Voilà, voilà.
Il est 00h59. On est le 4 juillets 2005.
J'ai terminé ma fan fic Mako and Love.
Mako and love c'est 96267 minutes. 96267 minutes que le document à été ouvert pendant que j'écrivais. Pendant que je déconnais, parlait, jouait à un quelconque jeu vidéo, dessinait ou quoi que ce soit. Il a été enregistré 347 fois, en tout. En continuant dans les statistiques stupides, j'aurais voulu écrire la date exacte de sa création, mais bon, les formatages et changement de PC on détruit cette précieuse donnée à jamais. Néanmoins, voici donc les petits bonus. Au menu il y aura :
Une fin alternative
Une MyST du premier
chapitre
Le premier chapitre, entièrement réécris
Et une petit intro pour
chaque bonus.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture, comme
toujours et à bientôt
Épilogue ou fin alternative
Alors, voilà, au début j'avais songé à cette fin. En même temps je voulais que tout se passe bien. Or, dans cette fin ce n'est pas le cas. Comme c'est ma première fic à être terminé, je voulais un petit Happy End, bon. Ulta américanisé mais m'en fout. Cette fin est plus longue que la première et contient 666 mots. La coïncidence.
L'odeur de la mort régnait dans le bâtiment. Tout était dans les teintes de blanc et vert pastel. D'un pas morne, Rufus Shinra Junior déambulait dans les couloirs. Il connaissait ce chemin par cœur. Chaque jour il pratiquait ce chemin pour se rendre à la pièce 264. Aujourd'hui la porte était entrouverte et le charmant jeune homme pénétra. À l'intérieur, la petite salle était baigné de la lumière du soleil. Par la fenêtre, on pouvait y voir le paysage automnale. Les feuilles, teintées de rouges et orangés, dansaient guidées par le vent. Un regard mélancolique accroché à son visage, Rufus observait la scène, avant qu'une main s'abatte sur son épaule. Le blond se retourna et tenta de sourire devant son ami : Zack. Il se saluèrent et effectuèrent une légère accolade et Rufus s'informa aussitôt :
- Alors ?
Le noir baissa les yeux, ses cheveux noirs suivant le mouvement de sa tête.
- Il est mort. Les médecins ont tout tentés, sans succès. Désolé…
Une nouvelle mauvaise de plus. Le jeune homme semblait presque habitué. Rufus s'installa sur le lit blanc et se prit la tête entre les mains, retenant un soupir de découragement.
- Et elle ? s'enquiert-il, anxieux.
Zack lui répondit qu'elle allait comme elle le pouvait. D'ailleurs, elle devrait revenir d'ici peu de temps. Son ami prit place sur un fauteuil gris et continua :
- Son état s'améliore. Moins de crises qu'auparavant, tu sais.
Rufus hocha la tête et leva rapidement les yeux. Dans l'embrasure de la porte se trouvait une silhouette vêtue d'une robe blanche. Le vêtement frôlait le sol et des pantoufles roses recouvraient ses pieds. Des cheveux bruns longeaient les courbes de son visages, stoppant aux niveaux des épaules. Son teint était d'une pâleur et ses yeux bleus clairs fixaient les deux invités. Autrefois les prunelles démontraient une joie de vivre, une vivacité extrême. Maintenant, c'était tout le contraire. Le blond se leva précipitamment et étreignit la jeune fille, enfouissant sa tête dans son cou. Cette dernière resta immobile, les bras ballants. Son ventre rebondit avait déjà perdu de son volume. Le futur garçon de Rufus ne verrait jamais le jour. L'ancien président passa une main dans les cheveux de Samantha avant de s'éloigner de quelques pas, tout en prenant ses mains dans les siennes. Elles étaient froides et Samantha se dégagea vivement.
- Lâche moi, fit-elle d'une voix faible avant de s'étendre sur son lit.
Zack baissa la tête, tandis que Rufus ne réagit pas. Tout les jours c'était la même chose. Samantha Gast ne ressentait à présent plus rien pour le blond, à peine si elle le replaçait. Pendant les premières semaines, ce fut pire, à la vue de l'homme, une expression de dégoût se formait sur son visage avant d'ignorer complètement le garçon ou de laisser échapper quelques cris de peur. Maintenant, les choses s'étaient améliorées. Elle le laissait entrer, le laissait faire quand il la prenait tendrement dans ses bras, mais ne répondait point. Pourtant, avez Zack, c'était différent. Elle pouvait converser avec lui, des heures durant, sans jamais se lasser. Toujours des nouveaux sujet sur lesquels débattrent. La jeune femme était consciente du problème psychologique qui planait sur sa personne. À vrai dire, elle en savait même la cause. Ce jour fatidique où elle avait faillit laisser sa vie à cause d'un père dément. Tout ça, elle l'acceptait, cependant les conséquences étaient affreuses. Son bébé était anormal et risquait de souffrir également de troubles psychologiques plus graves que les siens. Quelques bouts de sa vie semblaient être supprimés de sa mémoire. Rufus en faisait parti, à ses yeux, il ne s'agissait que d'un piètre humain qui ne l'avait pas sorti de cette pièce à temps. Pourtant, elle ne blâmait point Zack. Parfois, elle perdait le contrôle d'elle-même. Oubliant qui elle était, ne différenciant plus l'imaginaire du réelle. À ce moment, des crises se déclenchaient et on pouvait retrouver la jeune femme à l'extérieur, sous la pluie, ou, encore, couché dans la position du fœtus, se berçant tout en chantonnant.
Ainsi était dorénavant la vie de Samantha. Plus d'une fois, l'ancien président avait songé à la mort. Sa vie n'avait plus aucun sens et il avait de plus en plus de misère à trouver du substitut Mako.
Me voici me voilà. J'avais prévu d'écrire ceci qu'à la toute fin, mais bon, j'ai une soudaine inspiration. Donc, prenez note que c'est écris depuis quelques temps, tout de même ( 29 juin 2005, pour être précise) Je vais écrire une MyST sur le premier chapitre de ma première fic achevée (enfin, puisque vous lisez, elle est achevée ). Évidemment, DragonNoir est celui qui a débuté ce projet avec Q-Po. Je ne me donne aucun droit et allez lire leurs MyST afin de rigoler beaucoup plus. C'était juste pour m'auto-critiquer moi-même à l'âge calcule d'environ 14 ans, ainsi que voir une pseudo-évolution de mon travail. Sans plus tarder, voici ma propre MyST avec un invité génial!
Me voilà avec une autre fan fic, toujours en cour d´écriture. Au moins, celle-ci, il ne me reste qu´à l´écrire, contrairement au début de la fin ou j´y vais à l´aveuglette.
Jessie : Premier mensonge, elle y est allé par aveuglette jusqu'au chapitre 14, les amis.
Ne vous inquiètez pas, l´bsence de note est normal. Il se peut qu´un chapitre occpe deux messages, puisqu´ils seront trop long. ( M´enfin je suis incapable de poster le premier chapitre avec ma petit intro).
Rufus : Je suis terrifié, il n'y aura pas de note…Les absences du 'a' et du 'u', ils sont normals?
Jessie : Bonjour les fautes de frappes, vous voulez un verre?
Rufus : Bienvenu, faites comme chez vous.
J´epsère recevoir des critiques sur cette fic... Ça serait gentil qu´elle ne sombre pas. Voilà, j´ai tout dit, je poste le premier chapitre dans 30 secondes
Rufus : Et Mako
and Love sombra dans la drogue.
Jessie : En plein dans le
mille.
La voilà
Titre : Mako and love
Par : Sugy
Genre : Aventure/action/romance
Source : Final Fantasy VII
Rufus: Intéressant. Quelle fan
fic!
Disclaimer : Cette fiction se passe peu longtemps après que Cloud fut guérit de son empoisonnement Mako. À cette partie de l´histoire je sais que Tseng est mort, mais, miraculeusement, ( Et aussi pour les besoins de l'histoire) il à réussis à s´en échapper.
Jessie : Où comment être
trop fainéante pour se trouver des excuses.
Rufus :
L'auteur a toujours été paresseuse, crois-moi.
Les personnages de Final Fantasy VII ne m'appartient pas, ils sont l'exclusivité de ©Squaresoft, cependant Samantha, Steven, Zack ( Pas le soldat, le pilote), Ayla et autres personnages ne faisant pas parti de Final Fantasy VII sont à moi !
Sur ce, bonne lecture !
Jessie :
L'auteur donne même des spoilers dans le disclaimer.
Chapitre 1;Comment devenir Turk?
Rufus : Comment tout enlever le
suspense.
Jessie : L'auteur est vraiment, mais vraiment,
douée.
Rufus : D'ailleurs, l'héroïne, elle a une recette pour devenir Turk, génial.
Samantha Gast se tenait devant la fierté de Midgar…l'immeuble de la Shinra. C'était fini pour elle sa vie de pauvre fille, qui demeurait dans un petit appartement dans le secteur 4 de Midgar, elle avait enfin finie de vendre des substances magiques à des hommes drogués en permanence en échange de quelques gils.
Jessie : DU MUUUUUSH. Ahem, désolé.
Avant-hier, le jour de sa fête où elle avait fêter ses 19 ans, 19 longues années de pauvretés, elle avait littéralement piquer une crise elle en avait assez de cette vie, de vivre dans les taudis un endroit tellement pollué que l'espérance de vie est de 35 ans.
Rufus : Jolie répétition, de plus avec les nombres, ça ajoute un chic.
Jessie : Un chic fou, en effet.
Sur un coup de tête elle avait appelée aux bureaux de la Shinra pour prendre un rendez-vous, pour la demande d'emploi, celui de Turk, pour elle c'était sa voix de sorti sa seule et unique chance.
Rufus : La pauvre, elle n'a vraiment pas de vie, ouais.
La jeune femme prit une grande inspiration secoua ses longs cheveux bruns qui étaient ternes et cassants, elle avait revêtit un des ses plus beaux habits ; un jeans complètement délavé et un t-shirt noir déchiré dans le bas ainsi qu'une paire de basket troué. Dans sa main, elle tenait une épée. Elle entra dans l'immeuble. Elle regarda autour d'elle avec ses yeux bleus, encadrés d'une immense et énorme monture de lunette. Elle aurait pu être très jolie si elle avait vécue dans un endroit meilleur, elle n'aurait pas ses longues cernes cicatrisées sous ses yeux, sa peau aurait eue une jolie teinte et non un teint pâle, presque gris. Bien que cette compagnie avait réduit à néant la vie de plusieurs de ses amies, elle voulait ou plutôt devait y aller, c'était sa seule sortie, même si il s'agit d'une sortie de secours.
« Comme c'est immense! » pensa-t-elle
Elle s'approcha d'une des réceptionnistes. La réceptionniste ne leva même pas les yeux.
Jessie : Autre répétition. L'auteur ne semble pas connaître l'utilisation d'un dictionnaire de synonyme.
Rufus : Ou bien la manipulation Shift F7 sur Word.
- Bonjour je suis venue pour la demande d'emploi, celui de Turk. Dit-elle. Sa voix était cassante, à cause du trop gros taux de pollution et de fumée.
Jessie : La belle tournure de phrase.
Rufus : Tu me vois tout chamboulé, là. Une voix cassante, wah...
- B… b… b… bien! Vous avez un rendez-vous?
Rufus : Un rien l'impressionne, effectivement.
Jessie : Remarquons que l'auteur c'est imité à la perfection le bégaiement.
- M.Heidegger je présume? Je suis Samantha Gast. Lui dit-elle en lui présentant sa main.
Jessie : Non, c'est Kirby.
« Ouf! Quand il rit on dirait un cheval! » pensa la jeune femme.
Rufus : C'est
gentil.
Jessie :Mais véridique.
Rufus : Que
viens faire le 'Ouf!' dans tout ça?
Jessie : Il a
peut-être mauvaise haleine?
Rufus : Ou elle vient d'échapper
à une mort certaine et l'auteur n'a pas inscrit cet
évènement.
L'homme se leva et Samantha le suivi, il appela l'ascenseur lorsqu'il arriva les même hommes que tantôt était là.
Rufus : Ascenseur… ASCENSEUUURR!Jessie : Les mêmes hommes que tantôt... Beurk, déjà une faute d'accord et un mot qui fait très familier...
- Ouais, Tseng et au bureaux de Rufus. Répondit celui aux cheveux rouge avec un ton cool.
Jessie : Ouaiiiiiiiis, coool. La vie est chill, mec.
- Catherine, Rufus est occuper? Demande Heidegger.
- Non, je ne crois pas. Répondit Catherine.
Rufus : Ça, ça s'appelle être au courant. Quelle secrétaire incompétente, vire-là, par Odin !- Bonjour Colonel Heidegger, bonjour mademoiselle…?
Jessie : Oui bonjour mademoiselle point d'interrogation au carré.
- Mlle Samantha Gast. Dit-elle en lui présentant sa main.
- Le président est contraint à ce que vous rentrer Mlle.Gast. Dit Tseng
Rufus : Je suis trop bon.
Il replaça une de ses mèches blondes. En ce moment rien n'aurait pus sortir la jeune femme de la transe dans laquelle elle était.
Jessie : Quelle cruche, ouais.
- Fascination! Lança-t-elle!
La panthère commença à tourner sur elle-même et s'attaqua à elle-même, la jeune femme lui asséna quelques coup d'épée vif comme l'éclair. Dark Nation reprit ses esprits et s'attaqua à Samantha, elle fit mime de bailler d'ennuis, et attaqua de nouveau avec son épée, cette fois-ci la panthère ne résista pas et tomba K.O.
Tseng parut étonnée et esquissa un sourire.
Rufus : Ça, c'est tout un combat.
Jessie : Oui, un combat d'environ quarante mots. Pas mal. On dénote ici que l'auteur avait une grande force pour les combats.
Rufus : Par pitié, je ne veux surtout pas voir ses faiblesses.
Samantha était coucher sur son lit ou plutôt une couchette comme celle des prisons, deux jours avait maintenant passé et aucune nouvelle de la Shinra.
Jessie : Il ne lui manque que l'habit des prisonniers, ouais.
Rogue : Très en vogue, à
Midgar.
Jessie : Et la belle faute d'accord, c'est aussi
en vogue?
Samantha tourna la tête vers la porte. Sa coloc Annabelle, plutôt son amie puisque Annabelle ne payait pas le loyer, était là, ses longs cheveux châtains qui formait une natte qui lui arrivait à la taille, elle portait une jolie jupe rose et une camisole rose également, elle avait toujours eu une passion pour le rose, sûrement pour remettre un peu de vie dans les taudis. Mais malgré cela Annabelle paraissait fatigué et cela avait empirer depuis les derniers jours. Elle cligna de ses grands yeux verts et répéta sa question :
Jessie : Putain, l'auteur avait de l'inspiration. La honte.
Rufus : On dirait cette petit Cetras.
Jessie : Encore plus honteux. Si je me rappelle bien, je crois qu'elle avait une idée derrière la tête à propos d'Annabelle et sa ressemblance à Aeris, au tout début.
Rufus : Eh bien, c'est raté.
-Je suis sûr qu'ils vont te rappeler. Mais il devait sûrement avoir des beaux gars? Plaisanta-t-elle.
Rufus : Ah, ah. Une blague?
Jessie : Je dirais plus tentative ratée.
- Reste positive, tu vois, au moins tu as vu des beaux gars! Déclara Annabelle.
Rufus : Je sens une autre tentative… RATÉE.
« Toc toc toc »
Jessie : Que du budget, pour les effets sonores.
- Quoi 3 :30 qui peux bien être là à cette heure ci?
Rufus : Je me le
demande.
Jessie : Eh, eh, moi aussi…
Rufus : Elle est schizophrénique
pour se parler seule?
Elle se leva et ouvrit un tiroir entre deux soutiens gorge se trouve un revolver argent qu'elle gardait pour les occasions urgente, c'était plus petit et discret qu'un épée. elle le prit et elle dissimula derrière son dos.
Rufus : Quelle cachette. La classe.
« TOC TOC TOC » Jessie: Je reste abasourdie par ce budget si… époustouflant !Elle n'eut nulle besoin de prier Anna pour que celle-ci se rendort, elle tourna immédiatement sur le côté et se rendormie.
Rufus : Et une belle répétition de plus, une!- Bien, Il y a quelque chose d'étrange dans les taudis, puisque vous connaissez bien l'endroit vous nous guiderez moi et Elena.
Jessie : Noooon… Quelque chose d'étrange? À part tout, je ne vois pas ce qui pourrait être étrange.
Rufus : Si si, je t'assure. Nous ne sommes point au bout de nos surprises.
- À ce bâtiment qui tombe en ruine proche de la sorti de Midgar.
Rufus : Euh... Ne disons pas UNE
putain de sortie? Où est le e?
Jessie : Volatilisé?
- Vous voulez parlez de l'église….Bien.
Jessie : C'était une devinette?Rufus : Surtout qu'elle ne tombe pas en ruine, à priori. Enfin, comparé aux autres bâtiments.
Les ruelles des taudis étaient encore plus sombre qu'à leur habitude.
Jessie : C'était immanquable ça. Des ruelles encore pus sombres... Quelque chose se trame.
Samantha avança et arrêta à environ un mètre de l'église, elle s'élança avec l'agilité d'un chat et décocha un coup de pied dans la porte, Elle s'ouvrit en grinçant.
Jessie : Ninja tuuuuuurtles!Rufus : Yah! prend une position d'art martiaux et enfile un bandeau frontal
Jessie :Tu as de
la classe.
Rufus : Merci.
- Voilà. Dit-elle en souriant.
Faiblement éclairer par la lueur de l'allumette elle avança dans la pénombre de l'église qu'elle connaissait si bien elle se rappela alors de la fois qu'elle avait vu ce jeune homme tombé du toit, il y a environs 3 semaines.
Jessie : Un nouveau chiffre.
Elle avait rentrer discrètement dans l'église sans que la jeune femme la voit, elle s'était accroupie derrière un banc, elle était poursuivi par un marchand auquel elle avait dérobé des gils. C'est alors qu'un jeune homme était tombé du toit de l'église et avait atterrit dans le parterre de fleur. La marchande lui avait parlé quelque instant lorsqu'un Turk était arrivé avec des soldats Shinra, la marchande et l'homme s'étaient sauvés.
Jessie : On voit
tout de suite que l'auteur sait absolument nous mettre dans
l'atmosphère lors d'un flashback.
Rufus :
Rétrospective... On dit rétrospective…
« Comment s'appelait-elle déjà? Ah oui…Aeris….
Rufus : Tu sais la fille qui ressemblance à ton amie, Annabelle.
Je ne l'ai jamais revue…depuis notre dernière rencontre une journée avant que cet homme tombe du toit je ne me souviens même plus à quoi il ressemblait….
Mais je m'en rappelle encore j'étais entrée dans cette église pour me chercher un endroit tranquille elle m'avait alors souris et salué, on avait parlé jusqu'à la nuit tombée j'était pour partir lorsqu'elle ma tendu une fleur en me disant : Rares sont les fleurs qui réussissent à pousser par ici, prends en bien soin. »
Rufus : On voit aussi que la jeune héroïne peut penser…Jessie : Peut-être, mais elle oublie une règle de grammaire à propos des participes passée.
Elle s'approcha des fleurs, qui étaient à présent, mortes c'est alors qu'un petit objet attira son attention.
Jessie : Ouuuuuuuh…
Rufus : Rien à rajouter.
Tseng s'approcha et Samantha lui pointa l'objet du doigts. C'était une petite sphère verte. Il la prit dans ses mains.
- C'est une matéria Foudre.
- C'est ça une matéria? Comment ça marche?
Rufus : Quelle conne.
Jessie : Répétition numéro 3678.
- C'est simple. Expliqua Tseng. Tu vois les trous dans ton arme, et bien une matéria peux y entrer mais il faut beaucoup de pratiquer pour y arriver et encore plus pour l'utiliser.
Rufus : Tseng le sauveur de ces dames.
- Mais elle ne nous sert à rien…Nous ne pouvons pas savoir à qui elle à appartenu, je te la donne Samantha, avec beaucoup de pratique et de persévérance tu va sûrement y arriver.
Jessie : Tseng, un homme au grand cœur, oui.
Rufus : Moins vers la fin, tu ne trouves pas?
Tseng donna la matéria à la jeune femme qui continua de la regarder hébété, elle s'assit sur un banc plaça son épée sur ses genoux et entrepris d'y faire entrer la matéria, elle se concentra et la matéria fut de plus en plus attirer vers la cavité comme un aimant, lorsque celle-ci entra dans le trou on entendit un bruit sec comme un claquement, une lumière verte commença à se dégager de son épée, elle perdit un peu d'intensité pour en faire qu'une petite lumière. Tseng et Elena surpris se retournèrent.
Rufus : 'Il faut beaucoup de pratique bla bla bla'Jessie : C'est l'héroïne, n'oublie pas. L'hé-ro-ïne. Elle sait tout et réussit tout du premier coup.
- Mais, qu'était-ce se bruit Samantha? Demanda Tseng.
Rufus : Oh rien. J'me faisais rôtir un lapin.
Elle lui montra la matéria qui brillait dans un des trous de l'épée.
- Tu as réussis?
Rufus : Non, elle a fais semblant.
Jessie : Ou alors, elle a demandé de l'aide au fantôme d'Aeris.
Rufus : Ou a triché… Les possibilités sont infinies.
Elle fût couper par la porte de la petite église qui s'était rouvert dans un claquement sonore…Jessie : Depuis
quand une porte fait 'CLAC'? Un clac sonore qui plus est.
Rufus :
haussement d'épaule depuis qu'elle s'ouvre en
grinçant.
Chapitre 1;
La jeune femme aux allures de bohèmes se tenait devant cette immeuble imposant : la compagnie Shinra. Certes, cette société rendait la vie difficile à plus d'un. Pourtant, elle, elle voulait mettre un terme à cette vie misérable. De tout cœur elle souhaitait quitter ce petit appartement du secteur quatre. Elle en avait assez de vendre des substances douteuses à des hommes et des femmes qui souhaitaient quitter ce monde, mais n'avait pas assez de courage pour passer au suicide. Ils étaient donc la, moyennant quelques gils contre du substitut mako à cette jeune femme. L'élément déclencheur fut fort simple. Avant hier, soit une douce journée de février c'était son anniversaire. Un an s'était ajouté aux dix-huit dernières années de pauvreté déjà présente. D'aussi loin qu'elle se souvienne sa vie avait été d'un misérable absolue. Aujourd'hui, donc, elle voulait changer tout ça. Se débarrasser de cette vie. La simple vue des taudis, où l'espérance de vie frôlait les quarante ans, lui donnait le haut le cœur et non seulement à cause de l'odeur. C'était donc sur un coup de tête qu'elle avait téléphoné à la compagnie et avait posé sa candidature afin de devenir turk. C'était donc la raison de sa venu sur les plaques supérieures. Si seulement elle savait où ça la mènerait...
Saisissant sa seule et unique chance, la jeune femme prit une grande inspiration et appuya sa main droite contre le rebord métallique. Ses cheveux, d'un bruns ternes, descendaient jusqu'à ses épaules. Les pointes étaient fourchus. Jamais, elle n'aurait pu faire une publicité de shampooing. Pour l'occasion, la brunette avait revêtit des habits pratiquement respectable. Un débardeur noir, dont le bas s'effilochait et un jean délavé, trop grand pour elle. Une ceinture en cuir blanc retenait le pantalon Des espadrilles rouges et noires dont les semelles étaient troués. Une épée courte, dont la lame commençait à rouiller, était accroché à sa ceinture.
Finalement, elle fit le pas décisif et se trouva à l'intérieur de l'immeuble, dans un grand hall. Ses yeux bleus, encadrés d'une monture, observaient avec attention chaque détail. Elle ne put s'empêcher de penser que cet endroit était le plus luxueux qu'elle avait jamais vu. Les lustres, l'escalier de marbre et les portes vitrées et les deux ascenseurs en témoignaient. Voyant les regards des secrétaire se poser sur sa personne, la combattante se dirigea vers l'une d'entre elle. Leurs teints juraient énormément. L'une avait un beau teint bronzé, sans doute grâce à un salon spécialisé, qui contrastait avec ses cheveux blonds platine, tandis que l'autre avait un teint blanc laiteux, presque gris. Il était très facile de savoir laquelle vivait dans les taudis et laquelle avait la chance de ne pas y vivre. La jeune femme résidant dans les plaques supérieures reposa son regard sur son ordinateur portable à la vue de cette habitante. Puis, voyant qu'elle était toujours planté devant son bureau, la réceptionniste récita sa phrase clé :
- Bienvenu à la Shinra. Comment puis-je vous aider? fit-elle d'une vois suraiguë, sans aucun enthousiasme pour sa besogne.
Ses yeux étaient toujours rivés sur l'écran digital.
- Bonjour, répondit-elle par politesse. Je suis ici, car j'ai un rendez-vous. Un rendez-vous avec Heidegger. Je me nomme Samantha Gast.
Malgré qu'elle avait vécu toute sa vie dans un endroit où le mot instruction n'avait pas sa place, la jeune utilisait un vocabulaire décent.
Une nouvelle expression se peignit alors sur le visage de l'autre femme. Elle tapa quelques informations sur son ordinateur.
- Bien, à quelle heure?
L'habitante des Taudis répondit que c'était à quatorze heure. Pendant ce temps, la blonde appuya se servit de son interphone pour apostropher l'homme avec qui la combattante avait un rendez-vous. Il eut un quelques interférences, puis une voix grave lui répondant qu'elle pouvait le rejoindre à son bureau.
- Parfait, Samantha, prenez les ascenseurs jusqu'au cinquante neuvième étage.
Hocha la tête, elle se dirigea jusqu'à l'un des ascenseurs et appuya sur le bouton d'appel. L'appareil arriva et ses portes vitrées s'ouvrirent. Samantha prit place dans l'engin qui décolla en direction de l'étage cinquante neuf. Jusqu'à maintenant, elle était seule dans l'ascenseur. Puis, celui-ci s'arrêta brusquement, les porte s'ouvrant pour faire place à deux hommes. Tout les deux avaient des lunettes fumée perchés sur leur nez. Ils abordaient également le même habit. Un veston bleu nuit, une chemise blanche, une cravate noire, un pantalon de la même couleur que le veston et des chaussures parfaitement cirées. Alors que l'un portait l'habit de façon impeccable, l'autre semblait avoir de la misère à nouer sa cravate. Instinctivement, Samantha se déplaça vers la droite, afin de laisser entrer les deux jeunes hommes. Le plus bronzé des deux appuya sur le bouton menant à l'étage soixante trois et la porte se referma. Deux turks. Voilà donc en quelle compagnie elle se trouvait. Des futurs collègues, peut-être. Les deux turks restèrent silencieux jusqu'à la toute fin du voyage de la brune.
À sa droite se trouvait une porte faite de chêne massive sur laquelle était une plaque or était fixé. Sur l'insigne il était inscrit le nom du maître des lieux : Monsieur Heidegger, Président du département du maintien de la paix. C'était ici. Toquant à la porte, la jeune femme attendit quelques secondes avant d'entendre des pas précipité et la porte s'ouvrir. Un homme trapu, environ de sa grandeur, dont la barbe hirsute camouflait sa bouche se tenait devant elle.
Elle haussa les épaules en se disant que sa devrait être ici, elle cogna à la porte. Elle attendit quelques secondes, avant d'entendre quelques pas précipités ouvrir la porte. Un homme trapu, avec un barbe hirsute se tenait là.
- Oui?
Tout sourire, la jeune femme tendit sa main, se présentant. L'homme la serra, mais il s'agissait d'une poignée de main molle. Rien à voir avec une poignée de main énergique. Il la fit donc entrer dans son bureau et lui désigna une chaise en cuir noir, légèrement rembourrée. Lui, il prit place derrière son bureau, sur une chaise beaucoup plus grande et plus confortable, mais ça ne gênait pas Samantha. Cette simple chaise devait valoir plus que tout ses biens réunis. La pièce elle-même était décorée dans les teintes de bordeaux et de brun acajou. Quelques tableaux, représentant d'autres colonels avant Heidegger, étaient fixés sur le mur de gauche.
- Donc, vous voulez devenir turk, n'est-ce pas?
Elle hocha la tête, répondant ainsi à la question de l'homme. Un petit interrogatoire d'environ une dizaine de minutes s'en suivit : ses intentions, ses capacités, son raisonnement lors de certaines situations. Prenant une pause, Heidegger regarda la jeune femme droit dans les yeux. Cette dernière sentait le rouge lui monter au visage.
- Bon, vous avez passé la première partie de l'entrevue. Je vous prie de me laisser votre numéro de téléphone ou de PHS, nous vous appellerons dès que possible. Car il est impossible de rencontrer Tseng et monsieur le Président pour le moment.
Il mentait, sa se voyait dans ses paroles déjà faites et son air ben trop calme.
- Vous mentez, fit-elle, ignorant sa propre impolitesse.
Évidemment, elle ne possédait pas de ligne téléphonique. Cependant, elle avait un PHS. Enfin, elle en avait emprunté un à long terme à une personne du secteur sept, sans avoir l'intention de lui rendre. Le Colonel resta quelques secondes ébahis avant d'éclater de rire. Un rire gras qui lui donnait des airs de famille avec les chevaux.
- Un petit test, dit-il simplement en se levant. Suivez-moi.
Enfin, ce n'était pas trop tôt. Elle voyait bien qu'il avait encore mentit, mais elle s'abstient, de peur de manquer sa chance. Ils sortirent donc de ce bureau et Samantha fit le chemin inverse jusqu'à l'appareil qui les mèneraient à Tseng et au Président. Les deux gens prirent place et entendirent patiemment leur destination commune. D'un air se voulant intéressé, Heidegger posait quelques question à la candidate. Cette dernière essayait d'offrir la meilleure image d'elle, malgré son habillement et répondait d'une voix assurées. Malgré tout, la nervosité montait D'un cran à chaque étage.
Comme précédemment, l'ascenseur mit un terme à leur escalade d'un mouvement sec. La porte s'ouvrit, montrant la splendeur du soixante-neuvième étage. D'immense baie vitrée parcourait les murs, montrant la splendeur de Midgar, vu d'en haut. Samantha ne put s'empêcher d'y jeter un coup d'oeil, admirant le paysage céleste, ainsi que sa ville natale. Elle était beaucoup plus belle, d'ici. Puis, voyant que son guide avait avancé jusqu'à un bureau, elle le suivit. La vaste pièce était beaucoup plus luxueuse que le hall d'entrée. Des lustres pendaient des plafonds et des lierres s'amourachaient aux rampes. Un tapis rouge indiquait le chemin à suivre jusqu'au dernier étage. L'étage de Rufus Shinra Junior. Des canapés en cuir blanc permettait de se reposer, en attendant que le Président daigne vous ouvrir sa porte. Des tables basses en verre et trois fauteuil accompagnaient le sofa. Se tortillant nerveusement les mains, Samantha écoutait distraitement la conversation entre l'homme barbu et la jeune adulte aux cheveux noirs portant une robe d'un vert lime criard. C'était la mode à Midgard, les vêtements aux couleurs fluos qui brillaient pratiquement dans le noir.
- Il est occupé ? avait-il demandé.
- Tseng se trouve en sa compagnie, répondit la jeune femme, arrêtant sa tâche afin de porter son attention sur l'homme.
Ils avaient des airs de famille, comme le constata Samantha. Peut-être étaient-ils frère et soeur? Puis la jeune secrétaire avait contacté un homme grâce à un appareil. Finalement, elle montra la porte du doigt à Heidegger. Ce dernier se mit en route et la candidate le rattrapa en moins de deux. Alors qu'il toquait à la porte, le coeur de la jeune femme à ses côtés s'affola. Et si ce n'était pas pour elle? Au tout dernier moment, elle voulut s'excuser et prendre la fuit, mais se ressaisit. Un homme svelte leur ouvrit la porte. Ses cheveux noirs, tombant sur ses épaules était parfaitement placé, par une seule mèche rebelle. Ses yeux marrons se posèrent sur le Colonel et puis sur Samantha.
- C'est elle, fit seulement le gros homme.
- Parfait, vous pouvez nous laisser seuls.
Bien que Heidegger n'était pas ce qu'on pouvait appeler un soutient, il était mieux que rien. Samantha regrettait déjà le départ de l'homme barbu. Il lui adressa un semblant de sourire et tourna les talons. Puis, une voix s'adressa à elle.
- Bonjour, Samantha, je me prénomme Tseng.
- Enchanté, fit-elle.
Le jeune homme lui tendit la main et elle la serra chaleureusement. Finalement, il la fit entrer, refermant la porte derrière lui. Tout en marchant vers le fond de la pièce, Tseng expliqua qu'elle subirait l'examen pratique. La combattante se doutait qu'il s'agirait d'un combat, mais contre qui? Puis, un bruit attira son attention. Derrière un gigantesque bureau, un homme venait de se lever et de poser ses mains sur le même bureau. Tête baissé, une seule mèche lui tombait dans le visage. Son long pelisse d'un blanc immaculé était soigneusement attaché. Il leva son visage vers l'inconnu, lui révélant ainsi ses séduisants traits. Aucun sourire sur ce visage parfait. Ses deux pupilles d'un bleu clairs. Samantha avait entendu bien des rumeurs à propos de lui, mais, sincèrement, elle ne s'attendait pas à voir un homme si beau se tenir avec autant de grâce devant elle. Rapidement, Tseng lui révéla tout à propos de l'examen. Elle devrait combattre une panthère répondant au doux nom de Dark Nation. Rufus, qui jusque là n'avait dit aucun mot, même pour se présenter rajouta :
- C'est ma panthère.
À ces paroles, un grognement se fit entendre. Samantha tint avec plus d'ardeur le garde de son épée et tourna la tête vers la source du bruit. Un félin s'approchait dangereusement.
- Bonne chance.
Puis la panthère de mit à courir. Ses yeux vert pomme fixait sa prochaine victime. Bien campée sur ses jambes, la candidate attendait de pied ferme son ennemi. Au tout dernier moment, elle changea d'idée et se déplaça rapidement vers la droite. Le félin freina brusquement et se tourna de nouveau vers sa cible, prenant un court élan elle lui sauta dessus et la brune para sa mâchoire avec son épée. Cependant, Dark Nation réussit, grâce à sa patte gauche a asséner un coup de griffe à Samantha qui instinctivement porta sa main gauche à son visage, reculant. La bête avançait toujours en sa direction et, reprenant ses esprits, Samantha courut vers elle, la lame de son épée droit devant elle, à la verticale. Lorsqu'elle jugea être assez près de la panthère, elle abaissa son épée directement sur cette dernier qui grogna de douleur avant de sauter sur son ennemi.
Cette fois-ci, la brunette se servit de son bras pour se protéger. Ce même bras fut alors mordu avant que la panthère retombe au sol. Ayant plus d'un tour dans son sac, Samantha tenta alors de lancer un sortilège qu'elle avait grandement pratiqué, ces derniers jours. Elle se mit à l'abri du félin, près du bureau de Rufus, marmonna un mot et plaça sa main gauche face à son adversaire.
Un rayon d'un rose bonbon en sorti et se propulsa directement sur la cible. Dark Nation ne réalisa pas tout de suite ce qui se passait. Un sort de confusion, appelé fascination, venait de la frapper. La victime se mordit la patte avant, sous le regard abasourdi de son maître qui ouvrit légèrement la bouche. C'était bien la première fois qu'un candidat se servait de cette méthode afin de venir à bout de Dark Nation. La manège dura quelques instants, durant lesquels Samantha en profita pour reprendre son souffle. Puis, jaugeant qu'il était temps de mettre fin au combat, elle se lança vers le félin noir et lui décocha un coup de pied, près du sternum. Ce dernier reprenant ses esprit, agrippa l'épaule de la jeune femme avec sa mâchoire, lui arrachant un bout de chair. Ne retenant point sa douleur, Samantha cria, avant de repousse la panthère avant de l'assaillir d'un coup d'épée bien placé, sur son échine dorsale.
Alors que le combat prenait une tournure intéressante pour la combattante, Tseng s'interposa.
- Stop. Nous avons pu juger vos prouesses au combat, Samantha.
- Donnez-nous votre numéro de PHS, ainsi que votre adresse, continua Rufus, indifférent.
Elle dicta alors son adresse, gênée de dévoiler qu'elle habitait dans les taudis. Néanmoins, personne n'en fit allusion. Samantha enchaîna donc avec son numéro de PHS. Ceci fait, Tseng prit la peine de la reconduire jusqu'à la sortie de l'immeuble.
Deux jours avaient maintenant passé. Deux jours sans aucune nouvelle de la Shinra. Rufus avait dû la trouver exécrable, elle en était persuadée. Un être humain ne pouvait pas être aussi indifférent. Il ne semblait avoir aucune faiblesse. Somnolant dans son lit, dont on pouvait faire la comparaison avec une couchette de prison, la jeune femme ne cessait de repasser la scène dans sa tête. On vint alors l'importuner. Un visage aux traits fins passa par l'embrasure de la porte. Dans ses yeux vert émeraude, on pouvait distinguer l'inquiétude à propos de son amie. Il s'agissait d'Annabelle, sa colocataire. En fait, plutôt sa meilleure amie car elle ne payait pas le loyer. Des cheveux châtains, mi-longs, lui chatouillaient la nuque. Elle avait revêtue des pantalons corsaire d'un rose bonbon, déteint par le temps et un débardeur blanc. La jeune femme paraissait fatiguée, ces derniers jours. N'ayant toujours pas de réponse de la part de celle qu'elle considérait comme sa meilleur amie, Annabelle répéta :
- Tu vas bien?
Un vague hochement de tête fut la réponse de la brunette. S'installant sur le lit voisin, sa copine tenta da rassurer.
- Tout c'est bien passé. Tu me la dis toi-même.
Grognant, Samantha prit appui sur ses coudes et tourna la tête vers Annabelle :
- Peut-être, mais plus j'y pense, plus je crois que le Président a détesté.
En tant que bonne amie, Annabelle lui expliqua qu'elle avait entendu que Rufus était un homme très froid. Ce qui était dommage, vu sa beauté, ajouta-t-elle. Puis le sujet changea complètement de direction. Elle demanda s'il y avait de baux spécimens mâles. Ça c'était bine elle, toujours à reluquer la gent masculine, malgré le fait qu'elle avait un petit copain : Jack. D'un air faussement indigné, Samantha répliquait qu'elle ne pensait qu'à ça. Tenace, Annabelle voulut tout de même savoir.
- Il y en avait certain, oui.
La conversation divergea alors sur plusieurs sujets et les deux jeunes femmes passèrent le reste de la soirée à discuter, à se confier des craintes et secrets, comme elles le faisaient toujours.
Ce fut tôt le matin qu'elles furent réveillées. Le cadran affichait trois heure du matin. Quel imbécile pouvait bien venir à cette heure? Les taudis étaient un endroit malfamés, mais généralement les bandits ne vous prévenait pas lorsqu'il venait vous cambrioler. Avec un élan de courage, la brune se leva, attrapa son épée et se faufila jusqu'à la cuisine. Ses pieds nus se posant sur le sol froid.
Entre temps, de nouveaux coups furent entendus. Beaucoup plus forts que les précédents. Annabelle se tenait alerte, tandis que Samantha grognait devant tant d'impolitesse. Tirant sur la petit chaînette rouillée qui maintenait la porte verrouillé, la jeune femme ouvrit la porte d'entrée et appuyant sur l'interrupteur à sa droite afin d'illuminé le proche. La lumière éclairait suffisamment pour qu'elle reconnaissent l'une des deux personnes. Malgré l'effet cadavérique que la lumière donnait aux gens, Samantha replaça Tseng. L'autre était une jeune femme, qui devait avoir vingt-deux ans, tout au plus. Ses cheveux blonds étaient environ de la même longueur que ceux d'Annabelle. Le duo portait le même habit.
- Samantha Gast, il est temps de faire vos preuves, expliqua Tseng avant même qu'elle eut pu ouvrir sa bouche.
- Parfait, attendez-moi quelques instants, bafouilla-t-elle avant de partir au pas de course dans la chambre.
Sous le regard stupéfait, elle fit voler le chandail lui servant de pyjama pour le troquer contre des vêtements plus convenables. Les mêmes qu'à son entrevue. Elle éclaircit les points qu'Annabelle ne comprenait pas et prit la poudre d'escampette. Lorsqu'elle fut de nouveau devant Tseng il lui étaya la mission.
- Il y a quelque chose que nous devons éclaircir, dans les taudis. Comme vous connaissez l'endroit, vous pourrez sans doute nous y conduire.
Hochant la tête, Samantha attendit l'endroit où elle devrait les mener.
- Ce bâtiment qui tombe légèrement en ruine... L'église.
Laissant échapper un 'Oh!' de compréhension, la jeune femme prit donc le devants. Avec une rapidité surprenante, elle se déplaçait dans les dédales de ruelles, esquivant les obstacles naturelles comme les rochers et les autres, comme des corps ou des poubelles. Finalement, une dizaine de minutes passèrent et ils se trouvèrent devant le bâtiment religieux. Dans la nuit, elle avait un aspect encore plus terrifiant.
- Nous y voilà, lança-t-elle.
Elena prit alors la tête et s'affairait à ouvrir la porte. Bizarrement, les portes refusaient de s'écarter afin de dévoiler son intérieur.
- Laissez moi faire. Il y a un vieux truc.
La jeune femme s'exécuta, laissa la place à la brune qui décocha un coup de pied dans le vieux bois. On entendit un déclic, puis les portes qui s'ouvrirent, grinçant légèrement. Tseng se risqua la premier, suivit d'Elena et de Samantha. Le doyen prit trois allumettes et en donna une à chaque fille. Tandis que les deux jeunes gens s'affairaient à fouiller l'endroit, la brune fit craquer son allumette et tenta d'observer chaque détail, malgré la pénombre. Puis, elle plongea dans ses souvenirs, se rappelant sa première visite ici, il y avait quelques temps.
Discrètement, elle était entré, pour se réfugier d'un homme en furie. Lorsque l'humain mâle avait quitté, elle était sorti de sa cachette et était tombé nez à nez avec une jeune femme ressemblant à Annabelle. Favorisant également le rose dans son choix vestimentaire, elle avait les yeux de la même couleurs que sa colocataire. La seule différence était que ses cheveux natté lui arrivaient aux reins. Les deux femmes avaient fait connaissance puis Samantha venait souvent lui rendre visite. Pourtant, un jour, alors qu'elle voulait la voir, des soldats de la Shinra se trouvait là. N'osant pas s'approcher, elle avait rebroussé le chemin et avait vu la jeune femme s'enfuir en hauteur en compagnie d'un homme. Peut-être étaient-ils ici, à cet instant, afin d'en savoir plus sur cette affaire?
Elle revint brusquement sur terre lorsque Tseng l'interpella.
- Gast! Sortez de vôtre rêverie et aidez nous à trouver un indice quelconque!
Fouillant d'abord les bancs, la jeune femme tentait de trouver une piste. Malheureusement, il n'y avait rien. Son regard se porta alors sur le sol, à travers la noirceur, elle distinguait quelque chose. S'approchant, elle découvrit un parterre de fleurs. Ce n'était pas là, auparavant. Samantha s'agenouilla puis une sphère lumineuse attira son attention. Excitée, elle appela Tseng. Ce dernier ne prit que quelques secondes afin de la rejoindre. Voyant où elle voulait en venir, il prit la sphère vert dans ses mains.
- C'est une matéria foudre, constata-t-il.
Intéressée, Samantha observa avec attention l'objet magique. Rapidement Tseng lui fournit quelques informations à propos de son fonctionnement. Elle savait qu'il y en avait beaucoup dans la ville haute et quelques-unes dans les taudis mais elle gardait ses rares gils à payer le loyer et non à s'acheter des matérias. C'était un luxe de trop. D'ailleurs, elle ne s'offrait aucun luxe.
- Enfin, elle nous est inutile, conclut Tseng. Je te l'offre. J'en ai plusieurs.
Elle ne put cacher la joie naissant sur son visage. Hébétée, ses yeux se posèrent su son épée, recherchant une cavité pour la placer, comme lui avait dit le doyen. S'installant sur un banc, la jeune femme tenta de faire entrer la matéria. Ce ne devait pas être bien difficile. La sphère, après quelques instants fut attiré vers le trou par une force invisible. Au contact du métal, lu bruit sec se déclencha. Tseng se retourna et observa la candidate fière d'avoir en sa possession une matéria. Une lumière D'u vert vif se dégageait de son épée avant que l'intensité diminue peu à peu. Alors qu'elle s'apprêtait à vanter son mérite à Tseng un bruit attira son attention.
La porte de l'église s'était ouverte.
