Merci à pascal77ks pour sa review .
Du bonheur !
J'ai mis un peu de temps à publier, j'étais malade.
Bonne lecture.
Enjoy !
Partie 6
Je jetai un regard noir à Moira tandis qu'elle me tendait mon portable que je lui arrachai des mains.
-Je vais vous laisser.
Je voulus la retenir, elle esquiva avec habileté et contourna Nick qui venait dans ma direction. Je balançai mon sac sur le lit, en proie à un stress intense. Je tournais en rond, mal en point.
-Tu te demandes si c'est le tien, c'est ça ? Hein ?
-Je sais que c'est le mien.
Il parvint à m'approcher suffisamment pour m'acculer vers le mur. Je ne pouvais plus m'agiter dans tous les sens. Je ne pus que lui faire face. Il était encore sous le choc.
-Tu ne me connais pas, j'ai peut-être couché avec d'autres mecs, t'en sais rien.
-Je sais que non.
-T'en sais rien, j'te dit !
-Pourquoi tu fais ça ?
Je me sentis subitement malheureuse, je me perdis en moi-même, complètement dépassée par la situation. Une peur sourde me tordait l'estomac.
-C'est débile cette situation, tu ne trouves pas ?
-C'est compliqué, je te l'accorde.
-Il a suffi d'une fois, putain ! Une seule fois ! Sérieux !
Ma voix se cassa, un flot de larmes jaillit de mes yeux.
-Je suis désolée. Je fous le bordel dans ta vie.
Ma vue s'était brouillée, je distinguais le contour de son visage uniquement. Il était devenu flou.
-June.
Sa voix était remplie d'inquiétude. Il glissa sa main derrière ma nuque et m'attira contre lui.
-Ça va aller. Je suis là.
Ces simples mots me réconfortèrent grandement tandis que je me laissais aller contre lui. Je ne voulais pas être seule face à tout ça.
Quand je fus calmée, il me raccompagna au rez-de-chaussée, Moira nous attendait à l'accueil. Elle patienta avant de nous rejoindre.
-On se voit ce soir ? Je termine vers 20 heures, peut-être avant si je peux, me demanda Nick.
-Rejoins Leo, il voudra voir son père. Demain si tu veux. Je suis fatiguée de toute façon, j'ai besoin de repos.
C'était étrange cette intimité entre nous… sous les yeux d'une Moira qui n'en loupait pas une miette.
-Je bosse ce week-end, se désola-t-il. J'aimerais vraiment qu'on en parle ce soir. Je resterai pas longtemps. Je sais que tu n'es pas seule, je ne veux pas déranger ta mère mais c'est important.
-D'accord. Je t'attendrai.
Il eut un léger sourire. Il avait retrouvé ce regard doux qu'il m'avait octroyé quand nous avions passé la nuit ensemble. Il se pencha vers moi, je me raidis sans m'en rendre compte, il effleura ma joue de ses lèvres et s'en alla non sans un dernier regard avant de passer les portes coulissantes de l'hôpital. Je fixais encore les portes, stupéfaite par autant d'affection, quand Moira me tomba dessus avec des yeux gros comme des soucoupes.
-Ça a l'air de s'arranger entre vous.
-Toi et moi il faudra qu'on parle.
-Ouais, ouais, allez viens ma belle, on rentre. Et tu vas tout me raconter en route.
OoooO
Ma mère m'accueillit avec tendresse et soulagement :
-Comment vont mes bébés ?
-On va bien. L'écho est normale et ma tension est redescendue. Je suis un peu carencée, j'ai des vitamines à prendre et je dois me reposer un peu plus.
-Bien, on veillera à ce que tout se passe bien, n'est-ce pas Moira ?
-Oui, sans problème. Tout comme Nick.
Je fis les gros yeux vers elle.
-Nick ? S'intéressa ma mère. C'est le géniteur ?
-Oui. Il est passé me voir à l'hôpital, d'ailleurs il passera ce soir.
-Je vais faire sa connaissance, bien.
Je n'aimais pas la tournure que prenait cette conversation, ni le ton employé par Holly.
-Carlie a fait des lasagnes hier soir, nous annonça Moira.
Elle nous montra un sac avec des tupperwares.
-Je vous en laisse dans le frigo pour ce midi. J'ai pris les papiers pour ton arrêt de travail, je vais les donner à Carlie.
-Un arrêt de travail ? M'étonnai-je. Y'a vraiment besoin que je me m'arrête ?
-C'était à prévoir, ils ne rigolent pas avec les grossesses ici comme partout dans le monde.
-Combien de temps ?
-Un mois.
J'étais dépitée.
-Tu passeras du temps avec ta vieille maman.
Je lui souris, finalement, ce n'était pas plus mal. Elle avait encore besoin de moi.
-Et peut-être avec Nick, rajouta Moira, tout sourire.
-Barre-toi de chez moi, ris-je en lui montrant la porte.
C'était vraiment improbable la tournure que prenait ma vie.
Ma mère évita de me questionner au sujet de Nick pendant que nous déjeunions et je lui en fus reconnaissante. J'étais en phase d'acceptation de ma situation, réfléchissant à tout ce que cela impliquait et aux changements auxquels je devrais faire face. Je fis ensuite une longue sieste qui fut réparatrice. Je manquais cruellement de sommeil, en effet.
Vers 17h30, quelqu'un sonna à la porte.
-Emily ?
Elle se tenait debout, ses lunettes sur le nez, ses longs cheveux bruns soigneusement lissés, elle arborait une tenue sobre et décontractée avec une veste en jean sur le dos.
-Salut, je venais voir Holly, elle m'a demandé de passer. J'espère que je ne dérange pas ?
-Non, entre.
Nous étions installées sur le canapé quand ma mère se montra enfin. Elle s'était changée et recoiffée.
-Millie !
Elle l'embrassa chaleureusement. Elles étaient très complices, me rendis-je compte avec un pincement au cœur. Je fis un aller-retour dans la cuisine pour leur offrir une citronnade. Elles en avaient des choses à se raconter si bien que me me sentis un peu mise à l'écart. Tant pis, voir ma mère retrouver son aplomb était inespéré et je le devais à cette femme. Je sirotai ma citronnade quand la sonnerie retentit de nouveau.
-Décidément.
Je découvris Nick sur le seuil.
-Tu es déjà là ?
-J'ai déserté le boulot. J'avais envie de te voir.
Encore ces frissons le long de ma colonne vertébrale.
-C'est qui chérie ?
Ma mère se précipita vers nous sans prévenir. Elle avait retrouvé du poil de la bête, dis donc. Nick lui tendit la main :
-Je suis ravi de vous rencontrer Madame Osborne.
-Mon nom c'est Maddox, mon défunt ex-mari s'appelait Osborne.
Nick me lança un furtif coup d'œil surpris mais continua de lui sourire en prenant de ses nouvelles tout en lui serrant la main.
-J'aurais aimé discuter plus avec vous mais je reçois une amie.
Je compris à son expression qu'il savait qu'il l'avait échappé belle.
-Nick ? Entendis-je derrière moi.
C'était Emily, elle approchait vers nous, dévisageant Nick avec des yeux si immenses qu'ils mangeaient son visage. Je me tournai vers lui, découvrant la même stupeur sur ses traits.
-Vous vous connaissez ? Balbutiai-je.
-Je l'ai connu par le biais d'une Martha qui m'avait fait entrer dans le réseau Mayday, nous renseigna-t-elle.
-Tu connais Mayday ? La questionnai-je.
J'étais complètement abasourdie.
-C'est grâce à Mayday que j'ai connu Holly et que je suis là maintenant.
Je sentais pointer le mal de tête.
-Ça va June ? S'inquiéta Nick.
-J'ai besoin de prendre l'air.
Je le contournai pour regagner le couloir et prendre les escaliers que je descendis en vitesse.
-June ! Attends !
Il me rattrapa dans le hall d'entrée et me barra le passage.
-Pars pas comme ça.
-Tu te rends compte qu'on va avoir un enfant ensemble et que je sais rien sur toi !
J'avais les larmes aux yeux, fichues hormones !
-Je m'appelle Nick Blaine et je viens du Michigan.
-Te fous pas de moi, c'est pas le moment !
-Je ne me fous pas de toi, jamais je ferais ça. Tu sais beaucoup de choses sur moi. Je t'ai parlé de ma mère, de mon frère. Je t'ai parlé de Leo.
Il avait dit cette dernière phrase lentement, avec gravité.
-Je n'ai jamais confié autant de choses en si peu de temps à quelqu'un.
Il se rapprocha dangereusement.
-Je n'ai jamais confié autant de choses à quelqu'un tout court.
-Tu étais alcoolisé, c'est pour ça.
-Ça n'a pas aidé c'est vrai.
-Tu vois.
-Il n'y a pas que ça tu le sais.
Il attrapa délicatement ma main, j'aimais son contact, sa peau était douce mais pas autant que l'éclat dans ses yeux. Il posa ma main sur son cœur qui battait à un rythme effréné.
-Voilà l'effet que tu me fais dès que je te vois.
J'avais saisi mais je ne savais pas comment c'était possible alors que je me sentais si peu en vie. Que pouvait-il voir en moi qui suscite autant d'attrait ? Il attendait quelque chose de ma part, quelque chose que je ne pouvais pas lui donner. Une personne poussa la porte d'entrée, coupant court à cet échange. Il garda ma main dans la sienne et m'entraina derrière lui.
-Marchons un peu.
Nous nous baladâmes quelques minutes sans un mot comme un couple lambda.
-Je suis désolé pour ce que je t'ai dit sur le parking.
-Tu avais raison, je ne sais toujours pas comment tu as pu me confier ton fils alors que tu ne me connais pas.
-Mon instinct me trompe rarement, et l'attachement de Leo à ton égard prouve que j'avais raison. Je t'en voulais parce que je souffrais mais le bonheur de mon fils passe avant le reste et tu lui apportes ce bonheur qui lui a tant fait défaut toutes ces années. Il t'aime énormément…et moi aussi.
Je fis encore barrage, refoulant ce qui pourrait me détruire plus que je ne l'étais déjà. Il regardait devant lui, je voyais néanmoins qu'il était troublé. Il venait de me confier quelque chose de très intime me concernant. Je lui serrai la main, il en fit de même.
-Tu as faim ? Tu veux venir manger chez moi ? Lui proposai-je.
-Ce n'est pas de nourriture dont j'ai envie.
Je m'immobilisai, tirant sur sa main pour qu'il en fasse autant. Il me lança un coup d'œil furtif et presque gêné.
-Regarde-moi.
Je perçus son appréhension.
-Ça je peux te le donner mais je ne pourrais pas te donner plus. Est-ce que ça te suffira ?
-J'en sais rien.
Je distinguais les gens autour de nous, la vie qui continuait mais nous étions dans une bulle à l'abri.
-Tu veux qu'on essaie quand même ? Lui proposai-je.
Il acquiesça d'un hochement de tête.
Je me serrai contre lui, lui offris un rapide baiser impersonnel. Il s'embrasa littéralement, attrapa ma nuque, glissa sa langue dans ma bouche. Je perdis pied.
-Il y a des hôtels pour ça, entendis-je, confusément, happée par un désir soudain.
Il mit fin à ce baiser des plus passionnés, toujours enfiévré, il essayait de reprendre contenance.
-Emmène-moi quelque part, lui proposai-je, exaltée.
Ses iris brillèrent intensément, il me dévorait des yeux.
-Tu ne m'aides pas, June.
Je ne comprenais pas.
-Je veux faire ça bien. Laisse-moi un peu de temps pour m'organiser.
J'étais déçue, frustrée.
-Quand, alors ?
-Demain, passe la journée avec moi.
-Je croyais que tu travaillais.
-Je me débrouillerai. Alors, c'est d'accord ?
-OK.
OoooO
En remontant chez moi, je fus soulagée de voir qu'Emily était partie. Holly regardait la télé, les yeux dans le vague.
-Maman ?
-Tu es rentrée, ma douce. Viens t'asseoir à côté de moi.
Elle baissa le volume de la télévision.
-Tu as l'air contrariée.
-Toute cette histoire avec Emily me contrarie.
-Dis plutôt que c'est le fait de ne rien savoir sur ce jeune homme qui te contrarie.
Je ne voulais pas entamer cette conversation.
-Il me plait bien, en tout cas.
Exaspérée, je lui rétorquai :
-Tu ne le connais pas.
-Emily m'a parlé de lui, de ce qu'il a fait pour son frère. C'est un homme comme il y en a peu, courageux et loyal.
Ma mère a toujours été une activiste. En faisant partie de la résistance de Gilead, Nick avait gagné des points auprès d'elle. Elle savait des choses sur lui que je ne connaissais pas et cela me contraria de plus belle.
-Et il a fait quoi ?
-Il t'en parlera, ça viendra.
Je soupirai bruyamment, courroucée. Elle me tapota la tête et se reconcentra sur la télé.
-Demain, je passe la journée avec lui. Tu pourras te débrouiller où je vois avec Moira ?
-Non, ça ira. Vas-y ma chérie.
OoooO
Nous roulions en direction de la sortie sud de la ville. J'étais fatiguée, j'avais mal dormi, stressée à l'idée de ce rencart étrange. Je portais une robe courte fleurie, c'était rare mais il faisait chaud et je voulais lui plaire. Je lui jetai des coups d'œil de temps à autre, appréciant son profil sérieux, mourant d'envie de glisser mes doigts dans ses cheveux noirs. Son t-shirt bleu marine soulignait les lignes de son corps, tout comme son jean.
J'étais pressée de voir où il m'emmenait, pressée de le déshabiller. Nous roulâmes au moins deux heures sans un mot, bercés par la musique de la radio, avant d'atterrir devant un chalet des plus sympathiques.
-Waouw.
-Je l'ai loué pour le week-end.
-Je ne pourrai pas rester…
-Je sais, me coupa-t-il. Allez viens.
Il récupéra un sac dans le coffre et attrapa les clefs dans sa poche pour ouvrir la porte d'entrée. Je fis le tour des lieux, appréciant la vue (par la baie vitrée) sur les collines. Il s'approcha, m'enlaça délicatement, ses mains se posèrent sur mon ventre. Cela me ramena à d'autres souvenirs qui me firent mal.
-Ne sois pas triste.
Je fis volte-face, encerclant son cou de mes bras pour pleurer sur son épaule. Il me berça longuement jusqu'à ce que mes larmes se tarissement. Il me ramena un mouchoir et me proposa de sortir déjeuner.
-Tu peux me montrer la salle de bain avant?
Je m'y refis une beauté. En tout cas, j'essayai car ce n'était pas gagné. J'étais marquée par le chagrin. Je voulus regagner le séjour mais il était en train de se changer dans la chambre.
-Mon T-shirt est mouillé, se justifia-t-il.
Je remarquai une cicatrice au niveau du bas de son dos. Je fis quelques pas vers lui tandis qu'il fouillait dans son sac à la recherche d'un autre t-shirt. Mes doigts effleurèrent la cicatrice.
-Qu'est-ce que tu as eu ?
-J'ai pris une balle.
Il était flic, je n'aurais pas dû être surprise mais cela me fit peur. Son métier était dangereux. Il intercepta mon regard inquiet, laissa tomber sa recherche et se tourna vers moi.
-Ne t'inquiète pas, c'est rien.
-Ce n'est pas rien, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
C'était sorti de ma bouche malgré moi. Il en fut profondément touché, il s'assit sur le bord du lit, le visage entre ses mains. Je pris place à ses côtés, mon bras autour de ses épaules. Il tourna son visage vers moi :
-Je t'aime tellement que ça me faire peur.
Mon cœur eut un violent loupé. Je caressai sa joue en signe de compassion.
-J'ai peur aussi tu sais.
-Je sais.
Il m'entraina avec lui dans une étreinte désespérée, s'allongeant sur moi, soulevant ma robe. Il m'embrassa avec fureur, me communiquant sa fièvre. Je défis sa braguette, malaxant avec dextérité ce qui me faisait envie. Il ferma les yeux, profitant quelques instants de mes mains expertes avant de saisir mon poignet pour que j'arrête. Il se releva pour ôter son jean et son boxer noir. Ses sourcils se froncèrent tandis qu'il me scannait du regard, il plongea sur moi, tira sur ma culotte, impatient et s'enfonça en moi dans un gémissement contenu. Je fermai les yeux pour mieux ressentir notre union. Nos mains se cherchèrent et s'agrippèrent avec violence alors que ses va-et-vient s'accentuaient. Il embrassa mon cou, y enfouit son visage. J'enserrai sa taille de mes jambes, accentuant notre relation, bougeant à son rythme. Je m'autorisai à explorer son corps, à le découvrir plus intimement. Je me retrouvai au-dessus de lui pour pouvoir atteindre mon plaisir. Je remontai ma robe et l'enlevai pour être plus à l'aise. Il posa ses mains autour de mes seins toujours protégés par mon soutien-gorge. Je mordillai mes lèvres, proche de l'extase. Il se redressa, s'arrima à mes hanches pour je le prenne encore plus profondément en moi. Nous nous faisions face, en sueur, désarmés devant la puissance de notre communion. Il posa son front contre le mien, murmura plusieurs fois mon prénom avec douleur, cela provoqua des spasmes dans le bas de mon ventre et je partis dans un orgasme démentiel qui déclencha le sien.
Nous nous allongeâmes l'un près de l'autre, haletants. Il nous recouvrit avec le plaid plié et posé sur un coin du lit. Il me couvait des yeux, il ne cachait pas son affection, c'était réconfortant. Sa main glissait le long de ma hanche, encore et encore. Je finis par m'endormir.
La faim me réveilla, j'étais un peu déphasée. Quelle heure était-il ? Où étais-je ?
-Tu es réveillée, enfin.
Nick avait passé la tête par l'entrebâillement de la porte. Il se rallongea à mes côtés pour m'embrasser. Il était chaud pour une deuxième session.
-J'ai faim, et j'ai besoin de faire pipi et de me rafraichir, ris-je en le repoussant gentiment.
-OK, se résigna-t-il. Je t'attends, fais vite, j'ai réservé une table, on est encore dans les temps.
Il s'éclipsa avec regret. Je le rejoignis un quart d'heure plus tard. Il était dans la cuisine, il fumait par la fenêtre.
-Tu fumes ?
-J'avais arrêté.
La main qui tenait sa clope tremblait. Il était tout pâle.
-Qu'est-ce qui se passe ?
-J'ai reçu un appel.
-De qui ?
-Un contact de Mayday.
Je le dévisageai avec effarement :
-Tu es toujours en contact avec eux ?
-Je n'ai jamais arrêté.
-Mais… pourquoi ?
Il hésita, les yeux perdus dans l'horizon.
-Nick, parle-moi.
Ma main se posa sur son bras.
-A cause de Leo.
Un froid glacial passa sur ma nuque en constatant sa peur.
-Leo ?
-Sa mère était une servante. La servante des Waterford.
