Blabla de l'auteuse : Le texte en Italique ne m'appartient pas, il appartient au génialissime groupe eths, la chanson est « volée » de l'album Samantha !


Chapitre 11

Les vaisseaux rebelles gagnèrent, après une lutte acharnée et beaucoup de pertes dans les deux camps. L'étoile de la mort fut détruite et lorsque Maheria rentra, son mari arborait une mine sombre. Il la regarda apparemment déçu et furieux, elle s'assit devant lui.

-Sais-tu pourquoi mon fils et un de ses compagnons te cherchaient ?

-Non, je l'ignore, murmura-t-elle, tête baissée.

-Et bien apparemment tu aurais voulu voir Obi Wan, pour transmettre un message…

Il s'approcha dangereusement, et murmura près de son oreille :

-C'est dommage il est mort, et c'est moi qui l'ai tué…

Elle leva des yeux pleins de larmes vers son mari. Où était parti son ami, où était parti le petit garçon qui la consolait, celui à qui elle avait donné sa confiance...

-Maheria, puis-je savoir quelle folie a traversé ton esprit?

Elle ne pouvait plus le regarder, elle devait partir vite, elle ne supportait plus cela, elle ignorait ou se trouvait la base rebelle mais elle la trouverait.

Il s'accroupit devant elle, posa sa main sur sa cuisse et la regarda. Ne supportant tout d'un coup plus ce contact, elle se leva brusquement.

-Ne me touche plus !

-Mais que t'arrive-t-il? Tu trahis presque l'empire, tu m'interdis de te toucher comme lorsque nous étions adolescents.

-Ah parce que tu as eu une adolescence Vador? s'emporta-t-elle en insistant bien sur son nom. Nous ne l'avons pas vécu ensemble alors !

-Ne me parle pas sur ce ton !

-Ah oui et pourquoi? Le ton doucereux que tu as employé pour me parler il y a quelque instants était peut-être plus approprié?

Des larmes de colère coulaient le long de ses joues. Il s'approcha, reprit son calme, arborant un visage angélique, et lui expliqua comme on aurait fait à une enfant gâtée :

-Tu as fait une erreur, ce n'est pas grave, nous allons tout régler.

Il approcha sa main, et reçut une tape d'une grande force dessus. Elle le regarda, emplie de fureur.

-Je te hais Vador, je te hais...

Il la regarda à son tour empli de fureur, et lui mit une claque. Sa tête partit sur le coté, et la décoiffa. Sa femme le regarda, une sombre colère grondait en elle et elle hurla de toute ses forces :

-ANAAAAAAAAAAAKIIIIIIIIIN ! Tu t'appelles Anakin Skywalker, tu étais l'élu, tu n'es plus qu'un sous-fifre, ton fils ne sait pas qui tu es, il veut te voir mort! Tu étais marié à Padmé qui est morte d'amour pour toi, tu as tué ton propre maître !

Sa fureur n'avait jamais été aussi forte, tous les objets de la chambre volaient autour d'elle et ses cheveux flottaient.

-Maheria, calme toi, commença-t-il, ne s'étonnant pas des pouvoirs de son épouse outre mesure. Je m'excuse, je n'aurais pas du te gifler.

-Selanïe, mon nom est Selanïe. Ani, je t'aimais…

Elle l'envoya balader d'un geste de la main. Il se releva, furieux, et s'approcha dangereusement, leur fureur à présent étant égale.

-Plus jamais tu ne feras cela ! s'exclama-t-il. Tu es ma femme, tu me dois le respect.

-Je suis la femme d'Anakin.

-Lorsque tu m'as épousé, j'étais déjà Vador, tu le savais, je ne t'ai forcé à rien !

-Ce n'était qu'un nom à ce moment-là, cela ne fait seulement que peu de temps pour moi que tu l'es devenu.

-Même tu es MA femme! Dans la vie et dans mon lit !

-Plus jamais tu ne me toucheras ! s'exclama-t-elle au bord de la crise de nerf.

-Tu crois ça !

Le ton qu 'il employa la paralysa, il s'avança brusquement vers elle, la poussa sur le lit et s'appuya sur elle.

« Non il ne fera pas ça, il sait pourtant »

Ses pensées n'était plus du tout cohérentes : « Quelle puissance corps sur moi, je m'éloigne indécence ! Sales ses mots m'ont déchirées ; ma langue saigne. Quelle défense ? J'oublie mes sens, me conforte dans mes maux. Et mes yeux se souviennent. Il a ouvert les portes. Le roi déshonore sa reine. Les cris de nos deux corps... Les jambes sont étendues. Une absence... Ma vie s'était suspendue. Sa violence lentement m'efface, me saccage et me pose. L'animal se déchaîne. Mes souvenirs s'en moquent. Je subis l'hôte et sa haine. Les plis de nos deux corps, morts. J'essaie d'en sortir, de m'aimer, de sourire. Sa joyeuse tendance acide m'offre des minutes placides. Je me tourne une fois, deux fois : je prends le rythme qu'il m'octroie. Il enfonce de ses mains ; il permet la chaleur à l'abîme encore abîmée. Il invoque. Je chuchote sa mort autant que la mienne à l'instant. Oui... Il me vole. L'amant s'adonne à ses rêves et plus aucune trêve jusqu'au bonheur ultime de son odeur humide sur ma peau. Puis l'écume de son effort est bue par ma bouche qu'il entrouvre et qu'il force. Mais l'éphémère te possède. Tu me rends froide, neutre... morte.»

Lorsque Vador se leva enfin, il regarda sa femme. Elle avait le regard vide, saignait en plusieurs endroits. Elle le regarda, elle n'avait plus de force pour se lever mais elle articula nettement :

-Je te hais, je te méprise…

Ne pouvant supporter cette vision plus longtemps, il s'habilla, sortit de sa chambre sans un regard pour celle qu'il avait violenté. A peine il sortit, qu'il tapa dans la carlingue du vaisseau laissant une trace profonde dans le métal pourtant solide. Pourquoi avait-il fait ça, elle ne le lui pardonnerait sûrement jamais. Il l'entendit hurler, mais ne se tourna pas, il verrait ce soir…

Elle pleura, hurla à en vider l'air de ses poumons, elle se traîna tant bien que mal, ses cuisses la faisaient terriblement souffrir, sans compter tous les autres endroits où il l'avait frappé, griffé, même mordu. Le goût de sang encore dans sa bouche, elle se pencha dans l'évier et vomit. La première fois qu'elle avait été violée, ça avait été par un inconnu, il n'avait eu le temps de presque rien faire à par lui arracher ses vêtements. Là c'était son mari, une personne en qui elle avait confiance... Elle voulait sa mort et elle l'aurait. Elle rampa presque jusqu'à la baignoire et se lava, frottant, mais les bleus et les cicatrices ne partaient pas avec du savon... Elle prit une robe et se regarda dans un miroir; sa lèvre était ouverte, ses cheveux complètement décoiffés, elle attrapa une cape, en rabattit la capuche. Elle ne voulait pas que qui que ce soit sur le vaisseau ne la regarde. Elle sortit de cette piècequ'elle ne voulait plus jamais voir, ce lit, où les draps déchirés portaient encore des marques de sang...

Elle courut dans les couloirs puis monta à bord d'un vaisseau. Vador n'avait laissé aucune protection, il pensait vraiment qu'elle resterait ! Elle démarra puis sanglota, toute cette pression accumulée, pendant toutes ces années... Chaque fois, elle se voilait la face, ne voulant pas voir les meurtres de sang froid que commettait son mari, au service d'un empire qui ne représentait rien à ses yeux.

Elle devait trouver la base rebelle, elle se concentra suffisamment pour localiser Leïa. Dès qu'elle fut certaine de la planète, elle y dirigea le vaisseau.

A peine posa-t-elle le pied sur le sol qu'une vingtaine de rebelles l'encerclèrent. Elle dit d'une voix égale :

-Je veux voir la princesse Leïa.

-Vous n'êtes pas en position de donner des ordres, s'exclama ironiquement Han.

-Je crois être en position de réclamer ce que je veux, dit-elle d'un ton glacial.

Sa puissance avait accru son pouvoir sur les autres mais elle voulait éviter de leur faire le moindre mal.

-Vite faites-moi rentrer ! ordonna t-elle.

Suivie d'une vingtaine de gardes, elle entra dans la base des rebelles, le capitaine leur ordonna de reprendre leur place, puis la conduisit à Leïa.

-Etes-vous une seigneur Sith?

La formulation la fit rire, pas d'un rire joyeux, mais plutôt d'un rire mauvais. Et elle répondit simplement :

-Je suis même plus que cela, je suis la première dame de l'empire.

-La femme de l'empereur ! s'exclama-t-il, horrifié.

-Oh non, voyez-vous j'ai meilleur goût concernant le choix de mon époux, du moins je le croyais…

La profonde tristesse dans la voix de Maheria le fit se taire. Qui avait-elle bien pu épouser à bord de se sinistre vaisseau?

-Vador…, répondit-elle à ses pensées.

-Mais c'est pire, vous mettez en danger la base en étant ici, nous ne pourrons vous garder.

-Ca c'est à moi de le décider ! s'exclama la princesse qui venait de pénétrer dans la pièce.

-Princesse, je peux vous aider dans la rébellion, je connais bien leur système, argumenta-t-elle.

-Quelles sont vos raisons pour un tel changement de camp ? demanda Han.

-Elles ne regardent que moi.

-Je préférerais les connaître, dit la princesse.

Maheria abaissa sa capuche, révélant ses nombreuses blessures.

-Voulez-vous un médecin ? demanda précipitamment Leïa.

-Non, c'est le prix à payer pour ma bêtise.

-Etes-vous sûre ? réitéra t-elle.

Préférant ne pas continuer sur cette voix, elle changea de sujet :

-J'ai appris la mort d'Obi Wan, cela m'a beaucoup chagriné, c'était plus qu'un ami pour moi, c'était un frère. Mais je voudrais tant revoir Yoda.

-Luke est parti le voir apportant votre message, Obi Wan lui avait dit où le trouver.

« Quelle ironie, c'est le fils qui transmet un message pour sauver celui qu'il veut détruire »

-A quoi pensez-vous ? demanda suspicieusement Solo.

-A rien qui vous regarde directement, capitaine ! répondit-elle.

La princesse fut enchantée de voir quelqu'un clouer le bec à Han Solo.

-Nous ne pouvons lui faire confiance, c'est la femme de Dark Vador !

-Est-ce vrai ? demanda t-elle.

-Oui, c'est exact, il faut que je voie Yoda.

-Que lui voulez-vous à ce Yoda, demanda Han.

-J'étais sa padawan, il me faut de l'aide !

-C'est cette amie, Annie, que vous voulez aider ? Mais qui est-elle ?

Elle regarda Leïa sans comprendre, puis se mit à rire nerveusement.

-Ani n'est pas une fille, c'est un… homme.

-Pourquoi cette hésitation?

-Car il est mort, mentit-elle.

« Je ne peux rien leur dire, il faut que je voie Yoda, lui seul peut m'aider, si m'aider il peut encore »

-Désolée, s'excusa précipitamment Leïa.

-Vous ne pouviez pas savoir…

Lentement elle se mit à vaciller, puis tomba. Elle n'en pouvait plus, elle était usée, fatiguée, blessée autant physiquement que mentalement.

-Vite, amenez un médecin, cette femme ne va pas bien du tout.

La princesse s'accroupit :

-Maheria…

-Selanïe, je… ne veux… plus en… entendre se nom…. plus jamais… Maheria…

-Très bien, ne vous inquiétez pas nous allons vous soigner.

-Ma raison… de… vivre, je ne sais… même… plus si elle… existe toujours…

-Chut, ne dites pas des choses pareilles…


Se cache parce qu'elle a peur de la réaction de ses reviewers…

RAR :

Sésé : Merci pour ton soutien !

Raven-Wind-Wolf-Life : lol alors déjà on dit lorraine, j'veux lire HP ! Au tu me diras si le truc avec ta mère sa à marcher mdr !

pititsly : Ben si ils peuvent vaincre la mort, je pense qu'ils peuvent ne pas se modifié physiquement, enfin bref c'était une petite déduction lol, mais non tu te répètes pas, sa fait toujours plaisir se genre de phrase !

jennifer : Si je sais, ce que j'écris, j'ai déjà des chapitres d'avances, si je ne l'ai envois pas tous, c'est parce que souvent je remodifie des choses, mais je sais la fin que je veux ne t'en fais pas je la poursuivrais jusqu'ai bout ! La faire lire à Lucas, lol si seulement ! Enfin bref merci pour ta review.

Galia Rogue : Merci du compliment, pi pas besoin d'une review ultra longue, même une courte sa fait plaisir !