S02E20

Pov Jamie

Fiouuuuuuuuuuuuuuuu. Ça, mes téléspectateurs, c'est le bruit du vent dans mes oreilles. Et c'est génial. Je courrai avec Bella, Jasper et Edward à travers les plaines de Cantwell pour rejoindre la forêt à deux kilomètres du chalet et sachez-le, ça ne nous prit qu'une trentaine de secondes pour traverser ces deux kilomètres.

« Jamie, à qui tu parles dans ta tête ? Me demanda Edward une fois que nous nous mîmes à marcher.

« Mes téléspectateurs imaginaires.

« Tu sais qu'ils n'existent pas ?

« Oui, je sais, dis-je, c'est le principe d'imaginaires mais j'aime bien parler à des gens que je m'imagine, parfois. Ça rend ma vie plus amusante. Et j'ai donné le code de ton casier aux lecteurs du tome 1.

Il n'avait aucune idée que vous étiez réels et que vous le regardiez en bavant. Il se tourna immédiatement en me regardant avec sérieux.

« Je plaisantais, ricanai-je. Je sais que tu m'écoutes, tu verrais ta tête.

Il la secoua comme si je le désespérais. C'était peut-être ce que je faisais. N'empêche que c'était une série à propos de moi, la preuve, Edward était mon petit-ami.

« Et je suis coincé avec ton esprit pour l'éternité, soupira-t-il dramatiquement.

« Hééé.

« Je plaisante, trésor. J'aime ton esprit, au moins, je ne risque pas de m'ennuyer avec toi.

Il s'arrêta entre deux arbres avant de nous faire face et me sourit.

« Bien, un peu de sérieux, maintenant, enchaîna-t-il. Avant tout, quand vous attrapez votre proie, tordez-lui le cou pour ne pas la faire souffrir et mordez immédiatement avant que le goût ne commence à s'altérer. Évitez la martre, une sorte de petite belette, elles ne sont plus très nombreuses, il faut leur permettre de se reproduire suffisamment. Bella, concentre-toi et utilises ton ouïe et ton odorat pour repérer un animal dans le coin. Jasper te suivra de loin, il utilisera son don sur toi au cas où un humain te dévierait de ta trajectoire.

Elle se concentra et rapidement, partie à la poursuite de sa proie, très vite suivie par Jasper. Edward prenait un air sérieux fixant un point sans vraiment le regarder puis il me fit signe de le suivre. À notre point d'arrivée, je découvris Bella la bouche collée contre la fourrure d'un renard au pelage roux. Pauvre petite bête mignonne, me désolai-je.

« Tu as plus d'empathie pour ce renard que pour l'humain dont tu t'es nourrie.

« Les humains ne sont pas mignons, rétorquai-je. Sauf toi... mais tu es un vampire, tu ne comptes pas. Et le monsieur était très gentil.

« À quel moment as-tu pu voir qu'il était gentil ?

« Il m'a donné son sang.

« Il n'était pas vraiment d'accord avec ça, répliqua-t-il.

« C'était quand même gentil.

Bella avait fini de boire son renard, elle me regardait et je voyais qu'elle était déçue. Je préférai penser que c'était à cause du goût de l'animal et pas... moi. J'évitai son regard pendant qu'Edward me rappela de tordre le cou de la proie que j'attraperai. Je suivis ses instructions pour me concentrer mais j'étais trop déconcentrée par ma volonté d'ignorer ma sœur.

« Jamie, me recadra-t-il. Ferme-les yeux si ça t'aide.

Je fermai les yeux. J'entendais les petits battements de cœur, les petits bruits de pas. Il y avait plusieurs animaux dans cette forêt. J'en choisis un et courus dans sa direction, je découvris un faisan picorant le sol. Je lui tordis le cou en m'agenouillant... et lui arrachai la tête. Oups.

« Pardon, petit faisan.

Heureusement, il n'avait rien vu venir, il n'avait pas pu ressentir la douleur un seul instant. Il y avait du sang qui giclait de son cou, ça en foutait partout. Je soulevai le corps et ouvris la bouche pour que le jet entre dedans sans que je n'ai besoin de mordre, Edward arriva à ce moment-là, il fronça les sourcils en me voyant faire. Le sang m'aspergea d'abord le visage mais quand il atterrit sur ma langue, je jetai le corps et crachai ce que j'avais dans la bouche. C'était dégueulasse. J'essuyai ma bouche avec le dos de ma main.

« Dégueulasse, grimaçai-je. Je ne veux pas boire ça.

Edward s'approcha et s'accroupit face à moi, les avant-bras posé sur ses cuisses.

« Bois-le avant que le goût ne devienne encore plus détestable.

« Je ne veux pas, refusai-je.

« Je ne te laisse pas le choix, tu ne vas pas l'avoir tué pour rien. Il a donné sa vie pour que tu te nourrisses, la moindre des choses, c'est que tu le fasses.

Je ne voulais tellement pas me nourrir de ce sang que j'avais envie de pleurer.

« S'il te plaît, je veux boire du sang humain.

« Non, je ne vais pas être indulgent avec toi. Je sais que c'est dur, trésor... mais tu t'habitueras et ça deviendra facile, je te le promets.

« C'est facile quand on n'a jamais bu du sang humain, marmonnai-je.

« J'en ai bu, m'avoua-t-il.

Je relevai le regard sur lui.

« J'ai eu une période de rébellion, je me nourrissais des humains les plus vils mais même s'ils étaient des déchets de l'humanité, ça n'était pas bien et aujourd'hui, c'est mon plus grand regret.

« Mais les humains, c'est comme des animaux.

« Fondamentalement, les humains sont des animaux mais nous n'étions pas des faisans ou des renards avant d'être transformés, nous étions humains.

« Mais s'ils ne souffrent pas ?

« Ils ont des familles, trésor. Tu ne voudrais pas qu'un vampire se nourrisse de Charlie, n'est-ce pas ?

Je me figeai, écarquillai les yeux, la bouche entrouverte et secouai la tête.

« D'accord, acceptai-je. Je vais boire le sang du faisan.

Il retourna le chercher, me dit de fermer les yeux et de mordre devant moi. Je le fis alors qu'il me présentait le corps. C'était encore plus dégueu que tout à l'heure. Quand j'eus fini, il me ramena auprès de Bella et Jasper, ce dernier me lança un sourire en coin en me voyant mais Bella était un peu choquée. J'étais au bout de ma vie, moralement, parce que ce que je venais de boire, c'était tout ce que j'allais avoir pour l'éternité alors que je savais que les humains avait un goût délicieux.

« Je vais déposer les carcasses près de l'antre d'un ours, nous indiqua Edward. Je reviens.

Il prit le renard et se dirigea vers l'endroit où nous avions laissé le faisan. Il fut de retour en peu de temps.
Au chalet, il me demanda de le suivre pour rentrer à l'intérieur sans que Charlie ne me voit. Il sauta sur la colline remplie de végétation, s'accrochant au tronc d'un arbre puis sauta à nouveau sur le balcon du troisième étage.

C'est parti.

Je sautai sur le même tronc puis sur le balcon. C'était plus facile que je le pensais. Il me dit de l'attendre là, sauta du balcon et deux secondes plus tard, il était de l'autre côté de la porte fenêtre et l'ouvrait. Il me prit la main et me guida jusqu'à ma chambre et me fit entrer dans ma salle de bain et resta avec moi. D'abord, je ne comprenais pas pourquoi il restait avec moi puis je me découvris dans le miroir. Une large traînée de sang barrait mon visage de haut en bas de façon irrégulière, et une traînée essuyée entourait ma bouche et partait sur la gauche. C'était une scène horrifique pour un humain, ça. Il me tourna pour que j'arrête de me regarder et m'embrassa malgré le sang.

« Tout va bien, trésor ?

« Je... ne sais pas ce que je pense de ce sang sur mon visage.

« Tu avais besoin de te rendre compte qu'il est important de te nourrir proprement et que Charlie ne te voit jamais ainsi.

Je passai mon pouce sur sa bouche pour enlever le sang qu'il avait récolté, il sourit.

« Prends une douche pour nettoyer tout ça.

Je hochai la tête. Il me laissa seule, je retirai mes habits que je laissai en boule par terre parce qu'ils étaient pas mal tâchés aussi. Je me regardai encore dans le miroir et soupirai d'agacement. Encore un domaine où Bella se débrouillait mieux que moi. J'étais sûre qu'elle le faisait exprès, elle devait participer au concours de miss vampire parfaite. Un concours dont elle avait oublié de me parler.

Une fois que je fus propre et rhabillée, je m'occupai de mes vêtements sales, j'aurais dû les mettre à tremper dès le départ, le sang avait séché depuis. Je fis couler l'eau dans le lavabo, mis un peu de savon et y mis mes vêtements pour essayer de rattraper les choses.

Je descendis ensuite, Bella et Charlie regardaient la télé, la porte était ouverte et je voyais Edward accoudé à la rambarde, tournant le dos à la maison. Je me tournai vers la télé, c'était un talk-show, pas intéressant. Je regardai ma sœur regarder parfaitement la télé parce que tout ce qu'elle faisait était parfait. Elle se rendit compte que je la fixai et tourna la tête, me sourit avant de s'inquiéter à la perfection. Elle se leva alors je m'enfuis mais elle avait utilisé sa super vitesse pour me barrer le chemin – de façon parfaite, bien sûr.

« Allons parler, décida-t-elle.

Elle me prit la main et m'emmena jusque sa chambre, près de la mienne au troisième étage. Elle s'assit en tailleur sur son lit aux draps violets, je fis de même, regardai sa position et me réinstallai pour être dans l'exacte même position qu'elle.

« Qu'est-ce qui ne va pas ? Me demanda-t-elle.

Je la foudroyai du regard.

« J'ai fait quelque-chose ? S'inquiéta-t-elle.

Je gardai le silence.

« Si tu ne me dis pas ce que j'ai fait de mal, je ne peux pas savoir de quoi je dois m'excuser.

Je baissai les yeux entre nous.

« Tu n'as rien fait de mal, admis-je. Ce n'est même pas de ta faute mais je suis...

J'essayai de définir ce que je ressentais.

« Je suis quoi, Jasper ? Demandai-je.

Je savais qu'il était quelque-part dans le chalet et qu'il pouvait m'entendre.

« Frustrée, me répondit-il.

« Oui, c'est ça, je suis frustrée. C'est frustrant de ne pas réussir à faire les choses correctement et tu y arrives si bien. Tu fais tout mieux que moi. Je suis nulle et tu es... tu es si parfaite. Je voudrais être comme toi.

« Bébé, souffla-t-elle avec compassion en me prenant dans ses bras. Tu te trompes, je ne le suis pas et tu n'es assurément pas nulle. Tu fais de ton mieux, personne ne te demande de tout faire parfaitement, tu sais ?

Elle se recula, recoiffa mes cheveux mouillés en glissant ses doigts dedans.

« Il y a des choses que tu fais mieux que moi, me dit-elle.

Je lui lançai un regard équivoque.

« Pas la course, pas la maîtrise de nos aptitudes, pas la façon de nous nourrir, énumérai-je.

« Mais toi, fit-elle en pointant son doigt sur mon sternum. Toi, tu es la personne la plus aimante que je connaisse et la plus adorable, aussi. Tu ne penses jamais de mal des gens, tu ne les juges jamais, je le fais, souvent d'ailleurs, même ceux qui ne le méritent pas. Tu ne sais peut-être pas faire toutes les choses correctement mais tu as une bonne âme et c'est ce qui compte le plus.

« Je sais pas, chuchotai-je, peu convaincue.

« Moi, je le sais, sœurette et je t'aime de tout mon cœur.

« Moi aussi, je t'aime.

Elle me sourit et me reprit dans ses bras.

Pov Edward

Bella avait besoin de me parler, je proposai à Jamie de jouer à un jeu de société avec Esmée, Alice et Charlie, ce qui lui changerait les idées. J'emmenai Bella vers les montagnes, je m'assis sur un rocher qui s'était décroché de la montagne à un moment donné dans l'Histoire, elle resta debout devant moi.

« Est-ce que j'ai réussi à la rassurer ? Me demanda-t-elle.

Je hochai la tête.

« Tu as su trouver les mots qu'il fallait pour l'apaiser.

Elle soupira de soulagement ou de contrariété, je ne saurais dire.

« J'ai toujours pensé que, tu sais ? Je devais être parfaite pour l'aider. Je pensais que ça serait plus facile pour elle si je ne faisais jamais d'erreur et, là, je parle de notre vie humaine. Ce qui m'a suivie dans ma vie vampirique. J'avais besoin de faire les choses bien pour elle, je me mettais moi-même la pression à ce propos, mais je ne pensais pas que ça jouerait contre elle.

« Ce n'est pas de ta faute, comme tu l'as dit, tu n'es pas parfaite. Personne ne peut l'être.

« Mais à cause de moi, elle se sent nulle, culpabilisa-t-elle. Elle ne m'a jamais demandé d'être parfaite, je pensais que c'était ce qu'elle avait besoin de ma part et j'avais peur de ce qui se passerait si je ne l'étais pas.

Elle envoya un caillou voler en le frappant avec son pied.

« Je te le répète, ce n'est pas de ta faute.

« Pourquoi ça ne le serait pas ?

« Bella, penses-tu que ce soit de la faute de Jamie si elle est immature ?

« Non, bien sûr que non.

« Alors pourquoi penses-tu que la faute te revient si tu es perfectionniste ?

Elle me fixa un moment mais finit par hocher légèrement la tête.

« Tu as raison, admit-elle.

Elle fut songeuse, après cela.

« Carlisle et Emmett sont arrivés à Forks, tu crois ?

« Depuis un moment, oui. Logan n'y est probablement pas encore.

Elle me lança un regard.

« Je me demandai juste s'ils étaient arrivés, fit-elle en haussant les épaules.

« Oui, bien sûr.

« Ne commence pas, râla-t-elle.

Je ricanai, elle me fusilla du regard. Je levai les mains en signe de reddition. J'essayai de ne pas trop m'avancer mais Bella avait peut-être un petit coup de cœur pour ce Logan.

« Tu connais tout de notre vie ? Humaine, je veux dire. Vu que tu espionnes la tête de ma sœur, tu dois bien savoir des trucs.

« Je connais une bonne partie, oui. Pourquoi ?

« En parlant tout à l'heure, de ma vie avec Jamie, j'ai pensé au fait que nous n'habitions pas avec Charlie depuis longtemps.

« Dis m'en plus, demandai-je.

Je devais avancer avec précaution, je ne pouvais pas lui mentir si elle me demandait des choses en rapport avec sa mère mais je ne savais pas comment elle allait réagir si elle savait que sa mère n'était pas morte, comme elle l'avait dit à Jamie.

« Et bien... je ne sais pas. Nous ne vivions chez Charlie que depuis l'hiver, je crois. Mais avant ça ? Nous habitions ailleurs mais où et avec qui ? Est-ce que notre mère est morte cet hiver ? Je pensais qu'elle l'était depuis notre enfance mais... tu sais, j'ai oublié pas mal de trucs, je crains d'avoir oublié ma mère.

« Vous habitiez avec votre mère, à Phœnix. Et si tu es si perfectionniste avec ce besoin de protéger ta sœur contre vents et marées, c'est parce que votre mère n'était pas très douée dans son rôle de mère. Tu as, en quelques sortes, endossé le rôle vacant pour ta sœur.

« Elle est toujours en vie ?

« Oui, elle l'est toujours mais je suis désolé, vous ne pourrez pas la revoir, ta sœur et toi.

« Parce qu'on a trop changées ?

Je hochai la tête.

« Je comprends, me dit-elle. Elle ne doit pas découvrir que nous sommes autre chose qu'humaines, maintenant. Qu'est-ce que Charlie lui a dit, du coup ?

« Rien, elle pense toujours que vous avez disparues, c'est ce qu'il est coutume de faire dans ces cas-là.

« Ok. Je ne sais pas si je dois le dire à Jamie...

« Tu n'es pas obligée, si elle se rend compte, on lui expliquera.

Elle hocha la tête.

« Veux-tu courir ou escalader la montagne et courir au sommet ?

Elle me sourit.

« J'adorerais.

Pov Jamie

Pendant que j'engouffrai mes habits détrempés dans la machine à laver, je réalisai que je n'avais pas été aux toilettes depuis longtemps. J'essayai de me souvenir mais je crois que je n'y avais pas été depuis ma transformation. Ça n'était pas bon, n'est-ce pas ? Je n'avais pas fait attention à si ma sœur y allait ou si elle avait le même problème que moi.

Je mis la machine en route et sortis de la buanderie située dans le coin du garage au rez-de-chaussée puis montai les escaliers, je sortis ensuite du vestibule pour rejoindre le salon. Charlie regardait la télé, assis sur le canapé, Jasper était sur le fauteuil, il pianotait sur son téléphone, je pense qu'il jouait, Esmée et Alice étaient sorties après notre partie de petits chevaux.

« Papa ?

« Mh ? Fit Charlie en se tournant vers moi.

« Il faut que j'aille à l'hôpital.

Il fronça les sourcils, Jasper releva la tête de son téléphone, surpris.

« Pourquoi ma puce ? Tu te sens mal ?

« Euh...

C'était gênant, je ne voulais pas annoncer à mon père que j'étais constipée... des deux côtés.

J'entendis Edward dehors dire ''Elle n'a rien, on va devoir avoir une conversation... ça va être un grand moment.'' Je fronçai les sourcils.

« Tu peux tout me dire, Jamie, insista mon père qui attendait toujours.

Je mordillai ma lèvre inférieure, essayant de gagner du temps. Edward arrivait, il avait forcément lu ce qui n'allait pas. Ce qu'il avait dit le confirmait et je n'avais rien, d'après lui. Edward et Bella entrèrent, enfin. Edward me sourit et me fit un clin d'œil. Je n'avais vraiment rien, il serait complètement paniqué et larmoyant si j'étais sur le point d'exploser de trop de nourritures.

« Elle n'a rien, dit-il à Charlie. Juste une inquiétude à propos de sa nouvelle condition.

« Alors, les filles, reprit-il d'une voix que mon père n'entendait pas. Désolé de ne pas vous avoir prévenues, je pensais que quelqu'un s'en était chargé, à Volterra. Vous vous en seriez rendu compte par vous-même mais je ne pensais pas que tu t'inquiéterais à ce propos, Jamie. Du coup, non, tu n'as pas de problème, les vampires ne vont pas aux toilettes.

Oh. cool. C'était au moins rassurant.

« Et vous n'aurez plus vos règles non plus, ajouta-t-il.

« Mais ! Ne parle pas de ça ! Protestai-je en me bouchant les oreilles et en fuyant la scène de son crime pour me réfugier dans ma chambre.

Je l'entendis, le petit soufflement de son petit rire.

« C'est rien, trésor, voyons, s'amusa-t-il. C'est naturel.

« Pourquoi est-elle partie comme une furie ? Demanda Charlie.

« J'ai mentionné l'absence normale de leurs règles.

« Je ne veux pas savoir, grommela Charlie.

Voilà ! Personne ne voulait savoir.


*Tousse* oui, bon, je me suis dit que c'était quand même sujet à questionnement de se rendre compte qu'on n'allait plus aux toilettes si personne ne nous avait prévenu à ce sujet. Je ne pouvais donc pas passer à côté de ce grand moment.

Jamie a donc fait sa première chasse, ça y est. Disons qu'elle ne peut que progresser.