Et me revoilà avec un nouveau chapitre traduit ! ^^ celui-ci est beaucoup plus court que le premier… Alors je vais essayer de traduire le suivant le plus tôt possible, même si je rentre au lycée demain… Merci pour toutes vs rewievs, elles m'ont vraiment fait plaisir !

Disclaimer : Rien en m'appartient ici, tout est à JKRowling et à Reiko !

Rating : R comme vous le remarquerez dans les futurs chapitres…

Serpent's Bride II : Un Amour Perdu.

Ce midi-là, juste une semaine après la parution de l'annonce dans la 'Gazette des sorciers', Ginny était en train d'écrire une note de remerciement à ses frères jumeaux. Elle avait l'impression que les choses n'auraient pas pu mieux se passer. C'est ce qu'elle pensait. A présent que la 'Gazette des sorciers' avait publié son annonce, il ne se faisait aucun doute qu'il attirerait un grand nombre de donations et de sponsors. Ginny pouvait sentir que quelque chose de grand allait se passer, tôt ou tard.

Elle fredonnait joyeusement, son stylo faisant de légers bruits de grattement contre le papier de couleur jaune sale. Elle détestait utiliser des stylo moldus, mais elle ne pouvait décidément pas utiliser une plume et de l'encre ici. En guise de solution, elle s'était décidée à utiliser un stylo à encre, qui était à la fois plus commode et plus propre. Elle était sur le point d'achever sa lettre en écrivant le dernier mot lorsque Thérèse, sa secrétaire, passa sa tête blonde à l'intérieur se son bureau moldu. Ginny releva la tête et l'interrogea du regard.

« - Melle Weasley ? » Demanda doucement la fille.

« - Oui, Thérèse ? »

« - Il y a quelqu'un ici qui veut vous voir. » Lui répondit la fille.

Ginny fronça les sourcils. Qui cela pouvait bien être ? Et à cette heure de la journée ? Puis elle lissa ses cheveux et hocha la tête, signalant qu'elle était d'accord.

« - Très bien alors. Faites-le entrer. » Répondit-elle. Puis, elle fronça les sourcils. « Au fait, c'est bien un  'lui' ? »

« - Oh oui. » Répondit sa secrétaire. Les sourcils de Ginny se froncèrent encore plus lorsqu'elle entendit un gloussement inconsidéré s'échapper des lèvres de sa secrétaire. « C'est définitivement un 'lui'. »

Ginny hocha la tête tout en suivant du regard sa secrétaire partir, sans aucun doute, pour aller chercher le visiteur. Puis elle décida de ranger son bureau pendant qu'elle attendait cet homme. Quelques minutes plus tard, une voix douce appela son nom. Elle leva la tête uniquement pour voir une paire d'yeux d'un vert profond et un immense sourire devant elle.

« - Harry ? » Demanda-t-elle avec confusion. « Je pensais que tu étais en Irlande en ce moment. Puddlemere United contre les Canons de Chudley, n'est-ce pas ? »

Harry entra dans la pièce, un large sourire aux lèvres. « Salut Ginny ! Et oui, je devrais être en Irlande mais j'ai pris un peu de temps libre. » Il lui donna une légère bise sur la joue pour la saluer. Puis il baissa les yeux timidement. « Hum… Au fait, ça c'est pour toi. » Dit-il en lui tendant un bouquet de fleurs.

Des roses blanches, pour être exact.

Les yeux de Ginny s'agrandirent de surprise et de plaisir. « Merci. » Dit-elle en prenant les fleurs parfumées de ses mains. Puis elle amena les fleurs à son nez, respirant leur douce odeur. « Elles sont ravissantes. » Puis elle ri doucement. « Ne me dis pas que tu es revenu à la maison juste pour me demander de sortir déjeuner avec toi ? »

« - Et bien, normalement je l'aurais fait mais je suis venu ici pour te parler. » Répondit Harry, s'asseyant sur son sofa. Ginny alla à son bureau et plaça les fleurs dans son vase, remplaçant les autres qui étaient vieilles et fanées. « C'est le lieu le plus privé auquel je pouvais penser. » Ajouta-t-il en haussant les épaules.

« - Vraiment ? » Demanda Ginny en souriant, et elle se tourna vers lui. « Alors, Harry. » Commença-t-elle. « Ca fait vraiment du bien de te voir. Qu'est-ce qui t'amène ici ? Comment va le petit Nathan ? Et comment se passe le match de Quidditch ? » Demanda-t-elle.

« - Oh, il va bien. Vraiment bien. Et pour le match de Quidditch, c'est la même chose, Aaron prend la relève en tant qu'attrapeur. George ne va pas beaucoup mieux, après que la petite Sylvia lui ait lancé accidentellement le sortilège de jambencoton… » Répondit-il, ses yeux allant de son bureau à présent rangé jusqu'aux tableaux originaux de couleur blanc et bleu clair sur le mur. Ginny fronça les sourcils, perplexe, en voyant que ses yeux ébahis s'étaient arrêtés sur son étagère à livre. Elle s'éclaircit bruyamment la gorge. Harry redressa brusquement la tête et sourit.

« - Toujours en train d'enseigner l'histoire moldue, je suppose ? » Demanda-t-il.

« - Hum, oui. Je gagne beaucoup plus avec de l'argent moldu. En particulier à présent que le taux d'échange devient élevé. » Répondit-elle.

« - Oui, oui en effet. » Murmura Harry. Puis, il toussa. « Je n'arrive pas vraiment à comprendre, Ginny. Ta famille a soudainement découvert qu'elle était riche et avec le problème de l'orphelinat… Pourquoi ne vas-tu pas prendre un peu de la fortune de tes parents alors ? »

Ginny baissa la tête. A vrai dire, c'était vrai. Les Weasley étaient devenus riches du jour au lendemain. Cela avait vraiment surpris les sept enfants Weasley d'apprendre que leur mère, Molly Aurelius Weasley, était en fait riche.

Molly était la fille de Moira et d'Anthony Aurelius, tous deux faisant parti d'une grande lignée de sorciers. Mais, alors, Molly était tombée amoureuse du roturier Weasley et avait insisté pour se marier avec lui, plutôt que d'accepter le mariage que lui avait préparé ses parents avant même qu'elle ne soit née. Dû à cela, Anthony Aurelius, dans sa colère, avait déshérité Molly et n'avais jamais fait de tentative pour le revoir de nouveau. Ce n'était seulement que récemment, qu'Anthony, apprenant qu'il avait sept petits-enfants adultes, avait décidé de faire la paix avec son unique fille et son beau-fils. Dû au fait qu'il était aussi en train de mourir, Anthony leur avait laissé tous ses biens.

« - Je ne peux absolument pas faire ça, Harry. » Répondit Ginny. « Cet argent est à mes parents. Après toutes leurs souffrances juste pour nous faire aller à l'école, je ne peux pas penser que ce serait juste pour eux de financer les différents chemins que nous avons choisi. » Puis elle sourit. « Oh, et merci pour les donations, Harry. Cela vaut vraiment beaucoup pour moi. »

Harry sourit. « Ce n'est rien, vraiment. » Répondit-il.

Puis Ginny s'assit à côté de lui. « Alors, comment vont Ron et Hermione ? »

« - Oh, ils vont bien. » Répondit Harry. « Je paris qu'ils s'ennuient à mourir. Etre un auror en ces jours peut être vraiment ennuyeux. Après Voldemort et tout. » Ajouta-t-il en riant doucement.

Ginny gloussa. « - Je suppose que tu as raison. Et comment va la petite Sylvia ? »

« - Cette petite friponne les occupe beaucoup en attendant. » Répondit Harry. Puis il secoua la tête. « Je n'arrive tout simplement pas à comprendre cette enfant. Elle a l'espièglerie de Ron mais elle a aussi la curiosité d'Hermione. Mets toutes ces choses ensemble et cela donne ce que moi j'appelle un désastre, vraiment. Particulièrement maintenant où elle s'amuse à faire des démonstrations de magie en s'exerçant sur le pauvre Georges. Elle recevra sa lettre dans pas longtemps, je suppose. »

Elle éclata de rire. « Je pense aussi. J'espère que Nathan ne te donne pas trop la migraine. »

Harry secoua la tête. « Nathan est calme est sage. Il tient probablement ça de Cho. Cependant, tu lui manques, tu sais. » Ginny acquiesça et décida de ne rien dire. Le silence s'installant entre eux, il s'éclaircit alors la gorge et il prit les mains de Ginny dans les siennes. Ne l'arrêtant pas, Ginny prit une profonde inspiration en sentant sa peau calleuse contre la sienne. Elle eut soudainement l'impression de savoir où est-ce que cela voulait en venir.

« - Ginny, je… »

« - Harry, je t'en prie, non. » Dit doucement Ginny. Cela avait dû lui prendre tout son pouvoir pour pouvoir juste prononcer ces mots. Elle détourna le regard pour ne pas voir l'air blessé qui s'affichait sur son visage.

Il était surprenant de penser qu'elle ne pouvait pas supporter de le voir blessé alors qu'elle avait été capable de supporter la peine qu'il lui avait causée lorsqu'il s'était marié avec Cho Chang. Cela avait été vraiment un cauchemar. Lorsque Harry avait annoncé son engagement, le monde entier de la sorcellerie l'avait célébré. « La Gazette des sorciers », « Sorcière Hebdo » et d'autres journaux et magasines étrangers étalèrent des photos de l'heureux couple partout… Partout où elle regardait, partout où elle allait. C'était comme si on lui donnait une gifle en plein visage. C'était vraiment douloureux, tellement douloureux. Le sachant par le fait que presque toute la population de Poudlard connaissait ses sentiments pour Harry, c'était Noël tous les jours pour Rita Skeeter.

Mais un jour, elle finit par accepter. C'était cette acceptation qui l'avait aidée à surmonter cette épreuve. Elle ne pouvait pas vraiment le blâmer. Elle n'avait pas le droit d'être en colère ou rancunière. Avec l'aide de ses amis, et en trouvant elle-même à s'occuper avec l'orphelinat, elle avait été capable d'oublier ses sentiments pour Harry. Cela n'avait été juste qu'une question de temps avant qu'elle ne réalise qu'elle n'était plus possédée par ces sentiments forts qu'elle ressentait pour lui, ces sentiments forts qui l'avaient harcelée pendant sept ans. A présent, elle était finalement libre.

Mais en parlant honnêtement, elle ne savait pas exactement quand et pourquoi elle avait arrêté d'aimer Harry Potter. Etait-ce probablement à cause du fait qu'elle était écoeurée et fatiguée d'attendre qu'il l'aime en retour ? Ou était-ce à cause de cette horrible acceptation du fait qu'il ne l'aimerait jamais en retour ? Etait-ce à cause de son mariage avec Cho ou était-elle simplement tombée désamoureuse ? Une telle pensée était terrible. Jusqu'à ce moment, elle ne croyait pas vraiment être capable de tomber désamoureuse. Mais Harry Potter était devenu une preuve vivante de ce fait. Une telle pensée rendait sa peur de l'engagement encore plus forte.

« - Ginny, je t'en prie, écoute-moi jusqu'au bout. » Dit Harry d'une voix suppliante. Ginny soupira et posa de nouveau ses yeux bruns sur ceux verts de Harry.

« - Harry, je connais la peine que tu as ressentie en perdant Cho, de perdre quelqu'un que tu aimes et… »

« - Ca fait parti du passé, Ginny. » Répondit Harry. « C'est vrai, j'étais furieux et blessé lorsque Cho est morte d'accouchement. J'ai même pensé que je ne pourrais plus jamais tomber amoureux mais à présent… » Il s'arrêta et la regarda tendrement. « Et si je te disais que je suis… je suis tombé amoureux de toi, Ginny ? »

Ginny le fixa comme s'il était devenu fou. Elle laissa momentanément ses yeux aller de son visage rempli d'espoir jusqu'à ses épaules fortes, développées par des années d'entraînements de Quidditch en tant que joueur professionnel. Elle se mordit les lèvres alors que ses yeux parcouraient son maigre torse et revenait de nouveau à son visage.

Harry Potter était amoureux d'elle ? Mais pourquoi ne ressentait-elle… rien ? Rien du tout. Elle était surprise, oui. Mais pourquoi n'était-elle pas heureuse ? Ou transportée de joie ? N'avait-elle pas attendu ces mots depuis la première fois qu'elle l'avait vu sur le quai 9 ¾ ? Pourquoi fallait-il que ça arrive maintenant ? A présent que tout était trop tard…

« - Ginny, je… »

« - Harry, je t'en prie… »

« - Je sais que je n'ai pas été juste avec toi ces dernières années. Je sais que je t'ai blessée une douzaine de fois et j'aimerai vraiment me frapper moi-même pour avoir fait cela. Mais je… je ne peux pas m'arrêter de ressentir ce que je ressens pour toi. Après toutes ces années, j'ai juste… »

Ginny se mordit la lèvre. « Harry, tu sais, ça va compliquer beaucoup de choses. »

Il acquiesça. « Je sais, mais je vais tenter ma chance. »

Ginny secoua la tête. « Ce n'est pas facile. » Répondit-elle. « C'est vrai que nous sommes sortis de temps en temps ensemble mais je… » Elle s'arrêta en sentant ses doigts caresser légèrement sa joue. Elle ferma les yeux momentanément. 'Oh pourquoi faut-il que tu dises ça maintenant ? Ou faire ça ?' pensa-t-elle.

« - Je ne sais pas ce que je veux… encore. » Continua-t-elle.

Harry soupira alors que ses doigts se dirigeaient vers son menton. « Je n'arrive pas à comprendre pourquoi, après toutes ces années… » Sa voix traîna alors qu'il levait son visage vers lui. « C'est comme si je te voyais pour la première fois. » Murmura-t-il doucement, ses yeux devenant d'un vert émeraude profond derrière ses lunettes.

Ginny sentit ses nerfs se tordre lorsqu'elle vit sa tête se rapprocher lentement de la sienne. Sans réfléchir, elle s'éloigna brusquement.

« - Ginny ? » Demanda Harry en fronçant les sourcils.

« - Harry, nous ne pouvons pas. » Dit-elle d'une petite voix aigue. Elle était surprise de réaliser elle-même qu'elle était en train de respirer lourdement. Bien sûr, ils s'étaient embrassés avant, mais pourquoi cette fois cela semblait-il si… mal ? Tellement, tellement mal. « Je… ne peux pas. » Elle avait de la nausée.

« - Pourquoi ? » Demanda Harry d'une voix blessée. « Il y en a-t-il un autre ? » Se surprit-il lui-même à penser. Bien sûr, Ginny était une belle femme et tout. Avec ses cheveux roux flamboyants et son visage si petit et délicat, Harry était sûr que presque tout le monde, sorciers et moldus mélangés , n'oublieraient jamais de l'inclure dans leurs fantasmes les plus fous. En plus d'être ravissante, Ginny avait une gentillesse qui aurait rendu amoureux n'importe quel homme. En fait, il n'aurait jamais pensé qu'une telle fleur se cachait dans une aussi belle femme avec un esprit aussi pur. Ce n'était pas seulement les traits de son visage, c'était aussi sa compassion qui le touchait profondément. S'il pouvait seulement retourner en arrière et tout changer à nouveau…

« - Je ne peux seulement pas. Je suis désolée. » Répondit-elle. Elle entendit Harry soupirer. Elle ferma les yeux et posa sa tête contre son épaule. C'était vraiment incroyable que quelque chose d'aussi simple que ça l'ai rendue si faible. « Je ne veux seulement pas te donner de faux espoirs et des promesses vides. Tu mérites mieux que ça. » Dit-elle doucement. Autre le fait que Ron l'aurait tuée pour avoir blessé son meilleur ami, Ginny ne voulait pas entrer dans quelque chose dont elle n'était pas complètement sûre. Elle ne voulait blesser personne, spécialement Harry.

« - Je suis désolé, Ginny. » Murmura Harry.

« - Je suis vraiment désolée moi aussi. » Murmura Ginny en retour.

Harry ri doucement. «Non, c'est moi qui devrais être désolé. » Dit-il, secouant la tête. Il leva son visage vers lui et planta un baiser sur son front. « Mais est-ce que tu pourrai me promettre de réfléchir à la question ? »

Sur ces mots, Ginny sourit faiblement. « Je te le promets. » Répondit-elle.

Harry sourit. « Merci. » Dit-il. Puis il lui fit un large sourire. « Mais cela ne veut pas dire que je vais te laisser partir aussi facilement, Ginny. » Ajouta-t-il en se levant.

« - Qu'est-ce que tu veux dire ? » Demanda-t-elle en se levant à son tour, ses yeux le suivant jusqu'à la porte. Harry se tourna pour lui faire face.

« - En terme général. » Commença-t-il en réajustant ses lunettes. « Je t'attendrais, peu importe le temps qu'il me te faudra. » Continua-t-il avec désinvolture.

« - Tu ferais ça ? » Demanda Ginny avec ahurissement. « Pourquoi ? »

Cette fois, Harry éclata de rire et s'approcha d'elle. « C'est parce que je t'aime. » Répondit-il en pinçant son nez affectueusement. « J'ai déjà fait l'erreur de te laisser partir et je ne veux pas faire la même erreur une nouvelle fois. »

Ginny resta silencieuse en entendant cela. Elle n'était pas sûre de ce qu'elle devait dire. Harry ri doucement, laissant sa main retomber. « Ne t'inquiète pas, tu n'as rien à devoir dire. » Dit-il, lui donnant une impression de malaise. Puis, il lui tourna le dos et se dirigea vers la porte. « Au fait, pourquoi n'irions-nous pas dans ton appartement ? Je suis sûr qu'on pourrait élaborer quelque chose ? » Dit-il d'un ton significatif. « Ce serait vraiment gentil de donner à Nathan une jolie petite sœur rousse avec qui il pourrait jouer, tu ne penses pas ? » Ginny fronça les sourcils.

« - Harry ! »

« - Je plaisantais, je plaisantais. » Dit-il rapidement. « Je suis sûr que tu ne vas pas me priver de la chance de te ramener à la maison à présent, n'est-ce pas ? Il est presque cinq heures. »

Ginny semblait incertaine mais une envie de rire courba ses lèvres en un sourire. Elle pouvait sentir qu'elle était en train d'essayer de faire partir cet horrible sentiment embarras qu'elle haïssait. Elle se mordit la lèvre et le regarda. Harry jeta ses mains en l'air. « Je te promets, je ne ferai rien de louche. »

Sur ce, Ginny éclata de rire. « Ok, Ok. Laisse-moi juste prendre mes affaires. » Répondit-elle alors qu'elle s'avançait vers sa chaise. Elle ouvrit son tiroir le plus bas et récupéra son sac. « As-tu essayé ce nouveau restaurant Mexicain juste en face du bureau ? » Demanda-t-elle tout en enfilant son manteau.

« - Non, pas encore. » Répondit Harry en ouvrant la porte pour elle. « Tu aimerais l'essayer ? »

« - D'accord. » Répondit Ginny alors qu'ils marchaient côté à côte. «  J'ai faim. » 

Harry éclata de rire. « Je croyais que tu détestais la nourriture épicée ? » Demanda-t-il.

Ginny ri à son tour. « Oui, mais j'ai faim et cela ne me gêne pas si tu me nourris avec des épices fortes et des burritos épicés, là, à l'instant. » Ajouta-t-elle alors qu'ils sortaient du bureau avec la main d'Harry posée légèrement sur ses épaules.

***

Il était presque huit heures lorsque Ginny et Harry se séparèrent. Harry avait insisté pour aller voir un film, mais Ginny avait gracieusement décliné l'invitation. Et à présent, elle se retrouvait seule avec elle-même se tenant juste devant la porte de son appartement, cherchant désespérément ses clés. C'était aussi une bonne chose qu'Harry n'ait pas insisté pour monter. Considérant la présente situation, Ginny n'était pas vraiment sûre de ce qu'un appartement faiblement éclairé les aurait encouragé à faire.

« - Où sont-elles ? » Siffla-t-elle furieusement. « Stupides choses moldues. » Elle serra des dents impatiemment et était sur le point d'utiliser sa baguette magique lorsqu'un hibou grand-duc atterrit soudainement sur son épaule.

« - Que… » Commença Ginny alors que le hibou commençait à lui pincer doucement l'oreille pour attirer son attention. « A qui appartiens-tu mon mignon ? » Roucoula-t-elle tandis qu'elle grattait légèrement les plumes du cou de l'hibou. Les animaux, depuis sa plus tendre enfance, avaient toujours été son point faible.

Alors le hibou lui tendit la patte en guise de réponse. Ginny fronça les sourcils en voyant une note attachée dessus. « De qui cela vient-il ? » Demanda-t-elle alors qu'elle prenait le rouleau de parchemin des pattes du hibou avec précaution. A sa surprise absolue, le hibou s'envola sans même demander de bonbons ou de mornilles.

« - C'est étrange. » Murmura-t-elle tout en étudiant le parchemin qu'elle avait dans ses mains. Il avait la couleur habituelle des parchemins sorciers. Jaune sale. Il était roulé, soigneusement attaché avec un ruban d'argent au milieu. La seule différence c'était, l'odeur du papier. Il avait l'odeur forte de quelque chose qu'elle connaissait… ou de quelqu'un…

Eloignant ces pensées folles de sa tête, Ginny décida alors de résoudre le mystère en dénouant le ruban. Dépliant le parchemin, un léger cri de surprise s'échappa de ses lèvres lorsqu'une rangée de lettres soigneusement écrites d'un vert brillant se matérialisèrent lentement sur la page blanche.

'Ravi de te revoir, Virginia.'

« - Qu'est-ce que… » Commença-t-elle alors qu'elle inspectait la lettre. « Il semblerait que c'est la seule et unique phrase. » Présuma-t-elle. Etait-ce l'idée d'une blague de quelqu'un ? Probablement encore un gag de Fred et George. Elle était sur le point de jeter la lettre lorsque quelque chose attira soudainement son attention.

« - Le signe d'un serpent. » Murmura-t-elle en voyant le dessin complexe d'un serpent juste en dessous de la phrase. D'après ce symbole, Ginny était sûre que ce serpent était quelque chose comme un blason ou une enseigne ou un truc de ce genre. Mais qui pouvait… Ginny s'arrêta soudainement, lorsqu'une réalisation la frappa.

« - Ca ne peut pas être… » Ces mots étaient à peine sortis de ses lèvres qu'elle sentit une autre présence dans le hall, se tenant juste derrière elle. Elle se retourna brusquement seulement pour voir une paire d'yeux d'un gris froid qui la regardait.

« - Salut, Virginia. »

Fin de la partie II.

***

Merci à

Amy Evans

Miya Black (oui, moi aussi ça me fait bizarre lorsqu'ils disent que Blaise c'est une fille. Mais je pense que Blaise est un prénom masculin autant que féminin. En tout cas, c'est le cas en Angleterre, d'après ce que j'ai compris… ^^)

Hermichocos (Hey Michocos ! ^^ Contente de t'initier aux Drago/Ginny ! Moi aussi, au début, je n'étais pas emballée par ce couple, mais cette fic est vraiment géniale ! sans vouloir faire de la pub, bien sûr… ;-p)

Gensi

Miss-Tania

Sandelena (Est-ce que Drago va finir par aimer Ginny… Hmm ! Bonne question ! ;-p)

Hermionejolie

Agatha Brume

Lunenoire

Floriana

Phénix20

Satine

Anonymoua (pour la réaction de Ginny, tu le verras dans le prochain chapitre)

Loline

Mara Jade5

Watery136

Katarina

Caroline Black

Pour m'avoir rewiever !!! Gros bisous !