Oui, j'ai été trèèèès longue pour ce chap et je m'en excuse, mais c'est les vacances !

Je ne promet pas de date pour le prochain chap, mais je me débrouillerai pour ne pas trop traîner !

Bonne lecture !

CHAPITRE 9 – REMEDE ET CLARIFICATION

Les quatres étudiants attérirent au milieu du bureau de Dumbledore. Instantanément, un rang de personnes se retouvèrent sur eux.

« Oh mon Dieu, ils vont vien ! »

« Mais, comment – »

« Je savais qu'on aurait pas dû faire confiance à – ! »

« Par l'enfer ! »

« Silence ! »

Ce fut le silence.

Harry jeta un coup d'œil alentour, pris de vertiges, posant une main sur sa poitrine. Dumbledore était devant lui, le visage inquiet. Ron était également ici, Ginny accrochée à son bras. Ils semblaient tous les deux malades. Fol'œil, Mc Gonagall et Remus Lupin, qui était revenu pour enseigner la Défense contre les Forces du Mal, étaient également présents.

« L'Ordre » murmura Harry, ayant récupéré certains de ses sens. « Pourquoi ne se sont-ils pas montré ? »

« Nous avons reçu les mauvaises coordonnées de notre informateur » grogna Fol'œil, fronçant furieusement des sourcils. « On va devoir lui toucher deux mots. Nous sommes désolés, Harry ».

« Harry, nous étions si inquiets ! » s'écria Ginny en venant vers lui. D'après son expression, elle s'était mordu la lèvre inférieur durant tout le temps qu'il était partit.

« Que s'est-il passé ? » demanda Ron, la couleur revenant à son visage maintenant qu'il voyait que Harry et Hermione étaient sains et saufs.

« Je pense qu'ils devraient être soignés avant de nous donner des explications » fit remarquer Lupin.

Harry secoua la tête. « Je n'ai pas besoin de voir Madame Pomfresh » dit-il, ayant oublié la blessure à son bras.

« Si, tu as besoin. Vous tous. » déclara Dumbledore d'un ton paternel. « Vous pourrez nous dire ce qui s'est passé après. »

Les deux filles partient en premier, ne semblant pas blessées outre mesure, mais l'air tout de même faibles. Hermione se tourna en tremblant vers la porte, Ron lui prenant le bras et lui murmurant des paroles réconfortantes. Danielle s'avança après elle, puis s'arrêta, revint vers Harry et dit,

« Merci » Elle inclina la tête et suivit les Gryffondors.

« Pas de problèmes » marmonna Harry.

« Vous aussi, Potter, Malefoy » leur dit Mc Gonagall, en indiquant la porte. Harry sembla sur le point de protester, mais un coup de coude de Drago le fit bouger. Harry jeta un coup d'œil au jeune homme. Il semblait définitivement épuisé, et il avait la main pressé à l'endroit où l'épée placée.

Quand il furent en dehors du bureau de Dumbledore, Harry demanda, « Est-ce que tu as été blessé ? »

Drago baissa les yeux vers son torse, déplaçant sa main lentement. Il était rouge. Harry s'entendit avoir le souffle coupé.

« Pourquoi n'as-tu rien dit ! » s'exclama-t-il. Une pensée lui vint, et il regarda son propre torse. « Hey… c'est pour ça que mon torse me faisait mal. Bref, tu dois aller à l'infirmerie, viens. »

Drago secoua la tête, gardant le pas ferme. Harry marcha lentement à ses côtés. Il était vaguement conscient que Ginny avait quitté le bureau après eux, mais il l'ignora.

« Qu'est-ce qui ne va pas ? » demanda-t-il doucement au Serpentard.

« J'ai – j'ai presque faillit mourir » balbutia Drago. « Je n'en ai jamais été aussi proche auparavant, mais actuellement, c'était presque irréfutable. Ça m'a effrayé ».

Harry lui jeta un regard compatissant. Il avait lui-même fait face à la mort depuis sa première année. Mais ce n'était pas parce que Drago était le fils d'un Mangemort que c'était également son cas.

« Je suis désolé » murmura-t-il, en frottant la tâche de son bras où se trouvait la Marque des Ténèbres. « Si j'avais réussit à repousser Voldemort de mon esprit – »

« Il nous aurait tué de toute façon » finit Drago pour lui. « Ce n'est pas ta faute » Il toussa, remettant sa main sur son torse.

« Tu ne devrais pas marcher avec une blessure comme ça à ton torse ! » désapprouva Harry.

« Ça va, ça fait à peine mal de toute façon » essaya de lui dire Drago, mais Harry ne voulait rien entendre.

« Là » dit-il en plaçant le bras de Drago en travers de ses épaules pour le supporter. « Au moins jusqu'à ce qu'on atteigne l'infirmerie »

« Très bien » soupira Drago, laissant sa tête pendre en avant et souriant pour la première fois de la nuit.

ooOOoo

Quand ils arrivèrent à l'infirmerie, Hermione et Danielle avaient déjà été soignées, et elles étaient assises sur leurs lits à parler à voix basse avec Ron. Hermione leva les yeux quand Harry enrea.

« Harry ! Oh, Madame Pomfresh, Harry et Malefoy sont aussi blessés ! » dit-elle.

Harry eu à peine le temps de respirer que l'infirmière assidue arriva sur lui, marmonnant un 'tsk' dans sa barbe et les aidant tout deux à s'installer dans des lits pour être soignés. Ginny se tint à côté du lit de Harry.

« Tu vas bien ? » demanda la tête rousse.

« Ouais, Ginny. Ce n'est que mon bras. J'ai connu pire » souria Harry.

« Non, je veux dire… oh, peu importe. Je suis heureuse qu'Hermione et toi soyez saufs »

« Merci »

Ginny jeta innocemment un regard alentour, s'assurant que personne ne faisait attention avant de se pencher vers Harry et de murmurer, « alors, vas-tu faire le premier pas pour Drago ? »

Harry en tomba presque de son lit. « Quoi ! » dit-il sèchement en retour.

Ginny haussa les épaules. « Je pensais juste… vous vous conduisiez de manière si protectrice l'un pour l'autre dans le hall. Ne le nie pas ! » pouffa-t-elle.

« Hmph. Comme tu le sais, Drago a fait le premier pas vers moi » Harry lui jeta un regard noir.

Tu parles encore de moi à Ginny ? déclara joyeusement Drago dans la tête du Gryffondor. Bientôt elle en saura plus sur nous que nous-même.

Tu n'es pas sensé souffrir abominablement ou un truc dans le genre ? demanda Harry d'une manière significative.

Madame Pomfresh m'a soigné. Je suis juste un peu fatigué. Mais tu devrais le sentir, le taquina Drago. Son ton s'adoucit. Tu vas bien ?

Ouais, répondit Harry. Est-ce que tu vas dire à Dumbledore que tu es un Mangemort ?

Problablement pas. Et pour la marque sur ton bras ?

il vaudrait mieux que ça reste secret pour le moment. Harry eu soudain une pensée angoissée. Tu pense que Voldemort l'a découverte ?

J'espère que non, soupira Drago.

Ginny frappa Harry à la tête. « Idiot, il est de l'autre côté de la pièce ! Parle à voix haute, c'est embêtant »

Harry ria, le premier vrai rire de la soirée. « Désolé, Gins »

« Ne m'appelle pas Gins, ça sonne comme une boisson »

« Désolé »

Ginny sourit. « Ça va »

Le sourire disparut alors que Dumbledore, suivit par le reste de l'Ordre présent, entraient dans la pièce.

« Ah, Mr Potter, Mr Malefoy, Miss Granger, Miss Fudge, j'espère que vous vous sentez un peu mieux ? »

Ils acquiescèrent tous.

« Bien, bien. Alors, j'espère qu'il ne vous sera pas gênant de nous raconter ce qui s'est passé ce soir ? »

Ils secouèrent la tête. Hermione, Drago, et Danielle avaient été kidnappé de la même manière ; quelqu'un les avait saisit et était arrivé à utiliser une sorte de Transplanage. Ils avaient été jetés dans des cellules différentes et Voldemort les avaient informés du sacrifice, et de comment ils allaient mourir. Harry raconta ensuite comment il était arrivé, les avaient fait sortir de leurs cellules, les avaient emmené ailleurs à l'aide du Portoloin argenté, et avait échappé à Voldemort et un paquet de Mangemorts avant de revenir ici.

Quand ils eurent finit, l'Ordre était silencieux. Finalement, Dumbledore dit,

« Je vois. Ils ont trouvé un nouveau moyen de transport contre lequel Poudlard n'est pas équipé. Et ils ont trouvé un moyen de brouiller notre nouveau Portoloin. J'ai peur que nous ayons besoin de faire quelques vérifications. » Il baissa les yeux vers les étudiants.

« Je suis terriblement désolé que vous ayez été mêlés à cela » dit-il. « Mais je suis extrêmement heureux que vous vous en soyez sortit. Si c'est tout, je pense que nous devrions vous laissez vous reposer. Il est très tôt. Miss Weasley, Mr Weasley, vous pouvez rester un peu plus longtemps avec vos amis, mais s'il-vous-plaît, essayez de regagner votre maison avant ce matin »

Et sur ce, il sortit. Le reste de l'Ordre fit de même, après s'être assuré que les enfants allaient bien et leur avoir murmuré des remerciements et des excuses. Danielle roula sur le côté et s'endormit. Presque aussitôt la salle fut calme.

Harry se tourna vers Hermione. « Hey, 'Mione. Qui m'a donné le Portoloin à la fin ? Je me rappelle l'avoir perdu, et que quelqu'un me l'a jeté »

« C'était le professeur Rogue, Harry » lui dit tranquillement Hermione. « Tu n'as pas fait attention ? »

Harry en fut presque surpris une seconde, avant de se souvenir que Rogue était un agent double. « Non, je suppose que non… »

« Et bien, pour ce que ça compte, je suis contente que tu sois partit comme tu l'as fait, Harry » déclara Ron d'un ton appréciateur. « Si tu ne l'avais pas fait, ils seraient sûrement morts… Bien que je ne m'en serais pas vraiment soucier s'il avait tué Malefoy »

« C'est très simpa Weasley, merci » Drago roula des yeux sarcastiquement. « Je serais sûr de t'inviter à mes funérailles si je venais à mourir »

« Tout le monde meurt un jour ou l'autre, Malefoy » lui dit Ginny comme si c'était la chose la plus logique au monde. Ce qui, si on y réfléchit, est le cas.

Drago sembla frustré un instant. « Je le sais, Weasley. Je veux dire, une mort plus tôt que prévue »

Ginny pouffa et Harry dit mentalement à Drago, Souviens-toi simplement de ne pas mourir plus tôt que prévu puisque nous sommes toujours connectés… Ce qui est mieux, mais pas pour tout.

Aw, je ne savais pas que tu t'en souciais, répondit Drago.

Bien sûr que je m'en soucies. Tu sais, quand Voldemort a dit que tu serais le premier sacrifié, je me suis senti… horriblement mal. Il n'y a pas de mots pour le décrire. Comme si la vie avait été aspiré hors de moi. Mais je sais que je ne voulais pas que tu meurs.

Parce que tu srais mort aussi, répondit Drago d'un ton sensé, mais Harry leva les yeux et vit que le visage de Drago était devenu rouge. Hermione le remarqua aussi, et les regarda alternativement d'un air interrogateur.

Laisse-moi tranquille, Potter, marmonna misérablement Drago, et il s'allongea sur son lit et tira la couverture jusqu'à son nez. Bonne nuit.

Bonne nuit.

Bientôt, Ron se leva pour partir, comme Hermione avait décidé de se reposer, et prit Ginny par le bras, lui disant qu'elle pourrait venir demain.

Avant qu'elle ne soit traînée, Ginny siffla à Harry, « si tu fais quoique ce soit avec Drago, dis-le moi ! »

« La ferme, Ginny ! »