Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à J.K.Rowlings et à sa merveilleuse imagination. J'écris pour mon plaisir et ne reçois aucune rétribution, si ce n'est quelques reviews de mes lecteurs ! (merci…). Seule l'intrigue m'appartient (enfin, je crois…)

Avertissement : Ceci est un SLASH, impliquant donc des relations homosexuelles entre hommes. Merci de ne pas lire ceci si cela vous déplait. Pour l'instant, le rating sera soit G soit PG-13, mais il pourrait augmenter. Pré HBP

NdA : J'ai eu l'idée de cette fic il y a plusieurs mois et j'ai fini par me décider à l'entamer. Sachant que j'ai déjà trois autres fics en cours, ne vous attendez pas à un rythme très élevé ! Je vais toutefois écrire des chapitres assez courts. S'il vous plait, ne vous plaignez pas. C'est ça où mettre à jour tous les trois mois !

Attention : Je sais que je ne respecte pas toujours le caractère des personnages ou la chronologie des évènements. Excusez-moi !

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Chapitre 1 : le commencement

L'amour a beaucoup d'apparences différentes mais un seul visage. Rares sont ceux qui le reconnaissent.

Harry Potter plongea vers la gauche, évitant de justesse un nouveau sort que lui lançait Voldemort. Il commençait à s'épuiser, se rendit-il compte, et il ne pourrait pas échapper continuellement aux attaques du Seigneur des Ténèbres. Mais il ne pouvait se décider à l'attaquer à son tour, se contentant de se protéger de son mieux.

-Alors, Harry ? On dirait que ta disparition cette année ne t'a pas été profitable. Peut-être que si tu avais assisté aux cours au lieu de me fuir, tu serais capable de me combattre à l'heure actuelle !

Le rire froid du mage noir glaça le sang de Harry et il ne put éviter le sort suivant. Un doloris. Le temps sembla se ralentir tandis que la lumière s'approchait de plus en plus de lui. Harry ferma les yeux. Ainsi, le moment était venu. Il retint une larme. Il avait assez pleuré aujourd'hui, avant de revenir ici. Il n'avait pas vraiment eu le choix… Ce fut un hurlement de douleur qui lui fit ouvrir les yeux. Tom Marvelo Riddle se tordait sur le sol, secoué de soubresauts, et Harry dut se forcer à marcher calmement vers lui, à lui prendre sa baguette et à lui lancer un sort l'immobilisant avant d'annuler l'effet du Doloris. Tout se terminait ici. Il jeta un regard étrange à son ennemi. Celui-ci le fixait de ses yeux rouges et haineux. Harry soupira avant de se laisser tomber sur le sol à côté de lui.

-Le gentil gryffondor est incapable de tuer le grand méchant loup ? se moqua Voldemort.

Harry lui jeta un regard triste.

-Pourquoi t'es-tu obstiné ? Tu savais que tu ne pouvais pas me vaincre, Tom.

-Oh, mais bien sûr ! Je te signale que tu n'as pas encore gagné, Potter ! Tant que je ne suis pas mort…

-Je sais. Et peut-être que je vais te tuer… Mais je voudrais comprendre. Je t'ai combattu tant de fois et j'ai toujours survécu. Pourquoi ne pas avoir compris ?

-Potter, grogna le prisonnier tout en tentant de se libérer discrètement, tu n'avais plus aucune protection contre moi. Le sacrifice de ton idiote de mère ne servait plus à rien et j'ai retrouvé mon corps et ma puissance. Pourquoi aurais-je arrêté le combat juste à ce moment ? Si tu n'avais pas trouvé un bouclier contre le doloris, je t'aurais vaincu ! Tu n'es même pas capable de me lancer le moindre sort !

Le mage noir reniffla avec mépris tout en le fixant de ses yeux haineux.

-Il n'y a pas de bouclier contre le doloris, tout le monde sait cela, Tom.

-Ne m'appelle pas ainsi, insolent ! Et c'est évident, tu as trouvé un moyen de te protéger de ce sort, autrement, je ne serais pas là.

-Je suppose que tu as raison… Tu vas trouver ça ironique, C'est à nouveau l'amour qui m'a protégé. Pas l'amour de ma mère mais…

-Potter ! Si j'avais envie d'entendre tes confidences amoureuses, je te l'aurais signalé. Tu me tues, ou pas ?

Harry ignora l'intervention du mage noir qui s'énervait de plus en plus. Le jeune gryffondor semblait perdu dans ses pensées, un sourire tendre aux lèvres, et quand il baissa les yeux vers son prisonnier, une expression étrange lui traversa le visage.

-Je crains que tu ne doives m'écouter encore un moment, Tom. Cette année, comme tu me l'as si astucieusement fait remarquer, je n'ai pas été à Poudlard. En fait, j'ai fait un voyage. Un voyage très étrange. J'ai fait une rencontre merveilleuse.

Les yeux du jeune homme se remplirent de larmes et il détourna le regard.

-Tes amours ne m'intéressent pas, Potter !

-Je sais… Au départ, nos relations ont été assez… tendues. Puis nous sommes devenus amis. Et part la suite, nous avons été amants.

-J'espère que la pauvre fille sait ce qu'elle fait, Potter. A présent, si tu pouvais me tuer ou me relâcher…

-Ai-je jamais dit qu'il s'agissait d'une fille, Tom ?

Cette fois, Voldemort haussa un sourcil amusé.

-Le sauveur des gentils serait un homo ! Quelle surprise… Et quelle déchéance !

-Je ne vois pas où est la déchéance, Tom… J'aime un garçon, et alors ? Quelle importance ? C'est son amour qui m'a protégé, aujourd'hui !

-Oooooh ! fit semblant de s'émerveiller Voldemort. C'est si romantique ! Je vais pleurer ! Et où est ce merveilleux jeune homme ?

-Je pense qu'il est mort…(Harry se mordit la lèvre inférieure) Je crois que je l'ai tué. A moins que ce ne soit toi…

-Potter, non seulement tu ne sais pas s'il est vivant ou non, mais en plus tu ne sais pas qui l'a tué, et c'est peut-être toi qui l'as fait ? Laisse-moi rire !

-Tu sais, ce n'est pas vraiment ma faute… Son corps est toujours vivant. Il a simplement beaucoup changé, tellement que je pense qu'il est incapable de me reconnaître à présent…

-Potter, tu es tout simplement pathétique.

-N'est-ce pas ?

Tristement, Harry passa la main sous son col et en ressortit une chaînette au bout de laquelle était suspendu un serpent d'argent enserrant une épée.

Voldemort, à partir de l'instant où ses yeux se posèrent sur l'objet, ne fit plus le moindre mouvement, jusqu'à ce que la silhouette d'un adolescent se détache des ténèbres alentours.

-Harry… Que se passe-t-il ?

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9 MOIS PLUS TOT

Harry Potter prit le premir livre venu et se laissa tomber sur une chaise dans un coin reculé de la bibliothèque. Cet endroit état devenu son refuge depuis le début de sa sixième année à Poudlard. IL ouvrit le livre et constata qu'il s'agissait d'un album photo. Sur la première page était écrit qu'il s'agissait de photographies des élèves de sixième année de l'an 1937. Il se mit à le feuilleter distraitement tout en serrant les dents.

Ron et Hermione étaient encore parvenus à l'énerver et ils s'étaient disputé. En fait, depuis la rentrée, deux semaines plus tôt, ils ne cessaient de se disputer, à tout propos. Soupirant, il reconnut que c'était en partie sa faute : il était devenu très renfermé et se montrait la plupart du temps de très mauvaise humeur. Passant une main dans ses cheveux en bataille, il décida de ne plus y penser et se plongea dans la contemplation des différentes photographies. Certaines scènes lui tirèrent un sourire.

Apparemment, les années n'avaient que peu d'influence sur le comportement des élèves de la célèbre école de sorcellerie. Il y avait toujours des blagueurs, de disputes, des amoureux et des solitaires… Une photo attira spécialement le regard du garçon. Une jeune serpentarde posait une question à l'un de ses professeurs, mais pas n'importe lequel ! La photographie montrait un Dumbledore bien plus jeune. En fait, Harry l'avait déjà vu ainsi, dans le journal de Tom Riddle. Fronçant les sourcils, le gryffondor examina les photographies suivantes avec plus d'attention : pourrait-il trouver Tom Marvolo Riddle dans cet album ? Une photographie représentant un très grand adolescent le fit sourire. Hagrid ! A présent, cela ne faisait plus de doute, il devait y avoir quelque part des photos de Voldemort.

Feuilletant l'album, il finit par tomber sur une étrange photo. Deux élèves se tenaient côte à côte, l'un chuchotant quelque chose dans l'oreille de l'autre qui riait aux éclats en l'écoutant et secouait la tête en lui répondant. De la tête du premier on ne voyait qu'une masse de cheveux noirs et un morceau de joue, mais c'était l'autre qui avait causé la surprise de Harry. Car c'était son propre visage qui riait, aucun doute. Ss cheveux étaient un peu plus long, mais ses yeux étaient du même vert émeraude et le moindre de ses traits correspondait. Ebahi, il prit l'image entre ses doigts. Il sentit comme un crochet s'emparant de son estomac et le tirant. La dernière chose qu'il pensa avant que son environnement ne disparaisse fut :

-Un portoloin… Je me suis encore fait avoir !

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NdA : je n'aime pas la première partie, mais elle est nécessaire !