Chapitre quinze: Rencontre avec un autre ancêtre

Une fois encore, Harry tournoya dans le temps avant d'atterrir assez durement sur de la pierre froide.

"Aïe! Atterrissage en douceur, comme d'habitude" marmonna Harry. Sheitan était à ses côtés, alerte, regardant autour de lui.

"C'est de la faute d'Odyeus" dit quelqu'un sur sa gauche, de l'amusement dans la voix.

"Je ferais en sorte de le remercier pour mon c… derrière douloureux" murmura Harry, essayant d'apaiser son postérieur. "Pourrais-je connaître le nom de mon interlocuteur si ce n'est pas trop demander?"

"Oh! Désolé!" Un homme sortit de l'ombre. "Puis-je me présenter, Godric Gryffondor, fondateur de cette école."

Harry le fixa du regard.

"V-vous êtes Godric Gryffondor? LE Godric Gryffondor?"

"A ma connaissance, le seul de cette région."

Harry se pinça, grimaçant à la légère douleur.

"Non, je ne rêves pas… Ok, vous êtes Godric. Ok…"

"Et qui es-tu?"

"Godric…fondateur…Oh! Désolé!" Harry sortit de son marmonnement. "Harry Potter, enchanté de vous rencontrer Monsieur" dit-il, se remettant assez pour retrouver ses manières.

"Moi de même."

Harry avait maintenant une bonne vue de l'homme: des cheveux châtains un peu ébouriffés lui arrivaient aux oreilles et des yeux bruns qui le regardaient avec amusement, il avait des traits anguleux, un large front et un menton carré et il était très grand et musclé. Vêtu d'un pantalon noir attaché avec une ceinture de la même couleur, d'une tunique rouge sombre, l'épée de Gryffondor, qu'Harry reconnut immédiatement, pendant sur son côté gauche et un pendentif en or autour du cou, il émanait de lui une forte aura. De plus, Harry remarqua qu'une dague était cachée dans sa botte droite et qu'il portait un couteau sur chaque avant-bras.

"Suis-moi, l'école a commence depuis une semaine maintenant. Je vais te présenter comme un étudient étranger. Au fait, quel âge as-tu? Tu étais à Poudlard à ton époque?"

"Je ne sais pas vraiment, j'ai été entraîné dans le passé il y a six mois et j'entrais dans ma cinquième année comme Gryffondor."

"D'accord, donc tu n'as vieilli que de trois mois… tu rejoindras les cinquièmes années après une semaine ou deux de cours particuliers."

Harry le regarda bouche bée.

"Attendez une minute. Pourriez-vous m'expliquer pourquoi je n'ai vieilli que de trois mois alors que je suis parti six mois?"

Godric soupira.

"Génial! Pourquoi est-ce que c'est toujours moi qui doit expliquer ça?" Voyant le visage interrogateur d'Harry, il se remis à parler. "Je te jure, Odyeus, que nous allons avoir une petite conversation à un moment ou à un autre… Bien, revenons à notre sujet: donner une explication rapide. Quand Odyeus a crée ce petit sort et enchantement, il l'a fait de telle façon que tu récupères à chaque saut la moitié du temps que tu as passé dans la période où tu étais. Le but était de réduire le temps passé loin de ta période historique au minimum."

"N'y a-t-il pas de différence entre le temps passé à mon époque et ici?"

"Non, ou s'il y en a, le voyage dans le temps s'en charge. Ne me demande pas plus de détails, je ne les connais pas, Odyeus ne m'a expliqué que les bases…"

"D'accord. Est-ce que je garde mon nom?"

"Harry est un peu moderne, Harold sera mieux. Tu ne peux pas garder ton nom de famille. Potter est associé à ma famille donc tu vas devoir en prendre un complètement différent. McAllister?"

"Pourquoi pas?" Harry haussa les épaules. Il y avait encore des centaines de questions qui tournaient dans sa tête mais il choisit de les poser plus tard.

"Va pour Harold McAllister alors. Maintenant viens, je dois expliquer la situation aux autres."

Sans attendre Harry, Godric quitta la salle. Un peu étonné, Harry secoua la tête et suivit l'homme avant de réaliser qu'il y avait un problème: Sheitan!

"Monsieur, monsieur, attendez!"

Godric s'arrêta et se tourna vers lui.

"Quel est le problème?"

"Et bien, c'est mon cheval, je ne peux pas le laisser dans la pièce…"

"Oh bien sûr! A quoi pensais-je! Tu peux l'emmener aux écuries. Je vais te montrer."

"Mais comment va-t-il descendre les escaliers. Sans vouloir vous offenser monsieur, les chevaux ne sont pas exactement équipés pour ça" dit Harry.

"Ne t'inquiètes pas… Bien, où est-il?"

"Dans la salle."

Ils retournèrent à la pièce où Sheitan attendait toujours comme Harry le lui avait demandé.

"Prends-le et suis-moi."

Ils traversèrent plusieurs couloirs. Harry vit qu'ils étaient un peu différents de ceux du Poudlard qu'il connaissait: les pierres n'avaient pas l'air aussi ancienne, il y avait moins de portraits et plusieurs blasons étaient accrochés au plafond. Ils entrèrent dans une autre pièce sur le sol de laquelle était dessiné un grand pentagramme.

"Vas à l'intérieur" lui dit Godric. Il sortit une petite baguette de sa poche et l'élargit jusqu'à ce qu'il tienne un magnifique Bâton. Entrant dans le pentagramme, il dit à haute voix:

"Elad écuries."

A la grande surprise d'Harry, il sentit du feu se rassembler autour de lui et former un mur autour d'eux avant qu'ils ne tournoient et n'atterrissent dans les écuries.

Il enleva immédiatement l'harnachement de Sheitan et le mis dans le plus grand box qu'il trouva.

"Est-ce que je pourrais le mettre dans un enclos plus tard?"

"Bien sûr. Maintenant viens."Godric attrappa Harry et le dirigea vers un autre pentagramme mais le jeune sorcier se libéra.

"On peut voyager avec les éléments ici?"

"Oui, que crois-tu que j'ai utilisé pour nous faire venir ici?"

"Alors pourquoi avez-vous besoin du pentagramme?"

"Pour t'emmener avec moi bien sûr."

"Oh, dans ce cas…"

Harry attrapa le bras du fondateur et traça son cercle de feu. Avant que Godric ait pu protester, il fut rempli de l'énergie de Feu d'Harry et emporté par son pouvoir. L'image de la gargouille devant le bureau du directeur imprimée dans son esprit, Harry déclencha son pouvoir et ils disparurent dans un éclair de Feu.

Ils arrivèrent près de la gargouille qui gardait le bureau de Dumbledore à l'époque d'Harry.

Godric trébucha un peu et lorgna Harry.

"tu as quelques explications à donner…" Il plaça sa main sur la gargouille et la statue sauta sur le côté, révélant l'entrée du bureau. Il se tourna vers Harry, s'étant remis du choc.

"Viens, ils nous attendent."

Supposant que "ils" correspondait aux autres fondateurs, Harry entra dans la pièce…pour se jeter immédiatement vers la droite, évitant un sort de justesse. Sans réfléchir, il dressa un bouclier d'Air autour de lui et renvoya un sort sans baguette, plus fort que celui auquel il avait été soumis à son arrivée chez Odyeus.

"Calme-toi, Harry, Salazar ne faisait que rester fidèle à lui-même…"

Harry désintégra son bouclier et vit un home paralysé, qui devait être Salazar, étandu sur le sol. Le fondateur était un peu plus grand que Godric mais bien plus mince. Là où les traits de Godric étaient carrés et anguleux, ceux de Salazar étaient plus raffinés et lui donnait un air plus aristocratique. Il avait des cheveux noirs qui lui arrivaient aux épaules, des yeux bleus et un léger bronzage. Vêtu de la même façon que le fondateur de Gryffondor, il portait aussi une épée. Comme Harry avait lancé le sort sans sa baguette, le sorcier plus âgé n'avait que ses membres paralysés il et était en train de regarder l'adolescent avec quelque chose qui ressemblait à de l'intérêt.

"Si tu pouvais être assez gentil pour enlever le sort…" dit-il légèrement amusé.

Reprenant ses esprits, Harry défit le sort, avec sa baguette cette fois. L'homme se leva, s'époussetant avant de s'étirer un peu puis il regarda Godric.

"Et bien, pour une fois, je dois admettre que ton descendant n'es pas totalement un cas désespéré… Pas comme le foutu danger public qui est resté ici la dernière fois…" Salazar fit la grimace à ce souvenir.

"Jean n'était pas aussi horrible" interrompit Godric.

"Il n'a pas fait exploser TON bureau ou changé TOUTES TES affaires en rose!"

"D'accord, d'accord, il était un peu maladroit…"

"UN PEU!"

Les deux hommes commencèrent à se chamailler sous le regard amusé des deux autres occupantes de la pièce à part Harry. Les deux autres fondatrices de l'école étaient assises sur la droite de la pièce et regardaient le combat verbal qui se déroulait devant elles avec une expression qui montrait qu'elles y étaient habituées depuis le temps. Toutes deux portaient une longue robe de leur couleur emblématique et très peu de bijoux. Rowena Serdaigle était très petite alors qu'Helga Poufsouffle était un peu au-dessus de la taille moyenne. Rowena avait un peu l'attitude de McGonagall mais était plus jeune que le professeur de métamorphose. Elle avait les cheveux d'un noir d'encre qui lui atteignaient le bas du dos, si noirs qu'ils avaient presque des reflets bleus, la peau pale et des yeux noisettes. Helga avait des cheveux bruns-roux qui lui arrivaient à l'épaule et des yeux verts.

Finalement, Rowena se leva et d'un mouvement paresseux de sa baguette magique et d'un sort bien choisi fit taire les deux hommes.

"Enfin! Un peu de silence! Bienvenue…?"

"Harry Potter, M'dame, Milady" se corrigea Harry quand les souvenirs de cette période ainsi que l'attitude et la bonne conduite à adopter lui emplirent l'esprit "mais à partir de maintenant, Harold McAllister."

"Bienvenu Harold alors. Je suppose que Godric t'a expliqué la situation."

Harry jeta un coup d'œil à son ancêtre qui semblait profondément immergé dans sa dispute avec Salazar. Le jeune homme se demanda comment ils pouvaient continuer à se chamailler sans pouvoir se parler.

"Ne fais pas attention à eux" dit Helga, souriant de façon rassurante, "ils font ça télépathiquement maintenant."

"Comment?" lâcha Harry.

"C'est une herbe toute simple: tu l'as mange et tu as des pouvoirs télépathiques pendant quinze minutes" expliqua la fondatrice en souriant.

"Revenons à notre sujet, Harry qu'est-ce que cette cruche t'as dit?"

apparemment Godric ne l'entendit pas car il n'émit aucune protestation.

"Et bien, d'après ce que j'ai compris, je vais avoir des cours particuliers pendant une ou deux semaines puis je vais rejoindre les autres élèves." La réponse d'Harry était prudente.

"Pour résumer oui. Nous allons te donner des cours: Salazar en Potions, Magie de l'Esprit et Duel, Helga en Guérison, Soin aux Créatures Magiques et en Enchantements, Godric en Métamorphose, Combat Traditionnel: les épées et ce qui va avec ainsi qu'en Défense et moi en Histoire, Arithmancie et Divination…" Avec l'aide d'Helga, Rowena entreprit de lui expliquer rapidement ce qu'Harry allait vraiment apprendre.

Une tape sur son épaule l'interrompit. Elle se retourna vers les visages ennuyés de Godric et Salazar. Ils montrèrent leur bouche, essayant clairement de lui demander de lever le sort.

"Vous allez vous conduire correctement maintenant?"

Ils hochèrent la tête.

"Bien."

Un mouvement de sa baguette et quelques mots plus tard, ils avaient tous deux retrouvé leur voix.

"Merci ma chère cousine" murmura Salazar.

Harry regarda les deux fondateurs choqués. Cousins?

Remarquant la surprise d'Harry, Helga agita la main.

"Ils ne sont pas vraiment cousins, seulement vaguement parents."

"Oui, mon arrière, arrière, arrière grand-mère était la cousine de l'arrière, arrière, arrière grand-père de Salazar" ajouta Lady Serdaigle.

"Assez de bla-bla! Une fois que tes cours particuliers seront finis, tu reprendras les cours de cinquième année avec des cours supplémentaires dans des domaines liés avec le combat, soit le matin ou le soir."

"Mais quand vais-je pouvoir lui donner des cours alors?" dit une voix qui semblait venir des murs.

"Merlin!" dirent les quatre fondateurs en chœur.

Levant un sourcil, Harry jeta un coup d'œil autour de la pièce, essayant de trouver l'origine de la voix.

"N'essaye pas de me trouver mon garçon, je suis juste à côté de toi."

Harry sursauta. Le fantôme d'un homme qui semblait avoir une quarantaine d'années flottait à côté de lui.

"Heureux de te rencontrer Harry" dit-il, s'inclinant légèrement.

Harry arriva à bégayer un "Moi de même" et rendit le salut un peu maladroitement.

"Merlin!" soupira Godric d'un air exaspéré. "Sur quoi nous sommes-nous mis d'accord: pas de contact direct quel qu'il soit avec les élèves."

"Oui, mais tu dois te souvenir de la petite clause que j'ai ajoutée là, en petites lettres, à la fin." Le fantôme de Merlin claqua des doigts et un rouleau de parchemin apparut et commença à se dérouler, des lettres d'or apparaissant lentement. Il montrait quelques petites lignes à la fin. D'un geste de la main, il fit grossir les lettres pour les rendre lisibles.

"Je, soussigné Merlin, suis d'accord pour suivre les règles précédentes mais me réserve le droit d'interférer si un élève avec du potentiel vient à Poudlard" lut Godric. "C'est de la triche!"

"Tu l'as signé?" interrompit Merlin.

"Et bien… oui!"

"Alors il est valide, tu aurais du faire plus attention, c'est tout."

Merlin se tourna vers Harry.

"Quand à toi, tu a un très bon potentiel, je m'occuperai de ton éducation en Magie Sans Baguette puisque tu sembles capable de surmonter le problème de la baguette. Je vous jure, de nos jours, les gens semble incapables de voir au-delà de ce morceau de bois. Je t'entraînerai aussi au maniement du Bâton et je t'enseignerai les Runes."

Harry fixa les cinq personnes du regard, enfin, les quatre personnes et le fantôme.

"Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer ce que fait exactement le fantôme de Merlin ici?"

"C'est ce que je me demande depuis des années…" murmura Godric, en rogne contre le grand sorcier.

"Hmm… Quand j'étais plus jeune" commença Merlin.

"Il y a des siècles" commenta l'ancêtre d'Harry.

Tout en envoyant un regard "tais-toi-ou-prépare-toi-à-mourir" vers Godric, Merlin continua.

"Comme je disais, quand j'étais plus jeune, il y avait toute une catégorie de sorciers, à laquelle j'appartenais, qui avait plus de pouvoirs que d'habitude et quelques capacités particulières. Ils avaient de nombreux noms: mages, enchanteurs, magiciens… mais ils s'appelaient eux-mêmes Altians."

"Qui étaient-ils?" demanda Harry, curieux.

"Je suppose que tu as un peu entendu parler de l'Atlantide?" Voyant son hochement de tête, Merlin reprit son explication. "Ils étaient les descendants des quelques survivants du cataclysme qui avait détruit leur pays. Ils n'étaient pas de pures Atlantes car les survivants avaient épousé des gens de la région où ils s'étaient installés. Le sang atlante fut dilué mais leurs descendants héritèrent de certains de leurs pouvoirs et se révélèrent avoir plus de capacités magiques qu'il était courant. A mon époque, un conflit éclata entre deux clans opposés d'Altians. Le conflit s'étendit à toute la communauté et seuls quelques uns réussirent à s'échapper et à y survivre. Le combat marqua la fin du groupe. J'avais quatorze ans quand mes parents, s'échappant de ce combat, me confièrent à un cuple qui vivait dans la région. Je sais que d'autres couples altians ont également agit ainsi. Tu dois descendre de l'un de ces enfants car tu as le potentiel."

"Comment pouvez-vous en être aussi sûr?" Harry doutait de toute l'histoire. Apprendre que vous étiez le descendant de Godric Gryffondor était déjà dur à croire malgré toutes les preuves, mais ça! Ca n'était que pure folie!

"C'est simple. Les Altians n'avaient pas de traits physiques caractéristiques mais ils avaient une aura magique unique et leurs sorts laissaient une signature magique particulière qui les distinguaient des autres. Cependant, cette dernière particularité ne devenait visible qu'à leur dix-huitième anniversaire. Mais tu as l'aura."

"L'aura?" Harry était complètement perdu maintenant.

"Je t'expliquerai plus tard… Quant à ma présence ici, et bien, j'ai perdu la trace des enfants qui avaient été placés dans d'autres familles mais je voulais les aider, eux et leur progéniture. Les Altians ont plus de pouvoirs magiques que d'ordinaire, mais généralement, ce pouvoir est bloqué jusqu'à ce que les parents pensent que leur enfant est prêt et enlève le blocage, sinon l'enfant ne pourrait pas atteindre son potentiel total. Quand j'ai vieilli, j'ai réalisé qu'une fois que je serai mort, personne ne serait là pour enlever le blocage si on retrouvait les enfants."

"Mais comment le saviez-vous? Vous avez dit que vous n'aviez que quatorze ans quand vos parents vous ont laissé…" interrompit Harry.

"C'est simple, ils ont enlevé le blocage avant de partir et m'ont donné tout leur savoir."

"D'accord." Harry essayait de tout assimiler.

"Le temps passa et je décida de laisser dans mon château une partie de moi qui attendrait l'arrivée des enfants altians. Sur mon lit de mort, je me suis lié à cet endroit et à ces terres."

"Alors pourquoi n'êtes-vous pas plus âgé?"

"Et bien, je préfère cette forme… en particuliers avec les ladies…"

Harry leva les sourcils tandis que Rowena et Helga roulaient des yeux et que Salazar et Godric se retenaient de rire.

"J'ai attendu et attendu et attendu…"

"On a compris!" l'interrompit Godric qui s'impatientait.

"J'ai un peu interféré pour aider de temps en temps…"

"S'est mêlé des affaires des autres" marmonna Salazar.

"Et finalement, ces quatre jeunes gens sont arrivés sur mes terres. J'ai immédiatement senti leur potentiel altian et je leur suis apparu."

"Nous causant à tous une crise cardiaque au passage" ajouta Godric.

"Peut-être à toi oui, je me souviens que tu avais crié comme une fille" commenta Sir Serpentard.

"Ce n'est pas vrai!"

"Si!"

"Non!"

"Si!"

Rowena et Helga qui étaient restées silencieuse jusqu'à présent jetèrent un regard "Soyez-de-bons-garçons-ou-préparez-vous-à-faire-face-aux-conséquences" aux deux autres fondateurs.

"Taisez-vous tous les deux!" dit Lady Serdaigle d'un ton brusque.

"C'est lui qu'a commencé!" dirent les deux hommes en même temps en se montrant mutuellement du doigt.

Rowena se massa les tempes en soupirant.

"Sérieusement, quel âge avez-vous?!"

Salazar et Godric restèrent silencieux pour une fois et eurent tous deux un petit sourire satisfait.

"Revenons à ce que je disais avant que ces deux grands bébés ne m'interrompent" continua Merlin, s'attirant un regard mauvais de la part des deux autres hommes.

"Je leur suis apparu, j'ai débloqué leurs pouvoirs altians et je les ai entraînés. Puis je leur ai donné mon château et ses terres et ils ont crée cette école, Poudlard. Depuis, j'ai surveillé les élèves…"

"Tu leur as fait peur et tu leur as fait des blagues" corrigea Helga.

"Un vieil homme a le droit de s'amuser…"

"Peu importe" soupira la fondatrice de Poufsouffle.

"Et j'ai aidé ces quatre-là" termina le grand sorcier.

"Tu nous as ennuyés" dit Salazar.

Harry fixait Merlin du regard, se demandant si les années n'avaient pas affecté l'homme et l'avaient rendu fou.

Le fantôme frappa dans ses mains.

"C'est réglé alors, je vais lui apprendre aussi."

Un court silence suivi ses mots.

"Mais Merlin, il n'a même pas de Bâton ! Comment veux-tu qu'il en manie un?" dit finalement Rowena.

Merlin n'eut qu'un sourire.

"C'est un collier intéressant que tu as là Harry, la pierre en particulier."

Levant la main pour l'attraper, Harry regarda bizarrement Merlin. Où voulait-il en venir? D'après les visages renfrognés des fondateurs, il n'était pas le seul à ne pas comprendre.

"Ca? je l'ai trouvée il y a quelques mois avec une autre un peu plus grosse. Pourquoi?"

"Pourrais-tu me montrer l'autre?"

A contrecœur, Harry sortit son sac de sa poche. A l'intérieur se trouvait tout ce qu'il avait accumulé depuis son départ. Sortant sa baguette, il l'élargit et après avoir fouillé dedans pendant une minute, il en sortit le petit sac qui contenait sa pierre.

Merlin l'attrapa promptement et pris la pierre dans ses doigts immatériels. Apparemment, être un fantôme ne l'empêchait pas de toucher les choseS. Harry donna des signes d'impatience pendant que Merlin examinait la pierre, mourant d'envie de la récupérer.

Sans un mot, l'homme la lui rendit.

"Est-ce que tu sais ce que c'est?"

"Non" répondit Harry en remettant la pierre dans son sac.

"C'est une pierre d'étoile."

Les fondateurs eurent un mouvement de surprise.

"D'accord Merlin, oublie ce que j'ai dit…" Rowena regardait Harry étrangement.

"Excusez-moi, mais qu'est-ce que c'est, une pierre d'étoile?" demanda Harry timidement.

"Pour faire court" dit Salazar, "on utilise les pierres pour faire des Bâtons. D'habitude, on utilise des gemmes ordinaires comme les diamants, les rubis, les émeraudes, les saphirs, les quartz, etc… De façon moins commune, un sorcier très puissant peux utiliser des pierres focales: ce sont des cristaux dans lesquels l'utilisateur peut emmagasiner de l'énergie et qui peuvent dans une certaine mesure amplifier son pouvoir. Ensuite, il y a les cristaux élémentaux qui ont les même propriétés que les pierres focales mais qui donnent à leur utilisateur le contrôle de l'Elément correspondant, la force du contrôle dépendant du pouvoir de l'utilisateur. Nous avons cette sorte de Bâtons. Finalement, il y a les pierres magiques: trois sortes qui ont les mêmes caractéristiques que les cristaux focaux ainsi que d'autres: d'abord, les pierres de lunes, les Bâtons qui les contiennent sont généralement utilisés par de grands guérisseurs. Deuxièmement, les pierres de soleil. Elles rassemblent toutes les propriétés des autres pierres, excepté les cristaux élémentaux mais permettent aussi à leur utilisateur d'utiliser la magie des Mystères." Salaar prit une grande inspiration et fit apparaître un verre d'eau.

"J'ai une pierre d'étoile moi auusi, Godric a fini avec un cristal de Feu, Helga avec un de Terre, Salazar avec l'Air et Rowena avec un cristal d'Eau. Désolé, mais tu ne seras pas capable de contrôler les éléments…" dit Merlin.

Pour la première fois, Harry eut un sourire malicieux pour le fantôme.

"Vraiment?"

"Oui…"

"Vous en êtes sûr?"

"Oui."

"Alors comment expliquez-vous ceci?" Décidant de frimer un peu, Harry invoqua ses quatre gardiens Elémentals. Quelques secondes plus tard, l'étalon d'Air, le cobra royal d'Eau, le loup de Terre et l'aigle doré de Feu se tenaient dans la pièce.

"Puis-je vous présenter Ildan." Il montra l'étalon. "Syl" Le cobra ondula le long de sa jambe puis de son bras, rapetissant en même temps. "Rai" Le loup salua les adultes et s'assit à côté d'Harry "et finalement Kala." L'aigle se percha sur son épaule.

Les fondateurs et Merlin le regardèrent bouche-bée, choqués. Godric fut le premier à se remettre car il avait déjà été témoin des capacités élémentales d'Harry.

"D'ac-d'accord…"

Dalyan, pouvons-nous partir si tu n'as pas besoin de nous? demanda Ildan.

Oui, je croit que nous les mettons mal à l'aise… ajouta Rai.

Si vous voulez, je voulais juste vous les présenter. Celui avec la tunique rouge est mon ancêtre, les autres sont les co-fondateurs de cette école et le fantôme est Merlin.

Merci Dalyan. Avec un pop, les quatre animaux disparurent. Harry sourit, il aimait bien son nom d'Elémental, Dalyan sonnait bien.

Il se tourna vers les fondateurs qui se remettaient de leur surprise.

"Alors cette remise à niveau?"


Les élèves de Poudlard étaient lentement entrés dans une sorte de routine: se lever, se préparer pour la journée, manger, recevoir le courrier et la Gazette du sorcier, lire les lettres, espérer ne pas en recevoir une Noire puis lire le journal qui décrivaient les mouvements de Voldemort.

Ron s'était plongé dans la stratégie. Après la disparition d'Harry, Hermione était le seul préfet de cinquième année qui restait et personne n'avait accepté de prendre la place d'Harry. Les cours avaient continué mais il était clairement visibles qu'ils concernaient la guerre: plus de sortilège de égaiement, mais des sorts de soins, d'invisibilité et de duels. Les heures de Défense Contre Les Forces du Mal avaient presque été doublées, en Potions, ils travaillaient sur des poisons, des antidotes et des potions soignantes… Les cours de Métamorphose ne faisaient pas exception: ils apprenaient des moyens utiles de distraire l'adversaire. Des activités hors programme avaient été ajoutées: un club de Duel supervisé par Rémus Lupin et Maugrey Fol Œil, des classes de soin avec Madame Pomfresh et Professeur Chourave, des cours de Stratégie avec Séverus Rogue et Albus Dumbledore. Hermione avait rejoint les deux premières et Ron avait choisi les cours de Duel et de Stratégie.

Au début, il n'avait pas du tout voulu prendre de cours supplémentaires, de même que la majorité de ses camarades, ne les voyant que comme une façon d'avoir plus de travail à faire. Mais Hermione avait réussi à le convaincre…

Flashback

"Pourquoi devrais-je, Hermione? Il y a des gens qui n'aime pas avoir plus de travail contrairement à toi!"

"D'accord! Fais comme tu veux! Mais as-tu pensé à ça? Harry est parti."

"Nous savons ça Hermione! Mais tout le monde pense qu'il est parti s'entraîner!"

"Oui, et combien de temps crois-tu que cette comédie va tenir? Est-ce que tu penses vraiment que Tu-sais-qui est crédule à ce point, qu'il ne va rien soupçonner?"

"Pourquoi devrait-il soupçonner quoi que ce soit?"

"Ron, je pensais que toi en particulier verrait ça immédiatement!"

"Quoi?!"

"Il y a trop d'anomalies: Pourquoi est-ce qu'Harry serait envoyé au loin maintenant? Des tuteurs privés auraient pu l'entraîner tout l'été pour lui permettre de ne pas manquer les cours, mais il a disparu après une semaine de cours, sans prévenir! Pfuit! Et tu sais aussi bien que moi qu'il n'a prit que sa baguette! S'il devait s'entraîner, pourquoi est-ce qu'il n'a pas eu de cours privés avant de partir? Pourquoi les professeurs n'ont-ils pas été prévenus? Cela attire forcément les soupçons! De plus, où est-il allé s'entraîner? Poudlard est l'une des meilleures écoles, il aurait pu rester ici où il était sûr d'être en sécurité au lieu de partir. Et puis, il est une sorte de symbole pour notre monde, pourquoi l'envoyer au loin quand les gens ont besoin de quelqu'un à admirer?"

Ron réfléchit aux arguments de son amie.

"C'est juste mais je ne vois pas où tu veux en venir."

"Réfléchis Ron! Que fera Voldemort quand il commencera à soupçonner quelque chose?"

"Il voudra savoir pour de bon?"

"Et qui, de son point de vue, pourra lui donner des informations exactes?"

"Et bien, Dumbledore, Sirius, Rémus, toi…moi."

Ron prononça les deux derniers mots d'une voix étranglée avant de regarder le morceau de papier accroché au mur sur lequel les élèves pouvaient s'inscrire pour les cours supplémentaires.

"Quand commencent-ils?" dit il, ajoutant son nom à la liste.

Fin du flashback.

Depuis, à la grande surprise des professeurs, Ron commença à mettre plus d'effort dans ses études, mais comme Rogue l'avait dit à Albus en privé, il n'y avait rien de mieux qu'une menace de mort pour motiver un élève.


Pendant ce temps, les événements empiraient… Après les premières attaques, le ministère n'avait pas été capable de cacher la vérité. Fudge avait été démis de ses fonctions et les élections devaient avoir lieu bientôt.

Amos Diggory, Lucius Malefoy et Ludo Verpey briguaient le poste. Leurs campagnes avaient commencé une semaine auparavant. Le candidature d'Amos était supportée par Dumbledore et son côté, celle de Lucius par les Mangemorts et celle de Ludo Verpey par ceux qui croyaient ses promesses. Mais ces élections qui auraient du être un événement majeur à tout autre moment étaient éclipsées par la désastreuse situation dans laquelle le monde de la magie se trouvait.

Voldemort avait commencé doucement. Seules quelques attaques avaient eu lieu le premier mois, personne ne savait que le Seigneur des Ténèbres sapait les défenses du Ministère pendant tout ce temps. Quand il commença à attaquer les familles de sorciers, il était trop tard. Les Aurors étaient incapables de l'arrêter car des espions avaient infiltré leurs rangs et avaient transmis autant d'informations qu'ils pouvaient à leur Seigneur. Le quartier général avait été une des premières cibles des Mangemorts. A cause des espions, ils avait facilement passé la sécurité et causé beaucoup de dégâts. Un tiers des Aurors avait été tué pendant l'attaque et la plupart des survivants étaient blessés. Les Langues-de-plomb étaient aussi pris pour cibles mais contrairement aux Aurors, ils avaient eu des critères élevés et avaient enquêté sur chaque nouvelle recrue donc aucun espion n'avait pu pénétrer dans leurs rangs. Ils avaient réussi à évacuer la plupart de leurs dossiers, de leurs appareils et autre choses essentielles ainsi qu'à quitter leurs quartiers après les avoir empli de pièges. Leurs pertes n'avaient pas été trop élevées mais sept d'entre eux avaient perdu la vie. Cependant, ces pertes avaient été compensées par la sinistre pensée que les pièges avaient infligé de grands dégâts dans les rangs de Voldemort. Dès que les Mangemorts étaient entrés dans le bâtiment, les Langues-de-plomb qui s'étaient portés volontaires pour rester derrière avaient déclenché les mécanismes et avaient Apparu au loin, les boucliers bloquant l'Apparition ayant été désactivés.

L'explosion qui suivit détruisit tout dans un rayon de cent mètres et assomma et/ou blessa tout ceux qui se trouvaient dans un rayon d'un kilomètre.

Les Langues-de-plomb qui avaient regardé toute la scène sur des écrans géants dans leur nouvelle cachette ne crièrent pas leur joie, les pertes étaient trop récentes pour eux. Cependant, ils portaient tous un sinistre sourire satisfait en regardant les restes des forces de Voldemort ayant pris part à l'attaque essayer de se remettre.

L'idée était venue de Dumbledore qui avait dit qu'il avait entendu des élèves parler des cette possibilité et qu'il avait trouvé le concept intéressant. Cela consister à allier des techniques Moldue et magique et dans ce cas des armes. C'était la première fois qu'ils avaient utilisé une de leurs bombes. Ca avait marché, Voldemort ne s'était pas attendu à une attaque à la façon des Moldus.

Le chef des Langues-de-plomb tapa une sorte de petite oreillette.

"Albus?"

"Nous allons bien. Votre plan a marché."

"Sept morts, quatre blesses graves, quinze avec des blessures légères."

"Des guérisseurs, de la nourriture, du matériel de première nécessité. Je vais adapter les barrières magiques pour permettre aux gens de Poudlard d'entrer."

"D'après ce que j'ai pu voir, il a perdu la moitié des homes qu'il a utilisé pour l'attaque. Les quatre cinquième de la moitié restante ont été assommés et/ou blessés. Les Détraqueurs n'ont pas été affectés."

"Nous les attendrons, j'arrive pour apporter un rapport complet."

"Nous parlerons de ça plus tard, mais merci pour votre offre."

"Cinq minutes."

"J'arrive alors."

Retapant sur l'oreillette, le chef des Langues-de-plomb regarda autour de lui.

"Très bien, des guérisseurs et de l'aide arrivent dans exactement trois minutes. Je vais à Poudlard pour voir Dumbledore. Je veux dix hommes pour garder les entrées."

Avec aisance, les gens obéirent, organisant la pièce pendant que dix d'entre partaient, s'étant portés volontaires pour garder leur nouvelle base.

Voyant que tout était sous contrôle et entendant les 'pops' signalant l'arrivée de l'aide promise, le chef Apparut dans une pièce spéciale de Poudlard. Ellle avait été créée peu de temps après les premières attaques de Voldemort: elle permettait à quelques personnes d'Apparaître sur le sol de Poudlard, dans cette pièce pour être précis.


"Ah! Dominique! Content de vous voir enfin!"

Le Langue-de-plomb regarda l'estimé directeur de Poudlard marcher vers lui.

"Albus"

"Venez, nous ferions mieux de parler dans mon bureau." Les deux hommes allèrent rapidement jusqu'à la pièce et s'installèrent au bureau.

Après avoir accepté une tasse de thé de son ancien mentor, Dominique commença le rapport sur l'attaque. Cela leur prit une demie-heure pour voir les faits principaux laissant les détails pour une prochaine session.

"Alors la bombe a marché…" dit Dumbledore.

"Oui, l'idée était excellente. Voldemort a vérifié qu'il n'y avait pas de pièges magiques mais pas qu'il n'y en avait pas de moldus et même maintenant, il pense que nous avons réussi à lui cacher les pièges. Il ne soupçonnera pas la vérité" répondit dominique. Puis il regarda sa tasse, mourrant d'envie de poser une question qui le chiffonnait depuis que le directeur lui avait soumis l'idée.

"Albus, qui a pensé à ça?"

"Et bien, voyez-vous, j'allais à la bibliothèque quand j'ai entendu une conversation entre deux de mes élèves de cinquième année. Ils étaient en plein débat sur l'utilisation d'armes moldues dans ce conflit pour un de leurs essais en Défense Contre les Forces du Mal, je pense. Le sujet était, si je m'en souviens correctement: "Comment pouvez-vous exploiter les faiblesses de votre ennemi?" Les quelques mots que j'avaient réussi à entendre avait éveillé ma curiosité donc j'ai demandé au professeur de Défense Contre les Forces du Mal, M. Lupin. Je suppose que vous le connaissez." Le voyant hocher la tête, Albus reprit son histoire. "Ces deux essais m'ont immédiatement intéressé. Voyez pour vous même."

Il tendit six rouleaux de parchemin à Dominique. Un pue confus, l'homme commença à lire et fut bientôt captivé. Cela ne lui prit pas longtemps pour finir.

"Albus, le raisonnement derrière ces mots est incroyable. Celui-ci est plus centré sur la stratégie que l'autre, mais les mouvements décrits sont bons. Qui les a écrit?"

"Regardez en haut."

Lisant les deux noms, Dominique se permit un petit sourire. Il aurait du deviner: Mademoiselle Granger et M. Weasley… Le trio de Gryffondor avait attiré l'attention du bureau des récrutement et, renseignements pris, ils avaient été placés en haut de la liste des recrues possibles.

"J'aurais du deviner… Au fait, toujours pas de signe du jeune Potter?"

"Non…" soupira Dumbledore.

Seuls quelques personnes de confiance connaissaient la vérité comparé au reste du monde pour qui Harry était en entraînement intensif.

"Il va y avoir une reunion de l'Ordre ce soir et je pensais créer une sorte d'Ordre Junior."

"Bonne idée, je suppose que vous allez demander à ces deux-là de le rejoindre…"

"Oui, je les intégrerais à l'Ordre s'ils n'étaient pas aussi jeunes…"

Les deux hommes parlèrent encore quelques minutes avant de se séparer, Dominique ayant assuré au directeur qu'il serait présent à la réunion du soir.

Alors qu'il allait Apparaître, il réfléchit à la remarque du directeur.

'Je ne pense pas que ces enfants seront jeunes de nouveau'


A dix heures, une centaine de personnes environ étaient rassemblées dans ce qu'elles avaient commencé à appeler le Hall de l'Espoir. Dumbledore prit sa place sur l'estrade et s'assit à la Grande table où tous les autres membres du conseil de l'Ordre étaient assis. Il attira l'attention de tout le monde en envoyant des étincelles rouges et jaunes dans l'air.

"Bienvenue à cette réunion. Aujourd'hui, les Langues-de-plomb ont été attaqués mais ont réussi à évacuer leur base. Ils ont eu des pertes mais elles n'ont pas été aussi élevées que ce qu'elles auraient pu être grâce aux plans que nous avions échafaudés et à la réaction rapide des hommes et des femmes ici."

Des applaudissement retentirent, saluant le courage de ces gens.

"Les bombes ont marché, même mieux que ce qu'on attendait et les recherches continueront pour développer de nouvelles armes et les améliorer. Si des gens sont intéressés par ces recherches, qu'ils viennent me voir dès qu'ils pourront… Dumbledore jeta un coup d'œil vers les jumeaux Weasley. Ils avaient prouvé qu'ils étaient très créatifs avec leurs blagues…peut-être qu'ils seraient aussi efficaces dans ce domaine…"

"Sur une note plus grave, je dois maintenant vous informer que nous connaissons à présent les prochaines cibles de Voldemort: Stonehenge, la Cité Interdite dans l'Himalaya, Ayers Rock en Australie, le temple de Quetzacoalt en Amazonie, les pyramides en Egypte, le lac d'Erama en Alaska et le triangle des Bermudes."

D'après les regards perdus des personnes présentes, Dumbledore vit que certains n'avaient pas compris la gravité de la situation.

"Ces endroits sont les centres de Magie dans le monde. Si Voldemort peut les contrôler, il pourra modifier les flux de Magie."

"Oh mon Dieu!" marmonna Mme Weasley, disant à voix haute ce que tout le monde pensait…

o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o

Et voilà la fin du chapitre, finalement, j'ai réussi à le finir assez rapidement (depuis ce matin en fait mais internet ne marchait plus chez moi) mais ça ne veux rien dire pour la suite et les chapitres vont être bien plus espacés qu'avant.

Pour la traduction, j'ai laissé les Sir et les Lady parce que traduire par comtesse ou autre chose aurait fait bizarre mais dites-moi si ça vous gêne. Quand aux Bâtons (staff en anglais), je n'ai pas trouvé de meilleure traduction (si quelqu'un a une meilleure idée, qu'il ne se prive pas de la donner) mais c'est une sorte de grand bâton droit, sculpté ou décoré je pense, avec une pierre en haut et qui agit comme une baguette magique, plus puissante grâce à la pierre. On m'a proposé « sceptre » et « bourdon » également, alors si vous avez une préférence…même si je pense que sceptre fait trop royal. Et vous imaginez pas le mal que j'ai eu à trouver la traduction Langue-de-plomb vu que je n'ai lu les HP 4 et 5 qu'en anglais…

Sinon, toujours merci à ceux qui ont laissé une review pour le chapitre 14: onarluca, Gandalf le Blanc AGC, satya, Sojiro, Thealie, Orphée Potter, Lilly Margot, Gally-chan (heureuse que tu puisses enfin laisser des reviews :)), Fiero, fizban, Lunicorne et sirie et merci à ceux qui ont laissé une review pour les premiers chapitres il n'y a pas longtemps: Murmure (je vais traduire jusuq'au 19e chapitre et ensuite j'attendrai impatiemment avec vous la suite pour pouvoir la traduire aussi mais d'ici à ce que j'en arrive là, je pense qu'il y aura au moins un nouveau chapitre) et lordphenixi. Les remerciements pour ce début de chapitre seront dans le suivant, j'ai pas le temps d'écrire tout le monde et je préfère que vous ailliez la fin ce soir.

Voilà, Joyeux Noël (un peu en retard), Bonne Année (un peu en avance au cas où) et bisous à tout le monde.