Titre : Mon regard m'emporte vers le soleil
Auteur : Mokoshna
Manga : One Piece
Crédits : Le manga One Piece est la propriété de Eiichiro Oda et de Jump, et aussi un peu de Glénat qui le publie en France. Et je ne parle pas de l'anime. Que personne ne me demande d'argent, je n'en ai pas.
Avertissements : Spoilers, Shounen-ai (amour entre hommes). Soyez prévenus et ne venez pas vous plaindre, vous n'avez qu'à ne pas lire si cela ne vous plaît pas. Merci. L'histoire n'a pas de position chronologique précise, mais elle se déroule après l'adhésion du dernier membre connu (pas de nom) et avant la perte de… enfin, vous le saurez bien si vous lisez la suite du manga.Couples éventuels : Zorro/Sandy, et… euh… peut-être un autre…
Commentaires artistiquement idiots de l'auteur : J'écris cette fic au fur et à mesure. Ce qui donne quelquefois des trucs vraiment bizarres. Et le titre est tiré des paroles du générique de début du dessin animé Prince Vaillant. Le dessin animé est tout moche et ne mérite pas le terme « animé », mais les génériques étaient pas mal.
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Chapitre 4 :
Ils firent un festin, ce soir-là. La graine de tournesol fut finalement partagée entre tous ; les autres avaient aussi ramené du poisson, de la viande d'un drôle d'animal qui ressemblait à une autruche bleue avec une tête de chat (la viande était un peu dure, mais délicieuse) ainsi que divers fruits, baies, champignons et herbes que Chopper avait ramassé. Les villageois possédaient plusieurs sortes d'alcools qu'ils leur avaient cédé avec le sourire pour rien. Tout en dansant sur la table qu'ils avaient installée sur la plage et qui croulait sous les victuailles, Pipo et Luffy entonnèrent un chant de victoire qui parlait de pirates mangeurs de viande de dinosaures et buveurs de sake (ils venaient de l'inventer et en étaient très fiers). Le reste de l'équipage n'était pas moins gai ; ils trinquèrent plus d'une fois. C'était peut-être leur dernier instant de répit avant longtemps, alors autant en profiter.
Zorro avait à peine touché à la nourriture mais il buvait son content de sake ; et entre deux gorgées, il lui arrivait souvent de regarder en direction d'un certain cuisinier blond qui était occupé à discuter avec Chopper et Robin. Nami n'avait pas été d'humeur aussi joviale depuis longtemps : en suivant Luffy, ils avaient découvert dans un village une jolie réserve d'or que la jeune fille avait obtenu en échange d'un peu de fer (l'or se trouvait en abondance dans la montagne de l'île, mais le fer était extrêmement rare). Elle proposa même de faire un strip-tease pour la gent masculine, mais se ravisa en riant après que Pipo ait inondé le sable avec le sang qui lui sortait du nez.
- Alors, tout s'est passé comme tu le voulais ? demanda Robin en s'installant près de Zorro, qui s'était mis un peu à l'écart sous un tournesol avec ses bouteilles.
- Hmf. Tes conseils ne valent rien.
- Tu dis ça, fit-elle en riant, mais n'est-ce pas toi que j'ai vu rentrer avec Sandy qui te souriait ?
- Pff. Dans l'état dans lequel il est, il ferait même des risettes à Crocodile !
- C'est vrai.
Elle paraissait assez heureuse d'elle, elle aussi.
- J'aime plutôt bien cette personnalité. Il est plus calme.
- Pas moi. Il est faible. Et il ne sait plus cuisiner. Il était déjà pas très utile à la base…
- Tu vois, c'est à cause de ce comportement que tu n'arrivais à rien avec lui.
- Qu'est-ce que tu veux que je fasse d'un crétin pareil ? Play-boy, obsédé et arrogant. C'est le genre de mec que je déteste par-dessus tout.
Robin lui fit un sourire étonnamment doux et se leva pour rejoindre les autres.
- C'est à toi de juger. Mais tu ne devrais pas trop traîner. Tout à l'heure, il m'a proposé de monter sur la table avec Nami.
Zorro déboucha une autre bouteille et la but d'un trait.
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Le spectacle du lendemain fut assez pitoyable pour les rares spectateurs qui y assistaient (en l'occurrence quelques oiseaux et deux ou trois taupes des sables). La plage était souillée de bouts de nourriture et de boissons diverses renversées sur le sable ; l'équipage du Vogue Merry gisait épars de-ci de-là, complètement ivre de nourriture, de boisson, de joie, de fatigue, ou quelquefois des quatre.
Vers midi, ils furent réveillés certains (ou plutôt certaines) avec un léger murmure doucereux, les autres avec un seau d'eau glacée sur eux. Les premières se levèrent avec peine et furent récompensées par un café fort préparé avec amour ainsi que de diverses viennoiseries odorantes et sans nul doute délicieuses. Les autres eurent droit à un grognement pas très aimable.
- Debout, feignasses ! Il est midi ! Vous allez dormir encore longtemps ?
- Sandy ! s'écria Luffy en s'étirant et en assommant les infortunés qui ne s'étaient pas baissés à temps. Tu es redevenu grognon !
- T'as quelque chose à redire ? grogna effectivement le cuisinier en lui agitant une poêle sous le nez. Si Môssieur Luffy n'est pas content, Môssieur Luffy se fera à manger tout seul.
L'équipage le fixa avec des yeux ronds. Le silence s'étala sur une minute. Puis les voix éclatèrent.
- Sandy ! Tu es guéri !
- Quoi ! Il est redevenu méchant ?
- De quoi tu parles, Long-Nez ?
- Sandy, tu vas mieux ?
- Hé, Sandy, quand est-ce qu'on mange ?
Les autres pirates regardèrent Luffy d'un air incrédule. Sandy avait une veine de rage qui lui sortait de la tête. Il se dirigea sans un mot vers son capitaine, une cigarette à la bouche qu'il tira longuement et délicatement, presque avec vénération. A la fin, il l'écrasa d'un coup sec sur le sable et leva les yeux vers Luffy. L'équipage retenait son souffle.
Par la suite, ils se disputèrent longtemps pour savoir si Luffy avait été projeté jusqu'au trois-quarts ou seulement jusqu'à mi-hauteur de la montagne au Grand Tournesol. Pipo affirmait que le garçon-caoutchouc était revenu couvert de pollen de la fleur géante, Nami l'avait vu dépasser un gros nuage qui passait par-là, et l'intéressé n'en avait aucune idée, trop occupé qu'il était à compter les étoiles. Il dormit quelques heures de plus pour récupérer.
Quant à Sandy, il retourna à ses fourneaux. Son dernier coup de pied, aussi spectaculaire que soudain, l'avait soulagé et vengé ; la vie reprenait son cours habituel. Il ne semblait pas se souvenir des derniers jours ; lorsque Pipo voulut le lui rappeler en se moquant, il se prit un coup de casserole et fut expulsé derechef. Puis le cuisinier s'enferma une bonne partie de l'après-midi en cuisine, nul ne savait pourquoi, même si tout le monde recevait sa part de repas aux heures prévues. Il fut décidé qu'ils repartiraient le lendemain, une fois qu'ils auraient fait le plein d'eau, de nourriture ainsi que de plantes médicinales et autres objets indispensables.
Mais quelque chose n'allait pas ; une sorte de malaise s'était installé sur le Vogue Merry, qui affecta même Luffy. Personne n'osait déranger Sandy. Robin avait disparu, Chopper se sentait tout triste, Nami était mélancolique (sans doute regrettait-elle le Sandy poli et réservé) et Pipo traînait les pieds sur le pont en grignotant un morceau de réglisse qu'il avait réussi à dérober en cuisine avant d'être jeté dehors.
Zorro n'avait plus ouvert la bouche depuis le réveil. Personne ne sut où il partit, pas plus que pour Robin ; mais quand il revint, il faisait nuit et il avait l'air plus morne, plus fatigué et plus cassant qu'il ne l'avait jamais été. Il lança à peine un regard à ses camarades quand ils lui demandèrent ce qu'il lui était arrivé. Il ne toucha pas à sa part de dîner, mais cela ne fut pas perdu pour tout le monde. Nami n'eut pas le cœur d'assommer les goinfres qui s'étaient lancé sur la part de son compagnon. Elle se sentait si lasse qu'elle arrivait à peine à manger elle-même, tandis que Luffy dévorait la bouillabaisse de Sandy avec avidité, presque avec rage. Zorro était revenu avec d'autres bouteilles de sake qu'il se dépêcha de vider dans son coin. Il portait des brûlures légères aux mains, qu'il n'avait pas en partant.
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- Qu'est-ce qui t'es arrivé ? demanda Chopper quand il l'eut finalement convaincu de le soigner. Ce n'est pas grave, mais tu devrais faire attention. Je croyais que tes mains étaient tes biens les plus précieux avec tes sabres.
Zorro fixa les bandages d'un air sinistre.
- J'ai voulu brûler les vêtements, finit-il par dire.
- Quels vêtements ?
- Ceux que j'ai porté hier.
Chopper n'insista pas, mais il avait envie de pleurer quand il revint parmi les autres.
- Alors ? demanda Nami en voyant le petit renne. Qu'est-ce qu'il a ?
- Des brûlures légères, rien de bien méchant.
- On parlait de son moral. On voit bien qu'il n'est pas comme d'habitude, intervint Pipo. C'est la première fois que je le vois aussi abattu. C'est inquiétant.
Chopper garda le silence en regardant ses sabots d'un air gêné. Ses lèvres tremblèrent doucement.
- Je… je ne sais pas, mentit-il. Il a peut-être trop mangé, ou il a été piqué par un insecte. Ca ne doit pas être grave, n'est-ce pas ?
Il semblait se le demander à lui-même. Son visage dépérit.
- C'est ça, et moi je suis la reine des pirates, marmonna Nami. C'est bon. On n'a qu'à attendre demain et voir. Je ne me sens pas dans mon assiette, moi non plus.
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Robin ne reparut que le lendemain, lorsqu'ils achevèrent de charger le dernier tonneau d'eau de source. Elle alla directement voir Chopper qui soignait une coupure que s'était faite Nami en trébuchant sur un bout de pont brisé par une bataille précédente.
- Nous repartons bien aujourd'hui ?
- Robin ? Oui, mais…
- Tant mieux. Ca aurait été dangereux de rester plus longtemps.
- Que veux-tu dire ?
- Je suis allée aux nouvelles, hier. Ca m'a pris du temps, mais j'ai découvert que les tournesols de l'île dégageaient une toxine qui affluait sur l'humeur et la santé de ceux qui étaient à son contact.
- Hein ? Une toxine ? Tu es sûre ?
- Regarde par toi-même.
Elle sortit de sa poche un vieux cahier tout déchiré qui tenait à peine à l'aide de deux ficelles. Nami l'ouvrit précautionneusement. Les pages étaient toutes jaunies par l'âge et les intempéries, l'encre à la base noire avait viré au rose pâle. Mais l'écriture était fine et nette.
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Journal de bord de La Mouette Ivre, 30 janvier xxxx
Enfin, nous avons accosté sur l'île du Tournesol ! Le temps est splendide, et les habitants nous ont accueillis comme des rois. Nous avions entendu parler de cette île merveilleuse présente sur la Route de tous les périls, et pourtant nous n'y croyions qu'à moitié. Mais elle est bien là. Les tournesols qui y poussent sont véritablement gigantesques ; et leurs graines sont exquises ! J'ai repris quinze fois de ces graines divines. Le médecin de bord dit que je devrais me restreindre si je ne voulais pas prendre dix kilos en deux jours. Balivernes ! Un homme, un vrai, n'a pas besoin de faire un régime comme une femme coquette.
L'équipage est déjà installé chez l'habitant. Cela fait du bien, après tout ce temps passé à voguer sur un océan remplis de monstres et de dangers en tous genres ! Les gens sont gentils et nous offrent tout ce que nous leur demandons, malgré leur drôle de tête. Je pense que nous allons rester un petit moment.
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Journal de bord de La Mouette Ivre, 04 février xxxx
Mon imbécile de timonier a voulu grimper sur cette montagne noire gigantesque et a dérapé à cinquante mètres du sol. Il s'est écrasé comme une crêpe sur le sol et a péri sur le coup. Ce sont des choses qui arrivent, mais c'est quand même bizarre. La dernière fois, il avait été projeté avec une telle force sur un bloc d'acier qu'il l'avait traversé de part en part et s'était relevé à peine décoiffé. Et là, il tombe de cinquante petits mètres et il finit en charpie. Mais bon. C'est la vie, je suppose.
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Journal de bord de La Mouette Ivre, 07 février xxxx
Bizarre, bizarre. Trois autres hommes ont aussi voulu monter sur cette fichue montagne, et ils y sont arrivés. On les a attendu une bonne journée, mais ils ne sont pas redescendus pour le déjeuner, ce qui est un miracle en soi. J'ai envoyé d'autres hommes, qui les ont trouvé au pied du Grand Tournesol , raides morts. Morts d'épuisement.
D'accord, ils étaient montés en escaladant la paroi, mais elle n'était pas si haute !
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Journal de bord de La Mouette Ivre, 09 février xxxx
Cette fois-ci, je suis sûr qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec cette île. J'ai voulu faire un peu d'exercice et j'étais à bout de souffle au bout de deux minutes. Le docteur m'a dit que j'avais pris presque cent kilos ; en seulement une semaine ! Ce sont ces foutues graines de tournesol, j'arrive pas à m'arrêter d'en manger et j'ai sans cesse faim. Le reste de l'équipage est dans le même état. Doc a voulu faire des analyses ou je ne sais quoi, je lui ai donné le feu vert. Il a trouvé un truc dément.
Je n'ai pas trop compris ses histoires, mais il semblerait que tout l'équipage aurait perdu des… comment il appelle ça… enfin, peu importe, des trucs qui permettraient au corps de fonctionner et de se réparer. Quelque chose dans les tournesols, apparemment. Au début, je ne l'ai pas cru, mais ça expliquerait beaucoup de choses. Comme mon timonier, par exemple. Il m'a dit qu'il fallait partir tout de suite. Mais il manque au moins une dizaines de gars qui sont allés chez les habitants.
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Journal de bord de La Mouette Ivre,12 février xxxx
Ces fichus villageois ! Ils ont enfin fini par nous expliquer. D'après eux, c'est la volonté du soleil. Foutaises ! Je ne sais pas ce que c'est, mais il y a quelque chose dans ces tournesols… quelque chose qui fait que si un étranger les mange ou qu'il reste trop longtemps sur l'île, il devient de plus en plus faible et sans défense, tout en continuant d'engraisser comme un porc pour ceux qui mangeraient de ces satanées graines. Elles font grossir, il paraît. C'est spectaculaire. Il y a une semaine, j'étais si maigre que je pouvais me glisser entièrement dans le plus petit coffre que je possède ; maintenant, j'ai l'impression de couvrir le pont. Les hommes s'affaiblissent, bientôt ils n'auront plus la force d'appareiller. Mais ce n'est pas le pire.
C'est le moral.
Doc dit que le pollen a un truc qui rend les gens dépressifs, change leur caractère et leur façon de penser. Certains sont tristes et n'ont envie de rien. D'autres se mettent à pleurer comme des bébés à la moindre contrariété. Ils sont devenus si émotifs qu'ils tombent dans les bras les uns des autres. Si ça continue, on va se laisser crever ici sans un mot.
La volonté du soleil, hein ? Quelle blague grotesque.
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Par la suite, l'écriture change et devient moins appuyée, plus nerveuse, mais aussi étrangement plus raffinée.
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Journal de bord de La Mouette Ivre, 15 février xxxxCa y est, le capitaine est mort. Etouffé avec une énorme graine de tournesol qu'il avait avalée entière. Il n'avait plus la force de la recracher. Il pesait dans les sept cents kilos. Je suis le médecin de ce qui fut un jour l'équipage robuste de La Mouette Ivre. Je me suis retenu de manger ces graines, mais j'ai la peau sur les os. Les cas sont extrêmes. La faiblesse provoquée par la perte progressive des globules du sang et des plaquettes affaiblissent l'organisme qui puise énormément plus dans ses réserves ; mais ceux qui mangent des graines grossissent à ne plus finir et développent une forme de dépendance. C'est tragique.
Ce sera bientôt la fin. Ce matin, je me suis traîné une dernière fois pour voir où les villageois emmènent le corps du capitaine, afin de lui rendre les derniers hommages. Mais j'ai dû me cacher ; ces gens si chaleureux ne supportent pas qu'un homme armé s'introduise dans leurs terres. J'avais apporté deux pistolets.
Et j'ai vu ! Ils ont traîné sa carcasse boursouflée pendant une heure jusqu'au sommet de la montagne et l'ont enterrée au pied du Grand Tournesol. Et j'ai entendu ! Ce n'est qu'un juste retour des choses. Nous mangeons de ces graines de tournesol, les villageois nous enterrent à leurs pieds pour les nourrir. De l'engrais premier choix ! La pire fin pour un pirate.
Nous ne sommes plus que huit. Si seulement je pouvais convaincre mes compagnons restants de reprendre la mer… après tout, la noyade est une fin courante chez les marins. Ou peut-être qu'un poisson aura l'amabilité de nous dévorer…
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- C'est horrible ! s'écria Nami en frissonnant.
- Je me demande ce qui provoque ça, dit pensivement Chopper.
- Peu importe ! Il faut fuir, au plus vite ! Partons tout de suite !
Pipo qui les avait rejoint et s'était fait raconter l'histoire était déjà complètement paniqué et faisait une tête à faire peur. Robin hocha la tête et referma le cahier.
- Il a raison, fit Nami. Des pirates surpuissants ou les éléments, on a l'habitude, mais un virus…
- On ne sait pas si c'est un virus, la corrigea Chopper.
Ce n'est pas le propos ! Rassemblez tout le monde, on s'en va de cette maudite île.
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- Nami ! Luffy n'est pas sur le Merry ! Et Zorro non plus ! Ils sont introuvables !
- Ah, Sandy est parti aussi !
- Seigneur, ils ne me laisseront jamais en paix, se lamenta Nami en se prenant la tête entre les mains.
Elle leva les yeux vers le Grand Tournesol et passa la demi-heure suivante à le traiter de tous les noms, à tel point que Pipo finit par couvrir les oreilles de Chopper avec une grimace d'horreur non dissimulée. Robin tenta de la calmer en lui rappelant l'urgence de la situation. Comme elle n'y arrivait pas, elle finit par en venir à une extrémité qui fit ouvrir de grands yeux éberlués à Chopper, faillit faire perdre la moitié de son sang à Pipo qui l'expulsa par son nez et laissa Nami confuse et rêveuse.
Mais ceci est une autre histoire.
A suivre…