Chapitre 11 : Anges
attention! ce chapitre pourrait choquer de jeunes lecteurs!
André voulait prendre le temps de faire découvrir l'amour à sa dulcinée. Il ne voulait en aucun cas gâcher cet instant unique par son désir ardent. Il avait su recherché cette « perle rare », cachée de tous : elle était son trésor et cette nuit était à lui mais surtout était à elle.
Devant le désir évident d'André, Oscar avait un peu plus d'assurance. Elle se plaça sur ce corps masculin pour y faire glisser ses lèvres brûlantes d'amour, ses mains encerclaient ses épaules puis descendaient le long de ses côtes pour se stabiliser sur ses hanches. Elle pouvait sentir la virilité de son compagnon se lover près de ses cuisses.
Mon Dieu. Oscar était née pour l'amour. Qui pouvait imaginer La Femme qui se cachait derrière l'Homme ? Chaque geste, chaque souffle, chaque baiser était comme un poison du plaisir qui envahissait tout son être : elle le torturait… et il aimait ça ! Avant de se sentir envahit par sa passion, André voulait à son tour lui faire découvrir les milles et une caresses qu'il lui destinait.
Il se dégagea doucement et la fit tendrement glisser sous son propre corps. Oscar ferma les yeux : elle devinait le regard perçant de son amant et se sentit intimidée par ce qui l'attendait. André commença à lui baiser un téton, comme sa maîtresse lui avait fait auparavant, puis le délaissa pour tenter de conquérir son jumeau.
André : tu vois tu n'es pas la seule à être une experte !
Oscar rougit, tant pour les caresses de ces lèvres sur sa poitrine mais surtout pour l'allusion à « experte ». André savait qu'elle était novice aux jeux de l'amour et pourtant, à ses yeux, elle était son égale. A ces mots Oscar s'enhardissait : son corps se laissa emporter sans retenue par ses sensations.
Voyant qu'Oscar pénétrait corps et âme dans les abysses qui mènent au plaisir, André osa des caresses plus intimes. Il serra davantage son corps de femme contre ses hanches, colla ses lèvres sur celles de son aimée et fit langoureusement glisser ses mains le long de ses cuisses. Les deux langues commencèrent une course sans fin tandis que les deux corps entamaient une valse ondulante, se pressant l'un contre l'autre.
Oscar sentait que l'organe de son amant quémander l'accès de son intimité. Le moment était venu : elle était prête. Elle ouvrit les yeux, se dégagea au minimum pour croiser le regard d'André. En un sourire, elle le conforta dans sa décision.
Alors lentement, elle écarta légèrement ses cuisses et saisit les hanches de son homme pour l'inviter à partager son corps. André se glissa doucement, sans précipitation dans la chaleur de cette rose fraîchement éclose. Il sentit les doigts d'Oscar s'agripper à ses chairs tandis qu'il commençait son va et vient. Elle eut un petit sursaut puis son corps se détendit. Une sensation nouvelle prenait naissance dans tout son corps : elle grandissait au sein de son ventre pour irradier tout son corps. Elle accompagna André dans cette danse rythmée jusqu'à ce qu'enfin les deux corps échauffés se libérèrent de leur extase : ils ne faisait plus qu'un.
André serra tendrement Oscar dans ses bras puis se dégagea et la recouvrit des draps dans lesquels elle s'endormit comme un bébé. Le visage de sa femme n'avait jamais été si magnifique : les traits détendus, le sourire au lèvre… elle était au royaume des anges. Il se faufila délicatement près de sa bien aimée et se laissa emporté par le sommeil.
