Voilà le troisième chapitre j'aimerais beaucoup votre avis dessus, merci ;)

Chapitre 3

Anakin s'était endormi, mais un cauchemar perturba son sommeil. Il bougeait, se débattait contre des ennemis invisibles. Selanïe ressentit sa crainte, elle se leva et courut dans la chambre à coté. Elle le vit, en sueur, murmurant des « non !». Elle s'approcha vite:

Ani, Ani réveille-toi !

Aucune réaction, elle le secoua un peu, pour lui dire de bouger, mais pris dans son rêve il lui attrapa le bras, et la fit tomber, mais elle l'entraîna dans sa chute et il tomba sur elle. Il la reconnut alors, mais le regard de la padawan se dévoila, pour revivre une scène du passé. Il revit alors la petite fille, ses longs cheveux noirs raides étaient encore plus longs, sa chemise de nuit mauve la mettait remarquablement en valeur. Elle murmura alors :

Je suis sale…

Calme toi, lui dit Anakin doucement. Il la regarda sans comprendre, puis il posa sa main sur la sienne:

Non ne me touchez pas, allez vous en ! s'écria Selanïe. Pitié…

Le jeune Jedi se leva rapidement, il crut avoir compris ce qui lui était arrivé, il voulut l'aider à se relever. Mais elle se recula vers un coin, elle passa ses bras autour de ses jambes, et se berçait, des larmes coulaient de ses joues :

Je suis sale… je suis sale…, répéta-t-elle.

Souvent étant petit, Anakin l'avait trouvé, dans cet état, mais il ne comprenait pas, puis il avait oublié. Autrement, il aurait compris: elle avait été violée lorsqu'elle était petite. C'était ignoble. Il s'approcha d'elle, doucement, elle essaya de reculer encore plus, mais elle était bloquée par le mur.

Sela, c'est moi Ani, il n'y a personne d'autre. Calme-toi, c'est du passé tout ça, tu n'as rien à craindre.

Ani ?...

Elle reprenait peu à peu conscience. Elle se sentit mal, elle s'était laissée aller, elle n'avait pas su se contrôler, malgré les leçons de maître Yoda.

Je suis désolée. Je n'aurais pas dû..., s'excusa-t-elle.

Calme toi, c'est pas grave, dis-moi qui t'a fait ça ?

Il s'est enfui lorsque Yoda est arrivé. Anakin, promets-moi de ne rien répéter à personne, je ne veux pas qu'on me regarde, comme tu es en train de me regarder, je ne veux pas de pitié!

Non, c'est promis, lui rassura-t-il avant de se rendre compte que c'était sa deuxième promesse qu'il faisait à son amie.

A quoi rêvais-tu Ani ? changea-t-elle de sujet rapidement.

Ma mère ! Elle va mourir, je le sens, il faut qu'on aille sur Tatooine.

Et la sénatrice…, lui rappela-t-elle.

Elle nous accompagne…

Je maintiens ce que j'ai dit, elle va t'attirer des ennuis.

Je sais ce que je fais, aller tu devrais aller dormir.

Ca sert à rien, je n'y arriverais plus.

Des bruits de pas se firent entendre, dans la pièce voisine.

Si c'est Padmé, elle risque de se demander ce que tu fais dans ma chambre en chemise de nuit, commenta Anakin. Avec moi en caleçon, ajouta-t-il, visiblement amusé.

Comme si Selanïe prenait soudain conscience de la tenue de son ami, elle se mit à rougir, puis détourna la tête. Anakin ne put s'empêcher de sourire, et de lui lancer un regard lourd de sous-entendu, les pas se rapprochèrent. Elle courut dans la salle de bain, puis attendit qu'elle rentre pour sortir par la porte qui menait de la salle de bain au salon. Anakin enfila une chemise et ouvrit juste avant que Padmé ne toqua. Ce qui ébranla légèrement la sénatrice:

Ani, j'ai cru entendre des bruits de voix, provenant de ta chambre.

J'ai fait un cauchemar, lui rassura-t-il.

Ils s'assirent sur le lit, puis parlèrent toute la nuit. Le Padawan Jedi lui expliqua que Obi Wan ne lui faisait pas assez confiance et Padmé lui trouvait qu'il avait mûri. Ensemble, ils évoquèrent ensuite leurs souvenirs commun et puis, à l'aube, ils échangèrent leur premier baiser. Au début, la sénatrice ne voulait pas, prétextant qu'il n'avait pas le droit, qu'elle refusait de vivre cachée et que c'était contraire à ses principes, mais finalement, elle cédait, et Anakin en était conscient.

Le lendemain, un vaisseau les conduisit sur Tatooine, ils allèrent voir son ancien maître pour lui demander où était sa mère.

Oh, mais c'est le petit Ani ! s'exclama t-il, surpris de revoir Anakin adolescent.

Où est ma mère ? s'impatienta le jeune Jedi.

Je l'ai vendu, à un homme qui l'a affranchi, puis s'est marié avec par la suite. Tiens voilà leur adresse.

Ils allèrent à l'adresse indiqué. Un homme, assez grand, était devant la maison, avec ce qui devait être sa fille et son fils.

Bonsoir, commença poliment le Jedi. Je m'appelle Anakin Skywalker

Je savais que tu viendrais un jour. Écoute mon garçon, je suis désolée, mais ta mère s'est faite enlever par les hommes des sables, voilà 2 mois et elle doit être morte.

Non !

Je suis désolé, c'était une femme merveilleuse.

Elle est peut-être encore vivante.

C'est fort peu probable. Venez vous restaurer, et nous allons vous offrir un abri pour la nuit.

Selanïe savait que Anakin allait quand même chercher sa mère et elle le suivrait les hommes des sables sont redoutables. Comme prévu, le soir venu, alors que tout le monde s'était endormi, elle le vit sortir sans bruit, il prit un véhicule, mais juste lorsqu'il allait démarrer, il sentit une présence qui l'observait.

Sela, pourrais-tu éviter de m'espionner? Si tu veux m'aider, viens avec moi, mais, n'essaie pas de m'en empêcher.

Je t'aiderai ! assura t-elle, je te dois bien ça…

Elle prit un véhicule, et ils partirent ensemble jusqu'au village où ils se séparèrent chacun d'un côté pour trouver sa mère. Ce fut Ani, qui la trouva. Il la détacha, elle le regarda, puis le reconnut soudainement:

Ani, comme tu es devenu beau !

Allez, viens maman, on s'en va

Non, c'est trop tard, pour moi…

Ne dis pas ça! Tu m'as tellement manqué Maman !

Mais sache que je suis très fière de ce que tu es devenu, je t'aime mon fils…

Sa mère mourut, sur cette phrase, Ani pleurait sur le corps de sa mère, Sela venait d'arriver, mais ne fit pas de bruit. D'un coup, le Padawan Jedi se leva et sortit son sabre laser. Une sombre colère gronda en lui, il vit à peine qu'il passait à côté de son amie d'enfance. Il allait les tuer, tous, pour venger sa mère, tous, ils mourraient de sa main. Selanïe le regarda, impuissante, elle y passerait aussi, si elle tentait de l'arrêter. Il avait tué sa mère, il l'avait tué lui, prit sa dernière parcelle d'innocence, il n'avait dorénavant plus aucune famille, comme il l'est détestait comme il aima les tués, les faire souffrir, autant que lui souffrais, les larmes et le sang mélangés plus rien dans sa tête paraissait cohérent. Il ne vit pas le regard horrifié que lui lança son amie. Lorsqu'il eut terminé son saccage, il prit le corps de sa mère. Et ils repartirent sans un mot.

Une fois devant la maison, il posa le corps, pour qu'ils l'enterrent. Puis soudain, il commença à prendre conscience de ses actes, il regarda Selanïe, qui détourna le regard. Non, pas elle, elle ne l'abandonnerait pas. Puis, il regarda Padmé, elle ne savait rien. Il allait se confier, elle lui pardonnerait.

En effet la sénatrice, le regarda avec compassion:

ce n'était pas grave…

Selanïe, quand à elle, était en dehors de la maison, elle s'était assise. Anakin vint la trouver.

Je suis désolé que tu aies assisté à la scène d'hier.

Elle tourna la tête, lentement.

Ton destin est bien sombre, lui annonça-t-elle, triste.

Que vois-tu pour moi ? s'inquiéta Anakin.

Je vois un masque. Tu seras condamné à vivre dans un masque, tu deviendras un puissant seigneur Sith, je l'ai vu pendant ta bataille, les enfants, les femmes, tous sans aucune différence, ils sont morts.

Ils ont tué ma mère ! s'indigna-t-il.

Tous ? Même les enfants ? demanda t-elle ironiquement

Non…, tu as raison, mais jamais, je ne deviendrai un seigneur noir!

Selanïe n'était pas convaincu, mais elle ferait tout, pour que cela n'arrive pas et pour commencer, elle devait l'éloigner de Padmé.

Écoute, tu ne respectes déjà pas le code. Les sentiments sont proscrits, tu le sais très bien. Abandonne cette folie avec Padmé.

Les sentiments sont proscrits, et pourtant je suis ami avec toi.

L'amitié est une chose, mais l'amour en est une autre: vous allez vivre dans le mensonge. Imagine que vous ayez des enfants.

Ne te fais pas de souci, l'amour est la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivée. Elle ne me conduira au coté obscur.

- Nous verrons bien, mais sache que jamais tu ne perdras jamais mon amitié, lui souffla-t-elle en esquissant un sourire discret.

Voilà 3ème chapitre terminé dites moi ce que vous en pensez, un grand merci à ma correctrice pour ses conseils et ses corrections et merci aussi à pititesly et Mélinda