Disclamer : Rien à moi, à part les idées débiles

Pairing : SS/HP évidemment

Rating : Ce chapitre est définitivement classé M car on arrive enfin aux relations très très approfondies (pour ne pas dire totalement perverses, comme je le disais si bien précédemment)

Résumé : Severus et Harry en ont marre que Dumby insiste pour qu'ils deviennent amis. Harry décide de faire semblant de sortir avec Severus juste pour que le directeur leur foute la paix et pour le choquer un peu... (fic courte, SS/HP)

Avertissement : Il s'agit d'un slash et contient dans cette dernière partie une scène citronnée donc ceux que ça dérange peuvent retourner d'où ils viennent. Pour les autres, bonne lecture !

RAR :

Crackos : Moaaaah ? Sadiiiique ? Naaaaan... Bon ok, mais juste un petit peu... Et c'est pour me venger de toutes les fois où j'ai été à la place du lecteur frustré devant une fin de chapitre comme celle là :) Mais bon, le principal c'est que tu as aimé et avec un peu de chance, que tu aimeras la fin de cette fic. On dit bien que le temps ne rend le citron que meilleur, non ? Ou alors, c'est moi qui le dis... Peut-être... Bonne lecture !

Apicha : Je mentirais en disant que je ne suis pas fière de mon petit coup très serpentard en arrêtant le chapitre précédent comme ça. Ça m'a permis de comprendre toute la satisfaction de l'auteur quand il ressent dans les reviews tout le pouvoir qu'il a sur le lecteur... Mdr. Pour me faire pardonner, je t'offre un deuxième bavoir parce que tu risques d'en avoir besoin pour la suite :) En espérant que ça te plaira et que tu me pardonneras cette légère crise de sadisme, je te souhaite une bonne lecture.

Jwulee : Mais euh... Parfois, j'en fais aussi partie du CALE, hein... Faut pas croire que je suis vraiment sadique, c'était juste pour savoir ce que ça faisait... Et pis d'abord, je suis fière de l'être, nah ! Paske je suis une vraie serpentard ;) Si, si... Bonne lecture quand même ô chère lectrice éperdue, je compatis très fort à ton malheur et j'espère que ce chapitre te plaira aussi, lol. Biz

Alexiel : Mdr. Maintenant que tu me le dis, c'est presque tentant de faire une fic avec une fin comme ça, juste pour frustrer le lecteur :) Je me vois même m'écrire une vraie fin rien que moi, niark niark. Sadique moi ? Oui, je suis à serpentard après tout... D'ailleurs, j'ai trouvé une image trop mimi de Sev, il faut ABSOLUMENT que je te l'envoie. Et Lola m'a envoyé deux dessins de Sev, dont un pour 'Vous ne le détestez pas' avec un Sev en pagne, mdrrr. Quand je l'aurai scanné, je te les enverrai aussi :) Enfin bref, j'espère que tu aimeras ce petit lemon – j'ai eu du mal à l'écrire – et je te dis à bientôt ! (ps : eh oui, toutes les bonnes choses ont une fin, même les vacances...)

Minerve : Lol, tu dois être la seule à avoir aimé ma fin. Tout le monde m'a traitée de sadique (pas que je m'en plaigne puisque c'est vrai) Pour le déchirage de robe de Severus, j'avoue que j'aime beaucoup l'image. Je vais bien trouver un moyen de placer ça dans une autre fic, mdr. Quant à les voir amoureux, ce sera pas pour cette histoire... Sauf peut-être si je fais un épilogue en postant les prochaines RAR... Mais je verrai ça plus tard, pour l'instant j'espère juste que cette partie citronnée te plaira aussi et je te dis à bientôt ! biz

Alycia Potter-Black : Je me demandais où j'avais déjà vu ton pseudo (ou votre pseudo, si tu préfères lol) jusqu'à ce que je passe sur O&F. J'étais contente de reconnaître encore quelqu'un sur le forum :) Et après lecture de ta review, je comprend pourquoi tu as été internée, mdr ! Enfin bref, c'est pas grave pour la review aux chapitres précédents, le principal c'est que ça te plaise et que tu fasses l'effort de me le dire, j'apprécie vraiment. D'ailleurs, j'aime beaucoup votre banderole, je peux en avoir une moi aussi ? Biz et bonne lecture.

Nanie Nouche : Ca, pour pas être contre, il l'est vraiment pas dans ce chapitre en tout cas ! Mais bon, c'était de son devoir de serpentard d'être difficile jusqu'au bout... On l'aime comme ça notre Sev ! J'espère d'ailleurs que tu apprécieras de le voir abdiquer et je te souhaite une bonne lecture. Biz

Vif d'Or : Mdrrrr ! Oui je suis sûre que ça vous aurait pas dérangé d'avoir le dernier chapitre la semaine dernière, même s'il était trois fois plus long que les précédents :) Mais finalement, je l'ai pas mal modifié entre temps et je pense que cette dernière version est mieux donc c'est tout bénef pour vous... Et puis comme je le disais plus tôt (attend que je retrouve, ah oui) On dit bien que c'est le temps qui rend le citron meilleur, non ? Ou un truc comme ça ;) En tout cas, merci de ta review et bonne lecture de ce lemon tant attendu !

Tiayel : Mdr, surtout si on considère que c'est McGo qui lui sort le coup de la crise de la quarantaine :P En tout cas, tu as de la chance que je ne fasse des fins aussi sadiques que quand je sais que je vais poster la suite très vite. Donc tu n'auras pas souffert de cette frustration trop longtemps, j'espère :) Mais je ne veux pas te faire perdre plus de temps alors bonne lecture pour ce dernier chapitre et merci de ta review ! Biz

Oxaline : Et bien, tu n'as qu'à demander et je te récompenserai. Je suis pas difficile moi, suffit que tu me dises ce que tu veux et si c'est dans mes cordes, je suis toujours partante ! En attendant, voici enfin le lemon tant attendu alors j'espère qu'il te plaira :) Biz et bonne lecture

Onarluca, alinemcb54, zaika, Chaya, Jenny944, farahon, petite grenouille, onizukas, Sahada, selene salamander, lovepotter : Bon, vu que vous êtes tous ligués contre moi pour dire que je suis sadique, j'ai décidé de casser l'ambiance entre Harry et Sev et de les caser respectivement avec Pansy et Trelawney. J'espère que ça vous plaira :) Bonne lecture ! (mouahahaha, merci de vos reviews soit dit en passant ! Biz et à bientôt)

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Chapitre 4, ou comment démontrer que le sexe peut tout résoudre

« Oh oui, faites moi donc crier... »

Le ton aguicheur sembla parfaitement fonctionner puisqu'Harry fut bientôt dans l'incapacité totale d'ajouter quoique ce soit. C'était encore mieux qu'il ne l'avait imaginé... Pas qu'il se soit souvent imaginé dans cette situation mais il ne niait pas qu'il y avait déjà pensé. Quoiqu'il en soit, tout distant que Severus avait pu être un peu plus tôt, il s'avérait désormais diablement entreprenant.

Les mains du Serpentard s'étaient en effet déjà glissées sous la chemise d'Harry qui frissonnait de plaisir au contact de sa peau tendre avec celle un peu plus rugueuse de l'homme. Etrangement, la sensation était tout simplement divine... Mais c'était aussi les lèvres fines mais douces qui recouvraient les siennes, cette langue chaude et humide qui jouait avec la sienne, cette saveur nouvelle et délicieuse qui chatouillait ses papilles, ce désir qui montait, tout ça et encore tant d'autres sensations merveilleuses et indescriptibles qui faisaient totalement perdre la tête au gryffondor.

Tant et si bien qu'il était déjà torse nu, que Severus le dévorait littéralement et qu'il était resté passif tout du long. Passif dans le sens qu'il ne rendait pour l'instant pas toutes les faveurs mais les gémissements qui s'échappaient de sa gorge et la façon qu'il avait de se tortiller de plaisir sous les assauts de son amant étaient suffisants pour convaincre le plus sceptique qu'il appréciait la situation.

Severus en était d'ailleurs convaincu depuis longtemps et s'amusait sadiquement à découvrir les points les plus sensibles de ce corps délectable. A chaque frisson, chaque hoquet, chaque gémissement, chaque cri... A chacun de ces signes, les lèvres et les doigts de l'homme s'attardaient, flattaient, caressaient, massaient, mordillaient... Et ne laissaient pas l'opportunité à Harry de se reprendre pour pouvoir participer.

« Oh mon Dieu ! Oh oui, là, juste là ! »

Pour une fois docile, Severus redessina lentement de sa langue la courbe d'une hanche, juste au dessus de la ceinture. Il hérita aussitôt d'une sorte de ronronnement de la part de son amant et tenta l'autre hanche par pure curiosité. Mais non, Harry était apparemment plus sensible du côté droit et c'est pourquoi il y revint rapidement. Un bras entourant la taille fine du gryffondor pour le soutenir, son autre main l'aida à mieux s'installer sur le fauteuil. C'est ainsi qu'Harry parvint enfin à reprendre son souffle, une jambe de chaque côté de l'homme, légèrement surélevé, le souffle de Severus caressant délicieusement la peau de son bas-ventre, ses mains agrippées aux larges épaules et son visage enfoui dans les longs cheveux ébènes.

« Déjà épuisé Potter ? »

« Est-ce que tous les serpentards sont comme ça ? »

« Comme quoi ? »

Cherchant le qualificatif exact, Harry se laissa glisser jusqu'à s'asseoir sur les cuisses de Severus et plongea ses prunelles vertes dans les yeux d'encre. Ce ne fut qu'à cet instant qu'il remarqua que ses lunettes n'étaient plus sur son nez mais cette réflexion disparut d'elle même devant le spectacle quasi-hypnotique de ce regard habituellement si froid et à cet instant, si brûlant.

« Aussi passionnés. »

Visiblement étonné mais amusé par la remarque, Severus haussa un sourcil et laissa une de ses mains se poser sur les fesses du jeune homme pendant que l'autre parcourait voluptueusement son dos nu.

« J'ai simplement l'habitude de m'investir à fond dans ce tout que j'entreprend. »

Avec un sourire malicieux, Harry se pencha pour frôler les lèvres de son amant, retraça lentement la ligne de sa mâchoire et termina sa route en lui mordillant délicatement l'oreille tout en soufflant d'un ton joueur :

« Et j'en suis le premier ravi. »

Ce qu'il décida de prouver dans l'immédiat. Essayant d'ignorer les mains de l'homme qui s'étaient glissées dans son pantalon pour caresser la peau douce de ses fesses, Harry découvrait enfin le torse de Severus. La chemise fut donc rapidement expédiée après quelques contorsions des deux protagonistes qui ne purent que gémir quand leurs érections se frottèrent l'une à l'autre.

Appréciant tous deux ce contact, Harry laissa son bassin entamer un mouvement de va et vient sur celui de Severus tout en savourant sa poitrine presque imberbe. Une de ses mains pinçait un des tétons durcis pendant que sa langue et ses dents s'occupaient délicieusement de l'autre. Mais Severus, perdu dans le plaisir, en voulait beaucoup plus. Il n'avait rien contre les préliminaires mais là, une partie de son corps réclamait une autre forme d'attention.

Il retira donc ses doigts du pantalon de son jeune amant – ignorant sa faible protestation – pour enrouler fermement ses bras autour de lui, une main maintenant sa nuque avec délicatesse. Harry eut à peine le temps de lui adresser un regard interrogateur qu'il se sentit basculer en arrière et ne put que lui faire confiance et s'agripper aux épaules de Severus. Les deux professeurs se retrouvèrent alors allongés par terre, le gryffondor sous le serpentard, ce qui – soit dit en passant – convenait bien mieux à ce dernier.

Sans perdre de temps, Severus s'empara à nouveau des lèvres d'Harry, redécouvrant avec un plaisir évident et presque avec violence le bon goût de ses baisers. Une de ses mains, assurément la plus inquisitrice, en avait profité pour déboutonner le pantalon de son ancien élève et se glissait déjà sous le boxer. Harry eut un hoquet de surprise suivi d'un long gémissement étouffé par les lèvres de Severus quand les longs doigts se refermèrent autour de lui.

« Sev... Severus... S'il te plaît... »

Occupé à marquer de son passage la gorge du jeune homme, le serpentard se redressa légèrement pour plonger son regard dans celui magnifiquement dilaté d'Harry. Un sourire carnassier aux lèvres, il accentua légèrement le rythme de sa main, se délectant des gémissements de sa proie.

« Oui ? Vous désirez, Mr Potter ? »

Avec un grognement, Harry souleva explicitement ses hanches, son regard défiant Severus de continuer à jouer à l'innocent. Ce dernier n'en attendait visiblement pas plus et se contenta de ricaner, de lui embrasser rapidement le bout du nez puis de descendre en baisers papillons. Harry n'eut alors plus conscience que de ces doigts qui avaient retiré ses derniers vêtements et qui flattaient maintenant délicieusement ses testicules, de ce souffle qui caressait son excitation et de ces lèvres qui le frôlaient avec un sadisme flagrant.

Puis ce fut un tourbillon de sensations, toutes plus merveilleuses les unes que les autres. La langue qui parcourait son désir, les joues contre lesquelles il venait buter dans cette antre chaude et humide et les doigts, oh mon Dieu oui les doigts, qui s'infiltraient entre ses fesses, cherchant et trouvant son intimité, c'était si bon, si chaud, si mouillé, et encore cette langue, ces lèvres qui l'aspiraient, encore et encore, jusqu'à ce qu'un doigt force le passage et là ce fut trop bon, trop fort. Tellement trop et tellement parfait.

Emporté dans un orgasme foudroyant, Harry eut vaguement conscience qu'il avait rejeté sa tête en arrière, que ses hanches étaient légèrement surélevées et qu'il avait hurlé comme rarement il avait hurlé. Et au milieu de sa vision floue parsemée d'étoiles, il devinait le regard brûlant de son amant qui était presque hypnotisé par l'abandon avec lequel son jeune collègue s'était donné à lui.

Lui laissant un peu de temps pour se remettre, Severus en profita pour admirer le corps en sueur qu'il se mourrait de posséder. Petit et mince, Harry n'avait pourtant jamais semblé si beau aux yeux de son ancien professeur. S'il en avait eu conscience plus tôt, ç'aurait pu être très gênant pendant les cours de potions... Mais son inconscient avait bien fait les choses en refusant de le laisser voir que son élève avait grandi pour devenir... Cette créature au sourire gourmand qui le fixait d'un air qu'il ne lui avait encore jamais vu.

« Un problème, Mr Potter ? »

« Moi non, mais toi par contre... »

« Et que diriez-vous de m'aider à régler ce... problème ? »

« J'imagine que c'est possible. »

Tout en parlant, Harry s'était redressé pour se coller au torse de son ancien professeur et lui adresser un sourire malicieux. Ses bras entourant les épaules de Severus – celui-ci le laissait prendre le contrôle des opérations – il retraça lentement de ses lèvres chaque trait de son visage jusqu'à la bouche qu'il entreprit de redécouvrir. Contrairement aux baisers précédents qui étaient sauvages, presque violents, celui-là fut bien plus tendre. C'était comme s'ils avaient enfin trouvé un terrain d'entente, comme si l'instinct de compétition était passé, comme s'ils étaient plus à l'aise avec la situation.

Severus s'avouait intérieurement qu'il s'était rarement senti autant à sa place qu'en cet instant quand ses yeux accrochèrent la cicatrice en éclair. Un soupçon incontrôlable de panique s'empara aussitôt de lui et il se dégagea légèrement sous le regard surpris de son jeune amant. Sans pouvoir s'en empêcher, il regarda son poignet gauche aujourd'hui vierge de tout tatouage d'un air torturé, se demandant s'il avait vraiment le droit de faire ça. De faire ça avec lui.

Harry qui n'avait pas compris pourquoi son compagnon s'était raidi et l'avait repoussé, ressentit une profonde bouffée d'affection pour cet homme en réalisant ce qui se passait. Ignorant la protestation de Severus, il lui attrapa le bras et posa doucement ses lèvres à l'endroit précis où la marque de l'asservissement avait disparu. Le poignet tenta de se dérober mais sans succès. Quelque chose sembla alors se briser dans les yeux noirs et Harry ne put que lui sourire tendrement.

« Il est mort depuis longtemps, Severus. Tu ne devrais plus te torturer avec ça. »

« Elle a peut-être disparu à la surface mais je la sens encore. Elle me brûlera à jamais. »

« Si tu veux mon avis, le meilleur pied de nez que tu pourrais lui faire, ce serait de te taper le survivant. »

Roulant des yeux sous la remarque typiquement Potterienne, Severus sentit un poids disparaître de ses épaules et adressa un léger sourire au jeune homme. En fait c'était plutôt un demi-sourire ou une sorte de fantôme de sourire mais venant de sa part, c'était l'équivalent d'une crise de fou rire. Ce qu'Harry ne manqua pas d'apprécier.

« Et bien sûr, ce ne sont pas tes hormones qui parlent, là ? »

« Et alors, même si c'était le cas ? »

« Stupide gryffondor. »

Ce qui était auparavant une insulte sonnait plutôt comme une marque d'affection en cet instant. Après avoir jeté un dernier coup d'oeil à son poignet puis à son amant, Severus poussa un léger soupir et attira Harry à lui.

« Ne viens pas te plaindre si tu en viens à le regretter. »

« Pour l'instant, avec tout ce que tu as encore comme vêtements, je ne risque pas de regretter quoique ce soit. »

Ce fut visiblement le signal qu'ils pouvaient reprendre où ils avaient arrêté puisque Severus se retrouva bientôt entièrement nu, Harry assis sur ses cuisses, collé à son torse, son visage enfoui dans son cou. Avec délicatesse et une douceur qu'on ne lui aurait pas devinée, l'homme écarta les fesses de son amant pour y chercher l'entrée de son intimité. Un doigt préalablement enduit de salive força alors le passage vite accompagné d'un léger gémissement.

Mais il était évident qu'Harry n'en était pas à sa première pénétration si on considérait la vitesse à laquelle il s'était détendu après l'intrusion. Le fourreau de chair accepta en effet avec la même facilité les deux doigts qui vinrent rejoindre le premier dans cette rapide préparation. Rapide car Severus ne tenait plus et sa respiration s'était faite difficile sous l'effet de l'attente. C'était une vraie torture d'observer Harry se tortiller de plaisir, de voir son membre retrouver sa dureté alors que le sien vibrait de désir ou encore de s'imaginer à la place de ses doigts.

« Hmmm... Sev, vas y... »

Il n'en fallut pas plus pour le convaincre et après avoir légèrement soulevé le bassin du jeune homme pour se placer à son entrée, il retint son souffle en fixant les deux émeraudes. Harry quant à lui se pencha légèrement pour frôler les lèvres de Severus et se laissa lentement descendre jusqu'à s'empaler lui même sur le membre de son aîné. C'était sans aucun doute la vision la plus érotique qu'il lui avait été donné d'assister.

Une fois profondément enfoui en Harry et dans un gémissement commun, les deux hommes reprirent légèrement leur souffle puis Severus agrippa les fesses de son ancien élève pour l'aider à se soulever. Et le relaisser tomber. Et remonter pour mieux redescendre. Encore et encore. Chaque mouvement leur arrachant un grognement, un gémissement ou même un cri quand la prostate d'Harry se trouvait dans l'axe.

La danse des amants se prolongea, Severus perdu dans la chaleur et l'étroitesse d'Harry, Harry savourant l'intrusion et le frottement de son sexe contre le ventre de Severus à chaque va et vient. C'était si bon... C'était même plus que bon, c'était parfait. Mais encore plus parfait pour Harry était de découvrir un Severus aux joues rougies, au front trempé de sueur, aux yeux brûlant et si passionné. Autant il détestait l'homme qu'il pensait connaître, autant cet homme là lui plaisait. Et c'est dans un sourire lumineux qu'il cria le nom de son amant, sombrant dans l'extase pour la deuxième fois et rapidement suivi par Severus.

Epuisé, le Maître des Potions se laissa retomber sur le dos sans lâcher Harry qu'il entraîna à sa suite. Et ce sont deux corps entremêlés à même le sol qui tentèrent de reprendre leurs esprits et leurs souffles.

« Bon... Je pense... Que la question sur... Les réconciliations... est réglée... »

Dans un grognement, Severus se leva un peu moins gracieusement qu'à l'accoutumée et disparut sans un mot dans une autre pièce. Pour revenir tout aussi rapidement avec une bassine, un gant et une serviette, ne faisant visiblement pas grand cas de sa nudité. Ce qu'Harry – tout en refusant de s'interroger sur la demi seconde de panique qui l'avait envahi en se voyant abandonné comme ça – ne manqua pas d'apprécier à sa juste valeur.

Nettoyé avec soin par Severus, Harry ne put qu'admettre que c'était bien mieux qu'un sortilège de propreté pour clore une bonne séance de sexe. Pas loin de ronronner sous les attentions de l'homme, il fit d'ailleurs l'erreur d'énoncer son point de vue à voix haute.

« Tu me donnes envie de te prendre là tout de suite quand tu t'occupes de moi comme ça. »

Figé, Severus faillit renverser la bassine sous le choc. Une fois ce furtif instant de faiblesse passé, il se redressa et s'éloigna avec un regard méfiant.

« N'y pense même pas. »

« Quoi ? »

« JE suis sur le dessus. »

« Techniquement, aujourd'hui c'était moi qui étais au dessus. »

« Et ce sera dans cette seule option que tu seras sur le dessus, Potter. Le contraire est hors de question ! »

« Oh Severus, ne commence pas à faire ton égoïste ! Pourquoi tu aurais le droit de me prendre et pas le contraire ! »

Il avait fallu un peu moins de cinq minutes pour que les deux hommes en reviennent à se disputer. Se rhabillant tout en se fusillant le regard, ils poursuivirent leur petit différent avec une ardeur admirable. Enervé voire même furieux d'être attiré par un tel connard, Harry finit néanmoins par partir en claquant la porte derrière lui. Mais, Severus n'en avait pas terminé avec lui et le suivit dans le couloir en continuant à argumenter son point de vue.

« JE suis le plus vieux, JE suis le plus expérimenté et il est hors de question que ta queue pénètre une quelconque partie de mon corps, excepté peut-être ma bouche mais encore faut-il que tu le mérites ! »

Choqués, deux serpentards de première année les regardèrent passer devant eux en hurlant et les observèrent monter les escaliers vers le grand hall sans en croire leurs oreilles.

« Que je le mérite ? Mais tu te fous de moi ? Alors comme ça, TU peux m'enculer à ton bon vouloir mais pas le contraire ? JE ne suis pas une poupée gonflable, sale bâtard graisseux ! »

Ni l'un, ni l'autre n'ayant remarqué qu'ils étaient maintenant au rez-de-chaussée devant à peu près la moitié de l'école, ils ne furent néanmoins pas déstabilisés par une intervention bien familière.

« Mais enfin Harry, calmez-vous mon garçon... », tenta un Albus aussi rouge qu'une écrevisse, accompagné par un Remus à la mâchoire décrochée et un grande partie des professeurs hésitant entre rire ou lancer un sort de censure pour les jeunes oreilles sensibles.

« Petit insolent ! Après que tu m'aies fait plonger dans cet enfer, tu oses me parler sur ce ton ! Et de quoi te plains-tu, tu semblais bien apprécier que je te prenne à même le sol par Salazar ! »

« Severus ! », hoqueta le directeur totalement dépassé.

Ca faisait bien trop de chocs en l'espace de trente-six heures pour le vieillard qui n'aspirait pourtant qu'à finir ses jours dans une ambiance saine, chaleureuse, un esprit de bonne camaraderie, quelques sucreries et du thé à partager, et la paix... Oh oui enfin une paix bien méritée...

« Une relation ça va dans les deux sens, je te signale ! »

« Je n'ai jamais été le dominé, je te signale ! »

S'étant jeté l'un sur l'autre depuis le 'sale bâtard graisseux', les deux hommes stoppèrent net leur combat à mains nues après cette révélation des plus inattendues. Voyant là l'occasion unique d'intervenir, Albus fit un pas vers eux et tenta un sourire typiquement dumbledorien accompagné du nécessaire, indispensable, pétillement de ses yeux bleus.

« Bon... Je crois que ça suffit mainten... »

« NE VOUS MÊLEZ PAS DE CA, ALBUS ! »

C'était visiblement un cri du coeur de la part d'Harry et Severus puisqu'ils avaient hurlé tous deux sur leur supérieur avec la même férocité. Supérieur qui poussa un soupir et prit la direction des escaliers, finalement décidé à choisir une date pour sa retraite parce qu'il se sentait vieux. Oh oui, vraiment très vieux...

« Jamais ? »

Totalement aveugles à leur public visiblement passionné par le spectacle, les deux amants s'étaient lâchés et reprenaient leur souffle. Severus avait de nouveau ce masque froid et impassible qu'il commençait tout juste à tolérer mais Harry nota une légère rougeur au dessus des pommettes pâles.

« Jamais. »

« Oh. »

Un sourire se forma lentement mais sûrement sur les lèvres du jeune homme et Severus sentit que ce qui allait s'en échapper n'allait pas lui plaire. Il tenta de reculer mais Harry s'était déjà collé à lui pour ronronner à son oreille de cette manière totalement, désespérément, définitivement... désarmante... Il savait qu'il avait déjà perdu et résista à peine, voire pas du tout.

« Alors c'était pour ça, toute cette scène ? » Petite pause pour mordillage de l'oreille « Si tu me l'avais dit simplement comme tout être normal... » Marquage possessif de la gorge offerte et frissonnante « On aurait gagné beaucoup de temps et tu serais déjà défloré... »

Harry sentit Severus se tendre à ces derniers mots et usa encore une fois de ses yeux verts. Si verts... Bien trop verts pour le serpentard, et qui semblaient lui dire ' S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît, je serai un gentil gryffondor, s'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît, je serai doux et tu n'auras même pas mal, s'il te plaît, s'il te plaît, et tu pourras me prendre autant de fois que tu me voudras après ça ! ' Avec des arguments comme ça, qui était Severus pour refuser ? C'est pourquoi il vola un baiser à Harry et se pencha légèrement pour lui murmurer sa réponse à l'oreille.

« C'est bien parce que j'aime les réconciliations... »

Sur quoi, il entraîna le jeune homme vers ses appartements pour perdre joyeusement sa dernière part d'innocence. Remus fut le seul à entendre Harry dire dans un gloussement – et cela grâce son ouïe légèrement au dessus de la moyenne, seul bénéfice de sa condition mais dont il se passerait bien parfois.

« Je crois qu'on n'a plus à s'inquiéter de les convaincre là... Et toi qui te plaignais que les gryffondors n'avaient jamais de bonnes idées ! »

Espérant que Sirius et James ne viendraient pas hanter les deux nouveaux amants, le lycanthrope fit se disperser la foule qui s'était réunie dans le Hall et partit se morfondre dans son bureau en se souvenant avec nostalgie du Harry qu'il avait rencontré pendant sa troisième année, si pur et innocent...

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Voilà enfin le dernier chapitre de cette fic, le lemon tant attendu qui j'espère vous a plu ! Parce que j'ai eu un peu de mal à l'écrire en sachant qu'ils ne sont pas amoureux... C'est plus évident avec des sentiments... Et faire un lemon drôle – j'ai essayé pour le délire de la fic mais j'ai rapidement abandonné – est infaisable ou alors chapeau bas à ceux qui y parviennent. Donc forcément, ya un peu moins d'humour que dans le début de l'histoire.

Enfin bref, mon petit cadeau des vacances est terminé (je suis d'ailleurs bêtement émue parce que c'est la première fic à chapitres que j'ai finie ) mais j'espère vous revoir vite pour d'autres aventures ! Merci en tout cas de votre soutien, et si j'ai le courage, je ferai un petit épilogue en postant les dernières RAR :) A bientôt !