Titre : Je donnerais ma vie pour neuf lettres

Chapitre 2 : Vaincre ou Mourir (partie II)

Auteur : Violette

Résumé : Je suis Harry Potter, le célèbre Harry Potter, le héros du monde magique, le Survivant ! et pourtant, je suis presque mort.

Disclaimer : vous vous doutez bien que rien n'est a moi ! non ? si si je vous jure !

Note : Je voulais remercier tout particulièrement ma petite Xyra pour toute l'aide qu'elle m'apporte ! c'est ma bêta lectrice à moi et en même temps c'est beaucoup plus que ça ! et merci aussi à KanzeonB !

Et une tite réponse pour :

Sagesse incarnée : sache que je ne suis absolument pas sadique ! j'ai eu un peu de mal avec ce chapitre mais finalement je suis assez fière du résultat ! en tout cas merci beaucoup !
Xyra : bon ma tite puce par où commencé ! je suis tellement contente de ta réaction pour ce chapitre que je ne sais pas quoi dire ! ha si j'ai trouvé : va finir ta fic !
Lady Volderine : Merci Melle Lady ! je suis contente que ça te plaise ! si tu ressens un dixième du plaisir que j'ai en lisant Captive alors je suis déjà super contente ! bisous
KanzeonB : bon ayé le méchant il est mort ! maintenant me reste plus qu'a tuer Harry ! hahaha ! rire de sadique !

Voilà voilà ! j'ai eu énorment de mal à tuer le grand méchant ! mais finalement je suis assez fière du résultat ! rien de mieux que des concours pour vous donner l'inspiration !


Chapitre 2
: Vaincre ou Mourir ( partie II)

:

.- Potter, Potter, Potter ! siffla sa voix dans la nuit. Alors on a pris rendez-vous avec la mort ?

.- Pas ce soir.

.- Pourtant cette fois ta mère ne sera pas là pour mourir à ta place !

.- En ce temps là je n'avais qu'un an. Désormais je suis capable de me défendre !

.- Oh petit Harry est devenu grand ! Voyons de quoi tu es capable ! Endoloris.

Je roule sur le côté, me relève et fais face à Voldemort.

.- Petit Potter veut s'amuser ! Très bien tu vas goûter de ma baguette. Impero.

De nouveau je fais une roulade et tout en me relevant je murmure :

.- Expeliarmus

Voldemort s'écarte de la trajectoire du sortilège.

.- Voyons Harry ! Un simple expeliarmus ! Je croyais que tu étais entré dans la cour des grands ! Il t'en faudra beaucoup plus si tu veux te mesurer à moi.

.- Pyro, lançais-je

Voldemort fait dévier le sortilège de sa baguette. J'enchaîne différents sortilèges.

.- Petrificus totalus, incendio, diffindo.

Mais il suffit, à Voldemort d'un geste du poigné pour écarter les rayons de lumières.

.- Je vais te donner un conseil Harry. Tu ferais mieux d'abandonner et peut être que je te tuerais sans douleur ! Ce n'est pas avec ce genre de sortilèges que tu viendras à bout du Seigneur des Tenèbres !

.- Garde tes conseils pour tes Mangemorts.

.- Je te trouve bien sûr de toi ! Dois-je te rappeler que lors de notre dernière rencontre tu tremblais devant moi ! Est-ce le ''courage'' des Gryffondor qui te pousse à agir ? leur bêtise peut être ? ou bien en as-tu simplement assez de la vie ?

.- Ce soir l'un de nous deux va mourir et ce ne sera pas moi.

.- Petit arrogant ! Je vais me faire un plaisir de te torturer avant de t'achever. Endoloris

.- Expeliarmus

Les deux rayons se heurtent à vive allure et se détruisent dans une petite explosion. Je ne m'attarde pas sur ce phénomène et enchaîne par un autre sortilège que Voldemort n'a aucun mal à faire dévier.

.- Endoloris

.- Entrave

Je m'écarte, le sortilège touche une tombe derrière moi.

.- Tu n'as que ce mot la à la bouche, Tom ! Serpensortia murmurais-je.

Un énorme Basilic apparut entre Voldemort et moi.

Voldemort fut surpris mais reprit vite ses esprits :

.- Evanesco.

Les sortilèges volaient en tout sens entre nous deux. Chacun essayant de blesser l'autre, de l'affaiblir, de le surprendre. Chacun se battant pour sa cause. Chacun avec un seul et unique but : la mort de l'autre.


Je suis à bout. Cela fait plus de cinq heures que les sortilèges fusent des deux cotés, chacun voulant l'emporter sur l'autre. La fatigue s'est emparée de moi, mon corps est perclus de courbatures, la douleur est ancrée dans chacun de mes muscles. Mais je n'abandonnerais pas, je n'abandonnerais jamais. Je me battrais jusqu'à mon dernier souffle, jusqu'à ce que je ne puisse plus faire le moindre mouvement, je me battrais jusqu'à la mort pour tous ceux que j'aime, pour tous ceux que j'ai perdus… Je les vengerais. J'en ai fait le serment.

Je ne dois pas faiblir. Je ne peux pas faiblir. Je n'en ai pas le droit. Je dois être fort. Je dois surmonter cette douleur et cette souffrance. Tout le monde compte sur moi. Je ne peux les décevoir. Je dois vaincre ce monstre. Je le dois pour…

.- Aaaaaaaahhhhhhh…

Je n'ai pu empêcher ce cri de franchir mes lèvres. Le doloris m'a frappé de plein fouet. Genoux à terre, bras tendus devant moi, je m'efforce à ne pas m'écrouler sous la douleur. Des milliers de lames chauffées à blanc me transpercent le corps de part en part, ma tête est sur le point d'exploser, mes os semblent être en fusion…

Je dois réagir, je dois faire quelque chose sans quoi je vais devenir fou… Reprend toi ! Tu dois être fort, tu dois te battre. Ne pense pas à la douleur, ne la ressent pas, elle n'existe pas… Je tente de rassembler mes esprits. Je me concentre du mieux que je peux et murmure :

.- Expeliarmus

Voldemort pour éviter le sort doit arrêter le doloris. La douleur disparaît… Mais il ne me laisse pas le temps de me relever.

.- Impero, attaque t-il.

Je roule sur le coté, me protège derrière une tombe, reprend mon souffle un instant, me relève en lançant un sortilège d'attaque et roule derrière une autre tombe.

Une fois de plus, il évite mon sort sans le moindre effort. Je l'observe caché derrière mon bien piètre bouclier. Un rictus mauvais apparaît sur ce qui lui sert de lèvres :

.- Potter quand vas-tu te décider à utiliser autre chose que des sorts d'écoliers ? Un peu de nerf que diable ! Je m'ennuis affreusement ! Aurais-tu peur de lancer un sortilège impardonnable ?

Il ricane, d'un rire glacial, bestial, sadique. D'un rire que je n'ai que trop souvent entendu, d'un rire que je ne supporte plus, d'un rire qui me rend fou.

Je me lève brusquement et hurle à travers la nuit. J'hurle toute ma rage, toute ma colère et toute ma haine dans un mot :

.- ENDOLORIS !

Et cette fois je le touche. Il ne crie pas, il ne gémit pas la moindre plainte, aucun son ne franchit ses lèvres mais il a mal, il souffre, je le lis dans ses yeux. J'y lis également la surprise. Surprise due à la puissance que j'ai réussi à placer dans ce sort que je ne lance que pour la deuxième fois.

La première fois c'était contre Bellatrix dans le hall du Ministère de la Magie. Elle avait raison. Il faut être enrager pour que ce sort soit efficace, il faut vouloir faire mal, vouloir affliger la souffrance. Et je veux faire mal. Je veux lui faire payer au centuple tout ce qu'il m'a fait endurer. Je relève ma baguette arrêtant le sort une seconde avant de le relancer. Il se tord de douleur et j'y prends plaisir. La rage a pris part de mon esprit. J'ai envi de l'entendre gémir, de l'entendre supplier. La haine m'envahit et je relance le sort.

.- Endoloris

Je ne fais plus que le murmurer mais il est à chaque fois plus puissant et plus douloureux. Je m'améliore mais surtout je me nourris de sa souffrance. J'abaisse ma baguette et lui laisse le temps de se relever.

Son regard me sonde et il comprend… Il n'a plus envie de jouer. Il sait que le moment est venu pour l'un de nous de mourir.

.- Finit de jouer Potter !

Son visage est déformé par la fureur.

Et nous jetons le même sort, au même instant, dans un synchronisme parfait :

.- Avada kedavra.

Les deux rayons verts se heurtent en pleine course reliant nos baguettes. Le lien se met à briller et devient couleur or. Puis comme il y'a 8 ans nos baguettes se mettent à trembler violemment, un courant électrique parcours le fil doré. Ça y'est la fin du combat est proche, le premier à faiblir moura ce soir. Tout se joue maintenant, un instant de faiblesse et c'est la fin.

Le fil se morcelle en fins faisceaux lumineux qui s'entrecroisent pour former un dôme qui nous englobe et nous coupe du monde. Des arcs électriques le parcourent sautant d'un faisceau à un autre. Ma baguette tremble de plus en plus. Je ne dois pas lâcher, je dois tenir bon. Soudain comme pour m'encourager un son apaisant parvient à mes oreilles : le chant du phoenix. Alors l'espoir, le courage et la force emplissent mon corps et mon cœur, effaçant les courbatures et les doutes : je survivrais cette fois encore, je l'anéantirais ce soir, c'est mon destin.

Une perle d'énergie se forme au milieu du fil qui nous relie. Voldemort est inquiet, il repense à notre dernière rencontre dans ce même cimetière. D'autres perlent apparaissent. Pour l'instant elles restent au milieu comme indécises. Soudain le chant s'arrête. Ce n'est pas bon signe. Le silence nous entoure, la tension est palpable et après un moment qui me parait être une éternité, les perles se mettent en mouvement, elles avancent lentement dans… ma direction.

Non allez vous en ! Vous devez repartir de l'autre coté. Mais elles ne m'écoutent pas et continuent d'avancer. Je panique sous le sourire ravi de Voldemort. Elles avancent toujours. J'agrippe ma baguette à deux mains et me concentre de toutes mes forces, mon cerveau est prêt à exploser. Mais ça vaut le coup car je vois les perles ralentir, puis s'immobiliser avant de repartir dans l'autre sens. Je ne dois pas relâcher mes efforts, il va tout faire pour me les renvoyer. Voldemort s'accroche lui aussi à sa baguette, son sourire s'est effacé. Aucun bruit ne brise le silence, même le vent ne souffle plus, comme si le temps s'était arrêté.

Chante ! Il faut que tu chantes ! Je t'en pris Fumseck chante pour moi. J'ai besoin de ton chant, c'est ma force, c'est mon espoir. Ne me laisse pas tomber, j'ai besoin de toi !

Mes prières sont exhaussées, une mélodie s'élève et résonne sous le dôme de lumière. Les notes semblent s'échapper de chaque fil qui s'entrecroise au dessus de nos têtes. Et tout de suite je me sens revivre, je me sens plus fort, plus confiant, le chant se fait de plus en plus intelligible et c'est comme si le phoenix était à mes cotés, je sens sa présence tout autour de moi, il me communique sa puissance. Cette litanie détend mes muscles contractés sous l'effort et inhibe la douleur, elle apaise mon âme pour me permettre de faire face au danger.

Je dois rester sur mes gardes pour réagir rapidement. Je ne sais pas vraiment ce qu'il va se passer, je sais juste que je dois repousser ces perles qui sont désormais au milieu du fil et continue à se diriger vers Voldemort. Je suis persuadé que lorsqu'elles toucheront sa baguette il ne se passera pas la même chose que la dernière fois car je n'ai pas lancer le même sortilège. La dernière fois se fut la rencontre d'un sort d'attaque et de défense, alors que là il s'agit de deux sorts d'attaques et qui plus est des sortilèges mortels.

Mais je ne dois pas penser à ce qui va se passer. Je dois rester concentré sur le moment présent et être prêt à agir, rester vigilent…

'Vigilence constante' Les mots de Maugrey renaissent dans mon esprit. 'J'ai confiance en toi' avait dit Ron avant que je ne parte. 'Reviens nous Harry' avait ajouté Hermione les larmes aux yeux.

'Tu n'es pas seul Harry, je serais toujours à tes côtés'

Sirius ! C'est la voix de Sirius ! Il est avec moi, ils sont tous avec moi. Je me concentre encore plus, je vengerais Sirius ce soir ! Je vengerais mon père et ma mère !

La haine décuple mes forces. Les perles accélèrent sous le regard horrifié de Voldemort. Le chant s'intensifie. Les perles se rapprochent inéluctablement de sa baguette qui tremble furieusement. Voldemort est livide de peur. Les perles ne sont plus qu'à quelques centimètres du morceau de bois. Il arrive à les ralentir mais elles continuent à avancer, de plus en plus lentement certes mais toujours dans la même direction. Ses yeux s'écarquillent lorsque enfin une perle touche sa baguette. Soudain un vent violent se lève et la pluie se met à tomber hors du dôme qui nous protège. Mais celui-ci commence à se fissurer par endroit, émet encore quelques arcs électriques puis disparaît totalement.

Le vent rugit de plus en plus violemment, la pluie fouette mon visage, des feuilles tourbillonnent autour de nous comme si les éléments se déchaînaient. Le ciel est couvert de nuages menaçants qui cachent les étoiles. Des éclaires fendent le ciel illuminant par instant la scène qui se déroule en contre bas.

Le faisceau doré nous relie toujours mais il est désormais rouge sang…

Le tonnerre gronde. Le sol tremble. La Terre elle-même refuse que nous combattions l'un contre l'autre.

Un fossé se forme entre nous comme une limite infranchissable entre le bien et le mal.

Une secousse plus importante me fait perdre l'équilibre. Je tombe à terre brisant le lien. Voldemort ne perd pas une seconde, il lève sa baguette dans ma direction et prononce distinctement les deux mots fatals :

« Avada Kedavra »

Cela ne dure qu'un instant, je n'ai pas le temps de réagir. Je vois le rayon vert se diriger droit sur moi. Je ne peux plus l'éviter. Je vais mourir. C'est la fin.


« Avada Kedavra »

Cela ne dure qu'un instant, je n'ai pas le temps de réagir. Je vois le rayon vert se diriger droit sur moi. Je ne peux plus l'éviter. Je vais mourir. C'est la fin.

Je sens le sol se dérober sous mon corps, plus par réflexe que par ma propre volonté, je roule sur le côté et vois le rayon vert atteindre la crevasse où je me trouvais un instant plus tôt. Je ne cherche pas à comprendre et me relève. Voldemort ne perd pas de temps, il relance le sort que cette fois j'évite. Puis les événements s'enchaînent. Voldemort relance le sort. Le sol tremble. Il tombe à terre. Je lance le sort mortel. Il n'a pas le temps de l'éviter. Le rayon le frappe. Il est mort.

Et je suis là, debout, à tenter de comprendre, regardant le corps sans vie de Voldemort. J'étais sur le poins de mourir et sans que je ne sache ce que j'ai fait, il est mort. Mon instinct a pris le pas sur ma volonté. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, je ne sais pas Qui m'a aidé mais c'est grâce à lui si j'ai pu le vaincre. Si la terre ne s'était pas ouverte sous mon corps…

C'est bien fini. Voldemort est mort. La pluie est le vent s'arrêtent. Les nuages se dissipent. Seule la terre porte encore les traces de ce qui vient de se dérouler.

Le chant du phoenix s'élève et les premiers rayons de soleil annoncent le début d'une ère nouvelle privée de Voldemort. Le Lumière remplace ainsi les Ténèbres.


Voila voila c'est fini !

La suite dans pas trop longtemps j'espère ! ça dépendra d'Harry ! une bonne partie est écrite mais là je bloque un peu et je vais sûrement devoir changer ce que j'ai déjà écrit ! en plus faut que tape tout sur l'ordi et je reprend les cours mercredi ! mais promis je fais au plus vite.

Merci à tous ceux qui lisent ! qu'ils laissent ou non une review ! Et encore plus merci à tous ceux qui en laisse une ! c'est un vrai bonheur pour moi que de les lire !