sans aucune importance. Lily se calma, sourit faiblement, et remercia les Maraudeurs.
- Oui, renchérit Loëlla avec un grand sourire, vous avez été formidables! Pile au bon moment! Quoique je suis sûre que j'aurais pu m'en sortir, vous savez! J'aurais pu essayer sur Rogue le maléfice de Furonculose.
Les Maraudeurs éclatèrent de rire.
- Rogue est assez répugnant comme ça, sans qu'on ait besoin d'en rajouter! dit Peter, le nez plissé de dégoût.
Lily semblait préoccupée par autre chose.
- Tout de même, dit-elle en fronçant les sourcils, vous n'aviez pas à vous mêler de ça. Tu aurais pu lui faire mal, James.
Ce qui laissa le jeune garçon complètement hébété.
Loëlla les fixait à présent avec une expression sans équivoque, mais Sirius s'assit.
- Je suis désolé, ma petite Loëlla, dit-il avec un sourire triomphant, mais tu ne me mettras pas à la porte une deuxième fois.
Finalement, tout le monde s'assit. Loëlla et Lily faisaient face aux garçons. Lily était trop mal à l'aise pour parler, et Loëlla gardait obstinément le silence, furieuse après Sirius. Le silence devenait très pesant, et Lily s'agitait inconfortablement sur la banquette.
- Tu es assise sur une fourmilière, Lily? demanda Sirius avec espièglerie.
La jeune fille rougit et se tint tranquille, tandis que Loëlla fusillait Sirius des yeux.
- J'espère que les Serpentards sont en train d'ensorceler toutes vos affaires, siffla-t-elle lentement. Surtout celles de Sirius. J'espère que tu retrouveras tous tes vêtements saupoudrés de poil à gratter…
Sirius eut l'air offensé, mais tous les autres se mordaient les lèvres pour ne pas rire, y compris Lily. Toutefois, rien de ce que put dire Loëlla ne put convaincre Sirius de partir. Exaspérée, elle finit par sortir sa baguette magique.
- Tarentallegra! s'écria-t-elle.
Sirius se mit aussitôt à danser avec frénésie dans le compartiment, pour la plus grande joie de tous les autres. Ce fut à ce moment que la porte s'ouvrit.
- Les filles! Est-ce que vous savez quand est-ce qu'…
Tina ouvrit de grands yeux en voyant Sirius, puis éclata de rire en ouvrant davantage la porte. Derrière elle, se tenait Isabelle, qui considérait le tableau avec amusement.
- Loëlla! s'écria Tina en se retenant à la porte tellement elle riait. C'est encore un de tes coups, n'est-ce pas?
L'éclat des yeux de Loëlla parlait pour elle.
- Eh bien, c'est très réussi! gloussa Tina.
Isabelle et elle faisaient partie des rares qui ne poussaient pas de cris hystériques devant Sirius et James. Le danseur improvisé était définitivement furieux.
- Loëlla! Tu ruines ma réputation! Tu me le paieras! Où est ma baguette? hurlait-il, en fouillant frénétiquement ses poches.
Loëlla agita doucement la baguette qu'elle avait subtilisée.
- Tu ne devrais pas crier comme ça, Sirius, conseilla Remus. Tu vas finir par alerter tout le monde.
- Et tu dois reconnaître que c'est bien plus amusant que de se regarder en chiens de faïence jusqu'à la fin du trajet, dit raisonnablement Peter.
- Amusant?? s'indigna Sirius. Parle pour toi! Je ne m'amuse pas du tout. Loëlla, arrête ça, je suis fatigué!
- Sirius, à ta place, j'essaierais de le lui demander gentiment, dit James avant de s'installer plus confortablement.
Tina avait fini par s'asseoir, vaincue par le rire, tandis qu'Isabelle avait refermé la porte, un sourire de plus en plus grand aux lèvres. Sirius finit par obéir, et Loëlla arrêta le sortilège.
- Bon, rends-moi ma baguette, maintenant.
- Pour que tu te venges? Certainement pas! s'écria Loëlla.
Sirius fit un pas vers elle mais Loëlla l'arrêta en le menaçant avec sa propre baguette.
- Tu veux encore danser, Sirius? Tu as besoin d'entraînement, on dirait!…
Il grogna et se rassit, à bonne distance, humilié. Par égard pour lui, ses amis engagèrent la conversation avec les filles.
Tout au long des deux heures de trajet qui restaient, la conversation entre Sirius et Loëlla ne varia pas.
- Loëlla?…
- Non!!
Quand le train arriva à la gare de Pré-au-Lard, Loëlla ne fléchit pas davantage. Sirius espérait récupérer sa baguette dans la diligence, mais les quatre filles montèrent ensemble, et il ne lui restait plus de place.
- Loëlla, tu devrais lui rendre sa baguette, sourit Lily. Il en aura besoin, tu sais.
- Je sais, Lils. Mais pas avant demain. Je ne veux pas me retrouver avec les cheveux rose fluo, ou bien en train de chanter debout sur une table, devant tout Poudlard.
Elle se débrouilla pour être à bonne distance des Maraudeurs durant le banquet, et ignora les regards furieux que Sirius lui adressait, même en allant se coucher.
Ce qu'elle n'avoua pas à Lily, c'est qu'elle avait remarqué les fréquents regards que James jetait furtivement à son amie, et que cette histoire de baguette était surtout un prétexte pour les faire rester en contact.
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Kinou
