Bonjour bonjour !
J'espère que vous allez bien en ce début de semaine.
Désolée pour le (petit) temps d'absence, j'ai en ce moment beaucoup de projets en cours.
/ J'ai mis à jour la mise en page pour que votre lecture soit un peu plus agréable /
Bonne lecture :)
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Réponse(s) aux lecteur.ice.s
Nedwige Stark : Narcissa l'a puni dans le chapitre 10 : il ne devait plus sortir de sa chambre jusqu'à son départ à Poudlard. Mais pourquoi l'écoute-t-il ? La réponse dans ce chapitre ;) Dans tous les cas, j'espère que tu aimeras la suite !
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Chapitre 11 : Erase it all
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L'heure tant attendue était arrivée. Hermione patientait dans la cuisine des domestiques, pressée de partir définitivement cet endroit lugubre. Gily lui avait apporté des vêtements, les mêmes que ceux qu'elle avait préparés en quittant la maison de ses parents. Hermione ne pouvait pas s'empêcher de penser à eux. Gily allait lui manquer, comme tous les Elfes des Malefoy.
L'adolescente n'avait pas pris beaucoup de temps pour tous bien les connaître, mais elle avait compris pas mal de choses en côtoyant Norma et Gily. Même si ce dernier n'arrivait pas à imaginer son existence autrement que par le biais de la servitude, Norma, au contraire, restait bien consciente de sa condition et ne l'enviait pas.
Voyant qu'Hermione s'intéressait à son mode de vie en lui posant des questions, la vieille Elfe lui avait donné quelques pistes pour développer son association. Norma était catégorique : si Hermione voulait abolir l'esclavage des Elfes de maison, elle devait obligatoirement les inclure dans ses processus de décision. Par ailleurs, elle lui avait demandé de rester humble. Seul un Elfe vivant cette oppression au quotidien pouvait saisir toutes les nuances de sa condition et par conséquent, savoir au mieux ce qu'il serait bon pour lui. Hermione n'avait jamais pensé à ça. Elle était toutefois partie en croisade seule contre le monde, tentant de rassembler d'autres sorciers à sa cause. Elle avait remercié chaleureusement Norma pour ses enseignements et lui promit de les mettre en pratique.
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Après s'être habillée dans une tenue jean et basket, elle se dirigea vers le vestibule du Manoir. Elle aperçut Drago dans son sempiternel costume noir, la mine fatiguée. Lui et Narcissa l'attendaient, de grosses valises à leurs pieds. Cette dernière discutait énergiquement avec son fils, heureuse qu'il retourne à ses études. Dès qu'elle s'engagea dans l'escalier, Drago posa immédiatement son regard sur elle. Un bleu glacé.
- Ah, Miss Granger. Vous arrivez au bon moment.
- Mrs Malefoy, Drago, les salua Hermione en s'inclinant légèrement. Comment allez-vous aujourd'hui ?
- Nul besoin de formule de politesse, ma chère. Vous ne dupez personne.
- Je…
- Tututut. Il suffit, la coupa-t-elle. Vous êtes aussi heureuse que moi de ne plus vous avoir dans les pattes ! Bien que j'ai été très satisfaite par vos services, Miss Granger. Si le Seigneur des Ténèbres finit par triompher, je serai ravie de vous offrir un emploi dans ma maison. Si vous survivez jusque là, cela va sans dire.
- Mère, pardonnez-moi de vous interrompre, mais il est temps pour nous de partir. Nous allons manquer notre train.
- Tu as raison, mon chéri, gloussa Narcissa. Je me suis laissée emporter. Fais un bon voyage et n'oublie pas de m'écrire quand tu seras installé.
- Oui, Mère. Portez-vous bien.
Drago se dirigea vers la cheminée du vestibule et tendit à Hermione un petit bol rempli de poudre de cheminette. Décidée, la jeune femme s'empara une grosse poignée. Elle disparut dans d'immenses flammes vertes, emportant avec elle son regard bleuté.
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Ils arrivèrent tous les deux sur un quai presque vide. La nouvelle avait frayé son chemin. Après avoir pris le contrôle du Ministère grâce à ses Mangemorts, Voldemort en avait placé quelques-uns à Poudlard. Hermione pensa que certains parents moldus ou mixtes avaient préféré retirer leurs enfants de l'école. Elle devait probablement être l'unique Née-Moldue à continuer ses études cette année.
Le sourire d'Hermione apparut instantanément quand elle aperçut Ginny au loin. Elle était habillée dans une tenue similaire à la sienne et attendait seule devant le train. Hermione devina qu'elle avait dû faire des pieds et des mains à sa mère pour ne pas la laisser l'accompagner. Molly Weasley restait une vraie dragonne avec ses enfants, ça n'a pas dû être simple pour Ginny de la convaincre. Mais cette dernière était plus têtue que tous ses frères réunis !
Dès que Ginny l'aperçut, elle courut vers elle avant de l'enlacer énergiquement. Hermione recula légèrement sous le poids de son amie, bousculant Drago qui se trouvait juste derrière elle.
- Hermione ! Par Godric, tu vas bien ! s'exclama-t-elle. On a eu si peur ! On a tous cru que tu avais été tuée par Tu-Sais-Qui !
- Tout va bien, Ginny. Je…
- Avance, Granger, la coupa Drago en percutant son épaule.
- Rien ne presse, répliqua Hermione.
- Alors c'est chez lui que tu t'es retrouvée pendant ces vacances, murmura Ginny.
Hermione hocha positivement la tête. Son amie regarda Drago avec dédain, prête à l'étrangler.
- Si j'apprends que tu lui as fait le moindre mal, tu me le paieras, Malefoy.
- Beaucoup de paroles et peu d'action, souffla-t-il. Vous ne savez faire que ça dans votre famille de rouquins pouilleux.
Ginny lui donna une gifle monumentale. Tout le monde autour d'eux se retourna, stupéfait.
- Heureux, bouffon ? J'ai mis une menace à exécution !
- Arrêtez tous les deux, s'exaspéra Hermione, en s'interposant. Vous n'allez pas vous battre dans la gare !
Drago la poussa violemment vers la porte de la rame, la forçant à monter.
- Calme-toi Drago, lui marmonna Hermione.
- Grimpe dans le train, Granger ! rugit Drago, sa baguette pointée sur elle.
- Un problème, Mr Malefoy ? demanda un homme habillé tout en noir à côté d'eux.
- Aucun, répondit Hermione à sa place avant de disparaître dans le wagon.
…
Drago profitait du trajet pour se reposer. Du moins, il essaya. Il avait emmené Granger dans un compartiment isolé en faisant en sorte que personne ne les remarque, ne dérange ou n'entende. Sa joue le lançait encore, mais il s'en fichait, il avait connu bien pire au Manoir. Weaslette avait toujours eu un fort caractère et contrairement à son frère, elle ne se laissait pas faire. Il devra faire attention à elle quand il se trouvera à Poudlard. La rouquine ne lâchera pas Granger d'une semelle.
Dès qu'ils furent seuls, Drago ferma les yeux. Il ne voulait pas que Granger vienne lui faire la conversation. Il devait se concentrer sur sa mission : lui soutirer des informations. Enfermé dans sa chambre pendant les derniers jours, il avait retourné le problème dans tous les sens. Drago en avait conclu qu'il devait apparaître proche de Granger afin qu'elle se confie, mais pas suffisamment pour qu'il s'attache trop. Il ne pouvait pas permettre à ses sentiments d'interférer. Elle ne faisait pas partie de son monde. Elle était l'ennemie. Elle restait une Sang-de-Bourbe.
Une Sang-de-Bourbe qu'il avait embrassée, qu'il avait désirée.
Salazar, je n'arrive pas à me la sortir du crâne.
Drago ne pouvait s'empêcher de se revoir avec Granger dans la pièce secrète du Manoir. Son esprit repassait la scène en boucle. Ses lèvres humides, ses doux cheveux ondulés, ses joues veloutées…
Il commença à se taper la tête contre le dossier de son siège, comme pour extraire ses pensées indignes.
- Drago, vas-tu enfin me parler ?
Elle ne me lâchera donc jamais ?
- Je n'ai rien à te dire, Granger, répliqua Drago en entrouvrant les yeux.
Granger s'était assise à côté de lui, tentant de plonger son regard dans le sien.
- Drago… Tu ne peux pas m'ignorer comme ça. Pas après ce qu'il s'est passé.
- Si je peux, grogna-t-il. Et tu vas me laisser tranquille ou je te jette un Silencio.
- Sûrement pas ! Tu es encore en train de fuir. De me fuir. Me lancer un sort ne changera rien, je reviendrai à la charge autant de fois qu'il le faudra.
- Je ne m'enfuis pas. Je n'ai juste pas envie de te parler.
- Tu ne peux pas décemment m'embrasser, devenir tendre avec moi pour ensuite me planter comme ça ! s'indigna-t-elle.
- C'était une erreur.
- Une erreur ? Tu te fiches de moi ! s'énerva Granger. Tu m'as embrassé deux fois !
- J'étais bourré la première fois. Et puis, c'est toi qui m'as embrassé !
- Mais pas la deuxième !
- Je n'étais plus moi-même à ce moment-là.
- Bien sûr… C'est ce que j'appelle quelqu'un de mauvaise foi qui fuit ses sentiments !
- Parfait, je vais aller faire le lâche dans le couloir alors, grogna-t-il.
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Drago sortit du compartiment, il avait besoin d'air. Il connaissait bien la ténacité de Granger, elle ne le lâchera pas d'une semelle. Il prit bien soin de verrouiller magiquement la porte avant de partir déambuler dans le train.
Au bout du wagon, Drago croisa une petite femme rousse habillée toute en noir.
- Mr Malefoy ! Vous voilà !
- Mrs Carrow, que me vaut le plaisir ?
- Le Directeur m'a chargé de vous donner ceci, notifia Alecto Carrow en lui tendant une insigne dorée.
- N'attendez pas l'arrivée à Poudlard pour faire régner votre autorité.
- Merci, c'est un honneur, répondit Drago.
- Ne nous décevez pas, marmonna-t-elle avant de poursuivre son avancée dans les couloirs du train.
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Arrivé au fond du train, Drago s'assit sur un strapontin. Son regard se perdait dans le paysage d'automne qui défilait devant ses yeux. Une fine pluie tambourinait contre la vitre. La brume épousait délicatement une pleine encore verte et enveloppait délicatement les collines aux alentours. Les arbres se coloraient. De timides teintes orangées apparaissaient de part et d'autre, soulignant la végétation encore bien verte. Quelques bâtiments en ruine faisaient leur apparition, tout aussi lugubres les uns que les autres. Drago voulut maintenant transplanner dans un vieux château qui apparaissait au loin. Il se rêvait mendiant, fuyant la guerre, chassant dans les bois environnants pour survivre. Il ne voulait pas revivre tout ça. Dès qu'il arrivera à Poudlard, il devra rendre des comptes à Rogue, au Seigneur des Ténèbres. Surveiller Granger tous les jours. Il voulait mourir.
- Drago ? Je t'ai cherché partout !
Une voix familière le sortit de ses rêveries.
- Salut Blaise, répondit-il sans le regarder.
- Mec, qu'est-ce que tu fous tout seul à l'arrière du train ? Tu es du genre à t'asseoir dans le meilleur compartiment à l'avant, d'habitude.
- Je tiens plus tant que ça à mon confort en ce moment.
Blaise s'assit sur le strapontin à côté de lui. Drago regardait toujours le paysage au-dehors. Impossible pour lui de fuir cette fois.
- Dis-moi ce qu'il se passe Drago. D'abord, tu voulais être constamment seul l'année dernière et maintenant ça ? Je n'ai reçu aucune réponse à mes lettres de cet été ! Tu te souviens du serment qu'on s'était fait en 3e année quand tu t'étais un peu éloigné de Crabbe et Goyle ? À la vie, à la mort, non ?
- Ce n'était que des paroles de gamin, Blaise.
- C'est ce que tu veux me faire croire, mais tu sais que c'est faux. Tu n'es pas bien, je le sais, et ça me rend malade.
- Tu ne me lâcheras pas encore cette année, hein ?
- Jamais Drago, tu es mon meilleur ami. Peu importe le nombre de fois où tu essayes de me fuir, que je ne mérite pas ton amitié ou autres conneries que tu m'as balancées…
- C'est vrai que j'y suis allé un peu fort, grimaça Drago. Mais j'avais mes raisons.
- C'est à cause Dumbledore, c'est ça ? Tu voulais me protéger ? lui chuchota Blaise.
- …
- Je te connais mieux que personne, Drago, tu ne m'aurais jamais laissé tomber, lui murmura-t-il. Pas après tout ce qu'on a vécu ensemble. Tu voulais plus me parler du jour au lendemain ! Tu n'aurais jamais organisé tout ça de ton plein gré.
- Si tu savais combien de fois j'ai voulu mourir après ça… se confia Drago.
- Même bien avant. Tu te souviens quand tu m'avais dit que tu sauterais de la tour d'astronomie si…
- … je devais passer encore un an à Poudlard. Oui je m'en souviens. C'était l'année dernière dans le train. Tu t'es bien foutu de moi, d'ailleurs, grimaça Drago.
- Je regrette, crois moi. Je ne me suis jamais senti aussi mal après ça, soupira Blaise, la mine désolée.
- Tu avais vraiment besoin d'aide cette fois et je t'ai ri au nez. J'ai essayé de t'en parler l'année dernière, mais je n'arrivais pas à te coincer.
- Tu n'aurais pas pu. Je m'étais caché quasiment toute l'année..
- Ça ne m'étonne pas. Mais comprends-moi, avant tu avais tendance à en faire tout un drame pour le moindre truc. Tu te souviens de l'hippogriffe ?
- Je sais, ouais, ricana Drago. Cette saleté de poulet.
- Il ne t'avait pas si amoché que ça, si ? pouffa Blaise.
- Non pas vraiment. Il m'avait bien griffé, mais mon bras n'était pas entaillé profondément. J'avais vite guéri.
- Et toi qui voulais qu'il meure…
- J'étais un parfait imbécile à cette époque-là. Je crois que je voulais juste provoquer Hermione. Elle prend tout le temps la défense des créatures magiques et des miséreux, soupira Drago. Tu as bien vu qui elle se trimballe comme amis ? Entre Saint Potty notre sauveur et Weasmoche le prolo.
- Hermione, hein ? sourit malicieusement son ami.
- Merde… se maudit Drago, rougissant.
- Toujours à fond sur elle, à ce que je vois ? Raconte.
- Commence pas, Blaise…
- Te défiles pas cette fois ! répondit-il avec un clin d'œil.
- Oh la ferme ! répliqua Drago, le sourire aux lèvres, heureux de retrouver son ami.
…
Hermione était seule dans le compartiment, plongée dans ses pensées. Si seulement Drago lui avait donné un livre, elle aurait pu s'occuper l'esprit ! C'est alors que la porte coulissa. Ginny, suivie de Neville et Luna pénétrèrent dans le compartiment. Ils étaient déjà tous habillés en uniforme. Émue de revoir ses amis, Hermione fondit en larmes.
- Oh ma belle, lui murmura Ginny en la prenant dans ses bras. Tu nous as tellement manqué.
- Je… je… pensais que… que je ne vous reverrai plus ja… jamais, hoqueta Hermione.
- Nous aussi, Hermione, lui répondit Neville. Ginny nous a raconté que tu devais te rendre chez elle en juillet, et que tu n'es jamais apparue. Quelques jours plus tard, on apprenait par la Gazette que les Mangemorts s'étaient introduits chez tes parents.
- Que s'est-il passé ? l'interrogea Ginny.
Le visage déformé par les sanglots, Hermione hocha la tête négativement.
- Ils t'ont soumis à un sortilège qui t'oblige à ne pas nous en parler, c'est ça ? demanda Luna.
Hermione hocha par l'affirmative.
- Les salauds ! grogna Ginny en tournant la tête vers Neville et Luna. Il va falloir qu'on coince Malefoy et qu'on lui arrache des aveux !
- C'est une bonne idée, je te suis sur ce coup-là, acquiesça Neville.
- Vous ne pensez pas que Vous-Savez-Qui a apposé le même genre de sortilège à Malefoy ? questionna Luna.
Ils se tournèrent vers elle, surpris.
- Bien vu, soupira Ginny. Je n'y avais pas pensé, c'est logique pourtant…
- Trouvons alors un moyen de te faire échapper du train, suggéra Neville à Hermione. Tu es plus en danger que nous, ici.
- J'ai vu des Mangemorts sur le quai avant qu'on parte, indiqua Luna. Ils ont lancé des sortilèges sur tous les wagons avant de monter dans le train. Ils doivent certainement patrouiller à l'heure qu'il est.
Tout le monde se tourna à nouveau vers elle.
- Oh, Luna. Tu es si clairvoyante qu'on se ferait avoir bêtement comme des premières années, admit Ginny. Cela dit, rien ne nous empêche de secouer les joncheruines à ce crétin de Malefoy !
Hermione présenta un sourire amusé. Elle profita de cette accalmie dans le train pour demander à ses amis comment allaient Harry et Ron.
Ginny lui répondit que l'extraction de Harry de chez les Dursley s'était bien passée, personne n'avait été tué. Seul Fred avait eu son oreille arrachée, ce qui horrifia Hermione. Peu de temps après, lors du mariage de Bill et Fleur, ils apprirent l'assassinat du Ministre de la magie par les acolytes de Voldemort. Hermione se souvint alors de cet événement, elle l'avait lu dans la Gazette avec Drago. La rousse poursuivit en précisant que les Mangemorts s'étaient rejoints à la fête dès l'annonce. Heureusement, tout le monde s'était enfui, y compris Harry et Ron. Depuis cette soirée, Ginny n'avait plus eu de nouvelles d'eux depuis.
Après avoir été rassurée de son récit, Hermione discuta alors de tout et de rien avec ses amis jusqu'à leur arrivée à la gare de Poudlard. Elle voulait seulement ne pas aborder l'évolution de sa relation avec Drago, attendant un moment plus propice pour pouvoir le leur dire.
Le train venait à peine de s'arrêter à la gare de Poudlard que Drago et Zabini firent irruption dans le compartiment.
- On y va, Granger.
- On peut savoir où tu l'emmènes, Malefoy ? grogna Ginny en se levant de son siège.
- Occupe-toi de tes Niffleurs, Weaslette, répondit Drago, la dominant par sa taille.
- Hermione n'est pas ton Elfe, s'interposa Neville, se levant à son tour en brandissant sa baguette. Elle n'a pas à te suivre partout !
- Mais c'est que le chaton montre les griffes ! Je suis Préfet-en-chef cette année, répliqua Drago en tapotant son insigne accroché à sa veste. C'est fini la belle vie où vous étiez les chouchous intouchables de Dumby.
- Tu n'es pas plus intouchable que moi, Malefoy ! Je peux toujours remettre mon poing dans ta tronche ! objecta Ginny.
- Essaye et tu verras ! cracha Drago en sortant sa baguette, furieux.
- Hey ! On se calme ! s'interposa Zabini, en poussant son ami en arrière. Drago a juste rendez-vous dans le bureau du Directeur avec Granger. Ils devaient y aller tous les deux à la sortie du train.
Surpris, Ginny et Neville se retournèrent vers Hermione. Cette dernière leur fit une tête désolée.
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