Bonjour à tous et une très bonne année quelques heures à l'avance.

J'ai été agréablement surprise par vos review. J'ai décidé de faire une fin heureuse, avec toutes les tristes nouvelles qu'il y a eu ces derniers jours. Et puis il y a certaines fic qui m'ont fait pleurer de tristesse alors, j'ai décidé d'une fin joyeuse.

RAR

-pupuce : j'ai décidé d'arrêter de vous faire pleurer de tristesse, je préfèrerais que vous pleuriez de joie. Bonne année.

-Oiseau de feu : désolé pour le malaise que je t'ai fait ressentir. C'était pas vraiment voulu, j'ai juste voulu la rendre le plus réel possible et je crois que j'y suis arrivée. J'avoue que cette fic est plus facile à écrire que les autres mais je ne sais pas pourquoi. Alors tant que l'inspiration est là, j'en profite. J'ai d'autres idées et d'autres fics en réserve pour après celle-ci. J'ai pris ma décision et suivi la demande des autres lecteurs. Je ferai une fin heureuse pour oublier un peu les malheurs de ces derniers jours en espérant que l'année prochaine soit meilleure pour ceux qui ont tout perdu. Gros bisous et merci encore pour ta review.

-Ingrid : je ne suis pas cruelle au point de faire mourir Harry. Rassure toi j'aime aussi les fins heureuses. Bonnes fêtes.

-Eliza : je te laisse sans voix, c'est bien la première fois que je laisse quelqu'un sans voix, ça fait drôle. De rien pour le cadeau, c'est toujours un plaisir. Bonne année.

-fanli : une fin heureuse puisque c'est ce que tout le monde a réclamé. Bonnes fêtes.

-Severia : rassure toi j'ai pris ma décision et ce sera du bonheur difficile au début mais du bonheur quand même. Merci pour les compliments. Bonne année.

-arwen 65 : j'aime quand mais fic font ressentir des choses aux gens, c'est un plaisir de lire les review et d'y répondre. Je te souhaite du bonheur , du bonheur et encore du bonheur pour l'année 2005.

-ania : fin heureuse promis, juré , craché. Bonne année.

-muse 545 : ne t'inquiète pas je la continuerai jusqu'au bout sans problème. L'inspiration est là alors j'en profite. Bonnes fêtes.

-jenni944 : triste mais plus pour longtemps je te le promets. Bonne année.

-Aerials : lemon il y aura, il y en a toujours au moins un dans mes fics mais il faudra du temps tu comprends Harry est perturbé. Bonne année.

-Jo Lupin : pas de fin triste en ainsi décidé la majorité d'entre vous et puis c'est censé être la fête il y a assez de morts pour le moment pour ne rajouter encore, tu ne crois pas. Bonne année.

-Onarluca : tu vas finir par me détester n'est-ce pas, j'arrête pas de te faire pleurer, alors pour me faire pardonner, je te promets une fin comme tu les aimes, c'est à dire heureuse. Merci pour le compliments mais je crois que toi aussi tu as du talent, d'ailleurs il me semble que nous sommes plusieurs à attendre la suite de ta fic si je ne me trompe pas. Harrychou ne mourra pas c'est une promesse puisque vous avez décidé d'une fin heureuse. Pleins de bisous et surtout pleins de bons vœux pour l'année 2005. Amuse toi bien ce soir.

Je vois la lumière au bout du tunnel.

-« Harry que veux-tu dire, réponds-moi s'il te plaît. »

-« Voldemort m'a empoisonné, le poison s'écoule lentement dans mes veines et atteindra mon cœur dans quelques semaines. Il n'y a pas d'antidote possible. »

Le cœur de chacun rata un battement.

-« Non, il y a certainement un moyen de te sauver petit frère, tu ne peux pas m'abandonner maintenant. »

-« Mon dragon, mon frère, ainsi va la vie, sois heureux. » et puis en se retournant vers Séverus, il ajouta. « Soyez heureux pour moi. »

-« Harry tu te trompes, il n'y a rien entre moi et Drago. »

-« Vous n'avez pas à vous cacher tous les deux à cause de moi, je comprends et c'est pas grave, du moment que vous êtes heureux ensemble, le reste importe peu. »

-« Tu ne comprends vraiment pas, Drago et moi ne sommes pas ensemble, c'est mon filleul. »

Il vit alors la douleur dans les yeux de Harry, cette même souffrance que l'on voit dans les yeux des gens trahis.

-« Pourquoi continuer à me mentir, cela me fait mal. »

-« Mais je te jure petit frère, c'est la vérité, Séverus est juste mon parrain. »

-« Et c'est toi que j'aime Harry, pas Drago. »

-« Pourquoi me dire ça maintenant, si c'est par pitié c'est cruel, elle me fait mal autant que le mensonge. Pourquoi m'avoir rejeté, humilié et haï alors, pourquoi ? »

Des larmes perlèrent de nouveau le vidant de ses dernières forces et il s'effondra inconscient. Madame Pomfresh l'examina et les rassura, il était juste épuisé.

Séverus était perdu, il ne s'imaginait pas lui avoir fait autant de mal. Il comprenait enfin qu'il était la source de cette souffrance, le faire souffrir en l'éloignant de lui pour s'empêcher de souffrir lui-même. Il avait compris son erreur, à trop avoir eu peur d'un échec, il a rejeté l'amour faisant endurer à son amour la pire des souffrance, le conduisant lentement à l'agonie. Comment pouvait-il se rattraper, il ne voulait pas le perdre. Il essayerait plus tard d'arranger les choses et de gagner l'amour d'Harry, pour le moment, il y avait plus important, il faut trouver l'antidote et cette fois l'échec ne lui était plus permis s'il voulait garder Harry en vie.

Ils restèrent tous au chevet de Harry se demandant combien de temps ils pourraient encore le garder avec eux avant de le laisser rejoindre ses parents et Sirius.

La tristesse et le désespoir avaient envahi le cœur des personnes présentes.

Trop absorbées par leur douleur, ils ne remarquèrent pas les trois fantômes qui apparurent derrière eux. Ce fut Rémus qui réagit le premier, ils les connaissaient tellement bien ces trois personnes.

-« Lily, James, Sirius ????? »

Tous les autres se retournèrent vers eux.

-« Oh mon dieu, monsieur et madame Potter. »

-« Bonjour Rémus, bonjour Drago. »

Albus regarda son fils.

-« Bonjour papa. »

-« James ! Que…que faites-vous là, tous les trois ? »

Tous furent surpris, personne ne savait que James était le fils d'Albus, il faut dire qu'à part Pompom et Rémus, personne n'était au courant. Ils n'avaient pas non plus fait attention plus tôt quand il avait dit qu'Harry était son petit-fils.

-« Nous sommes ici pour lui, nous avons senti sa souffrance. »

-« Mon filleul a mal et nous sommes là pour le soutenir. Son heure n'est pas encore arrivée, vous pouvez encore le sauver. »

-« Mais… »

-« Laisse-moi finir Sirius. Séverus, tu es maître des potions, tu connais celles que Tom utilisaient, tu as quelque temps pour trouver la solution. Nous connaissons les effets qu'elle produit sur lui. Le poison est comme un feu qui ravage ses veines, lorsqu'il atteindra son cœur, la pression sera telle qu'il s'arrêtera de battre mais un autre effet existe, il a déjà commencé son œuvre de destruction. Le poison au fur et à mesure qu'il se propage dans ses veines détruit ses réserves magiques. C'est cela qui est le plus dangereux. Sa mort surviendra un an après la mort du monstre. Tu as compris Séverus, tu as soixante quatre jours pour le sauver. »

Lily s'approcha de lui et s'agenouilla à côté.

-« Séverus, si tu veux être heureux avec lui, sauve le. Il t'aime et il mérite ce bonheur tout comme toi. Si tu parviens à le sauver, il te donnera deux choses auxquelles tu rêves depuis des années et que tu crois désormais impossibles. En le sauvant et en gagnant son amour, tu sauveras ton âme de la solitude. »

-« Que veux-tu dire ? »

-« Cherche la réponse, tu l'as dans ton cœur. »

-« Encore une chose, le chemin sera long et pénible, il faudra lui accorder du temps avant que ses démons ne le quittent. Vous savez ce que Voldemort lui a fait subir. Ces plaies-là seront difficiles à guérir, seuls le temps, l'amour et la patience y parviendront. »

Lily et James se tournèrent vers Drago et James prit la parole.

-« Drago, tu t'es souvent posé la question de savoir ce qu'aurait été ta vie, si tu avais été son frère de sang, alors je vais te dire deux choses, si Lily et moi avions pu avoir un autre enfant, nous aurions aimé qu'il te ressemble. Sache également que les liens qui t'unissent à Harry sont plus forts que des liens de sang. Tu es l'élément stable de sa vie. Tu dois le savoir. »

-« Merci James. »

Lily reprit en s'adressant aux autres.

-« Harry est un ange de bonté et de générosité, là-haut quand son heure sera venue, il sera accueilli sous sa forme divine. Sache Séverus que l'amour d'un ange est le cadeau le plus précieux qu'il y ait sur cette terre. Sois en digne. »

-« Je ferai mon possible. »

-« Laissez-nous seuls avec Harry, il a droit à ce moment. »

Ils sortirent de l'infirmerie pour laisser Harry vivre ce bonheur.

-« Harry, mon ange, réveille-toi. »

Deux orbes vertes s'ouvrirent sur trois visages souriants.

-« Bonjour mon fils. »

-« Ma…man ! »

-« Oui mon amour, c'est bien moi. »

Des larmes de joies glissèrent doucement sur les joues du survivant.

-« Je suis mort ! »

-« Non, mon chaton, si ton père, Sirius et moi sommes là, c'est pour te demander d'être courageux et de te battre pour survivre. Ne crois pas que tu aies tout donné, tu as dans ton cœur encore tant d'amour à partager. Tu sais que des personnes t'aiment, elles aussi ont beaucoup d'amour à te donner. »

-« Fils, tu as une famille ici et là-bas aussi, eux ne peuvent se passer de toi, nous nous avons attendu dix-sept ans pour te revoir alors nous attendrons bien encore quelques années avant de te ramener dans notre monde. »

-« Mais… »

Il fut couper par la main délicate de sa mère.

-« Je sais mon ange que tu aimerais être avec nous mais je sais aussi que tu aimes toutes ces personnes qui attendent dehors, elles sont aussi ta famille. Il y a ton âme-sœur, tes frères de cœur, ton parrain et ton grand-père. »

-« Mon grand-père ? »

-« Oui ton grand-père. Albus Dumbledore est ton grand-père Harry. »

Il vit les larmes couler à nouveau sur ses joues si pâles, des larmes de tristesse.

-« Non, mon ange ne pleure pas, ce n'est pas parce qu'il ne se préoccupait pas de toi que tu ne vivais pas avec lui mais parce qu'au contraire, il voulait te protéger en t'éloignant du danger qu'il représentait pour toi. Il en a beaucoup souffert lui aussi, ne lui en veux pas, il croyait faire ce qu'il y avait de mieux pour toi. »

Les trois fantômes comprirent alors que le chemin allait être plus long que ce qu'ils croyaient pour permettre à Harry de comprendre qu'il n'était pas un fardeau.

-« Filleul, regarde moi, oublie l'idée que tu es une charge, tu te trompes tu es un cadeau tombé du ciel pour tous. Tu ne peux pas abandonner Rémus seul ici comme nous l'avons fait. Il te considère comme son filleul. »

-« Sirius, nous allons devoir partir. »

-« Non, pas déjà. »

-« Ne t'inquiète pas mon ange, on sera toujours là avec toi, dans ton cœur. »

-« Je vous aime tous les trois, maman, papa, parrain. »

-« Nous aussi on t'aime mon ange. Sois courageux, laisse l'amour guider ton cœur et tout ira bien je te le promets. »

Ils serrèrent Harry dans leur bras et disparurent, laissant Harry seul. Il était immobile sur le lit et des perles salées dévalaient ses joues amaigries.

Lorsque Séverus n'entendit plus de voix provenant de l'infirmerie, il ouvrit la porte et découvrit le spectacle de son ange qui pleurait. Son premier réflexe fut de le prendre dans ses bras. Harry se laissa bercer dans ses bras, cela faisait si longtemps que personne ne l'avait serrer ainsi. Il sentit un minuscule parcelle de son cœur se réchauffer, cela semblait si irréel alors que son corps était gelé depuis le séjour qu'il avait passé avec Tom.

Séverus aussi avait remarqué combien le corps de Harry semblait froid.

-« Tu as froid ? »

-« Non, c'est autre chose. »

-« Je suis tellement désolé Harry, si tu savais. Je t'aime tellement et j'avais si peur que tu ne veuilles pas de moi que j'ai tout fait pour essayer de te haïr mais je n'y suis jamais parvenu. Pardonne-moi, je t'en prie. »

Harry se souvint des paroles de sa mère « laisse l'amour guider ton cœur ».

Il fut incapable de prononcer la moindre parole alors, il décida d'agir. D'un geste doux et tendre, il releva le menton de Séverus et déposa sur sa joue un chaste baiser dans lequel il avait mis tout l'amour qu'il ressentait pour lui.

Ce geste eut plus de signification pour le maître des potions que n'importe quel mot émis par cette délicieuse bouche. Un faible sourire à peine perceptible se déposa sur le visage du survivant, il semblait si serein en ce moment précis, comme si la terre s'était arrêté de tourner durant cet instant.

Harry toujours enlacé dans les bras de Séverus se retourna vers Albus.

-« Je crois que tu me dois des explications. »

-« Oui, je pense également, tu permets que je m'assois ? »

-« Oui fais comme chez toi. »

-« Ils t'ont dit que j'étais ton grand-père, n'est-ce pas ? »

-« Oui. »

-« Ton père est en réalité James Albus Dumbledore. Il fait partie de la famille Potter par sa mère, ta grand-mère. Nous l'avons eu tard, nous pensions d'ailleurs que le ciel ne nous donnerait jamais d'enfant et puis il est arrivé comme un cadeau. Voldemort a pris du pouvoir peu à peu et pour sa sécurité nous l'avons élevé sous le nom de sa mère. Ton père a grandi sous mes yeux. Il a connu ta mère et ils se sont mariés. Quelques mois plus tard, tu es venu au monde. Tout le monde était sous ton charme, tu étais notre lumière dans ses heures si sombres. Et puis Voldemort a appris l'existence de la prophétie et malheureusement la véritable identité de ton père. Il a tout de suite compris que tu étais l'enfant dont la prophétie parlait alors il a décidé de vous tuer tous les trois et les tragiques événements de Halloween sont arrivés, te laissant orphelin. Voldemort avait disparu mais je savais qu'il n'était pas mort et que ses partisans courraient toujours dans la nature. J'ai longtemps hésité mais je me suis dit qu'il serait préférable pour toi de vivre en-dehors de toute cette célébrité qui t'attendait et j'étais encore la cible des mangemorts en liberté. J'ai décidé de te laisser aux soins de ta tante pensant qu'elle t'élèverait comme son propre fils mais je viens de voir l'erreur que j'ai commise, si j'avais su tout ça, jamais tu ne serais resté là, jamais ! Puisses-tu un jour me pardonner pour ça ? »

Albus était en larme, il s'en voulait pour les souffrances que son petit-fils avait endurées. Il avait la tête dans les mains et ne remarqua pas le sourire qui se dessina brièvement sur les lèvres du survivant. Celui-ci venait de comprendre que son grand-père l'aimait. Il se détacha des bras qui le tenaient et se dirigea doucement vers le vieil homme. Il s'agenouilla à côté de lui et pris ses mains dans les siennes.

-« Je ne peux pas te pardonner pour quelque chose dont tu n'es même pas coupable. Tu ne pouvais pas savoir pour les Dursley, personne ne le pouvait. Tu ne dois pas t'en vouloir puisque moi je ne t'en veux pas. Je te remercie pour m'avoir protégé tout ce temps. Je t'aime grand-père ! »

Albus le prit dans ses bras et le serra aussi fort qu'il le pouvait.

-« Moi aussi, je t'aime mon enfant. »

Harry se retourna vers les autres personnes présentes.

-« Je vous dois à tous les quatre des excuses. »

-« Non, petit frère, c'est nous qui t'en devons, nous savions tous que tu étais mal et nous n'avons rien fait pour t'aider à remonter. Nous nous sommes voilés la face trop longtemps. Nous pardonneras-tu un jour ? »

-« Je ne peux pas vous en vouloir, j'ai ma part de responsabilité. »

Cela faisait plusieurs mois qu'il n'avait pas ressenti une telle plénitude et sérénité. Il était entouré par tous les gens qu'ils aimaient plus que tout.

A suivre.