RaR:
Helenoche: pfff. rien qu'en voyant la taille de la review, je suis démoralisée! lol! je suis passée au théâtre mercredi (même si je savais que vous ne faisiez pas cette pièce!) Kmi était là, elle allait passer son oral d'anglais, la pauvre! Hé! comment tu m'agresses! et c'est quoi ces expressions merdiques?? D'abord, t'es pas contente parce que tu le trouves trop court (t'avais qu'à l'écrire, si t'es pas contente! na!) ET C'EST PAS PARCE QUE JE VAIS A LA FAC QUE JE PRENDS LA GROSSE TETE!! (j'ai l'impression que j'écris souvent en majuscules quand je te réponds... une impression?) j'adore le : "non mais tu me prends pour un jambon?" eh ben... OUI! lol (elle était trop facile, celle-là!) Glandu de la vie toi-même!! (se rengorge) ouais, ouais, je sais, je suis trop forte. (je parle de :"aussi j'ai beaucoup aimé l'expression: "Elle en resta comme deux ronds de flan." alors la je dis madame!")en plus, c'est bon le flan (remake de "c'est bon le cidre!!") AAARRRG (deuxième crise cardique depuis ta dernière review!) adi vient TOUTE NUE à l'école???? je suis choquée! Heuresement que t'as rajouté xavier entre parenthèses quand tu as dit que t'avais vu papa parce que j'ai bloqué quand j'ai lu ça la première fois! (je suis blonde en dessous, c'est pour ça!) Ben ouais, il doit se reconvertir en hippie, sûrement! figure-toi que mon cousin est frappé de la même maladie (ouais, ouais! idem! cheveux plus longs que les épaules, il doit se les attacher et il a un espèce de bouc, abominable! et dans abominable, il y a minable...) Tiens en parlant de ça, moi aussi je dois alle rme faire couper les cheveux (il vaut mieux si je veux éviter qu'on me confonde avec les hippies tels que papa (à toi) Xavier! (mon papa à mouahaha a les ch'veux loongs! (sur l'air de "mon papa à moi est un..." ah bon, t'avais compris??) Allez bisous prude et chaste helenoche! ta chag de première!
Ana: oui, oui, je suis une petite fille qui travaille bien et dur!! après, je fais ce que je veux de mon temps libre... écrire des fics, par exemple? lol pour le preux chevalier! surprise, surprise, hein! T'inquiète je préfère Draco à Lee! Mais Lee risque d'être un sérieux obstacle pour Malfoy! Ca va être drôle, surtout connaissant le caractère pétant de Draco, qui n'accepte pas la concurrence! Draco va bien sûr être rapidement mis au courant qu'il y a "quelqu'un d'autre"... Il va pas être de bonne humeur, c'est sûr...
Gryffargent: je fais de mon mieux pour poster vite mais étant donné que je n'ai plus de ligne téléphonique et donc plus de net, j'ai un peu de mal pour répondre aux reviews (là, ça va, je me débrouille!) et pour poster en même temps! et puis, les devoirs, la fac... pas facile de trouver un peu de temps!! lol
Letti: Tiens donc! La demoiselle se plaint d'avoir trop de boulot alors qu'il y a… disons un ou deux chapitres, je me faisais clairement enguirlander parce que je n'avais même pas répondu aux reviews!! C'est quoi ce dallage?? (j'allais quand même pas laisser passer ça, tu me connais!!)lol Eh ouais, l'idée de Lee m'est venue d'un coup, alors… C'était vraiment trop facile! Lee a la tchatche dans le sang, Draco est plutôt coincé de ce côté-là…lol Hmm… Qui pourrait aimer Peter, je me le demande!! Ouais, bon écoute-moi bien, fillette! Reste avec tes Maraudeurs et fous-moi la paix avec MON Draco! Merde alors! Pfff… On peut plus faire confiance à personne! Lol A , pom pom girl… biz!
Hermionedu69: Dray et Blaise??? Arg, je meurs! Nan, Blaise est vraiment un sale type, tu le vérifieras dans quelques chapitres ! Lee et Thia pour la vie ? Ce serait trop chou, non ? Mais c'est peut-être ça le problème… Ce serait trop chou… lol tu sais que j'aime faire compliqué ! Et quand c'est compliqué-sadique, c'est encore mieux ! lol
CHAPITRE VIII
Rogue avait enfin trouvé le moyen de guérir Joyce-Seaton. Draco s'était dépêché d'aller expliquer au professeur le fait que Neville ait laissé mûrir au fond de son chaudron les deux champignons vénéneux, ce qui avait fait grandement avancer les recherches.
Par contre, il ne comprenait pas le fait qu'il s'investissait tant dans ce pari, au point de ne plus beaucoup rester avec ses amis. Il espérait juste que ce n'était pas le syndrome Gryffondor-valeureux-preux-et-hardi qui prenait le dessus sur lui.
La jeune fille avait repris les cours et Draco en avait profité pour lui glisser une allusion à la reprise de leurs… cours particuliers. Il avait été étonné de la voir rapidement hocher la tête et disparaître comme si elle était pressée. Ou qu'elle ne voulait pas lui parler. Il s'était pourtant renseigné. Joyce-Seaton n'avait pas de petit ami.
Est-ce que, malchance absolue, elle en aurait trouvé un? Salazar, ce serait la fin du monde. Il ne s'en remettrait jamais si elle l'aimait lui. Surtout qu'il aurait perdu face à Zabini qui en profiterait pour l'humilier publiquement! Car, ce n'étaient pas 100 Gallions qui étaient en jeu, et Draco le savait bien, mais la réputation des deux Serpentard! Zabini était jaloux de la célébrité de Draco. C'était de Draco dont les filles tombaient amoureuses, Draco qui avait une relation privilégiée avec le directeur de leur maison, Draco qui avait été choisi comme préfet, Draco qui remportait le plus de succès auprès des Serpentard, Draco que l'on suivait et couvrait pour ses coups fourrés, Draco, Draco, Draco! Zabini avait horreur de l'ombre et Draco le savait. Depuis toujours, les deux garçons s'étaient opposés. Mais cette animosité cachée sous une hypocrite affection n'avait fait que grandir au fil des ans. Zabini n'hésiterait pas, si besoin était, de laisser tomber son « meilleur ami » pour prendre la tête des Serpentard!
Mais ce serait Draco qui gagnerait encore, pour finir.
Il s'assit patiemment sur un siège, attendant Joyce-Seaton. Le grincement de la porte se fit entendre. Au lieu d'apercevoir le visage ravagé par l'acide de la fille, il observa son joli minois redevenu normal. Mais quelquefois se superposait l'image de deux yeux à la chair rongée et mangée par la potion.
« Salut, Joyce-Seaton. »
« Salut! »
Elle paraissait de très bonne humeur. D'ailleurs, à bien y réfléchir, elle n'avait jamais été aussi joyeuse avec lui. Au lieu de s'en réjouir, Draco craignit le pire. Il n'avait rien fait pour mériter ce soudain enthousiasme, ce qui signifiait qu'il n'en était pas la cause. Mais peut-être pourrait-il en profiter…
« On commence? » demanda-t-elle.
« Si on faisait les potions, pour une fois? À chaque fois, tu en profites pour t'échapper… »
« Je préfèrerais les enchantements! » objecta-t-elle.
« Moi, les potions. »
Point final.
« Et puis, Rogue a demandé un autre parchemin d'une trentaine de centimètres pour demain, non? Montre un peu ça. »
Elle parut embarrassée.
« En fait, je comptais le faire en revenant dans ma salle commune… »
« Tu veux dire que tu ne l'as même pas commencé? » s'exclama Draco, horrifiée par tant de désinvolture. Il se reprit. « Bon, c'est pas grave. »
Elle releva la tête de ses livres, surprise.
« C'est pas grave? »
« Viens t'asseoir là, prends tes feuilles, je vais t'expliquer. »
Elle grommela. Draco devait absolument la mettre dans sa poche. Il lui adressa un sourire en coin (le Serpentard avait remarqué que c'était ce qui marchait le mieux avec elle). Les joues de la Gryffondor s'empourprèrent légèrement. Elle s'installa auprès de Draco.
Il commença son explication mais au bout de cinq minutes, il s'aperçut que la Gryffondor n'avait pas écouté un traître mot.
« …Et le dragon dit à l'elfe de maison que la goule n'était qu'une empotée… compris? »
« Mmm. Oui, oui… »
« Non mais de qui tu te fous?! » s'emporta Draco.
Elle sursauta.
« Que? Quoi? »
« Ca fait trois plombes que je t'explique les potions et tu n'as rien écouté! »
« Je.. Je … mais.. Si »
« Je, je, mais, non! » singea Draco.
La Gryffondor s'empourpra.
Mais qu'est-ce que c'est que cette gourde qui n'arrête pas de rougir? pensa Draco, agacé.
« Je suis désolée, je n'ai pas la tête à ça, aujourd'hui. »
Il soupira.
« Mais qu'est-ce que t'as? »
Elle souffla, les yeux dans le vague. Puis:
« Je ne sais pas danser!!! »
Draco resta abasourdi.
« Quoi?! C'est une blague? »
Et c'était pour ça qu'elle crisait?
« Si seulement c'en était une! Je vais me ridiculiser… »
Le cerveau de Draco carburait. Elle était désespérée. Pourquoi? Elle ne savait pas danser. Conclusion: elle voulait danser avec quelqu'un. Quand? Le bal de Noël. Conclusion: quelqu'un l'avait invitée et elle s'en était apparemment entichée. Conséquence: ce ne serait pas lui qui l'emmènerait à ce fichu bal et ses chances de la séduire allaient en s'amenuisant. Résultat: Zabini allait trouver une occasion de se foutre de lui.
Mauvais, mauvais, mauvais.
Primo: trouver l'ennemi. Le rival, le concurrent. Peu importait le terme. Secondo: lui faire sentir à elle que ce péquenot ne valait rien comparé à lui, Draco Malfoy.
« Tu veux que je t'apprenne? »
Elle leva ses petits yeux angoissés vers lui.
« Tu pourrais le faire? »
Il eut un sourire supérieur.
« Je suis une bête de scène, belle brune! »
Elle se troubla légèrement. Draco lui prit la main et l'emmena sur l'estrade en priant pour que personne n'entre à ce moment dans la salle. Ou plutôt pour que l'imbécile qui avait eu l'audace d'inviter Joyce-Seaton arrive et comprenne qu'elle appartenait à Draco Malfoy.
Il lui montra les gestes de base, laissant traîner ses mains sur le corps de Joyce-Seaton. Celle-ci ne s'en plaignit pas, car, innocente qu'elle était, elle ne comprit même pas que Draco en profitait pour la peloter…
« Laisse-toi guider… voilà, super… non, mets ta main dans la mienne…tourne! Mais tourne! Et maintenant… penche-toi… plus! Voilà! »
« D.. Malfoy? On devrait peut-être enlever nos robes? Je crève de chaud.. »
Draco capta le fait que Joyce-Seaton était sur le point de l'appeler par son prénom mais ne dit rien, trop content qu'elle se familiarisa avec lui. Il la regarda. Son visage était rouge sous l'effort et les couches de vêtements qu'elle devait avoir passées la mettait en sueur. Il acquiesça. Lui aussi avait chaud.
Ils enlevèrent leurs robes, puis Joyce-Seaton tira son pull (n'oublions pas que l'on n'était qu'en décembre!), tandis que Draco se retrouvait en chemise.
« Ca va mieux, non? » fit la Gryffondor en un grand sourire.
Le haut blanc sans manches de la jeune fille était assez près du corps et décolleté pour permettre à Draco une vue assez réjouissante. Il grogna une réponse à peu près intelligible et retira deux boutons de sa chemise.
Ils continuèrent la leçon de danse.
« C'est quand même mieux que les potions, non? » s'enquit Joyce-Seaton entre deux mouvements.
Draco la fit tournoyer, l'enroula autour de son bras avant de la libérer.
Il sourit. Elle ne pouvait pas savoir à quel point…
« Je ne te le fais pas dire! »
Elle virevolta et Draco la pencha sur sa hanche.
« Lève la jambe. »
« Mais j'aurais une robe! » objecta-t-elle.
« Tu n'es pas obligée de faire le grand écart, sauf si tu veux en faire profiter ton entourage… »
« Malfoy! »
« Et, normalement, c'est là que se produit le grand moment » fit-il en se penchant vers elle.
La tête en arrière, le corps pratiquement à l'horizontal, elle ne le vit que difficilement se rapprocher.
« Le grand moment? »
« Là où ton partenaire t'embrasse… »
La Gryffondor déglutit péniblement.
Le visage de Draco se rapprocha de celui de la jeune fille. Hypnotisée par les lèvres pulpeuses qui avançaient vers les siennes, elle n'osa pas faire un geste. De toute façon, elle en aurait été incapable, Draco la tenant fortement et lui bloquant les bras, ainsi que toute possibilité de fuite.
« Je crois que c'est l'heure… »
« La ferme, Thia. »
Les lèvres de Draco se posèrent doucement sur celles de la jeune fille qui frémit. De sa langue, il les redessina encore et encore jusqu'à ce qu'elles s'entrouvrent et lui permettent de passer. Quand enfin il pénétra dans l'antre de la Gryffondor, il la sentit se détendre et se laisser aller. Il approfondit son baiser, tout en pensant en lui-même que même si Joyce-Seaton n'était pas bien grosse, elle pesait lourd sur sa hanche…
Leurs langues se joignirent et commencèrent un rapide ballet qui les laissa haletants. La jeune fille laissa échapper un gémissement quand Draco se retira. Il la releva (ouah, ça faisait du bien, ses pauvres jambes!!) et l'allongea sur le bureau le plus proche.
Alors qu'il s'apprêtait à s'étendre sur elle, il la sentit se contracter et se dégager de son étreinte.
Quoi encore? Qu'est-ce qui ne va pas?
« Je… Draco… je… je ne crois pas… c'était une mauvaise idée… Il vaut mieux que j'y aille… »
Elle se libéra et empoigna son sac. Sans un regard au Serpentard, la jeune fille s'enfuit.
Mais c'est pas vrai! Où est-ce que j'ai merdé? Je ne comprends pas! Tout allait bien…
Il se prit la tête dans les mains. Qu'est-ce qui n'allait pas chez elle? n/a: vous avez remarqué? Draco va spontanément chercher le défaut qui pourrait y avoir chez les autres et non pas se remettre en question!! Normal, pour lui, il n'a pas de défaut!
Ce n'était pas pour lui qu'elle avait voulu apprendre à danser, mais pour un autre. Qui était ce « x »? Un Gryffondor, sans aucun doute. D'ailleurs, ne s'était-elle pas demandée à l'infirmerie quel Gryffondor mâle était là? Elle pensait déjà à quelqu'un, c'était certain. Il l'avait sûrement déjà invitée pour ce fichu bal.
Et puis, il n'y avait que les Gryffondor pour croire en ce stupide sentiment (un sentiment, non mais je rêve!) qu'est l'amour! Quel abruti croirait encore au prince charmant et au conte de fées, si ce n'était un Gryffondor!
Mais ça n'allait pas se passer comme ça! Malfoy il était, Malfoy il resterait! Et être un Malfoy impliquait qu'on sortait toujours vainqueur! Peu importaient les situations! Jamais on ne l'humilierait! Il aurait cette Joyce-Seaton comme les autres… et il gagnerait son pari. Bien sûr qu'il s'agissait d'un défi stupide. Mais au bout résidait la défaite de Zabini et l'humiliation de tout Gryffondor. Et c'était suffisant pour accepter de relever ce pari.
Mais, par l'enfer, qui était ce « x »??!!
