Toi mon étoile

Une fic de Grifounette mettant en scène des personnages de JK Rowling


Rewiews : Merci beaucoup pour tous les rewiewers et rewieweuses


Chapitre 4 Non, laisse moi te rejoindre s'il te plait


Je me sens partir.
Mon corps me parait déjà loin.
Je vois quelque chose.
Distingue serait plus approprié.
Qu'est ce que c'est ?
Mais c'est...


Un ange.

Je n'en ai jamais vu auparavant

Tu me diras « Harry, c'est normal, c'est la première fois que tu meurs »

Oui mais là, il faut arrêter de rigoler, je suis mort, la situation pour le monde sorcier va devenir désespérée dès qu'ils me découvriront.

Tant pis.


L'ange est dans un silo de lumière aveuglante.

Ses ailes sont quasiment invisibles, et il ne porte pas d'auréole sur la tête.

Encore un mythe.

Il se déplace presque sans toucher le sol de lumière

S'il s'avance encore un peu je pourrais distinguer les courbes de son visage.

C'est un homme.

C'est toi il me semble.
Les traits du visage, la barbe naissante, la prestance et le déplacement solennel.

Oui, c'est sûrement toi Sirius.

J'essaye de me lever, d'aller à ta rencontre, où vers la personne qui te ressemble, mais je constate que je ne peux pas bouger.

Il y a quelque chose qui me retient sur Terre, vers mon corps, et autre chose qui m'attire vers la lumière, vers les anges, vers ma famille, vers ma libération.

Et bien, quel est le problème ?

Je suis mort, je vais vers les cieux.

Où peut-être que les suicidés n'ont pas droit au paradis ?

Je n'y avais jamais songé auparavant.

Oh non, Sirius emmène moi avec toi.

Je le pense tellement fort, que je me mets à le crier.

« Sirius, emmène moi, viens me chercher, et présente moi à mes parents, je t'en prie ».

L'ange s'est arrêté.

Oui c'est toi, ça y est je te vois bien.

Je pleure, tellement je suis heureux, tellement heureux de te retrouver mon Sirius.

« Si tu savais Sirius comme je suis content de te voir »

« Si je n'étais pas retenu, je te sauterai au cou, mais hélas, je suis dans l'incapacité de me mouvoir vers toi ».

Je te souris, je t'aime à un tel point mon père, tu ne le mesureras jamais assez fort.

Toi, tu me regardes sans sourire, sans larmes, sans joie, avec un visage impassible.

Je ne comprends pas, ne devrais-tu pas être heureux de me voir ?

Mon visage affiche un masque d'incrédulité en suivant le cours de mes pensées.

Tu me regardes toujours, et tu lâches ton masque petit à petit, jusqu'à ce que je puisse y voir…


De la peine, de la compassion, de la tristesse et une lueur de tendresse.

Moi je suis trop choqué par ce que je peux voir sur ton visage pour réagir.

J'espère de tout cœur essayer de capter un sourire ou un signe susceptible de trahir tes expressions, mais je n'en vois aucun.

Ton expression est figée.

Tu n'es pas heureux de me voir.

Devant le silence qui comble le couloir de lumière, tu te décides à parler.

Ces mots-là, je ne pourrais jamais les oublier, jamais.

« Tu ne devrais pas être là Harry »


Après tout ce que j'ai vécu, je suis enfin arrivé à la fin de ma vie, et tout ce qu'il trouve à me dire c'est que je devrais retourner squatter, il n'y a pas d'autre terme, en bas, parmi les ignorants et les tarés de mangemorts à la botte de Voldemort !

Non, il ne peut pas me dire ça, c'est impossible.

C'est une blague de Maraudeurs, rien que ça, je n'ai pas à m'inquiéter.

Il va venir vers moi, et on ne se quittera plus jamais.

Alors j'attends que tu viennes vers moi.

J'attends.

J'attends.

Mais tu ne viens pas.

Il me semble même que tu t'éloignes de plus en plus de moi.

« Sirius pourquoi tu me fais ça ? » te dis-je les yeux larmoyants.

« Parce que ton heure n'est pas venue, Harry » me réponds-tu avec une voix douce.

« Pourquoi tu dis ça ? C'est à moi de décider de ce qu'il advient de ma vie, c'est la mienne, la mienne tu comprends ! Si je décide que mon heure est venue, c'est qu'elle l'est point barre ! » Je te hurles presque.

« PARCE QUE TU CROIS QUE TA MERE A VOULU QUE SON HEURE VIENNE LE SOIR OU ELLE EST MORTE POUR TOI ? POUR QUE TU VIVES ? TU NE CROIS PAS QU'ELLE AURAIT PREFERE VIVRE PLUTOT QUE DE TE SAUVER ?
APRES TOUT C'ETAIT TOI QUE VOLDEMORT VOULAIT, PAS ELLE !
TU Y A SONGE A CA ? »

Ca y est je pleure de honte, de désespoir, je pleure.

C'est la première fois que tu hausses le ton sur moi, ça me fait mal car je sais que tu as raison.
Et sans réfléchir car la réponse est évidente, je te réponds « Non » à travers mes lèvres brûlantes de chagrin.

Tu as l'air de prendre conscience du fait que tes cordes vocales ont explosé, mais ça n'a pas l'air d'être un frein pour ce qui va suivre.

« COMMENT AS-TU PU ËTRE AUSSI STUPIDE !
IGNORER LE SACRIFICE DE TES PARENTS POUR TON PROPRE INTERET !
TU N'AS DONC AUCUN HONNEUR ? »

« Sirius, je pensais que tu comprendrais que…. »

« Que je comprennes quoi, ta lâcheté, ton courage ? Ne t'inquiètes pas je les comprends très bien.
Très Griffondor de ta part.
Saches que je ne nie pas le fait que tu ais beaucoup souffert dans ta vie, tout comme moi.
Vois-tu, j'aurais pu en finir avec la vie durant mon séjour à Azkaban, mais je ne l'ai pas fait, tu sais pourquoi ? »

Je te fais signe de négation en baissant ma tête vers le sol, honteux de ma conduite, tandis ce que tu poursuis par ces quelques mots qui ravivent mes sanglots étouffés,

« Pour toi Harry, pour toi, mon filleul »


La culpabilité me ronge, et je te dis « pardon ».

Tu ne réponds pas et tu t'approches de moi.
Je n'ai toujours pas relevé la tête, tu le fais à ma place.

Je pleure toujours, et tu me sers dans tes bras en m'embrassant sur le front.

Ce simple geste me donne envie de ne plus retourner sur Terre.

Tu sembles le comprendre car tu me relâches, un peu trop précipitamment à mon goût.

« Harry, tu dois savoir que le Conseil des Archanges est prêt à t'offrir une seconde chance de revenir sur Terre pour accomplir ta mission. Ta punition est celle de ne pas pouvoir rencontrer tes parents avant ta confrontation finale contre Voldemort.
Tu devras attendre, tu comprends ? »

Je relève mes yeux vers toi, il n'y a plus aucune larme qui coule sur mes joues.

Une lueur de détermination semble surgir de mes pupilles, car tu me souris.


Tu me souhaites bonne chance, et moi, je me sens attirer vers le fond, vers mon corps mutilé et sanguinolent sur le tapis.

Je grimace de dégoût en me découvrant ainsi, gisant dans une marre de sang, mon sang, celui de ma mère, qui me protège de Voldemort.

Je me sens le pénétrer.

La marre de sang, autour de moi s'estompe, mes plaies rougeâtres se referment, ne laissant que des cicatrices.

Je me relève alors, déterminé par mon destin.

Un destin que j'accomplirais seul, sans l'Ordre et son leader emblématique amateur de bonbons au citron,
j'ai nommé Albus Dumbledore.

C'est la décision que je prends.

Sirius m'a ouvert les yeux.

Je vais anéantir Voldemort seul, et j'irais ensuite retrouver mes parents et Sirius.

Tel est ma décision.
Rien ni personne ne saura l'entraver, et m'en détourner.


Alors, ça vous a plut?
Ce n'est pas fini, je pense poster peut-être encore un ou deux chapitres.
Merci pour votre fidélité.
Donnez-moi vos impressions.

Merci d'avance pour l'intérêt que vous portez à ma fic.

Griffounette