Et voilà ! C'est encore moi !
Disclaimer : Cette fic, est une fic traduite et elle appartient à Reiko. Et les personnages appartiennent en majorité à JK Rowling, bien sûr !
Mon petit charabia : « Serpent's bride » à été la première fic que j'ai lu sur www.fanfiction.net et ça fait un moment que je pense à la traduire. Mais certains chapitres de cette fic sont très longs et certains mots de vocabulaires me semblaient assez difficiles pour moi à l'époque. Alors j'ai attendu, je me suis mise à traduire « The Boy Who Loved Lily » (pour les lecteurs de cette fic-là, ne vous inquiétez pas, je n'abandonne pas la traduction) puis voyant que l'anglais commençait petit à petit à entrer dans me tête… Je me suis lancée dans cette fic !!!
Rating : Comme vous avez pu le constater, cette fic est classée « R », il y aura donc certaines scènes lemon dans les prochains chapitres…
Sommaire : Fic TRADUITE. Durant la sixième année de Ginny, Drago lui a sauvé la vie… Et c'est une dette de sorcier. A present, cinq ans plus tard, c'est le temps de rendre la monnaie de la pièce. Surtout qu'à présent, Drago a désespérément besoin d'une femme.
And I say a new time « Thank you so much » to Reiko for giving me your agreement for translating your fic !
Serpent's Bride
Serpent's bride I : La condition.
** Début du flash back**
'… Ginny se percha impatiemment au-dessus de son balai, attendant le vif d'or, l'indéniable adrénaline coulant dans un rythme effréné dans ses veines. Le score était de 70 contre 60, mené par Gryffondor. Elle lança ensuite un coup d'œil à Harry qui était à huit pieds au-dessus d'elle, tournant en rond et en rond, cherchant sans nul doute le vif d'or. Elle ne pouvait en aucun cas renier le fait que Harry avait l'air vraiment beau lorsqu'il volait. Ses cheveux, aux innombrables mèches désordonnées, se balançaient librement dans le vent. Ses yeux verts, qui étaient bien visibles, brillaient d'une leur de détermination… Ginny rougit et détourna le regard. Et bien, il n'y avait vraiment rien de surprenant dans tout cela. Elle était Ginny Weasley, et Ginny Weasley pensait que Harry semblait beau dans n'importe quelle situation, même s'il portait un sac lors du bal de Noël.
« - Où est-il ce fichu vif d'or ? » Entendit-elle Colin Creevey crier. « Tout ce dont nous avons besoin à présent, c'est de ce fichu vif d'or ! »
« - Nous devons gagner ce jeu. » Pensa-t-elle alors qu'elle regardait Dean taper dans un cognard, l'éloignant de Harry, l'attrapeur de Gryffondor. « C'est la dernière année d'Harry… Nous devons gagner ce jeu ! » Ajouta-t-elle avec ferveur tout en balayant les airs du regard, une fois encore, à la recherche du vif.
Et alors elle le vit, elle vit quelque chose briller à juste 7 pieds au-dessus du poteau de but. Et alors, deux tâches flous de couleur rouge et vert, montèrent en chandelle vers celui-ci. Ginny laissa échapper un cri d'excitation lorsqu'elle vit Harry se placer en avant de Malefoy, l'attrapeur de serpentard. Il n'y avait aucun doute sur le fait que Harry volait beaucoup mieux que Malefoy. Même l'équipe de Serpentard, à son grand mécontentement, avait accepté ce fait.
Ginny resta bouche bée d'ébahissement lorsqu'elle vit Harry commencer à plonger. Il était sûr et certain qu'Harry attraperait le vif. Elle se prépara alors pour aller le rejoindre, un nouveau but surgissant dans son esprit.
« - Je serai la première à le féliciter ! » Pensa-t-elle farouchement, alors qu'elle fonçait vers les poteaux de but, ses cheveux roux jouant librement avec le vent.
C'est juste à ce moment-là que quelque chose de dur heurta son abdomen. Elle sentit ses mains venir sur son ventre, un faible cri de douleur s'échappant de ses lèvres. Lâchant prise, avec son balai fonçant vers le sol, elle poussa un cri de terreur alors qu'elle se sentait elle-même tomber…
Elle tombait…
Faibles cris d'alarme…
Son ventre se tordant de douleur…
Elle ferma les yeux…
Elle attendait… Elle attendait…
« - Il ne doit pas rester beaucoup de temps avant que je ne sente le sol dur du stade de Quidditch… » Se dit-elle silencieusement, la pensée de sa tête s'écrasant salement sur le sol la rendant malade. « J'espère que je n'offrirai pas un spectacle aussi répugnant. » Ajouta-t-elle. Elle ne voulait pas que les gens se souviennent d'elle de cette façon, spécialement Harry, à présent que la mort était inévitable. Harry pleurerait-il ? Ou prendrait-il son corps dans ses bras, même si elle était couverte de sang, et la serrerait contre lui avec tout ce qu'il avait ?Réaliserait-il au moins qu'il l'avait aimée pendant tout ce temps ? Ou est-ce qu'il serait…
« - Je t'ai ! »
Elle ouvrit lentement les yeux pour voir qui avait arrêté sa chute.
Des yeux gris.
Des cheveux blonds.
Une peau des plus pâles.
Un sourire arrogant… ooh, elle aurait reconnu ce sourire n'importe où…
« - Trop occupée à regarder Potter, hein Weasley ? »
« - Hein ? Que… » Bégaya-t-elle alors qu'elle se sentait de nouveau flotter dans les airs.
« - Tu n'avais pas vu ce cognard, n'est-ce pas ? » Dit-il d'une voix traînante.
Il sourit narquoisement une nouvelle fois alors que les yeux d'un brun sombre de Ginny se tournaient vers lui. Elle poussa un petit cri de surprise lorsqu'elle vit les yeux gris et froids de Drago Malefoy s'adoucirent.
« - Pose-moi par terre, espèce d'imbécile ! » Dit-elle immédiatement, essayant de se dégager de sa poigne. Drago laissa échapper un petit rire sans joie et il resserra son étreinte autour de sa taille, ses yeux devenant froids une nouvelle fois.
« - Nous sommes à cinquante pieds au-dessus du sol, Weasley. » Dit-il avec froideur comme si elle était stupide. « Je peut être un vrai salaud parfois mais je suis aussi un humain, tu sais. Et ne bouge pas trop sinon nous tomberons tous les deux. »
Réalisant que Malefoy marquait un point, Ginny resta à contrecoeur immobile, son visage pressé contre sa poitrine. Elle se mordit les lèvres lorsqu'elle sentit son eau de Cologne… Il la distrayait, l'enivrait, lui donnait la sensation de…
« - Arrête ça ! » Se siffla-t-elle à elle-même. Elle devait lui dire quelque chose heu… de pas gentil. N'importe quoi ! Juste pour se débarrasser cette étrange sensation qui l'envahissait.
« - Oh, alors tu admets enfin que tu es un vrai salaud. » Répondit Ginny, sa voix remplie de haine. « Pour ça, je te fais crédit. »
Drago baissa le regard vers elle, cette fois ses yeux se plissèrent également. Ginny n'eut pas peur de rencontrer ses yeux et l'invita dans un affrontement de regards. Ils se regardèrent l'un et l'autre pendant un moment. L'un avec mépris, et l'autre avec… Et avant même qu'elle ne s'en rende compte, les lèvres de Drago se posèrent sur les siennes. Pendant un instant, Ginny ne bougea pas. Si c'était dû à la surprise ou au choc, ça elle ne le savait pas. Elle cligna des yeux une ou deux fois avec de sentir ses paupières se fermer. Il avait le goût du café, de la cannelle, et d'épice venant du petit-déjeuner. Elle prit une profonde inspiration et huma le parfum de son after-shave, l'ensemble de son goût et de son parfum rendant son corps si faible… Elle était sur le point de lui répondre lorsqu'elle le sentit soudainement se retirer. A sa plus grande horreur, un léger cri de protestation s'échappa de ses lèvres.
Drago laissa échapper un petit rire arrogant.
« - Tu aimes ça, Weasley. » Demanda-t-il doucement de sa voix traînante.
« - Soit maudit ! » Siffla-t-elle, sa colère revenant aussi vite qu'elle n'avait disparue. Elle détourna la tête, son visage rougissant avec feu. Drago ri, amusé, en voyant le teint que prenait sa peau remplie de tâches de rousseur.
« - Mes frères te tueront pour ça, Malefoy. » Dit-elle avec colère.
« - Oh, je ne vais parier là-dessus. » Lui répondit-il sur un ton de confidence alors qu'il dirigeait lentement son balai vers le sol.
« - Je ne serais pas trop sûre de cela à ta place. » Répondit-elle d'un ton irrité. Puis, elle sentit enfin ses pieds toucher le sol. Descendant de son balai, Drago la prit solidement par les bras, lui évitant de tomber. La regardant droit dans les yeux, il sourit avec nonchalance. Ginny, une nouvelle fois, sentit son sang lui remonter au visage.
« Maudit soit-il ! Ne rougis pas ! » Se réprimanda-t-elle silencieusement.
« - Comme tu le penses. » Répondit-il avec nonchalance. Puis, ses traits devinrent sérieux, il se pencha vers elle, sa bouche juste à côté de son oreille. « Tu me dois ça, petite belette » Murmura-t-il. [Belette=Weasel en anglais. C'est un jeu de mot avec Weasley, bien sûr !]
Ginny frissonna lorsqu'elle sentit ses lèvres effleurer son cou. Elle le regarda, ses yeux aggrandis de surprise. Sa voix avait été tellement douce, tellement doucereuse et tellement… dangereuse. Elle en oublia de respirer lorsque une sensation de peur, de chaleur et d'excitation monta et descendit dans sa colonne vertébrale.
« - C'est une dette de sorcier, tu sais. » Ajouta-t-il. Puis, il inclina sa tête d'une manière la plus gentleman possible et commença à s'en aller. « Je te reverrai un jour, Virginia. »
Et il était parti.
« - Il a dit mon nom. » Pensa-t-elle et elle fut horrifiée de s'apercevoir qu'elle aimait ça. C'était comme une caresse, un sensuel toucher à ses sens. Elle resta là, sans bouger, les cris alarmés et inquiets des membres de son équipe se confondant avec les autres, devenant flous… s'évanouissant dans le néant… la douleur déjà oubliée. Elle regarda sa figure disparaître, les doigts posés sur sa bouches, ses lèvres la picotant toujours… et elle ne l'avait même pas giflé !
« - Il… Il m'a embrassé… »'
**Fin du flash back**
« - Ginny ? Hé, Ginny ! »
« - Qu… ? » Bégaya-t-elle. Elle releva la tête seulement pour rencontrer les yeux bleus de Selena Malthus la regardant d'un air interrogateur et inquiet. « Tu étais en train de me dire quelque chose ? » Demanda-t-elle en clignant des yeux.
« - Heu… Je disais que j'allais brûler cet orphelinat jusqu'à ce qu'il soit réduit en cendres. Bien que je sois désolée, que tu sois une bonne amie pour moi et tout, et que je considère que c'est toi qui a toi-même construit cette charitable institution, mais vraiment , Ginny… » Répondit-elle sarcastiquement. Devant cette réponse, Ginny haussa les sourcils avec curiosité, ses yeux déconcertés cherchant le visage de Selena. Selena leva les yeux au ciel.
« - Je disais que nous avions des problèmes avec nos comptes. » Répéta-t-elle avec contrariété, amenant une nouvelle fois sa plume sur le parchemin.
« - Oh… » Murmura Ginny en hochant la tête tandis qu'elle regardait d'un air inquiet le parchemin rempli de chiffres. Elle prétendit être intéressée en regardant la main de Selena gribouiller furieusement sur le papier.
'Je n'arrive pas à croire que je suis toujours en train de penser à ça… Mon Dieu !'
« - Nous avons besoin de plus de fonds… et hum… Ouais, tes frères ont déjà donné la moitié de leur salaire annuel, venant du magasin de farce et attrape, bien sûr… » Continua son comptable sans lever les yeux. Elle attrapa sa baguette magique et commença à tapoter les nombres un par un.
'Après toutes ces années…'
Inconsciemment, Ginny posa ses mains sur ses lèvres, se perdant dans ses pensées une nouvelle fois. Elle regarda par la fenêtre, ses yeux ne voyant plus rien à part la scène qui s'était déroulée cinq ans auparavant.
« - En totalisant le tout… » Murmura Selena d'un air absent, inconsciente du regard perdu dans le vague de Ginny. « Nous avons toujours besoin… Oh mon Dieu ! » S'exclama-t-elle soudain. « Nous avons toujours besoin de cent mille gallions pour garder nos têtes hors de l'eau, Ginny ! »
'Crétin de serpentard !'
Lorsque Selena n'entendit aucune réponse, elle tapa impatiemment sur l'épaule de son amie avec sa baguette. « Est-ce que tu m'écoutes ? » Demanda-t-elle. Ginny se détourna de la fenêtre du bureau, sortant de ses pensées.
« - Quoi ? » Demanda-t-elle, étourdie.
« - Je disais que nous avions toujours besoin de cent mille gallions pour continuer à faire marcher cet orphelinat. » Répéta-t-elle. Puis elle secoua la tête. « Mais qu'est-ce que tu as dans la tête de toute façon ? »
Ginny secoua la tête. « Non, rien. » Selena poussa un soupir de défaite.
« - Il faut que nous trouvions cet argent le plus vite possible. » Dit-elle, posant de nouveau ses yeux sur le parchemin. « Avec toutes ces dettes que nous avons à la banque… Gringotts va avoir un gros problème. Crois-moi lorsque je te dis que ces stupides gobelins sans cœur n'écouteront pas la raison cette fois. »
Sur ces mots, Ginny pâlit légèrement. « Tu… Tu veux dire qu'ils vont nous faire fermer boutique ? » Dit-elle avec une petite voix aigue
Selena la regarda, ses yeux bleus devenant froids. « Ils ne vont pas juste nous faire fermer boutique, Ginny, ils vont prendre tout ce qu'ils pensent être de valeur. »
« - Mais… Mais et en ce qui concerne les enfants ? » Demanda-t-elle, son cerveau se concentrant entièrement cette fois. « Ils ne peuvent pas faire ça ! Je… J'aime ces enfants, nom d'un chien ! Et en ce qui concerne nos autres sponsors, nos autres donations… »
« - Harry Potter nous a déjà procuré le quart de son salaire lorsque Puddlemere United a gagné et… »
« - Juste le quart ? » Demanda Ginny, abasourdie. Comment est-ce que le brave, gentil, célèbre et sans mentionner, riche Harry Potter avait pu donner seulement un quart de son salaire ? Ginny était sur le point de rétorquer son mécontentement lorsque Selena la coupa.
« - Il a un fils à nourrir, tu te rappelles ? » Dit-elle comme si elle lisait ses pensées. « Et à côté, le Quidditch ne va pas fort ces derniers mois. Avec toute la chute de l'économie moldue qui nous affecte et tout, n'oublie pas. Ce n'est pas la peine de se demander pourquoi il est si dur d'obtenir des donations. » Elle soupira.
« - Je suppose que tu as raison. » Acquiesça Ginny en s'affalant, fatiguée, sur le sofa. Elle éloigna les boucles de cheveux négligentes de son visage alors qu'elle posait les mains sur ses tempes.
« - Que devrions-nous faire alors ? » Demanda prudemment Selena. Ginny la regarda, son esprit réfléchissant à toute vitesse. Les yeux de Selena s'adoucirent. « J'aime ces enfants moi aussi, Ginny. Mais je… »
« - Je vais réfléchir à quelque chose. » Dit-elle, se levant et marchant de long en large dans le bureau mal éclairé, sa robe faisant des bruits rapides de bruissements, ses chaussures à talons faisant de rapides bruits saccadés contre le sol froid en pierre. En voyant ça, Selena ne pu s'empêcher de sourire.
« - Elle va combattre cela. » Pensa-t-elle en s'apercevant de ses pas s'accélérant, et de la détermination dans sa voix. Ginny aurait pu faire un bon lutteur si elle avait voulu, c'était un fait prouvé. Selena se rappelait de tout comme si cela ne s'était déroulait que la veille.
Ca avait été un combat sanglant. Le bon contre le mauvais. Harry Potter, ensemble avec ses amis loyaux et ses supporters, avait battu et défait Voldemort et ses partisans. Selena ferma les yeux un instant, alors que les scènes sanglantes se combinaient dans son esprit. Des corps partout, l'odeur acerbe du sang traînant dans les airs…puis ces enfants… soudainement orphelins… leurs parents mourrant vaillamment dans les champs… Bien que Ginny n'ai pas participé ouvertement au champs de bataille, elle était une héroïne aux yeux de Selena. A elle seule, Ginny Weasley avait mis en place cet orphelinat pour ces enfants. Ca avait été dur pour elle, avec le chaos tout autour, les ruines, et la guérison physique et émotionnelle… Mais pourtant, Ginny s'était battue dans son propre combat… Et avait gagné.
Et à présent, voyant le regard qui était affiché sur son visage, ses yeux bruns étincelant, ses lèvres habituellement souriantes transformées en une fine ligne menaçante… Les doutes de Selena s'envolèrent. Il était tout à fait impossible que Miss Virginia Weasley laisse tomber cet orphelinat. Son visage confirmait tout cela. Selena se leva et rangea le bureau en désordre. « Nous allons le faire. » Pensa-t-elle.
« - Je suppose qu'il est temps d'utiliser les liaisons de Percy avec la « Gazette du sorcier » tu ne penses pas ? » Demanda soudainement Ginny, s'arrêtant et se tournant dans sa direction.
Selena leva la tête. « Qu'est-ce que tu as planifié ? »
« - En terme moldu… une annonce. » Dit-elle. Et avant que Selena ne puisse poser une question, elle sortit rapidement du bureau, fermant doucement la porte.
****
Drago jura doucement alors qu'il ajustait les attaches de sa cape. A côté de lui, Narcissa Malefoy ne regarda avec désapprobation. Drago se contenta de hausser les épaules avec nonchalance et continua d'avancer d'une démarche rapide vers les larges portes de chêne du manoir faiblement éclairé.
« - A présent Drago. » Dit sa mère sur un ton léger posant sa main au-dessus de sa main tendue prête à tourner les immenses poignées de la porte. « Tu te souviens de ce dont on a parlé, hmm ? »
Drago leva ses yeux d'un gris argenté au ciel. « Oui, oui, d'être poli avec ce vieux fou et… »
« - Drago. » Commença Narcissa en guise d'avertissement.
Drago détourna le regard et poussa un soupir fatigué. « Sois poli avec Grand-père et fais ce qu'il te dis, je sais. » Dit-il sur un ton las. Puis, regardant sa mère, il sourit faiblement. « Tu m'en dois une, Mère. » Ajouta-t-il doucement.
Narcissa sourit. « Je sais Drago. » Dit-elle. Puis elle fit un pas en arrière et regarda son fils. Ses yeux balayèrent ses cheveux blonds tirés en arrière, sa chemise blanche immaculée sous sa robe noire, ainsi que sa lourde cape noire. « Tu es impeccable. Allons-y maintenant. »
Drago se contenta de lever les yeux au ciel tout en ouvrant la porte pour sa mère qui, de son côté, pénétra à l'intérieur. La suivant à son tour, il ferma la porte silencieusement et se dirigea vers la sinistre chambre de Vladimir Malefoy II, son grand-père.
Il parcourut du regard cette chambre massive si similaire à celle de son père au Manoir des Malefoy. La seule différence était que cette pièce était trop… sombre, beaucoup plus sombre que celle de son père. Ses yeux se posèrent sur l'immense lit à baldaquin qui se dressait au centre, avec ses lourdes tentures noires en velours. Et juste à côté se tenait une table de nuit de taille moyenne encombrée de vieilleries. Dans le coin, faisant face aux énormes fenêtres, il y avait un bureau massif. Trois étagères à livres remplies d'épais volumes avaient été placées juste à côté du bureau. Il fronça légèrement les sourcils.
' Les vampires d'hier et d'aujourd'hui par Dracul Meirs.'
' 999 recettes à base de sang par Angelica Ivanova.'
' Le soleil, Le crucifix et L'ail… Les célèbres remèdes par Edmond Pillars III.'
Il secoua la tête et décida d'ignorer les livres qui étaient devant lui.
« - Père ? » Appela doucement Narcissa.
« - Venez dans la lumière. » Commanda une voix forte.
Drago serra les dents. Il détestait qu'on lui donne des ordres. Il était à moitié tenté de sortir sa baguette magique et d'illuminer la pièce, ce qui, il le savait très bien, agacerait définitivement le vieil homme. Mais, se souvenant de leur présente situation, il avança docilement de trois pas avec sa mère à côté de lui, seulement pour voir le visage pâle de son grand-père devant eux.
Il était assis sur un sofa semblant confortable, ses cheveux noirs qui lui arrivaient au menton soigneusement calés derrière son oreille, ses yeux de lynx les fixant avec une froide précision calculatrice. Pour une raison quelconque, Drago n'arrivait pas à croire que cet homme était son grand-père, SON grand-père qui plus est. Les grands-pères étaient sensés être petits et plein de rhumatismes. Ils étaient supposés sentir l'onguent ou autre baume ignoble de ce genre qu'ils utilisaient, mais avec cet… CET homme, il était en train de donner un mauvais nom aux grands-pères.
« - Est-ce le garçon, Narcissa ? »
« - Oui, père. » Répondit-elle.
« - Quel âge a-t-il ? »
« - Drago vient juste d'avoir 22 ans le mois dernier, père. »
Vladimir Malefoy se leva et marcha vers lui. Il était aussi grand que Drago, mesurant 1 mètre, 88 centimètres. Il s'arrêta à juste la longueur d'un bras devant lui, ses yeux fixant ceux de Drago. Drago se contenta de le regarder aussi, sans dire un mot.
« - J'ai entendu tout ce qui s'est passé, mon garçon. » Dit-il.
Drago hocha une fois la tête. « C'était le plus regrettable, Grand-père. » Dit-il d'un ton neutre.
Vladimir se tourna et s'avança vers sa table de nuit. Il prit une cigarette, la seule chose moldue existant dans cette pièce, et commença à la mettre dans sa bouche. Puis, il se tourna vers Drago. « Tu as du feu, mon garçon ? » Aboya-t-il.
Narcissa donna un coup de coude à son fils. Drago serra les dents, retirant sa baguette magique de sa poche. Il s'avança vers son grand-père et murmura.
« - Ignus »
Aussitôt le bout de sa baguette magique s'illumina alors qu'une petite flamme en émergeait. Drago donna alors sa baguette à son grand-père.
« - Des figures. » Dit le vieil homme en se référant à la baguette. Il alluma la cigarette et commença à la fumer. « Tu ne sais vraiment pas ce que tu manques, mon garçon. C'est la meilleure chose moldue qu'il existe. » Ajouta-t-il, envoyant un nuage de fumée en plein sur son visage.
Drago fit de son mieux pour essayer de ne pas tousser. Vladimir se mit à rire doucement et arpenta la pièce, le lourd tissu de sa cape traînant derrière ses pieds bottés.
« - C'était une bonne chose que tu n'ai pas rejoins ce bon vieux Jedusor. » Commença le vieil homme.
« - Je n'ai aucune envie de prendre part en tout ce qui a quelque chose à voir avec mon père. » Répondit sèchement Drago. En entendant ces mots, Narcissa poussa un cri étouffé et regarda d'un air effrayé le vieil homme.
« - Drago ! C'est ton père ! Tu pourrais au moins respecter sa mort… »
« - Il n'y a pas de problème, Narcissa. » L'interrompit le vieil homme. Puis, se tournant vers Drago, il lui sourit sans ironie. « Moi aussi, je n'arrive pas à comprendre ce minable fils qu'est le mien. »
Drago hocha la tête.
« - Cependant, tu es en train de devenir aussi minable que lui. »
Drago ne répondit pas. Vladimir s'éclaircit la gorge. « Quand vas-tu te décider à t'assagir, mon garçon ? A vivre avec la tradition ? »
Cette fois, Drago fronça les sourcils. « Je ne comprends pas, Grand-père. » Dit-il avec franchise.
Vladimir hocha la tête. « Laisse-moi t'expliquer. » Commença-t-il. « Lucius, mon enquiquineur de fils, a dépensé une grande partie de la fortune de famille que je lui avait laissée dans sa campagne pour Jedusor, j'ai raison ? »
Drago acquiesça, son visage devenant blanc de rage juste en se souvenant de ça. C'était à cause de son père qu'ils étaient là, faisant face à ce… ce… vieux fou !
« - Et il ne vous a pas laissé un seul sou pour vivre, ais-je raison ? »
« - Oui Grand-père. » Dit Drago, sa gorge se serrant. 'C'est ça l'impression que ça donne quand on est un Weasley ?' Se dit-il inconsciemment.
Sur ce, Vladimir éclata de rire comme s'il avait lu dans ses pensées. « Tu ne vas pas devenir pauvre, mon garçon ! Si c'est ça que tu penses ! » Dit-il d'une voix tonitruante. Puis, il commença à s'avancer vers son bureau. Avec un mouvement désinvolte de ses mains, il ouvrit le tiroir et en sortit plusieurs parchemins jaunis. Il les jeta sur la table, tout en continuant à fumer.
« - C'est ce dont j'avais peur. » Commença-t-il, tandis qu'un nuage de fumée s'échappé de ses lèvres qui ne souriaient pas. « Depuis que Lucius a commencé à s'intéresser à la magie noir, j'ai toujours su qu'un jour on en arriverait là. »
Drago se contenta de baisser la tête et ne dit rien. Narcissa, de son côté, se plaça elle-même à côté de son fils. Drago pouvait juste sentir la peur et la tension qui montaient à l'intérieur de sa mère. Alors qu'est-ce que c'était ces papiers ? Est-ce que ces documents décrétaient qu'ils seraient mis à la porte sans un seul penny à leur nom ? Documents dans lesquels Vladimir Malefoy laissait toute sa soit disante responsabilité ? De plus, il y avait-t-il vraiment des documents pour ça ?
Il prit une profonde inspiration. Son grand-père avait peut-être été en parti vampire, d'accord. Il avait peut-être fait, avant, de sérieuses crasses aux sorciers et aux moldus de la même façon, d'accord. Mais Drago savait une chose : Vladimir Malefoy n'investirai jamais son argent dans quelque chose qu'il pensait ne pas valoir la peine… et cela incluait le Seigneur des Ténèbres. Sur ce, la colère pénétra de nouveau en lui telle un immense raz-de-marée. Il maudit son père pour les avoir mis dans une situation comme celle-ci. Pendant une seconde, il regarda sa mère, et il résista contre l'irrésistible désir de la serrer dans ses bras avec tout ce qu'il pouvait. Il ne voulait pas sembler pathétique aux yeux de ce vieil homme. Les Malefoy ne faisaient pas ça.
« - Il était assez fou encore pour joindre les forces de Jedusor, moi je dis. » Continua son Grand-père. « Pourquoi ? J'ai connu cet homme lorsque nous étions encore à Poudlard. Un idiot sanguinaire, voilà ce qu'il était. »
Drago se contenta de garder le silence, réfléchissant avec ferveur à ce qu'il pourrait faire après cette discussion. Bien sûr, il devra prendre soin de sa mère. C'était un devoir qu'il s'était juré d'accomplir. Est-ce qu'il irait finalement travailler ? Peut-être pourrait-il aller enseigner à Poudlard ? Il secoua la tête. Non, il ne pouvait pas. Presque tout le corps d'enseignants de Poudlard ne pouvait pas le voir en peinture même s'il était largement connu qu'il avait tourné le dos au Seigneur des Ténèbres. Ou peut-être pouvait-il aller chercher de l'aide chez les amis de son père, ou larbins, ou qu'importe … Crabbe et Goyle… Non, même eux le détestaient. Après avoir disparu durant la guerre du Seigneur des Ténèbres, sans leur donner aucun soutien, il était tout à fait sûr qu'ils le tueraient dès qu'ils le reverraient.
« - A présent, » Dit son Grand-père en relevant les yeux. « J'ai les papiers qui affirment que moi, Vladimir Malefoy II, est propriétaire d'une somme d'argent montant jusqu'à 95 million de gallions, et un total de 167 million de gallions de titre de propriété. Tous ces biens reviendront à mon petit-fils, Drago Edward Malefoy le jour de ses Vingt-et-un ans. »
« - Père... » Commença Narcissa, mais Vladimir la repoussa pour la faire taire. Drago faillit trébucher lorsqu'il sentit ses jambes devenir faibles. Il ne savait vraiment pas combien ce vieil homme était riche… enfin, jusqu'à maintenant. Un total de 262 million de gallions ?! C'était beaucoup d'argent ! Vraiment BEAUCOUP d'argent. Ils arriveraient à survivre après tout ! Il n'avait même pas besoin de travailler ! Et il avait déjà vingt-deux ans ! Cela voulait dire…
« - Cependant. » Dit son Grand-père d'une voix forte. « J'ai changé d'avis. »
Le visage de Drago devint froid en apercevant le sourire satisfait de son grand-père devant lui. C'était un sourire qui voulait dire « J'ai fait quelque chose de bien ! » Cela dû lui prendre tout son pouvoir pour s'empêcher de jeter son poing contre le visage de son grand-père.
« - Ne me regarde pas comme ça, mon garçon ! Tu auras ta fortune à la fin. » Dit le vieil homme. « Mais j'ai ajouté certaines conditions ici après avoir appris que tu avais des tendances de coureur de jupons. Je ne pouvais visiblement pas laisser une large somme d'argent à quelqu'un de stupide, n'est-ce pas ? En quoi aurait été-t-il bon de laisser tout ça à quelqu'un comme toi s'il avait tout gaspillé, hein ? »
« - Qu'est-ce que tu veux dire ? » Demanda Drago d'une voix glaciale.
Vladimir esquissa un petit sourire arrogant. Il se leva et s'avança vers Drago. « Les femmes. » Dit-il.
Drago prit une profonde inspiration.
« - Le vin. » Ajouta son grand-père.
La respiration de Drago devint saccadée.
« - Et tout ce que tu penses pouvoir t'amuser. »
« - La situation est totalement différente à présent. » Répondit furieusement Drago mais avec un calme froid. « J'ai changé, et si je ne l'étais pas, je le deviendrai. Je n'ai pas d'autre choix. »
Sur ce, Vladimir éclata de rire ouvertement. Les yeux couleur d'argent de Narcissa allèrent du visage furieux de son fils à celui jovial du vieil homme. Elle savait parfaitement combien son fils détestait qu'on se moque de lui. Narcissa pria silencieusement pour que Drago soit capable de contrôler ses nerfs un petit peu plus longtemps.
« - Je pense que non. » Dit son grand-père. « Mais ensuite, je crois que tu vas changer. Nous le verrons bien. »
« - Les conditions, Grand-père. » Dit Drago impatiemment.
Vladimir esquissa un sourire, un sourire de prédateur. « Oh, les conditions, hein ? » Demanda-t-il. « En fait, je n'ai qu'une seule condition à te donner, mon garçon. »
Drago resta silencieux. Le sourire de Vladimir s'élargit, comme un chat qui se tenait prêt à tuer.
« - Pour hériter de mes biens, toi, mon garçon, devra avoir une vie décente. » Répondit-il.
« - Où est-ce que vous voulez en venir exactement ? » Demanda Drago « Arrêtez de tourner autour du pot en me lançant des devinettes ! Je n'ai pas le temps pour ce genre de chose ! » Ajouta-t-il impatiemment.
Son grand-père ri doucement et lui tendit un parchemin en guise de réponse. Drago lui arracha le papier froissé des mains, ses yeux parcourant le contenue. Le vieil homme regarda Drago avec amusement lorsque il vit ses yeux manquant de lui sortir de la tête.
« - Quoi !? » Hurla Drago. Il lâcha ensuite un juron inaudible. « Je ne le ferai absolument pas ! »
« - Drago, je t'en prie… » Le supplia sa mère, posant une main sur l'épaule de son fils.
« - C'est la seule et unique condition, mon garçon. C'est à prendre ou à laisser. »
Drago pensa silencieusement à sa mère puis haussa les épaules. Le divorce, ça existait de toute façon. Oui, ça pourrait marcher ! Et Blaise… elle serait plus que contente de rendre service, sûrement, puisque l'argent était impliqué dans cette affaire, et pour couronner le tout, Blaise n'était pas vraiment prête pour le mariage. Cela rendrait les choses un petit peu moins compliquées.
Il plaça ensuite ses mains sur ses tempes comme s'il avait une soudaine migraine. Oh, Lindsay n'allait sûrement pas apprécier ça. Eliza non plus, et Jasmina et…
« - Et ne pense même pas à épouser une de tes catins, mon enfant ! Spécialement cette fichue fille, Zabini ! » Aboya le vieil homme.
Cette fois, les yeux de Drago se plissèrent dangereusement. « Je ne vois pas pourquoi je ne le pourrais pas? » Répondit-il avec un calme forcé. « Je me marierai avec qui je souhaite me marier. Je ne vois pas en quoi ça te concerne. »
« - Ca me concerne aussi parce que l'argent avec lequel toi et ta femme vivront est le mien. » Répondit fortement Vladimir. « Choisi une fille gentille et décente, mon garçon. Quelqu'un de bon et au caractère moral. Quelqu'un dont je serai fier. Quelqu'un que j'approuverai. »
« - Alors pourquoi n'y vas-TU pas toi-même choisir une femme et l'épouser toi-même ? » Cracha Drago, en colère.
« - Drago… » Commença Narcissa.
« - Oh, je suis vraiment flatté que tu penses que moi, à cet âge avancé qu'est le mien, je pourrais toujours m'engager dans cette tradition. Faire la cour, je veux dire. Mais je peux t'assurer que j'ai vraiment passé l'âge de me marier, mon garçon. » Répondit délibérément son grand-père. Drago serra les poings, sa respiration lourde comme s'il se battait pour ne pas faire exploser ses nerfs. « Va et trouves-toi quelqu'un comme ta mère. » Dit Vladimir, ses yeux se tourna vers Narcissa. « Belle et spéciale. Tu méritais beaucoup plus que ce fichu fils qui était le mien, Narcissa. »
« - Ma mère est une sainte. Personne ne peut se comparer à elle. Qu'est-ce que tu veux que je fasse alors ? Me marier à une sainte ? Ou à une nonne ? » Demanda sarcastiquement Drago.
Vladimir haussa les épaules. « Tu trouveras quelque chose, j'en suis sûr. En attendant, vous pouvez partir ! J'ai besoin d'être seul. »
« - Avec plaisir. » Grogna Drago, furieux, tout en jetant le parchemin au nez de son grand-père. Puis, il se tourna d'un coup et s'avança d'un pas rapide vers la porte avec sa mère sur les talons. Une fois dehors, Narcissa s'arrêta et attrapa le bras de son fils. Drago se tourna vers elle, haussant les sourcils, confus.
« - Tu le pensais vraiment ? » Demanda-t-elle doucement.
« - Quoi ? »
« - Ce que tu as dis, là-bas, à l'instant. »
Sur ce, Drago resta silencieux tout en se mordant la lèvre inférieure comme il avait l'habitude de faire quand il était un petit garçon. « Oui, mère. » Répondit-il doucement. « Personne ne peut être comparé à toi. Pour te dire la vérité, je n'arrive même pas à comprendre pourquoi tu t'es mariée à mon père. Il était tellement… »
Narcissa secoua la tête. « Si je ne m'étais pas mariée avec lui, alors tu n'aurais pas été là. »
Drago soupira et se passa la main dans les cheveux. « C'est la triste réalité, Mère. »
« - Tu n'es pas obligé de le faire si tu n'en as pas envie, Drago. Je comprendrai. J'ai envie que tu sois heureux, mon fils. Nous arriverons à nous en sortir d'une façon ou d'une autre. »
Drago soupira la tête en réponse et continua à marcher. Il ne voulait pas être comme son père. Lucius Malefoy n'avait amené rien que de la douleur et de la tristesse à sa douce et bienveillante mère. Et à présent qu'il était mort, rien ne pouvait l'arrêter pour payer en retour toute la douceur et la tendresse qu'un jour sa mère lui avait accordé. Il n'aurait peut-être pas été bon de le montrer, verbalement et physiquement, mais finalement, en acceptant cette foutue condition…
« - Est-ce que tu pourrais me tenir ça une minute, mon chéri ? » Demanda Nacissa, interrompant ses pensées.
Drago accepta et d'un air absent, tendit la main. Narcissa y plaça un rouleau de parchemin et commença à mettre en ordre sa robe. Ses yeux vinrent inconsciemment se poser sur le papier dans sa main.
« - Tu as amené ça ? » Demanda-t-il, fronçant les sourcils en voyant les lettres en caractère gras de la Gazette des sorciers.
Narcissa acquiesça en le regardant. « Quelle idiote je fais, j'avais oublié que je l'avais mis dans la poche de ma robe. » Dit-elle. Puis elle soupira. « Oh, je serais vraiment désolée de voir cet orphelinat fermer ses portes. Juste en pensant à ces pauvres enfants… J'aurais été ravie de donner un peu de notre argent à cette institution s'il n'y avait pas eu l'histoire avec ton père… »
Drago ne répondit pas alors que ses yeux parcouraient l'article. Apparemment, l'orphelinat qui avait été construit pour accueillir les enfants orphelins après la guerre faisait face à des difficultés financières. Il était sur le point de jeter le journal lorsqu'un nom attira son attention.
« - Drago, allons-y. Nous allons être en retard pour dîner. » Le pressa sa mère.
Il acquiesça d'un air absent, ses yeux ne quittant pas le journal. C'est alors qu'une idée frappa son esprit. Il mit le journal dans la poche de sa robe et sourit. Il suivit sa mère qui était déjà près de la porte. Tout devenait parfait.
« - Il est temps que tu me rendes la monnaies de la pièce, Virginia. » Se dit-il doucement d'une voix traînante, satisfait.
Fin de la première partie
Disclaimer : Cette fic, est une fic traduite et elle appartient à Reiko. Et les personnages appartiennent en majorité à JK Rowling, bien sûr !
Mon petit charabia : « Serpent's bride » à été la première fic que j'ai lu sur www.fanfiction.net et ça fait un moment que je pense à la traduire. Mais certains chapitres de cette fic sont très longs et certains mots de vocabulaires me semblaient assez difficiles pour moi à l'époque. Alors j'ai attendu, je me suis mise à traduire « The Boy Who Loved Lily » (pour les lecteurs de cette fic-là, ne vous inquiétez pas, je n'abandonne pas la traduction) puis voyant que l'anglais commençait petit à petit à entrer dans me tête… Je me suis lancée dans cette fic !!!
Rating : Comme vous avez pu le constater, cette fic est classée « R », il y aura donc certaines scènes lemon dans les prochains chapitres…
Sommaire : Fic TRADUITE. Durant la sixième année de Ginny, Drago lui a sauvé la vie… Et c'est une dette de sorcier. A present, cinq ans plus tard, c'est le temps de rendre la monnaie de la pièce. Surtout qu'à présent, Drago a désespérément besoin d'une femme.
And I say a new time « Thank you so much » to Reiko for giving me your agreement for translating your fic !
Serpent's Bride
Serpent's bride I : La condition.
** Début du flash back**
'… Ginny se percha impatiemment au-dessus de son balai, attendant le vif d'or, l'indéniable adrénaline coulant dans un rythme effréné dans ses veines. Le score était de 70 contre 60, mené par Gryffondor. Elle lança ensuite un coup d'œil à Harry qui était à huit pieds au-dessus d'elle, tournant en rond et en rond, cherchant sans nul doute le vif d'or. Elle ne pouvait en aucun cas renier le fait que Harry avait l'air vraiment beau lorsqu'il volait. Ses cheveux, aux innombrables mèches désordonnées, se balançaient librement dans le vent. Ses yeux verts, qui étaient bien visibles, brillaient d'une leur de détermination… Ginny rougit et détourna le regard. Et bien, il n'y avait vraiment rien de surprenant dans tout cela. Elle était Ginny Weasley, et Ginny Weasley pensait que Harry semblait beau dans n'importe quelle situation, même s'il portait un sac lors du bal de Noël.
« - Où est-il ce fichu vif d'or ? » Entendit-elle Colin Creevey crier. « Tout ce dont nous avons besoin à présent, c'est de ce fichu vif d'or ! »
« - Nous devons gagner ce jeu. » Pensa-t-elle alors qu'elle regardait Dean taper dans un cognard, l'éloignant de Harry, l'attrapeur de Gryffondor. « C'est la dernière année d'Harry… Nous devons gagner ce jeu ! » Ajouta-t-elle avec ferveur tout en balayant les airs du regard, une fois encore, à la recherche du vif.
Et alors elle le vit, elle vit quelque chose briller à juste 7 pieds au-dessus du poteau de but. Et alors, deux tâches flous de couleur rouge et vert, montèrent en chandelle vers celui-ci. Ginny laissa échapper un cri d'excitation lorsqu'elle vit Harry se placer en avant de Malefoy, l'attrapeur de serpentard. Il n'y avait aucun doute sur le fait que Harry volait beaucoup mieux que Malefoy. Même l'équipe de Serpentard, à son grand mécontentement, avait accepté ce fait.
Ginny resta bouche bée d'ébahissement lorsqu'elle vit Harry commencer à plonger. Il était sûr et certain qu'Harry attraperait le vif. Elle se prépara alors pour aller le rejoindre, un nouveau but surgissant dans son esprit.
« - Je serai la première à le féliciter ! » Pensa-t-elle farouchement, alors qu'elle fonçait vers les poteaux de but, ses cheveux roux jouant librement avec le vent.
C'est juste à ce moment-là que quelque chose de dur heurta son abdomen. Elle sentit ses mains venir sur son ventre, un faible cri de douleur s'échappant de ses lèvres. Lâchant prise, avec son balai fonçant vers le sol, elle poussa un cri de terreur alors qu'elle se sentait elle-même tomber…
Elle tombait…
Faibles cris d'alarme…
Son ventre se tordant de douleur…
Elle ferma les yeux…
Elle attendait… Elle attendait…
« - Il ne doit pas rester beaucoup de temps avant que je ne sente le sol dur du stade de Quidditch… » Se dit-elle silencieusement, la pensée de sa tête s'écrasant salement sur le sol la rendant malade. « J'espère que je n'offrirai pas un spectacle aussi répugnant. » Ajouta-t-elle. Elle ne voulait pas que les gens se souviennent d'elle de cette façon, spécialement Harry, à présent que la mort était inévitable. Harry pleurerait-il ? Ou prendrait-il son corps dans ses bras, même si elle était couverte de sang, et la serrerait contre lui avec tout ce qu'il avait ?Réaliserait-il au moins qu'il l'avait aimée pendant tout ce temps ? Ou est-ce qu'il serait…
« - Je t'ai ! »
Elle ouvrit lentement les yeux pour voir qui avait arrêté sa chute.
Des yeux gris.
Des cheveux blonds.
Une peau des plus pâles.
Un sourire arrogant… ooh, elle aurait reconnu ce sourire n'importe où…
« - Trop occupée à regarder Potter, hein Weasley ? »
« - Hein ? Que… » Bégaya-t-elle alors qu'elle se sentait de nouveau flotter dans les airs.
« - Tu n'avais pas vu ce cognard, n'est-ce pas ? » Dit-il d'une voix traînante.
Il sourit narquoisement une nouvelle fois alors que les yeux d'un brun sombre de Ginny se tournaient vers lui. Elle poussa un petit cri de surprise lorsqu'elle vit les yeux gris et froids de Drago Malefoy s'adoucirent.
« - Pose-moi par terre, espèce d'imbécile ! » Dit-elle immédiatement, essayant de se dégager de sa poigne. Drago laissa échapper un petit rire sans joie et il resserra son étreinte autour de sa taille, ses yeux devenant froids une nouvelle fois.
« - Nous sommes à cinquante pieds au-dessus du sol, Weasley. » Dit-il avec froideur comme si elle était stupide. « Je peut être un vrai salaud parfois mais je suis aussi un humain, tu sais. Et ne bouge pas trop sinon nous tomberons tous les deux. »
Réalisant que Malefoy marquait un point, Ginny resta à contrecoeur immobile, son visage pressé contre sa poitrine. Elle se mordit les lèvres lorsqu'elle sentit son eau de Cologne… Il la distrayait, l'enivrait, lui donnait la sensation de…
« - Arrête ça ! » Se siffla-t-elle à elle-même. Elle devait lui dire quelque chose heu… de pas gentil. N'importe quoi ! Juste pour se débarrasser cette étrange sensation qui l'envahissait.
« - Oh, alors tu admets enfin que tu es un vrai salaud. » Répondit Ginny, sa voix remplie de haine. « Pour ça, je te fais crédit. »
Drago baissa le regard vers elle, cette fois ses yeux se plissèrent également. Ginny n'eut pas peur de rencontrer ses yeux et l'invita dans un affrontement de regards. Ils se regardèrent l'un et l'autre pendant un moment. L'un avec mépris, et l'autre avec… Et avant même qu'elle ne s'en rende compte, les lèvres de Drago se posèrent sur les siennes. Pendant un instant, Ginny ne bougea pas. Si c'était dû à la surprise ou au choc, ça elle ne le savait pas. Elle cligna des yeux une ou deux fois avec de sentir ses paupières se fermer. Il avait le goût du café, de la cannelle, et d'épice venant du petit-déjeuner. Elle prit une profonde inspiration et huma le parfum de son after-shave, l'ensemble de son goût et de son parfum rendant son corps si faible… Elle était sur le point de lui répondre lorsqu'elle le sentit soudainement se retirer. A sa plus grande horreur, un léger cri de protestation s'échappa de ses lèvres.
Drago laissa échapper un petit rire arrogant.
« - Tu aimes ça, Weasley. » Demanda-t-il doucement de sa voix traînante.
« - Soit maudit ! » Siffla-t-elle, sa colère revenant aussi vite qu'elle n'avait disparue. Elle détourna la tête, son visage rougissant avec feu. Drago ri, amusé, en voyant le teint que prenait sa peau remplie de tâches de rousseur.
« - Mes frères te tueront pour ça, Malefoy. » Dit-elle avec colère.
« - Oh, je ne vais parier là-dessus. » Lui répondit-il sur un ton de confidence alors qu'il dirigeait lentement son balai vers le sol.
« - Je ne serais pas trop sûre de cela à ta place. » Répondit-elle d'un ton irrité. Puis, elle sentit enfin ses pieds toucher le sol. Descendant de son balai, Drago la prit solidement par les bras, lui évitant de tomber. La regardant droit dans les yeux, il sourit avec nonchalance. Ginny, une nouvelle fois, sentit son sang lui remonter au visage.
« Maudit soit-il ! Ne rougis pas ! » Se réprimanda-t-elle silencieusement.
« - Comme tu le penses. » Répondit-il avec nonchalance. Puis, ses traits devinrent sérieux, il se pencha vers elle, sa bouche juste à côté de son oreille. « Tu me dois ça, petite belette » Murmura-t-il. [Belette=Weasel en anglais. C'est un jeu de mot avec Weasley, bien sûr !]
Ginny frissonna lorsqu'elle sentit ses lèvres effleurer son cou. Elle le regarda, ses yeux aggrandis de surprise. Sa voix avait été tellement douce, tellement doucereuse et tellement… dangereuse. Elle en oublia de respirer lorsque une sensation de peur, de chaleur et d'excitation monta et descendit dans sa colonne vertébrale.
« - C'est une dette de sorcier, tu sais. » Ajouta-t-il. Puis, il inclina sa tête d'une manière la plus gentleman possible et commença à s'en aller. « Je te reverrai un jour, Virginia. »
Et il était parti.
« - Il a dit mon nom. » Pensa-t-elle et elle fut horrifiée de s'apercevoir qu'elle aimait ça. C'était comme une caresse, un sensuel toucher à ses sens. Elle resta là, sans bouger, les cris alarmés et inquiets des membres de son équipe se confondant avec les autres, devenant flous… s'évanouissant dans le néant… la douleur déjà oubliée. Elle regarda sa figure disparaître, les doigts posés sur sa bouches, ses lèvres la picotant toujours… et elle ne l'avait même pas giflé !
« - Il… Il m'a embrassé… »'
**Fin du flash back**
« - Ginny ? Hé, Ginny ! »
« - Qu… ? » Bégaya-t-elle. Elle releva la tête seulement pour rencontrer les yeux bleus de Selena Malthus la regardant d'un air interrogateur et inquiet. « Tu étais en train de me dire quelque chose ? » Demanda-t-elle en clignant des yeux.
« - Heu… Je disais que j'allais brûler cet orphelinat jusqu'à ce qu'il soit réduit en cendres. Bien que je sois désolée, que tu sois une bonne amie pour moi et tout, et que je considère que c'est toi qui a toi-même construit cette charitable institution, mais vraiment , Ginny… » Répondit-elle sarcastiquement. Devant cette réponse, Ginny haussa les sourcils avec curiosité, ses yeux déconcertés cherchant le visage de Selena. Selena leva les yeux au ciel.
« - Je disais que nous avions des problèmes avec nos comptes. » Répéta-t-elle avec contrariété, amenant une nouvelle fois sa plume sur le parchemin.
« - Oh… » Murmura Ginny en hochant la tête tandis qu'elle regardait d'un air inquiet le parchemin rempli de chiffres. Elle prétendit être intéressée en regardant la main de Selena gribouiller furieusement sur le papier.
'Je n'arrive pas à croire que je suis toujours en train de penser à ça… Mon Dieu !'
« - Nous avons besoin de plus de fonds… et hum… Ouais, tes frères ont déjà donné la moitié de leur salaire annuel, venant du magasin de farce et attrape, bien sûr… » Continua son comptable sans lever les yeux. Elle attrapa sa baguette magique et commença à tapoter les nombres un par un.
'Après toutes ces années…'
Inconsciemment, Ginny posa ses mains sur ses lèvres, se perdant dans ses pensées une nouvelle fois. Elle regarda par la fenêtre, ses yeux ne voyant plus rien à part la scène qui s'était déroulée cinq ans auparavant.
« - En totalisant le tout… » Murmura Selena d'un air absent, inconsciente du regard perdu dans le vague de Ginny. « Nous avons toujours besoin… Oh mon Dieu ! » S'exclama-t-elle soudain. « Nous avons toujours besoin de cent mille gallions pour garder nos têtes hors de l'eau, Ginny ! »
'Crétin de serpentard !'
Lorsque Selena n'entendit aucune réponse, elle tapa impatiemment sur l'épaule de son amie avec sa baguette. « Est-ce que tu m'écoutes ? » Demanda-t-elle. Ginny se détourna de la fenêtre du bureau, sortant de ses pensées.
« - Quoi ? » Demanda-t-elle, étourdie.
« - Je disais que nous avions toujours besoin de cent mille gallions pour continuer à faire marcher cet orphelinat. » Répéta-t-elle. Puis elle secoua la tête. « Mais qu'est-ce que tu as dans la tête de toute façon ? »
Ginny secoua la tête. « Non, rien. » Selena poussa un soupir de défaite.
« - Il faut que nous trouvions cet argent le plus vite possible. » Dit-elle, posant de nouveau ses yeux sur le parchemin. « Avec toutes ces dettes que nous avons à la banque… Gringotts va avoir un gros problème. Crois-moi lorsque je te dis que ces stupides gobelins sans cœur n'écouteront pas la raison cette fois. »
Sur ces mots, Ginny pâlit légèrement. « Tu… Tu veux dire qu'ils vont nous faire fermer boutique ? » Dit-elle avec une petite voix aigue
Selena la regarda, ses yeux bleus devenant froids. « Ils ne vont pas juste nous faire fermer boutique, Ginny, ils vont prendre tout ce qu'ils pensent être de valeur. »
« - Mais… Mais et en ce qui concerne les enfants ? » Demanda-t-elle, son cerveau se concentrant entièrement cette fois. « Ils ne peuvent pas faire ça ! Je… J'aime ces enfants, nom d'un chien ! Et en ce qui concerne nos autres sponsors, nos autres donations… »
« - Harry Potter nous a déjà procuré le quart de son salaire lorsque Puddlemere United a gagné et… »
« - Juste le quart ? » Demanda Ginny, abasourdie. Comment est-ce que le brave, gentil, célèbre et sans mentionner, riche Harry Potter avait pu donner seulement un quart de son salaire ? Ginny était sur le point de rétorquer son mécontentement lorsque Selena la coupa.
« - Il a un fils à nourrir, tu te rappelles ? » Dit-elle comme si elle lisait ses pensées. « Et à côté, le Quidditch ne va pas fort ces derniers mois. Avec toute la chute de l'économie moldue qui nous affecte et tout, n'oublie pas. Ce n'est pas la peine de se demander pourquoi il est si dur d'obtenir des donations. » Elle soupira.
« - Je suppose que tu as raison. » Acquiesça Ginny en s'affalant, fatiguée, sur le sofa. Elle éloigna les boucles de cheveux négligentes de son visage alors qu'elle posait les mains sur ses tempes.
« - Que devrions-nous faire alors ? » Demanda prudemment Selena. Ginny la regarda, son esprit réfléchissant à toute vitesse. Les yeux de Selena s'adoucirent. « J'aime ces enfants moi aussi, Ginny. Mais je… »
« - Je vais réfléchir à quelque chose. » Dit-elle, se levant et marchant de long en large dans le bureau mal éclairé, sa robe faisant des bruits rapides de bruissements, ses chaussures à talons faisant de rapides bruits saccadés contre le sol froid en pierre. En voyant ça, Selena ne pu s'empêcher de sourire.
« - Elle va combattre cela. » Pensa-t-elle en s'apercevant de ses pas s'accélérant, et de la détermination dans sa voix. Ginny aurait pu faire un bon lutteur si elle avait voulu, c'était un fait prouvé. Selena se rappelait de tout comme si cela ne s'était déroulait que la veille.
Ca avait été un combat sanglant. Le bon contre le mauvais. Harry Potter, ensemble avec ses amis loyaux et ses supporters, avait battu et défait Voldemort et ses partisans. Selena ferma les yeux un instant, alors que les scènes sanglantes se combinaient dans son esprit. Des corps partout, l'odeur acerbe du sang traînant dans les airs…puis ces enfants… soudainement orphelins… leurs parents mourrant vaillamment dans les champs… Bien que Ginny n'ai pas participé ouvertement au champs de bataille, elle était une héroïne aux yeux de Selena. A elle seule, Ginny Weasley avait mis en place cet orphelinat pour ces enfants. Ca avait été dur pour elle, avec le chaos tout autour, les ruines, et la guérison physique et émotionnelle… Mais pourtant, Ginny s'était battue dans son propre combat… Et avait gagné.
Et à présent, voyant le regard qui était affiché sur son visage, ses yeux bruns étincelant, ses lèvres habituellement souriantes transformées en une fine ligne menaçante… Les doutes de Selena s'envolèrent. Il était tout à fait impossible que Miss Virginia Weasley laisse tomber cet orphelinat. Son visage confirmait tout cela. Selena se leva et rangea le bureau en désordre. « Nous allons le faire. » Pensa-t-elle.
« - Je suppose qu'il est temps d'utiliser les liaisons de Percy avec la « Gazette du sorcier » tu ne penses pas ? » Demanda soudainement Ginny, s'arrêtant et se tournant dans sa direction.
Selena leva la tête. « Qu'est-ce que tu as planifié ? »
« - En terme moldu… une annonce. » Dit-elle. Et avant que Selena ne puisse poser une question, elle sortit rapidement du bureau, fermant doucement la porte.
****
Drago jura doucement alors qu'il ajustait les attaches de sa cape. A côté de lui, Narcissa Malefoy ne regarda avec désapprobation. Drago se contenta de hausser les épaules avec nonchalance et continua d'avancer d'une démarche rapide vers les larges portes de chêne du manoir faiblement éclairé.
« - A présent Drago. » Dit sa mère sur un ton léger posant sa main au-dessus de sa main tendue prête à tourner les immenses poignées de la porte. « Tu te souviens de ce dont on a parlé, hmm ? »
Drago leva ses yeux d'un gris argenté au ciel. « Oui, oui, d'être poli avec ce vieux fou et… »
« - Drago. » Commença Narcissa en guise d'avertissement.
Drago détourna le regard et poussa un soupir fatigué. « Sois poli avec Grand-père et fais ce qu'il te dis, je sais. » Dit-il sur un ton las. Puis, regardant sa mère, il sourit faiblement. « Tu m'en dois une, Mère. » Ajouta-t-il doucement.
Narcissa sourit. « Je sais Drago. » Dit-elle. Puis elle fit un pas en arrière et regarda son fils. Ses yeux balayèrent ses cheveux blonds tirés en arrière, sa chemise blanche immaculée sous sa robe noire, ainsi que sa lourde cape noire. « Tu es impeccable. Allons-y maintenant. »
Drago se contenta de lever les yeux au ciel tout en ouvrant la porte pour sa mère qui, de son côté, pénétra à l'intérieur. La suivant à son tour, il ferma la porte silencieusement et se dirigea vers la sinistre chambre de Vladimir Malefoy II, son grand-père.
Il parcourut du regard cette chambre massive si similaire à celle de son père au Manoir des Malefoy. La seule différence était que cette pièce était trop… sombre, beaucoup plus sombre que celle de son père. Ses yeux se posèrent sur l'immense lit à baldaquin qui se dressait au centre, avec ses lourdes tentures noires en velours. Et juste à côté se tenait une table de nuit de taille moyenne encombrée de vieilleries. Dans le coin, faisant face aux énormes fenêtres, il y avait un bureau massif. Trois étagères à livres remplies d'épais volumes avaient été placées juste à côté du bureau. Il fronça légèrement les sourcils.
' Les vampires d'hier et d'aujourd'hui par Dracul Meirs.'
' 999 recettes à base de sang par Angelica Ivanova.'
' Le soleil, Le crucifix et L'ail… Les célèbres remèdes par Edmond Pillars III.'
Il secoua la tête et décida d'ignorer les livres qui étaient devant lui.
« - Père ? » Appela doucement Narcissa.
« - Venez dans la lumière. » Commanda une voix forte.
Drago serra les dents. Il détestait qu'on lui donne des ordres. Il était à moitié tenté de sortir sa baguette magique et d'illuminer la pièce, ce qui, il le savait très bien, agacerait définitivement le vieil homme. Mais, se souvenant de leur présente situation, il avança docilement de trois pas avec sa mère à côté de lui, seulement pour voir le visage pâle de son grand-père devant eux.
Il était assis sur un sofa semblant confortable, ses cheveux noirs qui lui arrivaient au menton soigneusement calés derrière son oreille, ses yeux de lynx les fixant avec une froide précision calculatrice. Pour une raison quelconque, Drago n'arrivait pas à croire que cet homme était son grand-père, SON grand-père qui plus est. Les grands-pères étaient sensés être petits et plein de rhumatismes. Ils étaient supposés sentir l'onguent ou autre baume ignoble de ce genre qu'ils utilisaient, mais avec cet… CET homme, il était en train de donner un mauvais nom aux grands-pères.
« - Est-ce le garçon, Narcissa ? »
« - Oui, père. » Répondit-elle.
« - Quel âge a-t-il ? »
« - Drago vient juste d'avoir 22 ans le mois dernier, père. »
Vladimir Malefoy se leva et marcha vers lui. Il était aussi grand que Drago, mesurant 1 mètre, 88 centimètres. Il s'arrêta à juste la longueur d'un bras devant lui, ses yeux fixant ceux de Drago. Drago se contenta de le regarder aussi, sans dire un mot.
« - J'ai entendu tout ce qui s'est passé, mon garçon. » Dit-il.
Drago hocha une fois la tête. « C'était le plus regrettable, Grand-père. » Dit-il d'un ton neutre.
Vladimir se tourna et s'avança vers sa table de nuit. Il prit une cigarette, la seule chose moldue existant dans cette pièce, et commença à la mettre dans sa bouche. Puis, il se tourna vers Drago. « Tu as du feu, mon garçon ? » Aboya-t-il.
Narcissa donna un coup de coude à son fils. Drago serra les dents, retirant sa baguette magique de sa poche. Il s'avança vers son grand-père et murmura.
« - Ignus »
Aussitôt le bout de sa baguette magique s'illumina alors qu'une petite flamme en émergeait. Drago donna alors sa baguette à son grand-père.
« - Des figures. » Dit le vieil homme en se référant à la baguette. Il alluma la cigarette et commença à la fumer. « Tu ne sais vraiment pas ce que tu manques, mon garçon. C'est la meilleure chose moldue qu'il existe. » Ajouta-t-il, envoyant un nuage de fumée en plein sur son visage.
Drago fit de son mieux pour essayer de ne pas tousser. Vladimir se mit à rire doucement et arpenta la pièce, le lourd tissu de sa cape traînant derrière ses pieds bottés.
« - C'était une bonne chose que tu n'ai pas rejoins ce bon vieux Jedusor. » Commença le vieil homme.
« - Je n'ai aucune envie de prendre part en tout ce qui a quelque chose à voir avec mon père. » Répondit sèchement Drago. En entendant ces mots, Narcissa poussa un cri étouffé et regarda d'un air effrayé le vieil homme.
« - Drago ! C'est ton père ! Tu pourrais au moins respecter sa mort… »
« - Il n'y a pas de problème, Narcissa. » L'interrompit le vieil homme. Puis, se tournant vers Drago, il lui sourit sans ironie. « Moi aussi, je n'arrive pas à comprendre ce minable fils qu'est le mien. »
Drago hocha la tête.
« - Cependant, tu es en train de devenir aussi minable que lui. »
Drago ne répondit pas. Vladimir s'éclaircit la gorge. « Quand vas-tu te décider à t'assagir, mon garçon ? A vivre avec la tradition ? »
Cette fois, Drago fronça les sourcils. « Je ne comprends pas, Grand-père. » Dit-il avec franchise.
Vladimir hocha la tête. « Laisse-moi t'expliquer. » Commença-t-il. « Lucius, mon enquiquineur de fils, a dépensé une grande partie de la fortune de famille que je lui avait laissée dans sa campagne pour Jedusor, j'ai raison ? »
Drago acquiesça, son visage devenant blanc de rage juste en se souvenant de ça. C'était à cause de son père qu'ils étaient là, faisant face à ce… ce… vieux fou !
« - Et il ne vous a pas laissé un seul sou pour vivre, ais-je raison ? »
« - Oui Grand-père. » Dit Drago, sa gorge se serrant. 'C'est ça l'impression que ça donne quand on est un Weasley ?' Se dit-il inconsciemment.
Sur ce, Vladimir éclata de rire comme s'il avait lu dans ses pensées. « Tu ne vas pas devenir pauvre, mon garçon ! Si c'est ça que tu penses ! » Dit-il d'une voix tonitruante. Puis, il commença à s'avancer vers son bureau. Avec un mouvement désinvolte de ses mains, il ouvrit le tiroir et en sortit plusieurs parchemins jaunis. Il les jeta sur la table, tout en continuant à fumer.
« - C'est ce dont j'avais peur. » Commença-t-il, tandis qu'un nuage de fumée s'échappé de ses lèvres qui ne souriaient pas. « Depuis que Lucius a commencé à s'intéresser à la magie noir, j'ai toujours su qu'un jour on en arriverait là. »
Drago se contenta de baisser la tête et ne dit rien. Narcissa, de son côté, se plaça elle-même à côté de son fils. Drago pouvait juste sentir la peur et la tension qui montaient à l'intérieur de sa mère. Alors qu'est-ce que c'était ces papiers ? Est-ce que ces documents décrétaient qu'ils seraient mis à la porte sans un seul penny à leur nom ? Documents dans lesquels Vladimir Malefoy laissait toute sa soit disante responsabilité ? De plus, il y avait-t-il vraiment des documents pour ça ?
Il prit une profonde inspiration. Son grand-père avait peut-être été en parti vampire, d'accord. Il avait peut-être fait, avant, de sérieuses crasses aux sorciers et aux moldus de la même façon, d'accord. Mais Drago savait une chose : Vladimir Malefoy n'investirai jamais son argent dans quelque chose qu'il pensait ne pas valoir la peine… et cela incluait le Seigneur des Ténèbres. Sur ce, la colère pénétra de nouveau en lui telle un immense raz-de-marée. Il maudit son père pour les avoir mis dans une situation comme celle-ci. Pendant une seconde, il regarda sa mère, et il résista contre l'irrésistible désir de la serrer dans ses bras avec tout ce qu'il pouvait. Il ne voulait pas sembler pathétique aux yeux de ce vieil homme. Les Malefoy ne faisaient pas ça.
« - Il était assez fou encore pour joindre les forces de Jedusor, moi je dis. » Continua son Grand-père. « Pourquoi ? J'ai connu cet homme lorsque nous étions encore à Poudlard. Un idiot sanguinaire, voilà ce qu'il était. »
Drago se contenta de garder le silence, réfléchissant avec ferveur à ce qu'il pourrait faire après cette discussion. Bien sûr, il devra prendre soin de sa mère. C'était un devoir qu'il s'était juré d'accomplir. Est-ce qu'il irait finalement travailler ? Peut-être pourrait-il aller enseigner à Poudlard ? Il secoua la tête. Non, il ne pouvait pas. Presque tout le corps d'enseignants de Poudlard ne pouvait pas le voir en peinture même s'il était largement connu qu'il avait tourné le dos au Seigneur des Ténèbres. Ou peut-être pouvait-il aller chercher de l'aide chez les amis de son père, ou larbins, ou qu'importe … Crabbe et Goyle… Non, même eux le détestaient. Après avoir disparu durant la guerre du Seigneur des Ténèbres, sans leur donner aucun soutien, il était tout à fait sûr qu'ils le tueraient dès qu'ils le reverraient.
« - A présent, » Dit son Grand-père en relevant les yeux. « J'ai les papiers qui affirment que moi, Vladimir Malefoy II, est propriétaire d'une somme d'argent montant jusqu'à 95 million de gallions, et un total de 167 million de gallions de titre de propriété. Tous ces biens reviendront à mon petit-fils, Drago Edward Malefoy le jour de ses Vingt-et-un ans. »
« - Père... » Commença Narcissa, mais Vladimir la repoussa pour la faire taire. Drago faillit trébucher lorsqu'il sentit ses jambes devenir faibles. Il ne savait vraiment pas combien ce vieil homme était riche… enfin, jusqu'à maintenant. Un total de 262 million de gallions ?! C'était beaucoup d'argent ! Vraiment BEAUCOUP d'argent. Ils arriveraient à survivre après tout ! Il n'avait même pas besoin de travailler ! Et il avait déjà vingt-deux ans ! Cela voulait dire…
« - Cependant. » Dit son Grand-père d'une voix forte. « J'ai changé d'avis. »
Le visage de Drago devint froid en apercevant le sourire satisfait de son grand-père devant lui. C'était un sourire qui voulait dire « J'ai fait quelque chose de bien ! » Cela dû lui prendre tout son pouvoir pour s'empêcher de jeter son poing contre le visage de son grand-père.
« - Ne me regarde pas comme ça, mon garçon ! Tu auras ta fortune à la fin. » Dit le vieil homme. « Mais j'ai ajouté certaines conditions ici après avoir appris que tu avais des tendances de coureur de jupons. Je ne pouvais visiblement pas laisser une large somme d'argent à quelqu'un de stupide, n'est-ce pas ? En quoi aurait été-t-il bon de laisser tout ça à quelqu'un comme toi s'il avait tout gaspillé, hein ? »
« - Qu'est-ce que tu veux dire ? » Demanda Drago d'une voix glaciale.
Vladimir esquissa un petit sourire arrogant. Il se leva et s'avança vers Drago. « Les femmes. » Dit-il.
Drago prit une profonde inspiration.
« - Le vin. » Ajouta son grand-père.
La respiration de Drago devint saccadée.
« - Et tout ce que tu penses pouvoir t'amuser. »
« - La situation est totalement différente à présent. » Répondit furieusement Drago mais avec un calme froid. « J'ai changé, et si je ne l'étais pas, je le deviendrai. Je n'ai pas d'autre choix. »
Sur ce, Vladimir éclata de rire ouvertement. Les yeux couleur d'argent de Narcissa allèrent du visage furieux de son fils à celui jovial du vieil homme. Elle savait parfaitement combien son fils détestait qu'on se moque de lui. Narcissa pria silencieusement pour que Drago soit capable de contrôler ses nerfs un petit peu plus longtemps.
« - Je pense que non. » Dit son grand-père. « Mais ensuite, je crois que tu vas changer. Nous le verrons bien. »
« - Les conditions, Grand-père. » Dit Drago impatiemment.
Vladimir esquissa un sourire, un sourire de prédateur. « Oh, les conditions, hein ? » Demanda-t-il. « En fait, je n'ai qu'une seule condition à te donner, mon garçon. »
Drago resta silencieux. Le sourire de Vladimir s'élargit, comme un chat qui se tenait prêt à tuer.
« - Pour hériter de mes biens, toi, mon garçon, devra avoir une vie décente. » Répondit-il.
« - Où est-ce que vous voulez en venir exactement ? » Demanda Drago « Arrêtez de tourner autour du pot en me lançant des devinettes ! Je n'ai pas le temps pour ce genre de chose ! » Ajouta-t-il impatiemment.
Son grand-père ri doucement et lui tendit un parchemin en guise de réponse. Drago lui arracha le papier froissé des mains, ses yeux parcourant le contenue. Le vieil homme regarda Drago avec amusement lorsque il vit ses yeux manquant de lui sortir de la tête.
« - Quoi !? » Hurla Drago. Il lâcha ensuite un juron inaudible. « Je ne le ferai absolument pas ! »
« - Drago, je t'en prie… » Le supplia sa mère, posant une main sur l'épaule de son fils.
« - C'est la seule et unique condition, mon garçon. C'est à prendre ou à laisser. »
Drago pensa silencieusement à sa mère puis haussa les épaules. Le divorce, ça existait de toute façon. Oui, ça pourrait marcher ! Et Blaise… elle serait plus que contente de rendre service, sûrement, puisque l'argent était impliqué dans cette affaire, et pour couronner le tout, Blaise n'était pas vraiment prête pour le mariage. Cela rendrait les choses un petit peu moins compliquées.
Il plaça ensuite ses mains sur ses tempes comme s'il avait une soudaine migraine. Oh, Lindsay n'allait sûrement pas apprécier ça. Eliza non plus, et Jasmina et…
« - Et ne pense même pas à épouser une de tes catins, mon enfant ! Spécialement cette fichue fille, Zabini ! » Aboya le vieil homme.
Cette fois, les yeux de Drago se plissèrent dangereusement. « Je ne vois pas pourquoi je ne le pourrais pas? » Répondit-il avec un calme forcé. « Je me marierai avec qui je souhaite me marier. Je ne vois pas en quoi ça te concerne. »
« - Ca me concerne aussi parce que l'argent avec lequel toi et ta femme vivront est le mien. » Répondit fortement Vladimir. « Choisi une fille gentille et décente, mon garçon. Quelqu'un de bon et au caractère moral. Quelqu'un dont je serai fier. Quelqu'un que j'approuverai. »
« - Alors pourquoi n'y vas-TU pas toi-même choisir une femme et l'épouser toi-même ? » Cracha Drago, en colère.
« - Drago… » Commença Narcissa.
« - Oh, je suis vraiment flatté que tu penses que moi, à cet âge avancé qu'est le mien, je pourrais toujours m'engager dans cette tradition. Faire la cour, je veux dire. Mais je peux t'assurer que j'ai vraiment passé l'âge de me marier, mon garçon. » Répondit délibérément son grand-père. Drago serra les poings, sa respiration lourde comme s'il se battait pour ne pas faire exploser ses nerfs. « Va et trouves-toi quelqu'un comme ta mère. » Dit Vladimir, ses yeux se tourna vers Narcissa. « Belle et spéciale. Tu méritais beaucoup plus que ce fichu fils qui était le mien, Narcissa. »
« - Ma mère est une sainte. Personne ne peut se comparer à elle. Qu'est-ce que tu veux que je fasse alors ? Me marier à une sainte ? Ou à une nonne ? » Demanda sarcastiquement Drago.
Vladimir haussa les épaules. « Tu trouveras quelque chose, j'en suis sûr. En attendant, vous pouvez partir ! J'ai besoin d'être seul. »
« - Avec plaisir. » Grogna Drago, furieux, tout en jetant le parchemin au nez de son grand-père. Puis, il se tourna d'un coup et s'avança d'un pas rapide vers la porte avec sa mère sur les talons. Une fois dehors, Narcissa s'arrêta et attrapa le bras de son fils. Drago se tourna vers elle, haussant les sourcils, confus.
« - Tu le pensais vraiment ? » Demanda-t-elle doucement.
« - Quoi ? »
« - Ce que tu as dis, là-bas, à l'instant. »
Sur ce, Drago resta silencieux tout en se mordant la lèvre inférieure comme il avait l'habitude de faire quand il était un petit garçon. « Oui, mère. » Répondit-il doucement. « Personne ne peut être comparé à toi. Pour te dire la vérité, je n'arrive même pas à comprendre pourquoi tu t'es mariée à mon père. Il était tellement… »
Narcissa secoua la tête. « Si je ne m'étais pas mariée avec lui, alors tu n'aurais pas été là. »
Drago soupira et se passa la main dans les cheveux. « C'est la triste réalité, Mère. »
« - Tu n'es pas obligé de le faire si tu n'en as pas envie, Drago. Je comprendrai. J'ai envie que tu sois heureux, mon fils. Nous arriverons à nous en sortir d'une façon ou d'une autre. »
Drago soupira la tête en réponse et continua à marcher. Il ne voulait pas être comme son père. Lucius Malefoy n'avait amené rien que de la douleur et de la tristesse à sa douce et bienveillante mère. Et à présent qu'il était mort, rien ne pouvait l'arrêter pour payer en retour toute la douceur et la tendresse qu'un jour sa mère lui avait accordé. Il n'aurait peut-être pas été bon de le montrer, verbalement et physiquement, mais finalement, en acceptant cette foutue condition…
« - Est-ce que tu pourrais me tenir ça une minute, mon chéri ? » Demanda Nacissa, interrompant ses pensées.
Drago accepta et d'un air absent, tendit la main. Narcissa y plaça un rouleau de parchemin et commença à mettre en ordre sa robe. Ses yeux vinrent inconsciemment se poser sur le papier dans sa main.
« - Tu as amené ça ? » Demanda-t-il, fronçant les sourcils en voyant les lettres en caractère gras de la Gazette des sorciers.
Narcissa acquiesça en le regardant. « Quelle idiote je fais, j'avais oublié que je l'avais mis dans la poche de ma robe. » Dit-elle. Puis elle soupira. « Oh, je serais vraiment désolée de voir cet orphelinat fermer ses portes. Juste en pensant à ces pauvres enfants… J'aurais été ravie de donner un peu de notre argent à cette institution s'il n'y avait pas eu l'histoire avec ton père… »
Drago ne répondit pas alors que ses yeux parcouraient l'article. Apparemment, l'orphelinat qui avait été construit pour accueillir les enfants orphelins après la guerre faisait face à des difficultés financières. Il était sur le point de jeter le journal lorsqu'un nom attira son attention.
« - Drago, allons-y. Nous allons être en retard pour dîner. » Le pressa sa mère.
Il acquiesça d'un air absent, ses yeux ne quittant pas le journal. C'est alors qu'une idée frappa son esprit. Il mit le journal dans la poche de sa robe et sourit. Il suivit sa mère qui était déjà près de la porte. Tout devenait parfait.
« - Il est temps que tu me rendes la monnaies de la pièce, Virginia. » Se dit-il doucement d'une voix traînante, satisfait.
Fin de la première partie
