Disclaimers : Gundam Wing appartient à Sunrise, Bandaï et la Setsu Agency. Ceci est juste une fiction – qui elle m'appartient - sans le moindre profit si ce n'est un sourire ou une review, bien mieux que des dollars non ?
Auteur : Mithy la fronde lol
Genre : Sérieux, romantique, passionné, mélancolique… parfois très sombre, suspense à 0.30€ (enfin on a surtout essayé lol)
Rating ici : R pour l'ambiance.
Avertissements : Heero est méconnaissable… et pourtant vous le reconnaîtrez lol. Je n'en dis pas plus.
Couple : pour le moment aucun. Mais Duo se languit d'une certaine personne… Heero aussi.
Dédicace : à ma Zorky na moi que j'm et que j'adore et à ma Lilith qui si elle ne m'avait pas blablaté, l'idée ne serait pas venue.
Dédicace spéciale : Miss Meanne parce que je suis gentille et que j'ai enfin eu le temps. J'ai promis et vala -)
Remerciements : comme d'hab, à ttes les personnes qui m'ont reviewée jusqu'ici. Micii . Je répondrais dès que je peux.
Pitit mot : expect the unexpected c'est mon leitmotiv. Ca l'est plus que jamais.
L'up n'était pas prévue pour maintenant et c'était pas gagné avec les imprévus de my life – qui a dit Santa Barbara en vacances ? lol - plus la fic imprévue que j'ai up jeudi les correcs pour mon tit poulpe… mais j'ai vaincu !!! J'ai fait ma première partie de correc pour Under (miracle de la vie) J'espère que ça vous plaira !
Allez go !
§
§
I got you under my skin
I got you under my skin
I got you under my skin
I got you under my skin….
Under my skin – Madonna pour le chant et les paroles, Mirwaïs pour la compo.
§
§
Under my skin
§
§
Pov de Heero, devant la porte de Solomona Grey, quelques temps après que Duo ne soit rentré.
§
Respire.
Respire.
Respire.
Il le faut.
Respire.
Il le faut.
Respire.
Il faut que je me calme.
Respire.
Il faut que je me concentre.
Respire.
Il faut que j'analyse.
Respire.
Il faut que j'avance.
Respire.
Il faut que je sache.
Respire.
Il faut que je me prépare.
Respire.
Il faut que je la vois.
Respire.
Il faut que je lui parle.
Respire.
Il faut que je le tue.
§
§
Respire.
Respire, Heero tu ne sais rien encore.
Respire.
Reprends ton souffle.
Reprends
le
contrôle.
Respire.
Ralenti ton rythme cardiaque.
Respire.
Tes oreilles ne bourdonnent pas.
Respire.
Tu n'es pas énervé. Juste étonn ? Tu ne le devrais pas. Tu te dois d'être préparé à tout.
Respire.
Inspire.
Expire.
…
…
…
Expire.
Laisse parler le soldat.
Laisse-le piloter.
Laisse-le faire.
La rage ne sert à rien
pour l'instant.
…
§
…
…
Le rythme cardiaque s'approche de ma stabilité.
Mes oreilles ne bourdonnent plus.
Ma vue n'est plus trouble, je n'avais même pas conscience qu'elle était troublée.
Je ne suis plus en colère.
Je ne devrais pas l'être après tout
elle a le droit d'avoir une vie.
…
Après tout.
Elle avait bien le droit de vivre.
…
Je l'ai…
Je l'ai dans la tête et je l'ai…
dans la peau.
Dans mon sang.
Dans mes os.
Dans le cœur ?
Je l'ai
et
Je
la
GARDE.
§
…
…
…
Plus d'approximations.
Faisons avec ce que l'on a.
Et qu'avons-nous concrètement ?
Un écrivain qui protège son intimit
tout en se dévoilant.
Ça ne la rend que plus précieuse, plus belle…
Plus mienne.
Un écrivain qui se préserve et semble attendre qu'on l'atteigne.
Une femme qui attend celui qui lui ressemble, qui saura la comprendre.
Une femme qui attend d'être le cœur d'une âme et l'âme de ce cœur.
La mienne… si j'en ai vraiment une.
Je sais que je ressens.
Mais est-ce bien une âme que je possède ?
Je n'ai que moi…
Et si ce n'est pas une âme…
Qu'importe je la créerais pour qu'elle m'appartienne.
Elle est
DEJA
Mienne.
§
…
…
…
Non ça ne va pas fonctionner.
Il faut que je sépare mes émotions des faits.
Et dans les faits…
Diane M protège son identité.
Elle vit dans cette petite maison.
Je l'ai traquée, c'est l qu'elle se trouve.
C'est d'ici qu'elle a appelé.
Elle devait être enrouée.
Sa voix était éraillée.
Très rauque.
Belle… sensuelle…
C'était la première fois que j'écoutais vraiment son timbre.
Je n'aurais pas pu me contenter de mots
qui ne me mèneraient pas à elle.
Je n'écoutais pas les culs de sac,
les appels passés sur une période variable,
allant de deux jours à six mois…
Trop d'approximation.
… sur un périmètre de plusieurs milliers de kilomètres…
Jamais deux fois d'affilée le même endroit.
La même colonie.
Jamais une maison, un café, un lieu commun.
Une ermite ?
Toujours sur un lieu intermédiaire.
Jamais près d'un naviport pour repartir de suite,
Que je puisse surveiller le trafic spatial
ni dans un coin perdu
où il serait si facile de recenser le nombre d'habitant.
Une âme qui vive…
Où il serait si facile de l'approcher…
Non.
Cabine.
Portable de société.
Le temps de localiser l'endroit d'où elle avait appelée,
ou où on l'avait jointe,
elle s'était déjà volatilisée.
Elle était insaisissable.
Elle ne commettait jamais d'erreur…
Jusqu'à aujourd'hui.
§
J'étais déjà suffisamment frustré.
Il a fallu que je sois sûr d'avoir une adresse
à ajouter aux mots.
Il a fallu qu'Ariane déroule son fil.
Mais était-ce le bon ?
Ariane était-elle Diane ?
Il a fallu que j'ai un espoir
pour me mettre à vraiment écouter.
Pathétique.
J'en étais réduit à espérer, moi qui était habitué aux données claires et précises.
Mais elle n'était pas n'importe qui
Elle était…
Elle.
Sa voix….
Il y a deux jours…
« Stan c'est moi.»
« Oula… c'est quoi cette voix, t'es malade ? T'es o ? Et répond-moi « en face de l'agence » t'es en retard.
« J'arrive. J'aurais juste un peu de retard »
« Mais »
« Attends-moi »
« Mais »
Elle avait raccroch
Et à ce moment
j'ai voulu
être
Stan.
§
Cette voix.
Attends-moi
Cette voix.
Attends-moi
Cette voix…
J'arrive
Cette voix…
J'arrive, Diane.
Je suis là pour toi.
Cette voix…
Feutrée
Eraillée
Une voix
de
fauve
en cage,
enfermée dans son corps.
Un feulement
aussi griffant
que caressant.
J'arrive
Oui…
J'arrive…
J'en viens à serrer
cette chère petite boîte
de Pandore…
où elle enfermera ses rêves
ou ce qu'elle voudra
au moment
où je
l'enfermerais en moi-même.
A double tour…
Je ne la laisserais pas s'échapper…
Et elle ne voudra pas partir ?
Me laisser seul ?
Elle voudra m'aimer ?
Mais elle m'aime déjà… j'ai tellement la sensation
qu'elle me parle…
Je me reconnais tellement…
Je l'aime tellement…
Même si cet amour n'est pas… conventionnel ?
Qu'est-ce que la convention ?
C'est quoi être normal ?
Hn.
Je l'aime et elle est à moi et…
Et j'en viens à oublier
qui détient
les clés
de
sa
demeure
…
…
…
§
M
A
X
W
E
L
L
§
§
C'était la colonie de cette charogne.
Comment ça il en n'était pas encore une ?
Qu'importe.
On ne me vole pas ce qui est à moi.
On ne me vole pas .
Pas quand moi je n'ai jamais possédé.
Jamais eu.
Jamais voulu avoir quelque chose.
On ne volait pas ce qui était à moi.
A moi.
A
MOI.
§
Il ne faut pas que je me mette en colère.
Ça ne sert à rien.
Inspire.
Expire.
Mais il est difficile de se contrôler
quand on ressent
de la pure…
Rage.
§
Souffle.
Souffle.
Souffle.
Souffle…
Voilà.
Voilà.
C'est mieux
…
…
…
La colère s'échappe de mon esprit.
Je la canalise.
Il le faut.
J'ai plus d'empire sur moi-même.
A quoi servait mon conditionnement si je ne pouvais pas l'utiliser un temps soit peu ?
Je ne pense ni à Maxwell,
ni à elle,
mais aux faits.
Seulement aux faits.
Et cette fois je m'y tiens.
Et pour m'y tenir
je serre le fermoir en métal
de cette si jolie boîte
au sang.
Que la tranche me coupe…
Je le regarde qui s'écoule.
Chaque gouttelette
sera autant de temps
que j'aurais perdu
à ne pas la voir,
à l'avoir sans l'avoir.
Le temps n'est pas de l'argent
mais du sang à l'odeur métallique.
Mon sang en offrande anonyme,
sang qui fait ma vie que je ne veux pas perdre
avant de l'avoir
eue
vraiment.
Alors je fais le vide
et je réfléchis.
§
Concrètement.
Je suis devant la demeure de Solomona Grey.
Rien ne me dit que ce soit vraiment la maison de Diane M. Le lieu où je me trouve indique seulement la provenance de l'appel.
Je ne détiens plus les premiers enregistrements avec sa voix – où je suis sûr que c'est elle qui parle, même très peu.
Je ne voulais pas me raccrocher à du vent,
à l'édulcorant quand on pouvait avoir le sucre.
Non.
Il fallait à l'époque que je me concentre sur Réléna,
sur mes fonctions
et j'ai eu raison de le faire
même si maintenant,
au moment où je pense à moi,
vraiment à moi
ces enregistrements manquants m'handicapent.
§
La vérité est que je ne suis même pas sûr que les voix que j'ai entendues alors
et celle que j'ai entendu il y a deux jours
soient tout à fait les mêmes.
J'aurais pu avoir plus de certitudes…
si et seulement si elle avait appelé de son portable professionnel
Et encore.
Ça aurait donné l'endroit, mais pas forcément dit si c'était elle qui y vivait.
La vérité est que je me suis précipité ici
sur des approximations.
A aucun moment Stan Rivers n'avait appelé « Diane » par son prénom lors de l'appel.
Il aurait pu s'agir d'un autre écrivain.
Les autres auteurs de l'agence Deuxième Chance n'avaient jamais vu Diane
et apparemment ce Stan, pour lequel elle avait préfacé son premier ouvrage,
Ce… Stan…
Ce Stan qui n'avait eu de relations sexuelles qu'avec quatre personnes au cours de l'année précédente,
des femmes qui assurément n'étaient pas Diane
Sinon…
Mais pour cette année… je n'en savais rien.
Mais Diane elle-même, lors d'un communiqué, avait précisé que Stan était « un être cher
en aucun cas un être de chair dans son corps. »
Et je la crois.
Parce Diane ne ment jamais.
Son écriture est trop vraie
même si elle se dévoile sous un nom d'emprunt.
Le mensonge n'est pas parlant
en tout cas il ne me parle pas.
Ce Stan l'avait rencontrée avant-hier.
§
Si j'avais pu arriver avant.
Si j'étais sur place.
Si je n'avais pas cessé la surveillance.
Si je n'avais pas voulu cesser cette folie…
Mais avec des si on n'arrivait à rien.
Alors je vais faire de mes estimations
le meilleur des « si »,
tirer parti de la situation
à son maximum.
R
Y
O
U
K
A
I
§
Quelqu'un avait appelé de la maison de Solomona Grey
et la personne qui y vivait avec elle était Duo.
A moins qu'il n'ait les clés pour une raison autre ?
A voir.
Duo qui se cachait.
Duo qui se cachait sur sa propre colonie.
Duo que j'ai retrouvé par hasard.
Mais je ne crois pas aux coïncidences.
Je n'ai pas pu glaner énormément d'informations sur cette Solomona.
Juste une adresse.
Un numéro de sécurité sociale.
Pas de permis de conduire.
Une photographie floue sur sa carte d'identité en règle.
Apparemment propriétaire d'une boutique de fleurs.
Je n'ai pas eu le temps de me rendre sur les lieux,
ni de parler à ses employés.
Je sors du naviport et puis…
J'étais trop pressé.
Je serais bien parti mais là.
Je suis trop présent.
Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation mais
les fleurs attendraient.
Ma fleur n'attendra pas.
J'irais après si le besoin s'en fait sentir.
§
Duo Maxwell ne vivait peut-être pas sur les lieux.
Et il m'avait vu.
Il était sûr qu'il avait des liens avec la propriétaire,
qui sait mon unique lien
avec
Ma fleur.
Duo Maxwell était une ronce dans ma main.
Une épine dans mon pied.
On va en faire quelque chose d'utile.
On va en faire un vase
et on va recueillir les informations.
On ne va pas attiser sa méfiance.
On va jouer cartes sur table,
tout du moins… on va lui en donner l'impression.
On va lui faire la pire chose qui soit :
on va se servir de lui ?
On va lui mentir.
On va lui faire croire qu'on est venu en ami.
On va lui faire croire que l'on s'inquiétait pour lui alors qu'on en avait concrètement rien à foutre.
Chacun sa vie, chacun sa merde. S'il allait bien tant mieux, sinon c'était son problème.
C'était son choix.
On va lui faire croire qu'il nous a manqué, vraiment.
On va essayer d'y croire aussi, parce que sinon ça ne marchera pas.
On va préparer de l'émotion dans le regard et de très, très légers trémolos dans la voix, pas trop, pour plus de crédibilité.
On va faire jaillir autre chose que de la répulsion dans mon regard… tant que le doute subsistera, parce que le doute subsiste.
On s'évertuera à lui faire dire ce qu'il sait, en douceur :
la force ne marche pas toujours.
Et puis il risque d'être un peu à cran quand on se cache ce n'est pas pour être retrouvé.
C'était fou ce qu'il était différent de Diane.
Elle avait laissé des indices cachés.
Lui pas.
Il ne lui arrivait pas à la cheville.
Pourquoi comparer l'incomparable ?
§
On va se servir de cette espèce d'emprise que j'ai toujours eue sur lui,
voir si je l'ai encore.
Hm.
A voir le regard qu'il m'a jeté à distance… c'est possible. C'est vrai qu'il avait l'air de bien m'aimer à l'époque.
A vouloir être mon « buddy »
Il avait une sorte de… fascination pour moi.
Hm. On va s'en servir.
Allègrement.
Je le plaindrais presque.
On va fouiller la maison.
On va le renifler, voir s'il a eu des relations sexuelles ou quelque chose…
Discrètement.
On va l'observer.
Et agir.
Ne pas oublier qu'il est intelligent et rusé.
Il peut déjouer mes pièges.
Donc prudence.
Et s'il fait le difficile…
S'il ne m'accorde rien eh bien…
on va le faire parler.
On va le faire coopérer.
Et s'il ne veut pas
on va le menacer.
Mais uniquement si c'est nécessaire…
Mieux vaudrait qu'il ne me pousse pas à ça.
Ce ne serait pas dans son intérêt.
§
Et s'il ne sait vraiment rien, je repartirais bredouille de chez lui.
Je le laisserais mener sa vie sans trahir son secret
à moins que ça ne m'apporte quelque chose.
Et il s'en sortira vivant.
Et j'attendrais…
Je suis la patience absolue.
J'ai attendu deux ans…
Mais je n'en attendrais pas trois.
J'attendrais tapis dans l'ombre…
Tapis dans l'ombre de Stan Rivers.
Et mes fonctions pourront aller se faire voir.
Je ne repartirais pas.
Pas sans elle.
Cet éditeur se ferait enlever en bonne et due forme.
Et j'obtiendrais quelque chose.
Personne ne savait rien mais lui en savait un peu plus.
Suis-je fou ?
J'm'en fous.
§
§
Mais… si Duo sait et qu'il ne me dit rien…
Hmmm…
J'en viens presque à vouloir qu'il ne sache rien et qu'il refuse de parler, que je puisse me défouler un peu.
Mais le défouloir n'était rien, absolument rien, face au sentiment que j'éprouverais
s'il m'aidait
la
voir
enfin.
Mais dans l'éventualité où il saurait et qu'il ne voudrait pas m'aider à retrouver
Ma femme…
Dans l'éventualité où il serait l'amant de Diane…
Après tout qui posséderait Diane et la laisserait partir ?
Eh bien
on s'évertuera
à briser
le
duo
mais
surtout
Duo Maxwell.
Le pauvre…
Je pense ainsi et il ne m'a rien demandé.
Mais j'ai pas demandé à l'avoir sur mon chemin.
Lui ou moi.
Comme dans le temps.
Comme la première fois, sur cette corniche.
Sauf que cette fois…
Cette fois je ne me laisserais pas surprendre.
Il ne le sait pas encore,
mais…
s'il se met en travers de ma route
un peu plus…
il est
déj
mort.
§
§
Sur ces « réflexions »
je prends ma main ensanglantée
et je frappe résolument à sa porte.
Au lieu de sonner comme tout à l'heure,
quand je pensais qu'il n'y avait personne.
Quand je pensais que ce n'était pas une heure pour se présenter chez quelqu'un.
Quand je pensais au lieu de réfléchir.
Tout à l'heure je n'avais pas de sang
mon sang
sur la main.
§
Toc toc toc.
Une fois.
J'attends.
Silence.
Une minute zéro une seconde.
Je recommence.
Toc toc toc.
Deux fois.
J'attends.
Silence.
Une minute zéro deux secondes.
Je frappe à nouveau
Toc toc to-
La porte s'ouvre.
Je suis mis en joue.
357 magnum à hauteur du visage.
On en fait encore ?
Oui et il est chargé.
Il a dû m'observer derrière la porte.
Pourtant je suis resté combien de temps, là à réfléchir ?
A être remonté sur son perron après qu'il se soit enfermé chez lui ?
Cinq minutes et huit secondes.
Bon.
Acte 1.
Scène 1.
- …
- Du… Duo… tu es vivant…
La sécurité est ôtée.
Un homme au regard plus violet que dans mes souvenirs hausse un sourcil perplexe.
J'ai peut-être mis un peu trop de trémolos dans ma voix.
§
§
Fin de la première partie.
§
§
« Under my skin » est en deux parties et c'est normal. Il fallait un minimum de cohérence vu que l'arc n'est qu'en quatre parties
et qu'après Under c'est l'épilogue, la Mante religieuse.
La prochaine sera up à mon retour de vacances.
Et ce sera le pov de Duo
Et euh…
Ça va chauffer…
Mici de suivre !
§
A pluche'
§§
Mithy [Mardi en Crète Yeppa]
§§
Cliffhanger land vous ne m'en voulez pas hein ? lool
