Titre : Mon regard m'emporte vers le soleil
Auteur : Mokoshna
Manga : One Piece
Crédits : Le manga One Piece est la propriété de Eiichirou Oda et de Jump. Que personne ne me demande d'argent, je n'en ai pas.
Avertissements : Spoilers, Shounen-ai (amour entre hommes). Soyez prévenus et ne venez pas vous plaindre, vous n'avez qu'à ne pas lire si cela ne vous plaît pas. Merci. L'histoire n'a pas de position chronologique précise, mais elle se déroule après l'adhésion du dernier membre connu (pas de nom) et avant la perte de… enfin, vous le saurez bien si vous lisez la suite du manga.Couples éventuels : Zorro/Sandy, traces de Robin/Nami
Commentaires artistiquement idiots de l'auteur : J'écris cette fic au fur et à mesure. Ce qui donne quelquefois des trucs vraiment bizarres. Et le titre est tiré des paroles du générique de début du dessin animé Prince Vaillant. Le dessin animé est tout moche et ne mérite pas le terme « animé », mais les génériques étaient pas mal.
XxXxXxXxXC'est la fin ! Merci, merci, merci ! J'ai posté ça à la suite, j'espère que ça vous plaira ! Et j'ai aussi écrit une petite suite un peu plus... euh comment dire... osée ? Sous le titre Oh mon Dieu ! Ils sont tous pédés ! Qui révèle le point de vue de ce pauvre Pipo...
Lisez-la si le coeur vous en dit !
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Epilogue :- Bon, vous avez fini de charger ?
- Tout de suite, Nami chérie, fit Sandy avec une grimace niaise et des cœurs à la place des yeux.
Il reçut un coup de pied pour seule réponse, l'envoyant rouler dans des caissons en bois situés à proximité. Le cuisinier du Vogue Merry se releva couvert d'échardes et de très mauvaise humeur.
- Tu me cherches, bretteur de mes deux ?
- J'ai glissé, fut la réponse de son rival, qui souriait d'un air satisfait. Quelle maladresse.
- Espèce de…
- Vous vous disputerez plus tard, intervint Nami en hurlant. Le chargement d'abord. Et Luffy, ne mange pas nos provisions, s'adressa-t-elle au capitaine qui passait dans son dos en grignotant à toute vitesse le contenu du baril qu'il portait. Qu'elles nous durent au moins jusqu'au port suivant !
Mais Luffy s'enfuit avec le sourire vers la ville, continuant son pillage de nourriture. La jeune navigatrice prit un air irrité.
- Vous deux, allez le chercher.
- Quoi ? protestèrent Sandy et Zorro qui s'étaient accordés dans leur indignation. Pourquoi avec lui ?
- Il a raison, Nami chérie, je ferais mieux de rester avec toi pour charger le bateau. Cet idiot pourra aller chercher seul Luffy.
- Pour une fois, je suis de son avis, acquiesça Zorro. Je n'ai pas besoin de ce poids mort.
Sa remarque eut pour effet d'attirer l'attention furieuse de Sandy.
- Qui est un poids mort ?
- Un pauvre type qui ne peut même pas croiser une fille sans baver sur le sol.
- Ah oui ? Et c'est qui la lavette qui s'est senti mal en respirant le pollen de quelques pauvres fleurs ?
- Tu me cherches ?
- PAS DE CA ! beugla Nami en les frappant tous deux. ALLEZ PLUTOT CHERCHER LUFFY !
Ils partirent sans demander leur reste.
Un bruit derrière elle la fit se retourner.
- Ils sont partis ? demanda un Luffy tout sourire, en continuant de grignoter le morceau de viande qu'il avait chipé (le dernier du baril).
Nami garda un silence consterné pendant quelques instants, puis sans crier gare, lui asséna un coup de bâton sur la tête. Luffy caressa sa bosse en gémissant.
- Bais cha fait bal ! (Il avait un morceau dans la bouche)
- Pourquoi tu es parti comme ça ? soupira Nami un peu fatiguée, maintenant j'ai envoyé Zorro et Sandy à ta recherche. Ca leur prendra des heures s'ils ne te trouvent pas.
- Tant mieux, sourit Luffy. Ils n'ont pas eu l'occasion de se retrouver seuls depuis l'île du Tournesol.
La navigatrice le fixa d'un air interloqué. Robin qui était venue aux nouvelles lui fit un clin d'œil qui la fit rougir.
- Luffy, tu…
- J'espère qu'ils ramèneront un autre truc aussi délicieux que cette graine de tournesol ! J'ai encore faim !
Nami le cogna. Cela fit rire Robin qui enroula ses bras autour des épaules et de la taille de son amie pour la calmer.
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Entre-temps, les deux compères étaient déjà arrivé au centre-ville, qui fourmillait d'activité. C'était jour de marché, et les commerçants s'affairaient activement dans un joyeux brouhaha organisé, le tout sur le son des pièces trébuchantes et des voix des crieurs mêlées aux protestations des quelques clients mécontents. Sandy s'arrêta devant un étal de fleuriste qui vendait en promotion d'énormes bouquets de tournesols un peu fanés. Il fronça les sourcils.
- Qu'est-ce que tu as à t'arrêter comme ça, grogna Zorro qui l'avait devancé. On se dépêche de trouver Luffy et on se barre. J'ai une sieste à faire, moi.
- Tu passes ton temps à dormir, grommela Sandy. Ca te fatigue pas ?
- Comment tu veux que je me fatigue de me reposer ? Crétin. Et puis je récupère.
- Tsk. Petite nature.
- Tu veux te battre ?
- Je peux t'écraser quand tu veux, pauvre tache.
Zorro était déjà en train de dégainer ses sabres, mais Sandy n'y fit pas attention et se dirigea vers l'étal de fleurs. Il dédaigna les tournesols pour s'intéresser aux autres fleurs multicolores qui égayaient le stand.
- Des fleurs pour votre bien-aimée ? demanda l'alerte dame qui tenait le commerce. Je peux vous faire un joli bouquet sur mesure, si vous voulez.
- C'est vrai qu'il y a deux charmantes demoiselles à qui j'aimerais bien les offrir, sourit Sandy d'un air lubrique. Un dîner, des fleurs, et une compagnie de rêve… aahhh…
La vendeuse rit un peu, mais on la sentait crispée par l'étrange attitude de son client. Elle garda néanmoins son calme et sortit plusieurs échantillons de fleurs et les montra à Sandy.
- Voici celles que j'ai, dit-elle. Quel genre de demoiselles est-ce ?
- Voyons voir, réfléchit Sandy, une jeune fille rousse énergique et rusée, et une belle dame brune clame et intelligente. Elles sont toutes les deux super sexy.
- Je vois. Alors voyons…
En quelques tours de main, elle avait confectionné deux magnifiques bouquets composés chatoyants. Le premier était un feu d'artifice orange et feu, tandis que le deuxième possédait plutôt des couleurs froides et donnait une impression de sérénité.
- Et voilà le travail, jeune homme. Avec ça, je vous assure qu'elles vont tomber.
Sandy agrandit son sourire lubrique. Il attrapa les deux bouquets, paya la somme de 50 berris que lui réclamait la vendeuse, et se retourna tout heureux vers le Vogue Merry, oubliant sa mission et Zorro qui avait suivi la scène en silence.
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La vendeuse poussa un soupir de soulagement, puis elle sembla remarquer Zorro qui s'était rapproché et regardait les fleurs qu'elle n'avait pas eu le temps de ranger. Une, en particulier, semblait le captiver. Elle ressemblait à une rose jaune or, mais la tige et les feuilles étaient noires et du centre sortait deux filaments qui s'enroulaient bizarrement pour finalement former un cœur ensemble.
- Vous vous intéressez aux Cœurs d'Or ? demanda la vendeuse.
- Cœur d'Or ?
- C'est une fleur remarquable, continua-t-elle. Laissée telle quelle, elle ressemble à une rose jaune normale avec une tige noire. Mais si elle est cultivée avec soin et amour, ses pistils s'allongent et s'enroulent jusqu'à former un cœur ravissant. C'est une fleur très romantique, les jeunes filles en raffolent. Il lui faut du temps pour arriver à ce résultat, mais n'est-ce pas le cas des grandes amours ? rit-elle. Elle signifie amour entretenu avec soin, dévotion infinie.
- Dévotion infinie, hein ? Ca me rappelle quelque chose…
- La demoiselle a beaucoup de chance, dans ce cas, lui sourit son interlocutrice. Un jeune homme aussi viril qui se dévoue pour une jeune fille, ça doit la faire craquer, non ?
- Eh bien…
Il paraissait gêné. La vendeuse prit pitié et sortit quelques autres Cœurs d'Or et du feuillage d'ornement, avec lesquels elle fit un petit bouquet modeste mais charmant.
- Tenez, je veux bien vous faire une réduction, dit-elle en lui tendant le bouquet. 10 berris seulement le bouquet, c'est donné pour une fleur aussi précieuse.
- Eh, mais je ne veux pas…
- Mais si, mais si, insista-t-elle (elle n'avait pas été élue vendeuse de l'année de l'île pour rien). Votre amour n'en sera que plus renforcé, croyez-moi. De plus, le Cœur d'Or porte bonheur. On raconte que si une jeune fille l'accepte de son soupirant et le serre contre son cœur, le couple sera soudé quelles que soient les épreuves.
Zorro sembla réfléchir intensément. Puis en soupirant, il sortit 10 berris.
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- Bonne affaire, sourit la vendeuse en comptant son argent.
- Tu as l'air contente. Tu as bien vendu ? demanda son mari en revenant de sa corvée d'eau.
- Ah, tu es là. Oui, les affaires vont bien, fit-elle en riant. A l'instant, il y avait deux jeunes hommes. Ils m'ont pris quatre bouquets, dont deux de Cœurs d'Or.
- Deux ? C'est rare. Les jeunes gens ne sont plus romantiques, de nos jours.
- C'était assez bizarre, d'ailleurs. Le premier jeune homme, je veux dire. Il m'a pris deux gros bouquets de 15 berris en poussant de hauts cris, mais pour celui de Cœurs d'Or il était presque timide et l'a caché au milieu des deux autres. Comme s'il ne voulait pas qu'on le voie. Enfin, ça ne me regarde pas, fit-elle en haussant les épaules, tant qu'il me paie bien.
- Ah, tu ne m'avais pas dit que tu avais vendu deux bouquets de Cœurs d'Or ?
Il versa le reste d'eau dans le gros tonneau qui leur servait de réserve d'eau pour leurs fleurs. Sa femme rangeait les échantillons sortis avec soin.
- Oui, le deuxième c'était un jeune homme avec des sabres à l'allure bourrue. Mais si tu veux mon avis, ce pauvre garçon ne doit pas avoir beaucoup de succès avec les filles, contrairement au premier, fit-elle en soufflant sur un Cœur d'Or un peu défraîchi. Il semblait plutôt du genre à crier après la fille qu'il aime et à l'embêter plutôt que de lui avouer. Le genre maladroit. C'est bien les pires.
- Ne dis pas ça, lui reprocha son mari en souriant. Tu étais comme ça, je te rappelle. Tu ne pouvais pas m'approcher sans me taper pour le moindre geste ou mot de travers que je faisais.
- C'est parce que tu le méritais, dit-elle en lui assénant un coup qui le fit chanceler.
- Ah, chérie…
Il caressa sa bosse en gémissant.
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Les deux pirates rentrèrent finalement au Merry pour découvrir que leur capitaine était revenu tout seul et s'était fait crier dessus par Nami pour le retard qu'il leur avait causé. Sandy offrit ses fleurs aux filles avec son enthousiasme habituel ; elles furent très bien accueillies, et le soir même elles trônèrent en bonne place sur une table qu'ils avaient dressée pour le dîner. Le cuisinier parut déçu de ne pas avoir reçu de baiser en récompense, juste un « merci » et un sourire, mais il se consola en se disant qu'il avait pu voir le sourire de deux filles de rêve qui lui était adressé. Il se mit aux fourneaux en sifflotant.
Zorro était parti illico faire une sieste. Il ne se réveilla pas lorsque Sandy les appela pour le dîner, pas plus que pour le boucan occasionné par les autres qui faisaient la fête. A peine grogna-t-il dans son sommeil lorsque Sandy lui pinça le nez en déposant quelque chose à côté de lui.
Il était presque deux heures du matin quand il ouvrit les yeux. Il eut tout de suite faim, mais se consola en se disant qu'il irait chiper un peu de nourriture dans la cuisine, maintenant que tout le monde dormait. Il remarqua alors les objets laissés près de lui.
Sur une assiette, quelqu'un avait posé plusieurs sandwiches copieux sous cellophane. Ils étaient accompagnés d'une bouteille de sake et d'un petit bouquet doré que le bretteur reconnut sans peine. Il était le portrait craché de celui qu'il cachait dans l'un des canots de sauvetage du Merry, en peut-être plus élaboré. Zorro sourit et attrapa la bouteille pour la déboucher.
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Sandy se leva au son de Luffy qui hurlait sa joie de vivre du matin. Il se sentait étrangement confiné dans son hamac, mais il était si confortablement installé qu'il n'y prit pas plus garde. Il se blottit davantage contre le dos large de son partenaire.
Il ouvrit brusquement les yeux.
- Hé, bretteur de mes deux, je peux savoir ce que tu fais dans mon hamac ? dit-il un peu énervé.
- Humgr, fut la seule réponse qu'il reçut.
Sandy se sentit de très mauvaise humeur. Il voulut expulser immédiatement le sans-gêne à coups de pieds, mais il remarqua alors ce que Zorro tenait délicatement contre sa poitrine, pour ne pas le froisser.
Un bouquet de fleurs dorées. Sandy cligna des yeux et garda le silence. Puis il se blottit encore un peu, jusqu'à ce que sa bouche se trouve tout près de l'oreille de l'autre homme.
- Tu me donnes chaud, imbécile, murmura-t-il avec le sourire, et il se rendormit.
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Il ne savait pas combien de temps il avait dormi, mais en se réveillant une nouvelle fois, il se trouva seul dans son hamac. Le soleil était déjà très haut dans le ciel. Il pesta en pensant aux repas qu'il avait manqué ou était en passe de manquer. Tous les autres étaient déjà levés. Il s'habilla à toute vitesse.
- Désolé, fit-il en se précipitant sur le pont, j'ai un peu trop dormi.
Il trouva Robin et Chopper en train de parcourir un livre énorme sur les anciennes techniques médicales. Nami était à sa place habituelle à la barre et Pipo jouait aux cartes avec Luffy. Zorro s'entraînait à l'avant avec des haltères deux fois plus grands que lui.
- Ce n'est pas grave, sourit Robin. Tu as bien le droit de faire la grasse matinée de temps en temps. Nami et moi nous sommes occupées du petit déjeuner en remerciement des jolies fleurs d'hier soir.
- Vous avez fait ça pour moi ? susurra le cuisinier d'un air tendre. Oh, Robin chérie, Nami chérie…
- Bonjour, Sandy, tu as bien dormi ? le salua Chopper en lui faisant un petit signe.
Sandy laissa immédiatement tomber son air idiot et rougit légèrement sans le vouloir.
- Euh… oui… bonjour Chopper.
- Ah ! Bonjour, Sandy ! dit Nami qui venait de remarquer son arrivée. Ton petit déjeuner est dans la cuisine.
Les yeux de Sandy étincelèrent.
- Quoi ? Un petit déjeuner préparé avec amour par Nami et Robin ? C'est le paradis !
- Tu te trompes, sourit mystérieusement la jeune fille.
- Hein ?
- T'occupes, vas-y. Et n'oublie pas de faire le déjeuner non plus, on ne va pas prendre ta place tout le temps quand même.
- J'y cours, j'y vole, s'écria Sandy en se dirigeant vers la cuisine, et en passant il remarqua à peine Luffy et Pipo qui lui disaient bonjour.
- Je ne comprends pas, demanda Pipo en le voyant s'éloigner en bondissant, je croyais qu'on avait tout mangé ce matin. Quand est-ce que les filles ont fait d'autres choses à manger ?
- Ah, ce n'est pas Nami et Robin qui lui ont fait à manger, dit Luffy en piochant une carte.
- Que veux-tu dire, Luffy ?
- Ah ! Carré d'as !
- Hé ! On joue aux sept familles, pas au poker !
- Ah bon ?
- Crétin !
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Le petit déjeuner de Sandy se trouvait effectivement sur la table de la cuisine, mais il eut du mal à comprendre. C'était des boulettes de riz, des onigiri, à côté desquelles était placé un bouquet un peu défraîchi de fleurs doré, petit mais ayant un certain charme.
- Qu'est-ce que font ces Cœurs d'Or ici ? Et depuis quand Nami sait-elle faire des onigiri ? Elle n'a jamais su préparer le riz, pas plus que Robin d'ailleurs.
Il souleva le bouquet et trouva alors le bout de papier qui était coincé sous les fleurs. « Mange ! », était-il écrit, en une écriture maladroite et grossière qu'il n'eut aucun mal à reconnaître. Le cuisinier se mit à rire et serra les fleurs contre son cœur.
FIN.
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Alors ? Ca vous a plu ?
Ci-dessous les paroles complètes du générique de début de Prince Vaillant. Je n'ai pas arrêté de l'écouter en tapant cette fic, et plus elle avançait, plus je me disais qu'elle était parfaite pour Zorro (et pour le couple Zorro/Sandy ? ).
En tout cas, j'ai essayé le plus possible de respecter cette idée, même si j'ai un peu laissé de côté certains aspects par flemme (comme le passage avec l'aigle qui aurait pu finir en confrontation avec Œil de Faucon, mais bon… peut-être dans une suite ?).
Je me suis vraiment beaucoup amusé à écrire cette fic, que j'ai finie en deux semaines. L'épilogue peut paraître bâclé, mais je ne voyais pas trop ce que je pourrais écrire d'autre sans commencer un passage entier et je ne voulais pas écrire une scène de cul pour cette fois.
Quoi qu'il en soit, merci pour votre lecture.
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Un murmure dans ma tête
Une voix si forte si nette
Dans leurs paroles je vois
Des millions de grains de sable
Car je crois en notre destinée
Nous survivrons à ces éclairs
Je suivrais les ailes de la vérité
Heureux comme le vent qui se mêle
Au son de ma voix
Le jour s'est levé
Mais mon regard m'emporte vers le soleil
Allongé sur la grève
Parfois je vois en rêve
Tous ceux que j'ai chéri
Sur ce chemin de pluie
Car je crois en notre destinée
Nous survivrons à ces éclairs.
Refrain
J'entends au loin l'appel
D'un aigle dans le ciel
Il conduira nos pas
Vers de nouveaux combats
Car je crois en notre destinée
Nous survivrons à ces éclairs.
Refrain
